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Eco-citoyenneté un outil pour la prise en charge environnementale des espaces résidentiels cas d'étude : nouvelle ville Ali Mendjli « UV06 »

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par Rahim Eddine HAMMANA
Université III Constatine - Master II Urbanisme académique 2013
  

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A.I.23

A.I.24

Il n'est pas impossible, par ailleurs, qu'une vérification et des ajustements du plan d'aménagement de la Ville Nouvelle doivent être effectués.

En conclusion, il me paraît urgent d'avoir une démarche beaucoup plus cohérente et surtout plus proche de la notion de « label de qualité » définit par la démarche « projet de Villes Nouvelles », avant toute ouverture au public des programmes envisagés par la Ville Nouvelle de Sidi Abdellah. En l'occurrence, la notion d'urgence est de nature, si on y répond, à laisser des séquelles et des lacunes irréparables, alors que la démarche Ville Nouvelle est engagée sur un processus de « développement durable ». Si la question est de répondre à un besoin prioritaire de logements, mieux vaudrait abandonner la démarche « Ville Nouvelle » et s'orienter vers une extension classique d'urbanisation. Même dans ce cas, il serait préjudiciable de ne pas s'efforcer de mettre préalablement en place les éléments nécessaires à une bonne gestion urbaine. Ce projet, s'il était repris en amont et s'il s'engageait à respecter les principes qui ont été à son origine, pourrait très bien être un « projet pilote » susceptible de faire l'objet de financements internationaux (Banque Mondiale, etc).

Ceci présuppose, notamment, la mise en place d'un véritable marché immobilier permettant à l'économie locale d'intervenir et à l'EPA-ANSA de se consacrer en priorité à l'aménagement et surtout à la programmation ainsi qu'à la réalisation des équipements publics.

VII - Propositions

Afin d'aider ce projet à respecter les principes auxquels il fait référence, je suggère les interventions suivantes :

1°) Une expertise approfondie concernant l'évolution de cette opération, notamment sur les réseaux et sur le parti d'aménagement retenu (de 10 à 20 jours dont 2 jours sur place).

2°) Une expertise environnementale complète (de 15 à 30 jours dont 4 jours sur place).

3°) Une expertise concernant le bilan foncier et les différentes solutions à retenir en alternative à celles aujourd'hui en place (de 2 à 15 jours).

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4°) L'organisation de formations de formateurs afin de positionner dans les meilleurs délais la structure de gestion de la Ville Nouvelle (1 à 2 mois en immersion dans les services de la Ville de Marseille ou de la Communauté Urbaine).

5°) La mise en place d'une réflexion concernant la façon d'appréhender ce dossier pour qu'il puisse être présenté comme projet pilote dans le cadre du« hub » Ville de Marseille/Banque Mondiale (2 à 3 mois). Il est à signaler qu'outre les capacités d'aides que pourrait apporter la Ville de Marseille et ses « satellites », il existe des accords entre l'EPA-ANSA et ADEFRANCE, Gie des Aménageurs et Développeurs en France.

LE PROJET BOUGHEZOUL

« La nouvelle ville de Boughezoul sera un modèle en matière d'aménagement urbain en Algérie », expliquait, hier, le directeur de l'établissement public de la nouvelle vie, Mohamed Bensetit, lors d'une conférence-débat animée en marge du Salon international sur les énergies nouvelles et renouvelables (Era 2010), qui sera clôturé aujourd'hui à Tamanrasset. Dans le cadre de la nouvelle organisation en matière d'aménagement des territoires, le projet censé être réalisé à l'horizon 2030 est un véritable challenge qui servira de « laboratoire » pour les futurs centres urbains. Dans la projection proposée par le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, il est prévu un rééquilibrage de l'armature des territoires algériens. Trois niveaux répartis en zones sont proposés, à savoir une série de villes relais pour le Tell, une autre pour le rééquilibrage des Hauts Plateaux et une dernière pour le développement du Sud. Les objectifs assignés à cette démarche, tels que présentés par l'orateur, sont le freinage de la littoralisation, la présentation d'une alternative à la vulnérabilité due aux risques majeurs, la mise en place d'un réseau urbain hiérarchisé et articulé et, enfin, rendre attractifs les sites des Hauts Plateaux.La nouvelle ville de Boughezoul, située à 170 km d'Alger, s'étend sur une superficie de 6 000 hectares avec 4 000 hectares habitables pour une population prévue de 350 000 âmes. « Dans la zone urbaine, il s'agira d'assurer un réseau vert et un autre bleu », révèle M. Bensetit. Pour le premier, le conférencier explique que le projet prévoit de réserver 25% des 4 000 hectares urbains d'espaces verts.

A.I.26

Pour le réseau bleu, en plus de la gestion du lac de Boughezoul (25 km2), il est prévu la mise en place d'un système de traitement des eaux avec, entre autres, une station d'épuration et un réseau séparateur. S'agissant du plan directeur d'urbanisme, la ville sera organisée en système linéaire en deux espaces.

Le premier, coeur de la ville, comprendra des habitations et un centre d'affaires et administratif avec des bâtiments R+17 (17 étages). En périphérie, des villages écologiques de 1 km carré sont prévus. Pour ce qui est de l'aspect écologique, des transports propres tels que le tramway, monorail et bus écologiques figurent dans le programme. Il

est également prévu l'installation d'un système de tri sélectif et un centre d'enfouissement technique pour le traitement des déchets. Concernant l'utilisation des énergies renouvelables, le conférencier rappelle que la situation géographique de Boughezoul permet d'intégrer différentes sources d'énergies comme l'éolien grâce à une force de vent estimée kW/h/an).Dans le domaine de la recherche, la nouvelle ville comprendra quatre espaces de recherche, des instituts à 3m/seconde et solaire avec 3 000 heures d'ensoleillement par an (soit une capacité de 1 900 dédiés à l'agro-écologie, aux énergies nouvelles et renouvelables, à la gestion des déchets et à l'efficience énergétique dans le bâtiment.Ainsi pensée, la nouvelle ville de Boughezoul sera un modèle de ville moderne, écologique et attractive. Un prototype qui fera, on l'espère, tache d'huile pour mettre un terme au déséquilibre urbanistique et démographique qui étrangle les grandes villes du pays.

A.II.1

ANNEXE 2. LA REALITE DU DEVELOPPEMENT URBAIN DURABLE
DANS LA VILLE DE CONSTANTINE :

a) Constantine et la ville nouvelle Ali Mendjli 5

A Constantine, la politique d'urbanisation répondait à des objectifs d'ordre quantitatif et économique, sans trop se soucier des conséquences sur l'environnement ou des désirs des habitants. La ville nouvelle cherche à aboutir à une situation plus équilibrée sur le plan social, économique et environnemental. Cette unité urbaine planifiée, prône en accord avec certaines ambitions du développement urbain durable, un habitat collectif, peu consommateur d'espace et générateur de déplacements collectifs, s'articule autour d'un cadre d'accueil visant toutes les catégories sociales, favorise l'établissement de procédures pour diversifier voir renouveler les modes d'habitat et encourage la participation des citoyens.

La politique de la création des villes nouvelles s'intègre dans la politique d'aménagement du territoire, elles deviennent une solution pour absorber une partie de l'accroissement urbain, elles doivent être réalisées de façon complète non seulement sur le plan urbanistique mais aussi sur le plan fonctionnel et des activités.

La ville nouvelle est récente et planifiée dont la création a été décidée dans le cadre d'une politique d'aménagement et d'urbanisme à l'échelle régionale. Créée dans le cadre du P.U.D du Groupement de Constantine. Approuvé par l'arrêtée Interministériel N° 16 du 28/01/1988.

La création confirmée dans le cadre du P.D.A.U du Groupement de Constantine approuvé par le Décret Exécutif n° 98/83 du 25/02/1998. Qui couvre cinq (05) communes Constantine, ElKhroub, Ain Smara, Hamma Bouziane et Didouche Mourad, nommée Ville Nouvelle « ALI MENDJELI » par Décret Présidentiel N°2000/17 du 05/08/2000. Administrativement elle est partagée entre la commune d'ElKhroub et Ain Smara.

5

http://www.unil.ch/webdav/site/ouvdd/shared/Colloque%202005/Communications/B)%20Gouvernance/B3/L.%20Makhloufi.pd f

A.II.2

La ville d'Ali Mendjeli est divisée en plusieurs unités de voisinage (20 UV plus l'UV5 Extension).

b) Ville nouvelle Ali Mendjli développement urbaine durable 6:

La mise en place d'une démarche qui concilie croissance économique, progrès social et sauvegarde de l'environnement est très difficile. La ville nouvelle -par son ambitieux programme de logements (plus de 50.000), ses différents équipements, son important programme d'infrastructure d'accompagnement- poursuit l'objectif d'offrir une qualité de vie en tous lieux et Des différentiels moins forts entre les cadres de vie. Cette nouvelle entité à vocation de services, ayant des rapports de forces et des relations de complémentarité avec son environnement, appelle une mixité sociale et fonctionnelle pour une ville de relative compacité. Lors de sa conception, les urbanistes pensaient qu'une qualité de vie satisfaisante s'obtenait grâce à une forte densité, seule capable de garantir services, transports et animation de quartier. Aussi y trouve-t-on des traits constants :

La densité de logements, la présence d'équipements, le tout desservi par les moyens de transport avec pour objectif la volonté de susciter un sentiment de ville, de créer une animation, en faisant se rencontrer un grand nombre de circulations, en installant une forte mixité. ( Fig 1 ).

Les modes de transport, leur pluralité, ainsi que les logiques de localisation répondent aux principes promus par le développement urbain durable.

Les fortes densités résidentielles planifiées dans les secteurs de meilleure accessibilité en transports collectifs et les proximités pédestres valorisées visaient à encourager les déplacements collectifs.

6

http://www.unil.ch/webdav/site/ouvdd/shared/Colloque%202005/Communications/B)%20Gouvernance/B3/L.%20Makhloufi.pdf

A.II.3

Dans le même temps, toutefois, le souhait de ne pas porter atteinte aux libertés individuelles a conduit à développer les moyens d'une circulation en automobile (réseau et stationnement). Les équipements et les activités de service ont été concentrés en centre ville, leur desserte en transport en commun favorisée, les piétons ont eu des itinéraires réservés, aux abords des établissements scolaires notamment

Fig. 1 - Le schéma directeur de la ville nouvelle Ali Mendjeli de Constantine

La séparation systématique des piétons et des voitures a été appliquée de façon plus ou moins poussée. L'effort permanent pour que les habitants travaillant sur place soient nombreux, inscrit la ville nouvelle dans une démarche qui veut réduire les longs déplacements quotidiens entre le domicile et le travail, diversifier les emplois proposés, créer le mélange des milieux sociaux et professionnels propres aux vraies villes, et contribuer à ses propres ressources financières. Cependant, chaque année, des milliers de logements sont mis en chantier dans la ville nouvelle. Pour leurs occupants, se loger est nécessaire, mais non suffisant. Autour du logement, ils s'attendent à trouver un quartier, avec sa vie et ses échanges, une ville, avec ses services, de l'emploi, de l'animation.

Ce qui traduit une cadence plus rapide des réalisations en matière de logements par rapport à l'aménagement de l'environnement économique et infrastructurel. Les aménageurs, pour ne pas renouveler l'expérience des Z.H.U.N -quartier dortoirs des années 1980-, ont mis en service les équipements dès l'arrivée des premiers habitants, voire même avant l'occupation des premiers logements. Planification dans le temps, pour une vraie ville, avec toutes les fonctions que cela suppose, mais aussi dans l'espace, avec des commerces et des services facilement accessibles, pour jouer leur rôle dans la vie du quartier. Les habitants trouvent donc à proximité de chez eux, écoles primaires, collèges, crèches, salle de sport, mosquée, centres sociaux et commerces de première nécessité.

En s'éloignant un peu, ils atteignent les lycées. Enfin, par le bus, ils peuvent rejoindre la mairie, la poste, les banques, les établissements d'enseignement supérieur et les équipements sanitaires. C'est le schéma qui prévaut dans pratiquement toute la ville nouvelle.

Les plans d'aménagement présentaient des tracés clairs, parfois simplistes, qui laissaient supposer que la réalisation allait l'être tout autant. Le caractère rationnel de ces schémas correspondait à l'idée de donner des cadres de vie équilibrés aux nouvelles générations. Pour parvenir à concilier forte densité et qualité du cadre de vie, et plus particulièrement de la forme urbaine, l'accent a été mis sur certaines valeurs de l'urbanisme telles que : continuité sur rue, bâti plus diversifié, réalisation de plusieurs espaces verts à l'échelle de l'unité de voisinage, aménagement d'arcades au niveau des rez-de-chaussée des immeubles. Dans cette famille de réalisations prend place le quartier 2 (UV5, UV6, UV7, UV8) récemment achevé, dans lequel l'accent a été mis sur ces lieux de rencontre et d'échange que sont les espaces publics, les rues et les places, sans oublier les terrasses de cafés, à cela s'ajoute la mixité des formes d'habitat et le mélange des populations. A présent, avec un parc de 12.566 logements achevés, la ville nouvelle continue de répondre à un besoin, mais ce besoin évolue. A l'origine, la vocation du logement y était avant tout sociale et familiale en vertu de l'équité et de la mixité.

c) Unité de voisinage :

Ensemble de quartiers structurés et coordonnés possédant des équipements communs Echelon de la vie urbaine intermédiaire entre la ville et le quartier

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"Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots"   Martin Luther King