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Le rôle de la BDL (la banque du Liban) dans la relance économique

( Télécharger le fichier original )
par Omar MOHAMAD
Université Libanaise La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion - Licence en sciences économiques 2017
  

Disponible en mode multipage

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UNIVERSITE LIBANAISE

La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion

Branche III

Le rôle de la BDL dans la relance économique

Projet de fin d'étude

Préparé par :

MOHAMAD Omar

Spécialisation : Sciences Economiques

Directeur :

Dr HAMADENazem

Co-directeur :

Dr YAMMINE Jamile

2016-2017

Dédicace :

Ce projet est dédié à Pressila,

Dont la présence dans ma vie est une source de joie absolue.

Remerciements :

Je voudrais adresser toute ma gratitude au directeur de ce projet, Dr HAMADE Nazem,pour sadisponibilité tout au long de la réalisation de ce projet, pour sa patience, et surtout pour ses conseils judicieux, ainsi pour l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a bien voulu me consacrer et sans qui ce projet n'aurait jamais vu le jour.

J'adresse également mes remerciements à Dr YAMMINE Jamile, qui a accepté malgré ses multiples obligations,de codiriger ce projet, pour son engagement, son soutien ainsi que pour la pertinence de ses remarques et pour m'avoir mis à disposition le temps nécessaire à sa réalisation.

Enfin, je tiens également à remercier toutes les personnes qui ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce projet.

Table de matières :

Introduction Générale....................................................................................6

Première partie : La BDL et son plan de relance économique.......................................8

Chapitre 1. La BDL et son rôle au Liban...............................................................10

Section 1. Une présentation bref de la BDL...................................................10

Section 2. Le rôle général de la BDL ..........................................................11

Sous-section 1. L'autorité monétaire.........................................11

Sous-section 2. La banque du gouvernement ...............................12

Sous-section 3.La banque des banques commerciales.....................12

Chapitre 2. L'ingénierie financière adoptée par la BDL..............................................13

Section 1. Les circonstances de l'adoption de l'ingénierie financière .....................13

Sous-Section 1. Les aspects du plan de relance adoptée par la BDL....................................................................................15

Section 2. Les différentes étapes de l'ingénierie financière...................................16 Sous-section1. Les différents points de vu à propos de l'ingénierie..........18

Conclusion de la première partie.................................................................20

Deuxième partie : L'intervention de la BDL afin de la réalisation de son plan de relance économique...................................................................................................21

Chapitre 1. La politique monétaire adoptée par la BDL...............................................23

Section 1. Les contraintes confrontées par la BDL dans l'adoption de la politique monétaire....................................................................................23

Section 2. Le rôle de la BDL vis-à-vis du taux de change de la livre libanaise....................................................................................25

Chapitre 2. Le rôle de la BDL envers les banques commerciales.....................................27

Section 1. Les prêts subventionnés accordé aux banques commerciales......27

Sous-section 1. L'octroi de ces prêts.......................................27

Sous-section 2. L'impact de ces prêts.....................................30

Section 2. Autre impact de la politique menée par la BDL sur le secteur bancaire.................................................................................33

Chapitre 3. L'impact sur les grandeurs économiques....................................................35

Section 1. La croissance économique...............................................35

Section 2. La dette publique...........................................................36

Section 3. La balance de paiement...................................................37

Conclusion Générale.........................................................................................40

Références......................................................................................................41

Annexes.........................................................................................................44

Liste des figures...............................................................................................52

Introduction générale :

Chaque nation dispose d'une banque centrale qui est responsable de la gestion de la monnaie nationale et le suivi des taux d'intérêt exigés par les banques commerciales. Les banques centrales sont donc les autorités qui travaillent à limiter les crises économiques et monétaires comme l'inflation et la prévention des activités frauduleuses des banques commerciales.
Actuellement, l'économie libanaise souffre de taux stagnants de croissance économique, d'une dette publique croissante et d'un gouvernement incapable d'utiliser et d'exploiter des ressources telles que le pétrole et le gaz situés sur le territoire libanais.

Cela confirme l'importance des politiques adoptées par la BDL, et de la nécessité d'un plan de relance économique menée par elle.L'objectif de notre recherche est d'étudier ce plan de relance et d'évaluerson impact sur la situation économique au Liban.

Nous sommes affrontés alors dans notre recherche par la problématique suivante :
Le plan de relance adoptée par la BDL est-il efficace ? quelles sont les différentes étapes de ce plan ? quel est son impact sur l'économie libanaise ?

Notre recherche consiste à appuyer sur la lecture d'ouvrages, l'examen des documents économiques et financiers afin de collecter les informations requises pour notre recherche. Ensuite, nous avons adopté une approche quantitative fondée sur les données chiffrées et les statistiques fournies par la BDL et les rapports économiques afin de faire une analyse déductive capable d'établir le lien entre le plan de la BDL et ses impacts sur les secteurs économiques.

Les difficultés de recherche peuvent être résumées par la présence d'une variété des opinions et des points de vue opposants qui critiquent les politiques de la BDL prouvent une difficulté à discerner la crédibilité de certaines informations et à faire une analyse adéquate de l'efficacité des politiques de la BDL.

Notre recherche est divisée en deux parties. La première partie consiste à présenter la BDL et ses différents rôles. En plus, on présente la situation économique actuelle au Liban responsable de créer une nécessité d'adopter la relance économique. De même, on examine les différentes étapes de l'ingénierie financière.

On aborde la deuxième partie en présentant la politique monétaire adoptée par la BDL, on présente les contraintes dont souffre la BDL dans l'adoption de cette politique. De même, on analyseles efforts menés par la BDL afin d'assurer la stabilité de la monnaie nationale.

Enfin, on présente la relation existant entre la BDL et les banques commerciales etles impacts des politiques de la BDL sur le secteur bancaire. On conclutce projet par une analyse des effets que la relance économique avait eus sur les trois grandeurs économiques, la balance des paiements, la dette publique et la croissance économique.

Première partie :

La BDL et son plan de relance économique

La Banque du Liban (BDL) est l'autorité responsable de mettre en oeuvre une politique monétaire capable d'atteindre les objectifs de croissance économique et de stabilisation monétaire. La politique monétaire est l'action par laquelle la BDL agit sur la masse monétaire afin de remplir son objectif de triple stabilité, la stabilité des taux d'intérêt, la stabilité de taux de change et la stabilité des prix. Les rôles joués par la BDL sont nombreux et variés et ne se limitent pas uniquement au rôle de l'autorité monétaire.

Le recul de la demande sur la monnaie libanaise, la diminution des réserves en devises chez la BDL, la stagnation de la croissance économique, la balance des paiements déficitaire, ce sont tous desfacteurs qui ont provoqué l'adoption d'un plan de relance économique, mené principalement par la BDL.Ce plan a pris la forme d'une intervention par la BDL dans le secteur bancaire sous forme d'une série des opérations d'ingénierie financière.

En plus, dans le but de stimuler la demande interne, la BDL a alloué des prêts subventionnés aux banques commerciales afin d'être octroyé dans certains secteurs, en particulièrement le secteur immobilier et industriel.

Les effets de ceplan ont été multiples et variés, touchant plusieurs secteurs et même l'économie libanaise dans son entier.

Chapitre 1 : La BDL et son rôle au Liban

La Banque du Liban (BDL) est la banque centrale du Liban. Elle a été créé le 1er Août, 1963 et est devenu opérationnel le 1er Avril 1964. Elle est actuellement dirigée par Riad Salameh.

Quoique la BDL soit une entité publique, elle bénéfice d'une autonomie financière et administrative. De même, elle n'est pas soumise aux règles administratives et aux contrôles applicables aux administrations publiques.

L'une des essentielles responsabilités de la banque centrale est l'émission de la monnaie nationale du Liban, la Livre Libanaise. Le maintien de la stabilité monétaire, la réglementation des transferts d'argent et le maintien de l'équilibre du secteur bancaire sont parmi les autres responsabilités de la BDL.

Malgré les divers problèmes dont le Liban souffre, la banque centrale continue à être efficient et à performer ses différents rôles en une manière impeccable, grâce à l'expertise de son gouverneur, Riad Salameh, qui a été nommé le meilleur gouverneur de la banque centrale dans le Moyen-Orient par Euromoney en 2005.Salamé a été nommé gouverneur de la Banque du Liban, le 1er août 1993. Il a été renommé pour trois mandats consécutifs en 1999, 2005 et 2011.

Section 1 : Une présentation bref de la BDL :

La BDL possède une branche principale à Beyrouth, elle a en plus des autres branches dans Aley, Baalbeck, Bikfaya, Jounieh, Nabatiye, Sidon, Tripoli, Tire et Zahlé.

Elle est gérée par le gouverneur assisté de quatre vice-gouverneurs et du conseil central.

Le gouverneur est le représentant légal de la Banque du Liban et possède un large pouvoir sur la gestion de la Banque. Sur proposition du ministre des Finances, le gouverneur est nommé par décret sanctionné par le Conseil des ministres pour un mandat renouvelable de six ans.Après la consultation du gouverneur et sur proposition du ministre des Finances, les vice-gouverneurs sont nommés par décret sanctionné par le Conseil des ministres pour un mandat renouvelable de cinq ans. Ils aident le gouverneur à gérer la Banque, exerçant les fonctions précisées par le gouverneur. En outre, ils assument leurs fonctions en tant que membres du Conseil central.

Section 2 : Le rôle général de la BDL :

Tout d'abord, pour dégager le rôle général de la BDL, nous devons exposer ce qu'est une banque centrale et quels sont ses objectifs et ses finalités qu'elle s'efforce d'atteindre ? Bien qu'ils diffèrent légèrement d'un pays à l'autre, ils partagent toujours quelques objectifs communs.

Il existe plusieurs différences entre une banque centrale et une banque commerciale. La banque centrale est contrôlée par le gouvernement, donc elle travaille à achever le bien-être public et le développement économique d'un pays. Elle possède un contrôle monopole de la masse monétaire présente sur le marché et elle est responsable d'assurer la stabilité de la monnaie nationale.

Alors que les banques commerciales travaillent pour des motives lucratifs. Ellestraitent directement avec le public. Elles répondent aux besoins financiers du public en offrant des prêts à court et moyen terme, en déposant et en obtenant des fonds qui peuvent être tirés à la demande et ils sont contrôlés par le secteur privé.

Le rôle de la BDL peut être divisé en trois parties principales :

1. l'autorité monétaire

2. la banque du gouvernement

3. la banque des banques commerciales

Sous-section 1 : L'autorité monétaire

La BDL contrôle la stabilité de la monnaie nationale, en contrôlant les quantités de la monnaie dans le marché. Son objectif principal est de fournir une stabilité monétaire, une stabilité des taux de change et des taux d'intérêt afin d'assurer la sécurité globale du système financier. Elle faisait cela dans le but d'assurer une certaine stabilité des prix et d'achever un degré tolérable d'inflation ou de croissance. L'un de ses outils est le contrôle du taux d'intérêt, elle diminue ou augmente ce taux soit pour absorber la surliquidité ou soit pour injecter de la liquidité dans le marché national. Un autre outil à sa disposition est la vente et l'achat des bons de trésors afin de maitriser la quantité de la liquidité sur le marché.

Sous-section 2 : la banque du gouvernement :

La banque du Libanpossède une autonomie financière et administrative, et n'est pas soumise aux règles administratives et aux contrôles applicables au secteur public.

La banque du Liban coopère avec le gouvernement en lui donnant des consultations concernant la politique monétaire et économique afin d'achever une coordination totale entre les objectifs de la banque et celui du gouvernement. De même, Il suggère au gouvernement les procédures qu'il trouve sont susceptibles d'avoir un effet positif sur la balance des paiements et sur la croissance économique en général. Il avertit également le gouvernement des décisions qu'il juge dangereuses pour l'économie.

Sous-section 3 : La banque des banques commerciales

Le rôle de la BDL est d'assurer une surveillance adéquate des opérations des banques commerciales. Alors la tâche de la banque centrale consiste à assurer la liquidité aux banques et aux secteurs financiers, afin d'éviter des risques systématiques dans le cas oùl'une des banques majeures souffre d'un manquede la liquidité.

La BDL s'occupe principalement du rôle réglementaire dans le secteur bancaire, du développement des marchés monétaires et des marchés financiers, ainsi que du contrôle et du développement des systèmes de paiement. Elle assure son rôle de régulateur dans le secteur bancaire en autorisant la constitution de toute nouvelle banque. Aussi, elle remplit son rôle en limitant un capital fixe de la banque comme réserves obligatoires, en cas de sa liquidation, la banque se rétablira cette somme.1(*)

Bien sûr, ces tâches constituent l'infrastructure nécessaire à la stabilité et à la croissance économique. Par conséquent, le travail de la banque centrale contribue à la performance économique, mais le processus de développement économique et social n'est généralement pas un objectif direct de son travail.

Chapitre 2. L'ingénierie financière adoptée par la BDL

L'ingénierie financière effectuée en 2016 entre les mois du mai et août par la BDL a permis de transformer le déficit dans la balance des paiements en une excèdent, malheureusement, le déficit dans la balance des paiements a réapparu en 2017 malgré l'intervention de la BDL.

Alors quelles sont les raisons pour lesquelles l'ingénierie a été adoptée en 2016 ? Cette ingénierie était-elle bénéfique pour l'économie ou était-elle coûteuse et un échec ?

Section 1. Les circonstances de l'adoption de l'ingénierie financière

L'économie libanaise possède un régime de marché libre et compétitif, elle adopte la notion du laisser-faire. Pour cela, il n'y a pas de restrictions sur les devises ou les mouvements de capitaux. En plus, le secret bancaire est tellement respecté, ce qui fait du Liban un choix attractif pour les investisseurs étrangers.

De même, Le Liban a une main-d'oeuvre qualifiée comparable à la plupart des pays européens, et le plus qualifié des pays arabes.Mais malheureusement, le Liban est le troisième pays ou le cout de la vie est le plus élevé après le Qatar et les EmiratsArabes Unis.2(*) Pour cela, il souffre d'une fuite des cerveaux jeunes qui cherchent des postes ailleurs, causés par cette cherté de vie et l'insuffisance des offres des emplois satisfaisants dans le marché de travail libanais.

L'économie libanaise se concentre sur le secteur des services, en particulier le secteur bancaire et le tourisme, cette concentration le met dans un risque constant de détérioration de sa situation économique causée par les perturbations de la sécurité et de la stabilité nationale.

Le Liban souffre actuellement d'une baisse des revenus provenant du tourisme, des investissements et des transferts provenant de l'extérieur, causée par les perturbations politiques qui ont été prévalant en 2016, ce qui a abouti à une diminution de l'influx des devises étrangères au Liban, ce qui a son tour aboutit à une augmentation sur la demande des devises étrangères et une diminution de la demande sur la monnaie libanaise, augmentant ainsi les prix des monnaies étrangères par rapport au monnaie nationale.

Une baisse importante des réserves en devises de la BDL, et une détérioration de la croissance des dépôts bancaires à 0,9 % sur les quatre premiers mois de l'année 2016, dû notamment à la baisse des remises et à la chute des prix de pétrole ont provoqué en plus le contexte nécessaire pour l'adoption de l'ingénierie.

Le Liban souffre de même, d'un taux stagnant de la croissance économique, or le PIB est à peu près resté le même depuis 2014 et jusqu'à aujourd'hui, cela est démontré par les statistiques présentées dans le graphe sous-dessous.

Figure 1. La croissance économique (Produit intérieur brut, en Billions $) entre les années 2011 et 2017 

Source : Statistiques fournit par la banque mondiale3(*)

Le produit intérieur brut (PIB) mesure le revenu national et la production pour l'économie d'un pays donné. Le produit intérieur brut (PIB) est égal au total des dépenses pour tous les biens et services finaux produits dans le pays au cours d'une période donnée.

Comme l'illustre la figure, le PIB n'a augmenté qu'à peu après 2 billions $ entre 2014 et 2016, indiquant une stagnation dans la croissance économique libanaise qui est le résultat direct du recul du commerce extérieur, le tourisme, l'investissement et la consommation.

De même, le prix du logement et du loyer a considérablement augmenté au cours des dernières années, cela est démontré par une augmentation de 160% dans les prix des loyers au Beyrouth en 2017, 4(*)ce qui a exercé une pression importante sur les jeunes Libanais qui sont incapables d'assurer un logement convenable à leurs niveaux de salaires. En raison de l'inflation continue dans le secteur immobilier, il existe un large nombre d'investisseurs étrangers et de Libanais qui achètent des maisons au Liban dans le but de les vendre à d'autres investisseurs lorsque leurs prix augmentent.5(*) Cela amplifie de même le problème de la fuite des cerveaux jeunes qui seront incapables d'assurer des logements a des prix raisonnables.

Un autre problème est la présence de réfugiés syrienne au Liban dont le nombre est massif. Le 19 janvier, le Premier ministre Saad Hariri a déclaré que le Liban a besoin d'au moins 8 à 10 milliards de dollars de nouveaux investissements en infrastructures6(*), pour compenser les détériorations qui ont eu lieu en raison de la présence d'un million et demi de Syriens.

Cette présence a mis une pression énorme sur le gouvernement libanais qui lutte déjà pour fournir les services nécessaires, telles l'électricité, et le haut degré de corruption qui persiste dans les administrations publiques s'ajoute en plus à cette liste des problèmes. Ses propres citoyens et les jeunes en plus sont également confrontés à un chômage croissant alors que les réfugiés concourent pour des emplois.

Sous-section 1 : Les aspects du plan de relance adoptée par la BDL

La banque du Liban, afin de faire face aux problèmes économiques dont souffrent le Liban, a abordée un plan de relance économique qui est déjà dans son cinquième an. Cette plan de réforme est étendu et possède plusieurs volets, touchant plusieurs secteurs dans l'économie libanaise.

1.Tout d'abord, ce plan a apparu sous forme de prêts subventionnés.

La BDL avait consacré 1,47 milliard de dollars en 2013, 800 millions de dollars en 2014, et un milliard de dollars pour 2015 et 2016 à son plan de relance. Actuellement,1 500 milliards de livres libanaises (995 millions de dollars) de prêts subventionnés ont été allouer par la BDL aux banques commerciales jusqu'au 15 octobre 2017, dans le but de stimuler la demande interne.

2. L'intervention de la BDL ou l'ingénierie financière.

De même, en mai 2016, la BDL a abordé son ingénierie financière controversée dans le but de faire face la paralysie de l'économie libanaise dans les années récentes causées par les problèmes de la sécurité nationale, des tensions politiques, et par l'injection continue des immigrants dans les territoires libanais, ce qui a affecté négativement les indicateurs macroéconomiques telles les niveaux d'investissement, le commerce mondial et le tourisme. L'adoption de l'ingénierie a été adoptée comme une mesure de soutenir la stabilité monétaire et sociale et politique.

Section 2. Les différentes étapes de l'ingénierie financière

L'ingénierie financière adoptée par la BDL en 2016 peut être définis par les étapes suivantes :

1. En mai, la BDL a échangé avec le ministère des Finances 2 milliards de dollars de bons du Trésor en livres libanaises contre le même montant en eurobonds.

2. Elle est ensuite allée voir les banques pour leur céder l'eurobonds qu'elle a échangé en Mai, contre des dollars frais provenant de l'extérieur.

3. Pour encourager les banques à participer à ces opérations, la BDL leur a parallèlement racheté des bons du Trésor et des certificats de dépôt en livres pour un montant équivalant à leur apport en dollars. Ces titres ont été rachetés avec un taux d'escompte de 0 %, mais les banques n'ont reçu que 50 % des intérêts de ces obligations, puisque la BDL en a prélevé l'autre moitié. Au total, ces opérations ont porté sur un montant supérieur à 12 milliards de dollars, soit plus de 20 % du PIB. 7(*)

Les conséquences de ces opérations ont été multiples et divers : en particulièrement le renforcement des avoirs en devises de la BDL qui ont atteint un record historique d'environ 43 milliards de dollars après l'opération financière.

En plus, l'augmentation de la liquidité en livre libanaise pour assurer les besoins en financement des secteurs publics et privés. De la sorte, les dépôts bancaires ont augmenté d'environ 7,2% en 2016, passant de 157,3 milliards de dollars à 168,6 milliards.

De même, l'ingénierie a achevé un autre objectif qui été l'amélioration de la situation monétaire de l'Etat et de la dette publique, sans avoir recours à une hausse des taux d'intérêt, cette amélioration a pris la forme d'une transformation d'un déficit pour les cinq premiers mois de 2016 dans la balance des paiements, en un excédent. La balance des paiements sert à surveiller toutes les transactions financières sur une période de temps donnée dans la nation, alors l'importance d'assurer une balance de paiement excédentaire est démontrée par le fait qu'il présente une évaluation de la situation économique du pays, du fait qu'il montre le lien entre l'économie locale et le reste du monde, et assiste le pays à améliorer sa situation économique et contribue également à l'évaluation des impacts économiques mondiaux sur l'économie du pays.

Enfin, l'ingénierie a assuré une hausse du taux négatif d'inflation de -3,75% en 2015 à -0,8% fin 2016.8(*)

Le succès de l'ingénierie financière en 2016 a étéévident mais malgré son succès et l'atteint temporaire d'une balance de paiement excédentaire, le déficit a réapparu en avril 2017 d'un montant de 320.9 millions $ (758 millions $ en juin 2017 et 591.5 millions $ en Mai 2017) 9(*)

En plus, les opérations de l'ingénierie en 2016 ont créé une surliquidité de la livre libanaise dans les banques.Dans le but d'attirer des dépôts en dollars et d'absorber la surliquidité du livre libanais dans les banques, et d'augmenter ses réserves en devises étrangères, la BDL a décidée en 2017, d'élever les intérêts d'un 0.5% pour les dépôts en dollars, alors l'intérêt sur le dollar se situe entre 5% et 4.5%, et 1% sur les dépôts en livre libanaise qui se situe entre 8% et 7.5%.Desintérêts qui sont relativement très bas par rapport aux intérêts dans d'autres pays telle la Turquie (12%) et l'Égypte (20%), selon Riad Salameh.10(*)

Sous-section 1 : Les différents points de vu à propos de l'ingénierie

De nombreux points de vue contradictoires ont été adressée à l'ingénierie de la BDL, certains ont la louer pour son succès d'augmenter les réserves en devises étrangères dans la banque centrale et en assurant une excèdent dans la balance des paiements en 2016 alors que d'autres ont critiqué le manque de la transparence concernant les opérations effectuées par la BDL, or les nombres des banques qui ont participé à l'ingénierie n'étaient jamais révélés.

L'ingénierie l'année dernière a joué un rôle essentiel dans l'amélioration de la classification du Liban par Standard & Poor qui a passé du « Négatif » au « Stable », en raison de l'amélioration des bilans bancaires.

De même, l'ingénierie a amélioré la capacité du secteur bancaire a attiré des dépôts d'un rythme qui l'a permis à répondre aux besoins du financement de l'Etat. En plus, les réserves de la BDL ont atteint un niveau-record près de 52,83 milliards de dollars, à la fin de Septembre 2016 par rapport à 48.61 milliards de dollars à la fin de Septembre 2015.11(*)

L'ingénierie a permis la conversion en dollars de l'excédent des obligations émises par la Banque du Liban au moment où la banque a converti en une dette souveraine grâce à l'ingénierie financière. La demande pour le dollar était le résultat du montant élevé de dollars généré par l'ingénierie.

Les opérations de l'ingénierie se reflètentpositivement sur l'économie à travers plusieurs aspects :

o Soutenir la réserve de la Banque du Liban en monnaie étrangère.

o L'ingénierie a apporté un support aux banques qui constitue actuellement la base des finances publiques. Ainsi, l'ingénierie a soutenu la durabilité de l'Etat avec son soutien aux banques.

o Troisièmement, l'ingénierie, a amené les banques à réduire les intérêts sur les prêts de crédit en raison de l'excédent en livres libanaises.

Un large nombre des analystes et des économistes ont agréé sur la décision du gouverneur Riad Salamé en adoptant l'ingénierie et ses opérations, et ont pris confiance en ses décisions du fait que tous les autres moyens capables d'éviter un effondrement monétaire total ont été épuisé.

L'ingénierie à affirmer la capacité de la banque centrale à financier les secteurs publiques et privées sans avoir recours au financement externe. Même si ces opérations continuent à souligner l'existence d'une politique d'endettement.

Malgré les résultats positifs, il y avait toujours des partis qui s'y sont opposés l'ingénierie à cause de la dégrée du secret qui a entouraient les opérations. Certains critiques qui ont été adressée aux décisions de la BDL, ont été motivés par l'approche de la fin du mandat du gouverneur de la BDL.

Conclusion de la première partie :

La diminution des recettes du secteur de tourisme, les perturbations politiques constantes qui sont devenues une partie normale de la vie quotidienne au Liban, l'augmentation extrême des prix des loyers dans les villes, sont tous des problèmes qui détruit la bien-être des conditions économiques et sociales au Liban. Les efforts continus de la BDL à réduire les effets négatifs de ces problèmes sont primordiaux à assurer une certaine stabilité.

L'alimentation continue de la demande par la BDL à travers ses prêts subventionnés a compensé la diminution des investisseurs étrangers dans les années récentes. En plus, il a provoqué une amélioration du secteur bancaire par l'augmentation de nombre de crédits aux secteurs privés.

L'ingénierie financière a réussi à augmenter les réserves en devises étrangères dans la BDL et elle a été responsable d'assurer un excèdent dans la balance des paiements. En plus, les opérations d'ingénierie ont augmenté la croissance des dépôts chez les banques.

L'impact positif que la BDL a créé prouve qu'il s'agit d'une institution hautement efficace capable de soutenir l'économie presque seule.

La deuxième partie montrera en détail le rôle de la BDL en tant qu'autorité monétaire et financière dans le pays, ainsi que sa relation intime avec le secteur bancaire et ses efforts constants pour le soutenir constamment.

Deuxième partie :

L'interventionde la BDL afin de la réalisation de son plan de relance économique

La BDL est accordée par la loi avec le droit exclusif d'émettre la monnaie nationale. Conformément à l'article 70 du Code de la monnaie et du crédit, la BDL est chargée de la mission générale de sauvegarder la monnaie nationale afin d'assurer une croissance sociale et économique soutenue. Cette mission consiste à:
1.Sauvegarder la stabilité monétaire et économique
2.Sauvegarder de la solidité du secteur bancaire
3.Assurer le développement de la monnaie et des marchés financiers
4.Assurer le développement et réglementation des systèmes et instruments de paiements
5.Assurer le développement et réglementation des opérations de transfert d'argent, y compris les transferts électroniques
6.Assurer le développement et réglementation des opérations de compensation et de règlement par rapport aux différents instruments financiers et de paiement et obligations négociables

Cette mission d'assurer la stabilité monétaire et de jouer le rôle d'autorité monétaire est soumis à certaines contraintes.

La BDL est capable d'utiliser toutes les mesures qu'elle juge appropriées pour assurer la stabilité du taux de change, en particulier l'intervention sur le marché des changes en achetant et en vendant des devises étrangères.

Il est nécessaire d'étudier la relation de la BDL avec le secteur bancaire et montrer en détail les caractéristiques des enveloppes des crédits allouer par la BDL aux banques commerciales, de même que d'étudier l'impact que peuvent avoir les décisions de la BDL sur les banques et sur les grandeurs économiques.

Chapitre 1 : La politique monétaire adoptée par la BDL

La politique monétaire possède comme objective le maintien de la parité de changes de la livre libanaise contre les monnaies étrangères, particulièrement contre le dollar. La BDL a toujours précisé que son objectif primaire est le maintien des flux financiers de l'étranger. Il travaille à stabiliser le taux de change de la livre libanaise contre le dollar afin d'atteindre cet objectif.

La Banque du Liban a toujours maintenu le taux de change libanais dans des marges appropriées qui maintiennent la stabilité des prix et contrôlent l'inflation. Cette stabilité est nécessaire pour maintenir la croissance économique et la stabilité sociale, stimuler les investissements productifs et augmenter les possibilités d'emploi.

Malgré les difficultés auxquels le Liban doit faire face aujourd'hui, La BDL a fourni aux monnaies libanaises une certaine immunité aux perturbations par ses politiques divers et ses décisions, qui ont aidé à stabiliser la livre libanaise malgré les crises économiques mondiales ou nationales et les troubles de sécurité, en augmentant la valeur des réserves de change. En plus la Banque du Liban prend toutes les mesures nécessaires pour maintenir l'équilibre de la liquidité. La politique monétaire vise également à continuer à assurer la solvabilité de l'État libanais, tout en évitant le facteur d'inflation et de maintenir l'intégrité de son budget. Ainsi, la Banque du Liban a empêché l'État de faillir et a voulu maintenir sa crédibilité dans le paiement des dettes et des intérêts. Cette crédibilité est un avantage important pour le Liban, elle joue un rôle influent sur le taux de change de la livre et sur letaux d'intérêt.

Section 1. Les contraintes confrontées par la BDL dans l'adoption de la politique monétaire :

La BDL est confronté par trois contraintes principales :

1. l'endettement public

2. la dollarisation de l'économie

3. la fixation du taux de change

1. L'endettement public : en ce qui concerne le financement d'endettement public, elle est principalement affectée par deux facteurs : le taux d'intérêt et la croissance économique. Afin d'assurer le financement de la dette publique, la croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) doit être maintenu à des niveaux supérieurs aux taux d'intérêt réel. Dans ce cas, les recettes augmentent plus vite que les dépenses, et le besoin de financement de l'État diminue.

Afin de stabiliser les dettes, un ajustement budgétaire doit être appliqué sous forme d'une hausse des impôts : soit par une réduction des dépenses ou de la création monétaire, soit par une combinaison des deux. Lorsqu'un ajustement budgétaire suffisant est impossible, la création monétaire constitue un recours possible du gouvernement.

La coordination entre la politique budgétaire et la politique monétaire assure le maintien de l'inflation, qui accompagne la création monétaire, à des niveaux acceptables.

2. la dollarisation : la dollarisation s'agit de l'utilisation d'une monnaie étrangère dans les activités économiques du pays. Une grande proportion des dépôts bancaires en devises étrangères par rapport aux celle en monnaie nationale est l'un des symptômes d'une forte dollarisation.Le taux de dollarisation des dépôts bancaires au Liban est d'environ 65%.12(*)

La dollarisation est principalement causée par un manque de la confiance dans la monnaie nationale, un manque motivé par l'instabilité économique, l'inflation élevée et l'instabilité politique. Le phénomène de dollarisation constitue le remplacement de la monnaie faible (la monnaie nationale) par la monnaie fort (la monnaie étrangère).

La dollarisation constitue une contrainte sur l'application de la politique monétaire du fait qu'elle perturbe la stabilisation du taux de change par la demande élevée de la monnaie étrangère par rapport au monnaie locale.

3. la fixation du taux de change : la fixation du taux de change est fortement liée au phénomène de la dollarisation. Au moindre signe d'instabilité, les déposants transforment leurs avoirs en livres contre des dépôts en dollars, ce qui accroît la liquidité en livres des banques commerciales et la demande de dollars. Pour éviter la dépréciation du livre libanais, la Banque du Liban doit rendre la livre attrayante en augmentant le taux d'intérêt sur la livre. De même, les banques commerciales encouragent les déposants à conserver leurs dépôts en livres en augmentant leurs rendements.

Section 2. Le rôle de la BDL vis-à-vis du taux de change de la livre libanaise : Malgré les difficultés économiques et politiques dans le pays, la Banque centrale libanaise (BDL) a réussi à maintenir le taux de change dans la marge limitée $ / LL 1.500 - 1.515.

Actuellement, les besoins croissants de l'économie locale et le ralentissement des entrées de capitaux menacent les réserves en devises étrangères dans la banque centrale. Si le dollar ne coule pas au Liban, le maintien d'une livre libanaise fixe n'est pas possible, ce qui est une catastrophe pour de nombreux Libanais à faibles revenus. Leur niveau de vie est largement lié aux biens de consommation importés à des prix moins chers grâce à la monnaie nationale stable.

La stabilité du modèle économique libanais dépend principalement du secteur bancaire, plus il y a de dollars dans la Banque du Liban, plus sa capacité à assurer la stabilité du taux de change de la livre libanaise augmente. Ainsi elle peut attirer plus de dépôts pour financer le déficit de la balance commerciale et les dépenses publiques et payer les intérêts sur la dette publique.

La politique monétaire est régie par des mécanismes qui nécessitent des opérations financières continues pour contrôler et diriger la liquidité et contrôler l'inflation et les taux d'intérêt. Ces opérations ne sont pas seulement affectées par les risques locaux mais sont également affectées par des facteurs externes.

L'un des objectifs d'ingénierie les plus importants était de renforcer les réserves de la Banque du Liban en devises pour protéger la stabilité financière et sociale. La réalisation du cet objectif est illustré par le montant des réserves en devises au BDL.

Figure 2. Montant des réserves en devises de la Banque du Liban entre 2016 et 2017 (en millions de dollars) :

Source : Statistiques fournit par la BDL 13(*)

Selon la Banque du Liban, les réserves en devises à la Banque du Liban se sont élevés à 40milliards de dollars à la fin de 2016 et ont chuté à 39,2 milliards de dollars en mars 2017, mais ont augmenté de nouveau afin d'atteindre un montant de 41.6 milliards de dollars à la fin du mois de juillet 2017. Cependant, la valeur de ces actifs a augmenté de 13.3% (5.52 milliards de dollars) en juillet, comparativement à 36.08 milliards de dollars au juillet de l'année dernière.

Chapitre 2 : Le rôle de la BDL envers les banques commerciales

La BDL contrôle la liquidité bancaire en ajustant les taux d'actualisation, en intervenant sur le marché libre, ainsi qu'en déterminant les facilités de crédit aux banques et aux institutions financières. Il règle le crédit des banques en matière de volume et de types de crédit, en imposant un plafond de crédit, en dirigeant des crédits vers des objectifs ou des secteurs spécifiques et en fixant les termes et règlements régissant les crédits en général. La BDL impose aux banques des réserves obligatoires sur les actifs et les prêts.

La BDL octroie des licences pour la création de banques, institutions financières, maisons de courtage, courtiers en valeurs mobilières, banques étrangères, sociétés de crédit-bail et fonds communs de placement au Liban. La Commission de contrôle bancaire contrôle et supervise ces institutions. En accord avec l'Association des banques, la BDL émet des circulaires et des résolutions régissant les relations des banques avec leurs clients.

Les plans de relances économiques mener par la BDL depuis 2013 jusqu'au 2017, qui consiste à allouer des enveloppes de crédits aux banques commerciales constituent le deuxième volet de leurs opérations destiner à améliorer l'économie du Liban.

Section 1 : Les prêts subventionnés accordées aux banques commerciales

La circulaire intermédiaire n° 444 émise le 12 novembre 2016 par la BDL, montre en détail les décisions prises par la banque centrale en ce qui concerne ces prêts.

La circulaire énonce que ces prêts sont mis à la disposition de toutes les banques commerciales libanaises afin de les accordés à leurs agents propres. Précisant que le montant des prêts subventionnés soit de 1500 milliards de livres libanaises, avec une date limite précise, le 15 Octobre 2017.

Sous-section 1 : L'octroi de ces prêts

La circulaire intermédiaire n° 444 limite le montant des prêts accordées au secteur immobilier à 900 milliards de livres libanaises, Or plus que 60% des prêts sont accordés aux crédits de logement. Les caractéristiques de ces prêts sont les suivants :14(*)

1. les prêts sont accordés en livre libanaise.

2. Durée du prêt est de 7 à 29 ans (plus un délai de grâce de six mois)

3. Prêt maximal de 800 millions de livres libanaises (Cette limite est fixée à 1200 millions L.L chez Blom Bank)

4. Intérêt actuel : 3,84% (intérêt variable : 25% du rendement du Trésor sur un an + 2,5%)

5.Premier paiement de 25% du prix de l'appartement

6. Pourcentage annuel typique de 3,85%

Certaines conditions pour l'octroi de ces prêts existent :

1. Le premier paiement ne doit pas être inférieur à 25% du montant du prêt.
2. Le paiement mensuel ne doit pas dépasser 35% du revenu mensuel ou 45% si le client a d'autres obligations.

3. Le client doit avoir une politique d'assurance sur sa vie.
4. La police d'assurance habitation doit comprend les risques d'incendie et les catastrophes naturelles.

Ces caractéristiques et conditions sont fixées par la BDL, donc ils sont à peu près les mêmes chez toutes les banques qui offrent ces prêts à ses clients.

En plus, La BDL a émis le 23 mai 2017 lacirculaire intermédiaire n° 462, qui précise l'octroi de ces prêts au secteur industriel.

Cette circulaire encourage les banques à octroyer des crédits aux industries exportatrices, et cela en décomptant 100% des montants des crédits accordés àces industries de leurs réserves obligatoires.

Certaines conditions et normes limitent les types des industries à laquelle les crédits doivent être octroyés :

1. la totalité de leur production doit être entièrement produite sur les territoires libanais. La circulaire exclut les industries qui achètent de la production étrangère afin de la réexporter, alors soulignant l'importance que les industries manufacturent leur production localement.

2. les industries du minier, des Carrières, des Sabliers, les Concasseurs, les Tondeuses à sol, et les entreprises de production de sol et du Ciment sont exclues. De même, les industries qui extraient et exploitent les ressources pétrolières du territoire libanais sont exclus.

3. l'entreprise exportatrice est requise d'avoir établi un système de comptabilité qui montre l'ensemble de ses opérations de production et d'exportation des produits locale, et les résultats de ses opérations, d'une manière indépendante de ses autres types des opérations commerciales.

4. une quatrième condition est que l'entreprise a exporté au moins 50% de sa capacité de production au cours de la dernière année, ou au cours des trois dernières années, où devrait prouver qu'elle peut effectivement exporter cette quantité si elle ne l'a pas encore.

Certaines conditions ont été requises également en ce qui concerne les crédits eux-mêmes :

1. La durée du prêt ne doit pas dépasser les trois ans.

2. le montant du prêt ne doit pas dépasser les 3 milliards livres libanaises.

3. le montant du prêt ne doit pas dépasser 60% de la valeur des productions libanaises exportées dans l'année où il y avait le plus grand nombre des exportations durant les trois années dernières.

4. Si l'entreprise n'a pas exporté au moins 50 % de sa production, le prêt est plafonné à 30 % de la valeur des exportations anticipées.

5. le total des intérêts et des commissions exigées par la banque ne doit pas dépasser 3 % par an.

Sous-section 2 : L'impact de ces prêts

Le secteur immobilier est un secteur fondamental de l'économie libanaise.Il constitue à peu près 15% du PIB. En outre, cela a un impact positif sur les finances publiques, alors que les frais d'inscription à l'immobilier représentent environ 8% des revenues publiques en 2016. En plus, les revenus publics générés par les frais sectoriels immobiliersreprésentent plus de 11,6% du revenues publiques totales en 2016.15(*)

Le financement bancaire pour les besoins de construction et de logement a été motivé par les prêts subventionnés accordes par la Banque centrale. Cette initiative vise à compenser le grand écart entre le pouvoir d'achat des citoyens libanais et les prix élevés des biens immobiliers, et aussi pour promouvoir la demande pour les logements.

Figure 3. Développement des prêts immobiliers (en millions $)

Source : Statistiques fournit par la banque du Liban récupérée d'une étude économique faite en Mars 2017 par Fransabank 16(*)

Les prêts au logement accordés par les banques aux citoyens libanais ont augmenté à plus de 12 Milliards $ en 2016, par rapport à 10,9 milliards $ en 2015, alors qu'il était de 2,8 milliards $ en 2009.

Figure 4. Développement des Prêts de construction (en millions $)

Source : Statistiques fournit par la banque du Liban récupérée d'une étude économique faite en Mars 2017 par Fransabank 17(*)

En ce qui concerne les prêts à la construction, ils ont progressé, en hausse de près de USD 7,1 milliards en 2011 à 10,8 milliards en 2015, et de plus de 12 milliards en 2016. Les investisseurs sont répondant de plus en plus aux nouveaux besoins des acheteurs de logement pour les petits et moyens appartements qui correspondent à leurs capacités financières.

Les prêts subventionnés avaient eu de même un impact sur le secteur industriel.La décision de prêter des crédits aux industries exportatrices des produits libanais était le résultat d'une coopération entre la BDL et l'Association des industriels libanais (AIL). Selon son président, Dr Fadi Gemayel, « C'est une première mesure pour relancer les exportations industrielles et récupérer les pertes accumulées ces dernières années »

Les prêts subventionnés ont pour but d'augmenter les exportations industrielles qui ont baissé de 29 % entre 2012 et 2016, à 2,53 milliards de dollars.18(*) Ils aidentà encourager les industriels àaugmenter leurs investissements et à concentrer une plus grande proportion de leur activité à produire et exporter de la production libanaise.

De même, L'importance de cette circulaire est qu'elle incite à injecter de la monnaie dans le capital des entreprises industrielles capables d'exporter, afin d'utiliser une partie de la livre libanaise accumulée dans les banques et d'assurer une augmentation des exportations pour fournir des entrées extérieures en devises étrangères et compenser une partie de la baisse des investissements étrangers et des envois de fonds.

2015

2016

2017

Mois

243.2

199.5

175.9

Janvier

237.5

222.8

196.8

Février

246.5

211.6

223.9

Mars

240.2

231.1

210.4

Avril

280.6

210.6

205.9

Mai

292.1

225.3

199.0

Juin

233.5

178.8

 215.7

Juillet

Tableau 1 : Evolution des exportations industrielles au cours des années 2015-2016-2017 (en millions $)

Source : Statistiques fournit par le ministère de l'industrie19(*)

En juillet 2017, les exportations industrielles ont augmenté de 20.7% par rapport à 2016, ils ont augmenté de 178.8 millions $ à 215.7 millions $.

Lemanque des statistiques pour les derniers mois du 2017 prouve une difficulté d'analyser l'impact des prêts subventionnés octroyés aux industries exportatrices sur les exportations industrielles.

Section 2. Autre impact de la politique menée par la BDL sur le secteur bancaire :

L'ingénierie financière de la Banque centrale a été une fortune pour le secteur bancaire du Liban, elle a été responsable d'une croissance pour les banques. Le secteur bancaire a bénéficié de l'afflux financier croissant vers le Liban. Bank Audi a déclaré dans son rapport du troisième trimestre sur la performance de l'économie libanaise que l'activité bancaire a enregistré une croissance de 12,1 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2016, contre une croissance de 5,6 milliards de dollars réalisée au cours de la même période de l'année dernière.

Cela représente l'un des records les plus élevés de l'histoire du secteur bancaire au Liban.

Le secteur bancaire du Liban a connu une forte croissance de l'activité au cours du troisième trimestre de 2017 suite aux opérations d'ingénierie financière de la BDL qui ont entraîné des entrées importantes dans le pays et ont stimulé l'activité bancaire depuis le début de l'année. Mesuré par l'actif total des banques opérant dans le pays, l'activité sectorielle a progressé de 6,5% au cours des neuf premiers mois de 2016 pour atteindre un record de 198,1 milliards de dollars à fin septembre 2016. L'augmentation de 12,1 milliards de dollars des actifs depuis le début de l'année est plus que deux fois élevées que la période correspondante de 2015 et 64% de plus que la croissance de la période similaire de cinq ans précédents.

Par conséquent, les dépôts de clients ont connu une forte croissance au cours de la même période. Les dépôts totaux, ont été influencés positivement par la politique monétaire ce qui a permis aux banques d'offrir à leurs clients des dépôts intéressants. En conséquence, le total des dépôts a augmenté de 6,6 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2016 (4,3 pour cent), après avoir été en retard par rapport aux mois précédents, comparativement à une augmentation plus faible de 4,7 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2015. Les dépôts de résident représentaient 82 pourcentages de l'augmentation totale des dépôts dans la période couverte (croissance de 27%), tandis que les dépôts de non-résidents étaient 2,7 fois plus élevés que ceux de la même période de l'an dernier.

L'ingénierie financière a considérablement renforcé les réserves en devises de la Banque centrale.

De même, les actifs étrangers de la Banque centrale ont atteint un niveau sans précédent de 40,6 milliards de dollars à fin septembre 2016, en hausse de près de 3,5 milliards de dollars depuis la fin de l'année 2015.20(*)

L'ingénierie financière et ses opérations ont assuré au secteur bancaire d'énormes revenus exceptionnels de près de 5,6 milliards de dollars, repartis de 50% entre les banques commerciales et la BDL, en plus de la liquidité élevée aux banques, ce qui a incité la Banque du Liban à remettre des certificats de dépôt en livres libanaises et à un taux d'intérêt de 5% pour l'absorber.

Enfin, les dépôts dans les banques commerciales ont augmenté de plus de 2,5% pendant la période qui a suivi l'ingénierie. 21(*)

Chapitre 3. L'impact du plan de relance menée par la BDL

Les efforts continus et les interventions constants de la banque du Liban dans le marché libanais à un impact important sur les indicateurs économiques du pays.

Dans ce chapitre, on va présenter cet impact sur trois grandeurs spécifiques, la croissance économique, la dette publique et la balance des paiements.

Section 1. Sur la croissance économique :

Selon la banque mondiale, la croissance du PIB réel a augmenté pour devenir à peu près 1,8 % en 2016, par rapport à 1,3 % en 201522(*).

Cette augmentation était le résultat d'une amélioration dans le secteur de l'immobilier. Les prêts subventionnés accordés au secteur immobilier par le plan de la relance économique de la BDL ont contribué à cette amélioration, ainsi que l'augmentation constante du nombre de touristes qui ont choisi le Liban comme leur destination en 2016 suite à l'amélioration des conditions de la sécurité nationale.

Le renforcement du secteur immobilier et industriel par l'octroi des crédits, ainsi que l'augmentation du nombre de touristes,devraient conduire à une reprise de l'activité économique en 2017. 

L'un des facteurs qui continue à soutenir la consommation privée au Liban est les prêts subventionnés par la Banque du Liban.

Business Monitor International estime une hausse de la croissance du PIB réel pour 2017, à 2,2 % contre une prévision de 1,7 % pour 2016. La consommation du secteur privé continuera de constituer le principal moteur de l'économie libanaise, et contribuera à hauteur de 2,9 points de pourcentage au taux de croissance de 2016, et de 3,4 points de pourcentage pour celui de 2017. 23(*)

Comme les opérations de l'ingénierie financière contribuent à maintenir la stabilité de la monnaie libanaise, et de maintenir une balance de paiement excédentaire, alors que les prêts subventionnés offerts par la BDL jouent un rôle dans l'augmentation de la consommation privée dans le pays, qui a son tour attribue à une augmentation du PIB et à résister la stagnation de la croissance économique.

Section 2. Sur la dette publique :

Depuis le début de l'année 2000, le Liban a accumulé un montant important de la dette publique. Une dépense incontrôlée associée à la corruption et une collecte inadéquate des impôts ont élargi l'écart entre les recettes et les dépenses publiques.

Les dépenses gouvernementales incontrôlées ainsi qu'une lourde charge de service de la dette a entraîné un déficit budgétaire persistant. À la fin de 2015, la dette publique du Liban atteignait 71 milliards de dollars, soit environ 140% du PIB24(*). De plus, un seuil de 60% de la dette au PIB a été considéré comme une limite de la dette au-delà de laquelle la plupart des crises de la dette et de la monnaie ont été observées dans le monde entier, le Liban a dépassé de loin cette limite.

Par rapport à 2016, la dette publique est passée de 71,68 milliards de dollars à 77,17 milliards de dollars en avril 2017, une augmentation-record de 5,5 milliards de dollars.

Ainsi, la dette publique atteindra 110 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années si le déficit continue de croître et la dette publique que les Libanais payeront au cours des 8 prochaines années sera d'environ 8 milliards de dollars.25(*)

Le projet de budget,annoncé par le ministre libanais des Finances, a compris des recettes d'environ 16 800 milliards de L.L. (11,1 milliards de dollars), soit 20,4% du PIB, et des dépenses de 23 500 milliards de L.L. (15,5 milliards de dollars), constituant un déficit de 6700 milliards de lires (4,4 milliards de dollars), Comptant pour 9,5% du PIB.

Les principaux éléments de dépenses étaient les salaires de 8700 milliards de L.L. (5,75 milliards de dollars), le service de la dette publique de 7100 milliards de L.L. (4,69 milliards de dollars) et les transferts de l'électricité du Liban de 2100 milliards de LBP (1,4 milliard de USD), représentant 72,6 milliards de L.L. Des dépenses totales, alors que les dépenses d'investissement ne dépassaient pas 2,6% du PIB.

En ce qui concerne les recettes publiques, 79,5% des revenus fiscaux et 20,5% des revenus hors impôt sont répartis, les recettes fiscales sont estimées à 13400 milliards de lires (8,86 milliards de dollars), soit 16,3% du PIB.

Le budget a révélé une augmentation d'environ 1000 milliards de lires (661,6 millions de dollars) sur les impôts ordinaires sur les bénéfices des banques fournis par l'ingénierie financière de la Banque du Liban, qui s'élevait à environ 5,6 milliards de dollars.26(*)

Section 3. Sur la balance des paiements :

Le déficit de la balance des paiements signifie que les montants en monnaie étrangère qui sortent du Liban sont plus importants que ceux qui l'entrent.

En 2017, la balance des paiements a affiché un excédent net pour la deuxième année consécutive, après 5 ans de déficits entre 2010 et 2015.

La raison de l'excède n'était pas la balance commerciale, qui a été déficitaire de 15,78 milliards de dollars en 2016, mais d'une croissance de 18 % des flux financiers à l'entrée en 2017. 27(*)

Ces flux ont surtout été causée par les opérations d'ingénierie financière menées entre mai et août de 2016 par la BDL.

Figure 4. Résultats du BDP en 2016 et 2017 (en millions de dollars) :

Source : Statistiques fournit par La Banque du Liban 28(*)

On peut observer sur le graphe au-dessus les résultats de la balance de paiements au cours de 2016 et 2017. L'influence de l'ingénierie l'année dernière est évidente par les excédents durant les 6 derniers mois du 2016.

Les opérations d'ingénierie financière de la BDL en 2016 ont entraîné une croissance notable des entrées financières au cours des neuf premiers mois de l'année, générant ainsi un excédent dans la balance des paiements, quiont atteint un maximum de 1782 millions de dollars en juillet 2016.

Malgré le déficit dans le mois de l'Octobre, la BDP a continué d'être excédentaire les deux premiers mois du 2017. Après laquelle le déficit a augmenté afin d'atteindre en juin 758 millions de dollars. L'influence des interventions de la BDL dans le marché sur la balance de paiement est ainsi évidente.

Conclusion générale :

En conclusion, notre recherche a réussi à déterminer que le plan de relance économique adoptée par la BDL était un succès, répondant ainsi à notre problématique.

Malgré les problèmes économiques, sociaux et politiques dont le Liban souffre, la Banque du Liban est toujours prête à supporter le secteur bancaire et même l'économie libanaise dans son entier.

Son intervention constante dans le marché libanais était vitale à assurer la stabilité économique au Liban. Cette intervention a pris la double forme d'ingénierie financière et des prêts subventionnés.

L'ingénierie a été un succès en éliminant le déficit de la balance des paiements et en augmentant les niveaux des réserves en devises chez la BDL, ce qui est essentiel pour maintenir une monnaie libanaise stable. De même, l'ingénierie avait des résultats positifs sur le secteur bancaire, et particulièrement sur les banques commerciales.

Les prêts subventionnés accordés aux différents secteurs ont généré la demande nécessaire qui a permis l'amélioration de la croissance de l'économie.

L'ensemble des opérations de la BDL démontrent de plus en plus l'efficience du gouverneur Riad Salameh et de ses décisions, qui ont avait un impact positif sur les indicateurs économiques.

Les efforts continus de la BDL aident à établir l'idée qu'elle est parfaitement capable d'atteindre ses objectifs. En outre, leurs plans simultanés montrent que la BDL est capable de soutenir l'économie à tout prix.

Références :

Ouvrages :

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Tyan, N., &Alem, M. Y. (2001). Business Laws of the Middle East: Lebanon. The Hague: Kluwer Law International.

KENNARD, F. H. (2015). BOOM & BUST: a look at economic bubbles. S.l.: LULU COM.

Périodiques ;

Bank assets growth jumps 117 pct. (2016, Novembre 16). The Daily Star Lebanon, p. 5.

Documents :

Circulaires :

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Source : http://www.bdl.gov.lb/circulars/download/611/ar

La circulaire intermédiaire n° 462 (23 Mai, 2016). Banque Du Liban.

Source : http://www.bdl.gov.lb/circulars/download/629/ar

Rapports :

Lebanon This Week. (Décembre 5-10, 2016). Byblos Bank Economic Research & Analysis Department, (473), p. 7. Source: https://www.byblosbank.com/library/assets/Gallery/Publications/LebanonThisWeek/Leba non%20This%20Week%20473.pdf.

Shehab, I., Dr. (2017, Mars). Lebanon's Real Estate Sector: Current Status and Future Trend.

Fransabank Economic Study March 2017. Source: https://www.fransabank.com/English/MediaCenter/PressReleases/Documents/Lebanon%20Real%20Estate%20Sector%20Study%20March%202017.pdf

Liban : rapport de suivi de la situation économique (Avril 2017). Source : http://www.banquemondiale.org/fr/country/lebanon/publication/economic-outlook-april- 2017

Sites :

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La croissance libanaise prévue à 2,2 % en 2017 par Business Monitor International. (2016, Novembre 29). L'Orient-Le Jour. Source : https://www.lorientlejour.com/article/1020905/la-croissance-libanaise-prevue-a-22-en- 2017-par-business-monitor-international.html

L'économie libanaise devrait fortement rebondir en 2017, selon Bank Audi. (2017, Février 9). L'Orient-Le Jour Source : https://www.lorientlejour.com/article/1034182/leconomie- libanaise-devrait-fortement-rebondir-en-2017-selon-bank-audi.html

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Les loyers s'enflamment à Beyrouth. (2017, Avril 21). Source : http://ecomnewsmed.com/article/1980/les-loyers-senflamment-a-beyrouth-

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Badra, N. (2017, Janvier 18). Can Fiscal Policy have a Negative Effect? The Case of Lebanon. Source: http://www.arabdevelopmentportal.com/blog/can-fiscal-policy-have- negative-effect-case-lebanon

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ãÕÑ áÈäÇä íäøÐ «åäÏÓÉ ãÇáíÉ» ÌÏíÏÉ (2017, Juillet 12)

http://www.al-akhbar.com/node/280050

ÊÞÑíÑ íÊÔ : ÇáÏíä ÇáÚÇã ÇááÈäÇäí áÇãÓ 80 ãáíÇÑ $ í 2017. (Juillet 3,2017) https://www.newlebanon.info/lebanon-now/323089

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(2017, Juillet 12) .ãÕÑ áÈäÇä íäøÐ "åäÏÓÉ ãÇáíÉ" ÌÏíÏÉ https://www.lbcgroup.tv/news/d/newspapers/324294/ãÕÑ-áÈäÇä-íäÐ-åäÏÓÉ-ãÇáíÉ-ÌÏíÏÉ/ar

(2016, Octobre 11)ÇáåäÏÓÉ ÇáãÇáíÉ ÓÇåãÊ í ÊØÈíÞ ÇáãÚíÇÑÑÞã 9 æÊÍÓíä ãíÒÇä ÇáãÏæÚÇÊhttps://newspaper.annahar.com/article/482965

Annexes :

Annexe N°1 : Circulaire Intermédiaire N°444

Annexe N°2 : Circulaire Intermédiaire N°462

Liste des figures :

Figure 1 : La croissance économique (Produit intérieur brut, en Billions $) entre les années 2011 et 2016.....................................................................14

Figure 2 : Figure 2. Montant des réserves en devises de la Banque du Liban entre 2016 et 2017 (en millions de dollars)...................................................26

Figure 3 :Développement des prêts immobiliers (en millions $) ..................30

Figure 4 : Développement des Prêts de construction (en millions $)...............31

Figure 5 : Résultats du BDP en 2016 et 2017 (en millions de dollars) ............38

Tableau 1 : Evolution des exportations industrielles au cours des années 2015-2016-2017 (en millions de dollars)..................................................... 32

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ßáãÇÊ ÇáÈÍË: ãÕÑ áÈäÇä ÇáÊÍíÒ ÇáÇÞÊÕÇÏí ãíÒÇä ÇáãÏæÚÇÊ ÇáåäÏÓÉ ÇáãÇáíÉ

* 1 Business Laws of the Middle East: Lebanon. Tyan, N., &Alem, M. Y. (2001)

* 2 Auge', E. F. (2015). Liban. Louvain-la-Neuve: De Boeck Supe'rieur.

* 3 Source : https://data.worldbank.org/country/lebanon

* 4Les Loyers s'enflamment à Beyrouth. Source : http://ecomnewsmed.com/article/1980/les-loyers-senflamment-a-beyrouth-

* 5 KENNARD, F. H. (2015). BOOM & BUST: a look at economic bubbles. S.l.: LULU COM.

* 6Le Liban cherche 10 milliards de dollars en pleine crise des réfugiés. Source : http://almashareq.com/fr/articles/cnmi_am/features/2017/02/02/feature-01

* 7Salamé : L'ingénierie financière a généré 5 milliards de dollars de revenus pour les banques. Source : https://www.lorientlejour.com/article/1021773/salame-lingenierie-financiere-a-genere-5-milliards-de-dollars-de-revenus-pour-les-banques.html

* 8Rapport de la Banque du Liban en réponse aux erreurs contenues dans un document récemment publié. Source : http://nna-leb.gov.lb/fr/show-news/82336/Rapport-de-la-Banque-du-Liban-en-ponse-aux-erreurs-contenues-dans-un-document-cemment-publi

* 9 Selon les statistiques fournit par la BDL. Source : http://www.bdl.gov.lb/webroot/statistics/table.php?name=t54-2

* 10. ãÕÑ áÈäÇä íäøÐ "åäÏÓÉ ãÇáíÉ" ÌÏíÏÉ

Source : https://www.lbcgroup.tv/news/d/newspapers/324294/ãÕÑ-áÈäÇä-íäÐ-åäÏÓÉ-ãÇáíÉ-ÌÏíÏÉ/ar

* 11ÇáåäÏÓÉ ÇáãÇáíÉ ÓÇåãÊ í ÊØÈíÞ ÇáãÚíÇÑ ÑÞã 9 æÊÍÓíä ãíÒÇä ÇáãÏæÚÇÊ,

Source : https://newspaper.annahar.com/article/482965-ÇáåäÏÓÉ-ÇáãÇáíÉ-ÓÇåãÊ-í-ÊØÈíÞ-ÇáãÚíÇÑ-Ñ-ÑÞã-9-æÊÍÓíä-ãíÒÇä-ÇáãÏæÚÇÊ-ãÎÇæ-ÍíÇá

* 12 Auge', E. F. (2015). Liban. Louvain-la-Neuve: De Boeck Supe'rieur.

* 13Source : http://www.bdl.gov.lb/webroot/statistics/table.php?name=t6-1

* 14 Selon Blom,Source : http://www.blomretail.com/retailarabic/housing-loan-subsidised-bdl-lebanon

Selon Bank Audi, Source : http://www.bankaudi.com.lb/ContentFiles/2093Leaflet.pdf

* 15 Lebanon's Real Estate Sector: Current Status and Future Trend. Fransabank Economic Study March 2017.

Source : https://www.fransabank.com/English/MediaCenter/PressReleases/Documents/Lebanon%20Real%20Estate%20Sector%20Study%20March%202017.pdf

* 16https://www.fransabank.com/English/MediaCenter/PressReleases/Documents/Lebanon%20Real%20Estate%20Sector%20Study%20March%202017.pdf

* 17https://www.fransabank.com/English/MediaCenter/PressReleases/Documents/Lebanon%20Real%20Estate%20Sector%20Study%20March%202017.pdf

* 18La BDL encourage les banques à financer les industries exportatrices.

Source : http://www.lecommercedulevant.com/node/27423

* 19Source :http://www.industry.gov.lb/Arabic/Arabic/IndustrialStatistics/IndustrialReport/Documents/July%202017-a.doc

* 20 Bank assets growth jumps 117 pct. Source : http://www.dailystar.com.lb/Business/Local/2016/Nov-16/381456-bank-assets-growth-jumps-117-pct.ashx

* 21 Les commentaires du gouverneur Salamé sont retirées d'une interview avec L'Orient-Le Jour. Source : https://www.byblosbank.com/library/assets/Gallery/Publications/LebanonThisWeek/Lebanon%20This%20Week%20473.pdf

* 22 Liban : rapport de suivi de la situation économique (avril 2017). Source : http://www.banquemondiale.org/fr/country/lebanon/publication/economic-outlook-april-2017

* 23 La croissance libanaise prévue à 2,2 % en 2017 par Business Monitor International.

Source : https://www.lorientlejour.com/article/1020905/la-croissance-libanaise-prevue-a-22-en-2017-par-business-monitor-international.html

* 24 Can Fiscal Policy have a Negative Effect? The Case of Lebanon.

Source : http://www.arabdevelopmentportal.com/blog/can-fiscal-policy-have-negative-effect-case-lebanon

* 25ÊÞÑíÑ íÊÔ : ÇáÏíä ÇáÚÇã ÇááÈäÇäí áÇãÓ 80 ãáíÇÑ $ í 2017Source : https://www.newlebanon.info/lebanon-now/323089

* 26æÒíÑ ÇáãÇá ÇááÈäÇäí íÚáä ÇáÑÞÇã ÇáäåÇÆíÉ ááãæÇÒäÉ ÇáÚÇãÉ Çáíæã

Source : https://www.alaraby.co.uk/economy/2017/3/30/æÒíÑ-ÇáãÇá-ÇááÈäÇäí-íÚáä-ÇáÑÞÇã-ÇáäåÇÆíÉ-ááãæÇÒäÉ-ÇáÚÇãÉ-Çáíæã

* 27L'économie libanaise devrait fortement rebondir en 2017, selon Bank Audi Source : https://www.lorientlejour.com/article/1034182/leconomie-libanaise-devrait-fortement-rebondir-en-2017-selon-bank-audi.html

* 28http://www.bdl.gov.lb/webroot/statistics/table.php?name=t54-2






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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote