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Eco-citoyenneté un outil pour la prise en charge environnementale des espaces résidentiels cas d'étude : nouvelle ville Ali Mendjli « UV06 »

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par Rahim Eddine HAMMANA
Université III Constatine - Master II Urbanisme académique 2013
  

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I.1.3.- Eco-geste 4:

Un éco-geste est un geste banal de la vie de tous les jours (aller au travail, faire la cuisine, se laver, jardiner, faire ses courses...) qui va prendre en considération les valeurs du développement durable : la protection de l'environnement, l'équité sociale, la solidarité, le principe de responsabilité et de précaution. Les gestes citoyens et écologiques, chacun peut les accomplir très facilement dans sa vie quotidienne. Adopter un comportement éco-citoyen, c'est facile : il s'agit surtout de prendre conscience des conséquences sociales ou environnementales de chacune de nos actions et de changer ses mauvaises habitudes. Les gestes éco-citoyens se font à la maison, au travail, à l'école, en faisant ses courses ou son marché, dans ses déplacements, en faisant son jardin, en vacances... Éteindre les lumières, économiser l'eau, utiliser des transports propres, trier ses déchets, consommer de façon responsable... Les actions sont multiples.

1.1.4.- Eco-école 5:

Programme international d'éducation à l'environnement lancé en 2005 par l'office français de la fondation pour l'éducation à l'environnement en Europe, éco-école est un label décerné aux écoles élémentaires et aux établissements qui du secondaire qui se mobilisent pour

5 http://www.eco-ecole.org/

4 http://www.vedura.fr/eco-geste/

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l'environnement, dans les établissements qui se portent volontaires, les élèves, les enseignants, la direction et personnels travaillent successivement sur quatre thèmes prioritaires : les déchets, l'eau et l'énergie. Dans le cadre des enseignements et partenariat avec les élus locaux, des associations locales et des parents d'élèves notamment, ils mènent un diagnostic qui débouche sur la réalisation concrètes d'amélioration des bâtiments scolaires et de leur gestion.

I.1.5. - Civisme 6:

Il consiste, à titre individuel, à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi à avoir conscience de ses devoirs envers la société. De façon plus générale le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C'est agir pour que l'intérêt général l'emporte sur les intérêts particuliers.

I. 2.- APPROCHE ECOLOGIQUE DANS LA PRATIQUE URBAINE ETUDES DE MODELES :

I.2.1.-L'EXPERIENCE ETRANGERE :

A) Cas de VAUBAN A FRIBOURG en ALLEMAGNE7 :

a) PRESENTATION ET SITUATION :

Le quartier Vauban (Fig01) s'est développé au sud de Freibourg, à 3 km du centre ville, sur les 38 ha du site d'anciennes casernes de l'armée française, avec pour objectif d'y loger plus de 5000 habitants et d'y créer 600 emplois.

Le processus de mise en place du quartier a été particulièrement rapide si l'on considère la chronologie suivante des évènements :

· 1994 (Printemps), création du Forum Vauban par des citoyens et des citoyennes engagés, qui voient dans le site libéré par le départ des troupes françaises une grande opportunité de créer un éco-quartier (friche très attractive en raison de son arborisation, de sa taille et de sa situation à 2 km du centre-ville) ;

· 1995 (Printemps), la Ville de Fribourg-en-Brisgau charge le Forum Vauban de mener tout le processus participatif de la planification du périmètre du quartier de Vauban. Elle tire par là les leçons de son expérience précédente de Riesenfeld, où elle avait elle-même mené une démarche

6 http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/citoyennete/definition/definir/quelles-sont-valeurs-attachees-citoyennete.html

7www.forum-vauban.de

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participative très traditionnelle, essentiellement basée sur l'information et la sensibilisation du public ;

Source : www.vauban.de

Fig.01.- Présentation du quartier Vauban

· Lancement d'un concours d'urbanisme, avec à la fin de l'année l'élaboration d'un projet d'aménagement du périmètre du quartier de Vauban par les lauréats, Kohlhoff & Kohlhoff ;

· 1996, Élaboration du règlement de construction et vente de terrains dans le 1er secteur ;

· 1997, Assainissement et équipements des terrains : entrée en vigueur du règlement de construction ;

· 1998, Début des premières constructions individuelles et installation des premiers habitants (Septembre) ; modification du règlement de construction ;

· 1999, Mise sur le marché des terrains du 2ème secteur.

b) LA DEMARCHE PARTICIPATIVE :

La Ville ayant renoncé à assumer elle-même directement la conception et la conduite du processus participatif, elle a chargé le Forum de le faire. Il a été mis au bénéfice d'une subvention communale et a participé, avec voix consultative, à toutes les délibérations du groupe de travail du législatif communal.

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Le Forum a alors mis sur pied, avec divers apports financiers (de la ville, de fondations privées et de la communauté européenne), une équipe de travail permanente de 5 à 6 personnes. Celle-ci s'est chargée de mettre sur pied et de renforcer la participation de la population à travers un projet spécifique.

Dans ce cadre et pour commencer (1995), il a pris l'initiative de conduire un processus pour élaborer une vision d'un éco-quartier sous la forme d'un modèle idéal, « sozial-ökologisch Modellstadtteils Vauban ». La mise en oeuvre de ce modèle a conduit ensuite le Forum à organiser la participation de la population pour chacune des neuf dimensions de l'éco-quartier en créant des groupes de travail spécialisés.

Parmi les modalités participatives mobilisées il faut retenir leur grande diversité et le souci de leur adéquation à chaque question spécifique. Il faut aussi souligner que la participation a été le plus souvent considérée comme un moyen (complémentaire) pour contribuer aux décisions des partenaires publics ou privés de la population intéressée.

c) LES MODALITES D'ORGANISATION DE LA PARTICIPATION :

Le projet de Vauban est une référence en matière de participation (A.I.5). Elle a pris de nombreuses formes.

Il y a d'abord des formes traditionnelles, telles que :

> l'information de la population ;

> la consultation et l'organisation d'ateliers ;

> la mobilisation des ressources (aussi financières) propres des membres du Forum ou des

personnes intéressées (par exemple avec la création de groupes d'autopromotion pour

l'achat de parcelles et la construction d'immeubles) ;

> le conseil et l'expertise auprès de groupes d'autopromotion ;

> la coopération (ou négociation) avec les autorités locales ou des entités privées ;

> le développement d'activités concrètes, comme dans le cas de la promotion de la vie

sociale du quartier.

D'autres expériences plus innovantes ont été conduites :

> la constitution de groupes de travail spécialisés ;

> la mise en place d'assemblées générales pour des échanges avec les groupes de travail

> l'échanges et collaboration avec les experts de l'administration ;

> la participation aux entités de coordination administratives et au débat politique ;

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> l'octroi de mandats extérieurs à des spécialistes pour des questions thématiques (par exemple pour les aspects juridiques d'un quartier sans voiture) ;

> la promotion du quartier pour inciter la population à construire son logement propre et/ou y habiter ;

> la réalisation d'enquêtes sur des questions spécifiques ;

> l'information sur des questions importantes comme l'autopromotion en groupe, les constructions durables en bois, etc. ;

> la publication d'un journal de quartier pour la communication générale ;

> l'appui à la création d'une coopérative Genova et à la conformation de groupes d'autopromotion

> l'organisation d'ateliers publics pour des questions telles que la planification des espaces collectifs.

d) CONCLUSION DE L'EXPERIENCE :

d.1 - Evaluation du processus participatif

Même si le processus de conception et de construction de Vauban a été remarquable à plus d'un aspect, ses auteurs en ont fait une analyse critique de laquelle il vaut la peine de souligner les aspects suivants :

> la participation citoyenne et la représentation d'intérêts spécifiques : il peut exister une tension réelle entre la représentativité et la capacité d'innovation des processus participatifs. Dans le cas du Forum, la priorité partagée par tous ses membres allait clairement vers la nécessité d'innover. Cela n'empêche pas que toute innovation doit être soumise à une discussion très franche et très approfondie, aussi bien pour en garantir la faisabilité que l'acceptabilité. La place n'était donc ni à l'utopie la plus radicale ni à la solution du plus grand dénominateur commun, vidée de sa portée novatrice ;

> le Forum a toujours mis l'accent sur les innovations (on pourrait dire « au dépend de la représentativité ») tout en veillant à l'adhésion sociale et la faisabilité technique pour choisir et mettre en oeuvre ses innovations (on pourrait parler de « nouvelle représentativité »)

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> la professionnalisation contre le travail de base : l'existence d'une structure comme le Forum aurait pu conduire à la création d'une distance entre les « délégués-experts » permanents et les membres du Forum. Cela a en bonne partie pu être évité par un intense et permanent travail de communication et d'échanges avec l'ensemble des personnes intéressées. Cette communication permanente a permis de mettre en valeur les prestations fournies par l'équipe du Forum, essentielles à la prise en compte des propositions citoyennes au plan administratif (négociation) et politique (lobby) ;

> les innovations citoyennes contre les propositions administratives : la force de proposition du Forum a conduit à une certaine concurrence entre le Forum et l'administration publique, peu habituée à cette situation. Dans quelques cas, cela est allé jusqu'à la présentation d'options concurrentes, qui furent finalement arbitrées par les autorités politiques. Dans deux cas importants, le législatif communal a donné raison au Forum, contre les propositions de l'administration communale. Ces différents ont été résolus, une fois passé la controverse, par le dialogue entre les personnes et la reconnaissance au plan international des qualités du« Modèle Vauban

> le forum comme « entrepreneur » (c'est-à-dire, chargé de mise en oeuvre) : pour aller jusqu'au bout des intentions des membres du Forum et ne pas se contenter du seul niveau de la planification, le Forum a été conduit à aller au-delà de la promotion de la participation, pour accompagner ou même carrément passer à l'action. C'est ainsi qu'il a accompagné et appuyé les habitants dans la conception et l'exécution d'initiatives concrètes, comme avec la création d'une coopérative (Genova), la création et la gestion d'une maison de quartier, ainsi que pour tous les groupes d'autopromotion de la construction d'éco-logements.

d.2 - Facteurs de succès

Sans prétendre épuiser le sujet, il est important de répondre à la question des facteurs qui ont facilité et encadré de manière constructive toute la démarche participative à Vauban.

d.2.1) Les conditions locales

> l'attractivité du terrain, en raison de sa localisation (en plein centre-ville), de ses caractéristiques propres (grands espaces, avec des arbres, etc.).

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d.2.2) La variable foncière

> le fait que la ville était propriétaire des terrains qu'elle avait rachetés à l'état fédéral au prix de90 euros/ m2 ;

> une loi du Land de Bade-Wurtemberg qui contraignant les autorités à la participation.

d.2.3) ) Le climat sociopolitique local

> le support politique des verts et du Parti socialiste local ;

> le caractère universitaire de la ville avec beaucoup d'étudiants, qui étaient non seulement à la recherche d'un logement (il y avait dans les années 90 une très grave crise du logement étudiant) mais qui étaient aussi disposés à s'investir dans des questions de société ;

> l'ouverture du maire-adjoint (chrétien-social) à la participation et sa volonté de dialoguer avec le forum Vauban. L'expérience mitigée Riesefeld, avec une participation traditionnelle, a été un facteur d'apprentissage important, qui a permis l'ouverture au processus de Vauban.

d.2..4) La valeur ajoutée par le Forum Vauban

> un dialogue basé sur des échanges continus (à tous les stades du processus), progressifs, intensifs, ouverts (chacun peut interpeller l'autre) et ceci pendant plus de 10 ans ;

> les apports du forum Vauban, en particulier par son « livre blanc » de 400 pages qui étaient fondés techniquement, pertinents, plein d'idées et de propositions concrètes ;

> la communication intense et systématique, avec un journal, des soirées de discussion, de débat et des ateliers avec les habitants et d'éventuels futurs habitants, etc.

B) PARIS-RIVE-GAUCHE en FRANCE 8 : a) PRESENTATION :

Le site de Paris Rive Gauche (Fig.02) se situe au Sud Est du Centre de Paris. Celui-ci représente une zone longue de 2,7km le long de la Seine du «Jardin des Plantes» au `Périphérique' et représente une taille de 130 hectares (325 acres). Paris Rive Gauche fait partie du 13ème arrondissement, un des arrondissements les plus grands de Paris, avec une population de 170.000 habitants.

8 http://www.iau-idf.fr/fileadmin/user_upload/Enjeux/gd_projets_urbains/Colloque_22-23_nov_2007/visites/v2/PresentationParisRiveGauche_FRA.pdf

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Source : www.paris-rive-gauche.com

Fig.02.- Présentation du quartier paris-rive-gauche

b) LES OBJECTIFS :

> Créer une dynamique associant habitants, salariés, étudiants, associations et entreprises...

Paris-Rive-Gauche a des atouts exceptionnels : atouts économiques (entreprises à vocation mondiale, commerces, artisans), culturels (Bibliothèque nationale de France), scientifiques (Université Paris Diderot), sociologiques (mixité de population). Equipements de qualité. Important réseau de transports en commun. Services de la Ville de Paris. Ministères. Associations. Potentiel de bâtiments à construire (environ 40%), sans parler de la Seine...

... Et ces atouts, il appartient à chacun d'entre nous de les valoriser et de les développer dans une démarche commune. Il s'agit de créer une dynamique associant habitants, salariés, commerçants, étudiants, visiteurs, associations, représentants d'entreprises, etc...

> Afin de conduire des projets de développement durable et de citoyenneté...

Innover dans des actions exemplaires de développement durable à l'échelle du quartier. Innover dans les déplacements (co-voiturage, auto-partage, voiture électrique, PDE, etc.), la collecte des

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déchets, les économies d'énergie, l'utilisation raisonnée de l'eau (y compris la valorisation de la Seine), etc.

Expérimenter de nouvelles articulations entre vie professionnelle, vie personnelle et vie citoyenne. Construire ensemble des réponses innovantes sur les horaires des services publics (crèches, par exemple) et privés (commerces), etc. Améliorer l'accessibilité aux services, en particulier pour les personnes handicapées. Cela a été fait ailleurs, nous pouvons le faire ici.

Partager et créer du lien social. Partager nos attentes, nos pratiques, nos potentiels, nos idées, nos projets, nos ressources. Mieux nous connaître et mieux connaître notre quartier. Identifier ensemble des actions concrètes, lisibles, réalisables à condition de les mener ensemble. Mieux connaître pour mieux agir.

Optimiser et mutualiser nos potentiels. Nous avons, dans notre quartier, une concentration de richesses exceptionnelles. Imaginez la qualité des projets locaux que nous pouvons réaliser si nous mobilisons, coordonnons et mutualisons l'expertise et les savoir-faire - concentrés dans notre quartier - des entreprises, publiques et privées, grandes et petites, des écoles et de l'Université, des services municipaux, des associations, mais aussi l'expertise et les savoir-faire des citoyens - tous ceux qui vivent et travaillent dans le quartier.

Faire vivre des ponts et des passerelles avec nos voisins : le 12ème arrondissement déjà relié par la passerelle Simone de Beauvoir ; la ville d'Ivry qui accueille des centres de recherche universitaires et des entreprises liées à celles de la ZAC ; la gare d'Austerlitz en pleine expansion l'hôpital de la Pitié Salpêtrière au coeur du système de santé de l'Est parisien. ... à partir d'un «diagnostic partagé»

Nous proposons de commencer par un «diagnostic partagé» du quartier afin de construire collectivement le projet d'une écocitoyenneté dynamique, active dans Paris-Rive-Gauche. Il ne s'agit pas de se lancer dans un diagnostic exhaustif des forces et faiblesses du quartier, mais plutôt d'identifier les enjeux locaux du développement durable et du « vivre ensemble », de recenser les expériences déjà réalisées ou en cours, de concevoir de nouveaux projets à l'échelle du quartier et, ce faisant, de jeter les bases d'une communauté de devenir.

C'est à l'issue de ce diagnostic partagé que seront identifiés, proposés et hiérarchisés des chantiers qui seront menés avec un parti pris de partenariat, de valorisation et d'optimisation des ressources existantes.

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Le projet est issu d'une démarche menée, depuis deux ans, sur les questions temporelles, l'articulation des temps professionnels et personnels et la mobilité par la Ville de Paris (Bureau des temps), la Caisse nationale des caisses d'épargne, le Fonds social européen et l'Association française de l'excellence territoriale. Le projet «éco-citoyen Paris-Rive-Gauche» est aussi soutenu, depuis janvier 2008, par de nouveaux partenaires : des entreprises publiques et privées (BNF, Natixis, Port autonome de Paris, Sémapa), le Ministère de la santé de la jeunesse et des sports, l'Université Paris Diderot, la ville d'Ivry, le Conseil général du Val de Marne et plusieurs associations.

c) METHODE DIAGNOSTIC PARTAGE 9 :

La condition de la réussite, c'est que le maximum d'usagers du quartier s'implique, à un degré ou un autre dans le projet. Qu'une information de qualité soit largement partagée. Que la diversité de l'expertise (notamment des usages) soit reconnue. Que les projets soient conçus et portés par les acteurs eux-mêmes. Que les règles du jeu de la concertation soient clairement établies.

Les trois temps du « diagnostic partagé »

Le diagnostic partagé se déroule en trois temps :

> Une séance collective (17 juin 2008). Elle permettra, à un 70-80 d'entre nous, d'exprimer nos attentes individuelles et collectives et de proposer des pistes d'actions.

> Deux séries d'ateliers thématiques (septembre-octobre 2008). Ils seront l'occasion de travailler en groupe afin de dessiner les contours d'actions possibles.

> Le débat public (novembre 2008). Il restituera les perceptions des ateliers, proposera des chantiers et des méthodes pour mieux travailler ensemble.

d) PARTENAIRES INSTITUTIONNELS 1) La ville de paris

La Ville de Paris s'engage dans ce projet à plusieurs titres. D'abord parce qu'il concerne son territoire, et plus précisément encore le 13ème arrondissement. Elle est l'aménageur de ce quartier, via la Sémapa, et elle souhaite qu'il se dote progressivement d'une véritable identité et

9 http://ecocitoyen-parisrivegauche.org/2-methode-diagnostic-partage/

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qu'il soit un vecteur de la nouvelle politique de déplacement et de mobilité de la Ville, notamment en termes de déplacements doux et d'aménagement des temps et rythmes de vie des habitants, des salariés, des étudiants, bref des usagers de ce territoire.

2) La Bibliothèque nationale de France (B.N.F)

La Bibliothèque nationale de France (B.N.F) occupe, au propre comme au figuré, une place centrale au sein de la Z.A.C Paris-Rive Gauche. Chaque jour, plus de 3000 personnes viennent consulter ses collections, visiter ses expositions, écouter ses conférences. Elle souhaite devenir le coeur d'un quartier, un lieu de croisement des itinéraires, d'échanges et de rencontres.

3) La B.P.C.E :

La B.P.C.E soutient et accompagne la démarche « Pour un quartier éco-citoyen à Paris-Rive-Gauche » qui s'inscrit dans notre démarche spécifique « Bénéfices Futur », le programme de développement durable du Groupe Banque populaire/Caisse d'Epargne.

4) L'Association française de l'excellence territoriale (A.F.E.T) :

L'A.F.E.T est à l'origine - avec la Ville de Paris, la Caisse nationale des caisses d'épargne et de la Commission européenne - d'une expérimentation sur l'amélioration de la qualité de vie et la durabilité dans le quartier Paris-Rive-Gauche depuis 2005. Cette démarche a permis notamment la création d'une agence de mobilité (Bougez futé !) et d'un premier bouquet de services (« Domiance »). Le projet « Eco-citoyen » est le prolongement et l'élargissement de cette initiative

5) Natixis :

Natixis met en oeuvre depuis 2004 une politique de développement durable visant à maîtriser son impact sur l'environnement, favoriser le progrès social et s'ouvrir sur la société civile. Cette démarche nous permet aujourd'hui d'afficher une expertise dans des domaines aussi variés que le traitement des déchets, les économies d'énergie, la gestion des déplacements et l'insertion de travailleurs handicapés.

e) LA COMMUNICATION :

Dans le cadre du projet Eco-Citoyen, plusieurs outils de communication sur les espaces verts ont été proposés. Les projets retenus à terme sont notamment la réalisation d'une cartographie sur un secteur large, un support de communication (forme papier ou web) destiné aux

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habitants et salariés du quartier, des visites des jardins, l'amélioration des berges de la Seine et un concours photo professionnel et amateur sur la végétalisation de PRG.

La première phase à laquelle nous participons est la présentation des projets Eco-Citoyen sous forme d'un village-exposition à la B.N.F le 17 décembre 2008. L'ensemble des ateliers sera réuni un après-midi pour exposer aux habitants les projets dans le quartier.

Concernant les espaces verts, nous avons proposé d'animer le stand d'exposition de plusieurs manières :

> La diffusion d'un diaporama de photos des formes végétales recensées dans le secteur.

> L'affichage de plaquettes de présentation grand format des fonctions de

l'arbre, du rôle de la Petite Ceinture, des mares et du projet des Grands Moulins. > L'affichage en grand format de la carte des espaces verts accessibles au public

> La présentation de l'ouvrage « Atlas de la nature à Paris » édité par l'Atelier

Parisien d'Urbanisme (A.P.U.R).

> La diffusion d'une plaquette synthétique présentant quelques espaces verts peu connus et intéressants pour la biodiversité.

> L'affichage de quelques panneaux de l'exposition réalisée par l'association Noe Conservation.

> La mise en place d'une boite à idées pour recueillir les avis des habitants du quartier. f) CONCLUSION DE L'EXPERIENCE :

Les résultats sur les questions d'environnement et de lien social :

> Le développement durable (plan de réduction des énergies, développement du parc photovoltaïque, mise en valeur des espaces verts, optimisation de la gestion des déchets) ;

> La mobilité et les itinéraires (mutualiser des Plan de Déplacement d'Entreprise (PDE),

> Les espaces publics et leurs temporalités (valoriser les associations culturelles, réduire les conflits d'usage, créer un coeur de quartier autour de la BNF) ;

> L'échange des savoirs et la mutualisation des compétences ;

> Le développement des solidarités ;

> Des dispositifs d'information et de communication.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand