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Le rôle de la BDL (la banque du Liban) dans la relance économique

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par Omar MOHAMAD
Université Libanaise La Faculté des Sciences Économiques et de Gestion - Licence en sciences économiques 2017
  

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Chapitre 1 : La politique monétaire adoptée par la BDL

La politique monétaire possède comme objective le maintien de la parité de changes de la livre libanaise contre les monnaies étrangères, particulièrement contre le dollar. La BDL a toujours précisé que son objectif primaire est le maintien des flux financiers de l'étranger. Il travaille à stabiliser le taux de change de la livre libanaise contre le dollar afin d'atteindre cet objectif.

La Banque du Liban a toujours maintenu le taux de change libanais dans des marges appropriées qui maintiennent la stabilité des prix et contrôlent l'inflation. Cette stabilité est nécessaire pour maintenir la croissance économique et la stabilité sociale, stimuler les investissements productifs et augmenter les possibilités d'emploi.

Malgré les difficultés auxquels le Liban doit faire face aujourd'hui, La BDL a fourni aux monnaies libanaises une certaine immunité aux perturbations par ses politiques divers et ses décisions, qui ont aidé à stabiliser la livre libanaise malgré les crises économiques mondiales ou nationales et les troubles de sécurité, en augmentant la valeur des réserves de change. En plus la Banque du Liban prend toutes les mesures nécessaires pour maintenir l'équilibre de la liquidité. La politique monétaire vise également à continuer à assurer la solvabilité de l'État libanais, tout en évitant le facteur d'inflation et de maintenir l'intégrité de son budget. Ainsi, la Banque du Liban a empêché l'État de faillir et a voulu maintenir sa crédibilité dans le paiement des dettes et des intérêts. Cette crédibilité est un avantage important pour le Liban, elle joue un rôle influent sur le taux de change de la livre et sur letaux d'intérêt.

Section 1. Les contraintes confrontées par la BDL dans l'adoption de la politique monétaire :

La BDL est confronté par trois contraintes principales :

1. l'endettement public

2. la dollarisation de l'économie

3. la fixation du taux de change

1. L'endettement public : en ce qui concerne le financement d'endettement public, elle est principalement affectée par deux facteurs : le taux d'intérêt et la croissance économique. Afin d'assurer le financement de la dette publique, la croissance réelle du produit intérieur brut (PIB) doit être maintenu à des niveaux supérieurs aux taux d'intérêt réel. Dans ce cas, les recettes augmentent plus vite que les dépenses, et le besoin de financement de l'État diminue.

Afin de stabiliser les dettes, un ajustement budgétaire doit être appliqué sous forme d'une hausse des impôts : soit par une réduction des dépenses ou de la création monétaire, soit par une combinaison des deux. Lorsqu'un ajustement budgétaire suffisant est impossible, la création monétaire constitue un recours possible du gouvernement.

La coordination entre la politique budgétaire et la politique monétaire assure le maintien de l'inflation, qui accompagne la création monétaire, à des niveaux acceptables.

2. la dollarisation : la dollarisation s'agit de l'utilisation d'une monnaie étrangère dans les activités économiques du pays. Une grande proportion des dépôts bancaires en devises étrangères par rapport aux celle en monnaie nationale est l'un des symptômes d'une forte dollarisation.Le taux de dollarisation des dépôts bancaires au Liban est d'environ 65%.12(*)

La dollarisation est principalement causée par un manque de la confiance dans la monnaie nationale, un manque motivé par l'instabilité économique, l'inflation élevée et l'instabilité politique. Le phénomène de dollarisation constitue le remplacement de la monnaie faible (la monnaie nationale) par la monnaie fort (la monnaie étrangère).

La dollarisation constitue une contrainte sur l'application de la politique monétaire du fait qu'elle perturbe la stabilisation du taux de change par la demande élevée de la monnaie étrangère par rapport au monnaie locale.

3. la fixation du taux de change : la fixation du taux de change est fortement liée au phénomène de la dollarisation. Au moindre signe d'instabilité, les déposants transforment leurs avoirs en livres contre des dépôts en dollars, ce qui accroît la liquidité en livres des banques commerciales et la demande de dollars. Pour éviter la dépréciation du livre libanais, la Banque du Liban doit rendre la livre attrayante en augmentant le taux d'intérêt sur la livre. De même, les banques commerciales encouragent les déposants à conserver leurs dépôts en livres en augmentant leurs rendements.

Section 2. Le rôle de la BDL vis-à-vis du taux de change de la livre libanaise : Malgré les difficultés économiques et politiques dans le pays, la Banque centrale libanaise (BDL) a réussi à maintenir le taux de change dans la marge limitée $ / LL 1.500 - 1.515.

Actuellement, les besoins croissants de l'économie locale et le ralentissement des entrées de capitaux menacent les réserves en devises étrangères dans la banque centrale. Si le dollar ne coule pas au Liban, le maintien d'une livre libanaise fixe n'est pas possible, ce qui est une catastrophe pour de nombreux Libanais à faibles revenus. Leur niveau de vie est largement lié aux biens de consommation importés à des prix moins chers grâce à la monnaie nationale stable.

La stabilité du modèle économique libanais dépend principalement du secteur bancaire, plus il y a de dollars dans la Banque du Liban, plus sa capacité à assurer la stabilité du taux de change de la livre libanaise augmente. Ainsi elle peut attirer plus de dépôts pour financer le déficit de la balance commerciale et les dépenses publiques et payer les intérêts sur la dette publique.

La politique monétaire est régie par des mécanismes qui nécessitent des opérations financières continues pour contrôler et diriger la liquidité et contrôler l'inflation et les taux d'intérêt. Ces opérations ne sont pas seulement affectées par les risques locaux mais sont également affectées par des facteurs externes.

L'un des objectifs d'ingénierie les plus importants était de renforcer les réserves de la Banque du Liban en devises pour protéger la stabilité financière et sociale. La réalisation du cet objectif est illustré par le montant des réserves en devises au BDL.

Figure 2. Montant des réserves en devises de la Banque du Liban entre 2016 et 2017 (en millions de dollars) :

Source : Statistiques fournit par la BDL 13(*)

Selon la Banque du Liban, les réserves en devises à la Banque du Liban se sont élevés à 40milliards de dollars à la fin de 2016 et ont chuté à 39,2 milliards de dollars en mars 2017, mais ont augmenté de nouveau afin d'atteindre un montant de 41.6 milliards de dollars à la fin du mois de juillet 2017. Cependant, la valeur de ces actifs a augmenté de 13.3% (5.52 milliards de dollars) en juillet, comparativement à 36.08 milliards de dollars au juillet de l'année dernière.

Chapitre 2 : Le rôle de la BDL envers les banques commerciales

La BDL contrôle la liquidité bancaire en ajustant les taux d'actualisation, en intervenant sur le marché libre, ainsi qu'en déterminant les facilités de crédit aux banques et aux institutions financières. Il règle le crédit des banques en matière de volume et de types de crédit, en imposant un plafond de crédit, en dirigeant des crédits vers des objectifs ou des secteurs spécifiques et en fixant les termes et règlements régissant les crédits en général. La BDL impose aux banques des réserves obligatoires sur les actifs et les prêts.

La BDL octroie des licences pour la création de banques, institutions financières, maisons de courtage, courtiers en valeurs mobilières, banques étrangères, sociétés de crédit-bail et fonds communs de placement au Liban. La Commission de contrôle bancaire contrôle et supervise ces institutions. En accord avec l'Association des banques, la BDL émet des circulaires et des résolutions régissant les relations des banques avec leurs clients.

Les plans de relances économiques mener par la BDL depuis 2013 jusqu'au 2017, qui consiste à allouer des enveloppes de crédits aux banques commerciales constituent le deuxième volet de leurs opérations destiner à améliorer l'économie du Liban.

Section 1 : Les prêts subventionnés accordées aux banques commerciales

La circulaire intermédiaire n° 444 émise le 12 novembre 2016 par la BDL, montre en détail les décisions prises par la banque centrale en ce qui concerne ces prêts.

La circulaire énonce que ces prêts sont mis à la disposition de toutes les banques commerciales libanaises afin de les accordés à leurs agents propres. Précisant que le montant des prêts subventionnés soit de 1500 milliards de livres libanaises, avec une date limite précise, le 15 Octobre 2017.

Sous-section 1 : L'octroi de ces prêts

La circulaire intermédiaire n° 444 limite le montant des prêts accordées au secteur immobilier à 900 milliards de livres libanaises, Or plus que 60% des prêts sont accordés aux crédits de logement. Les caractéristiques de ces prêts sont les suivants :14(*)

1. les prêts sont accordés en livre libanaise.

2. Durée du prêt est de 7 à 29 ans (plus un délai de grâce de six mois)

3. Prêt maximal de 800 millions de livres libanaises (Cette limite est fixée à 1200 millions L.L chez Blom Bank)

4. Intérêt actuel : 3,84% (intérêt variable : 25% du rendement du Trésor sur un an + 2,5%)

5.Premier paiement de 25% du prix de l'appartement

6. Pourcentage annuel typique de 3,85%

Certaines conditions pour l'octroi de ces prêts existent :

1. Le premier paiement ne doit pas être inférieur à 25% du montant du prêt.
2. Le paiement mensuel ne doit pas dépasser 35% du revenu mensuel ou 45% si le client a d'autres obligations.

3. Le client doit avoir une politique d'assurance sur sa vie.
4. La police d'assurance habitation doit comprend les risques d'incendie et les catastrophes naturelles.

Ces caractéristiques et conditions sont fixées par la BDL, donc ils sont à peu près les mêmes chez toutes les banques qui offrent ces prêts à ses clients.

En plus, La BDL a émis le 23 mai 2017 lacirculaire intermédiaire n° 462, qui précise l'octroi de ces prêts au secteur industriel.

Cette circulaire encourage les banques à octroyer des crédits aux industries exportatrices, et cela en décomptant 100% des montants des crédits accordés àces industries de leurs réserves obligatoires.

Certaines conditions et normes limitent les types des industries à laquelle les crédits doivent être octroyés :

1. la totalité de leur production doit être entièrement produite sur les territoires libanais. La circulaire exclut les industries qui achètent de la production étrangère afin de la réexporter, alors soulignant l'importance que les industries manufacturent leur production localement.

2. les industries du minier, des Carrières, des Sabliers, les Concasseurs, les Tondeuses à sol, et les entreprises de production de sol et du Ciment sont exclues. De même, les industries qui extraient et exploitent les ressources pétrolières du territoire libanais sont exclus.

3. l'entreprise exportatrice est requise d'avoir établi un système de comptabilité qui montre l'ensemble de ses opérations de production et d'exportation des produits locale, et les résultats de ses opérations, d'une manière indépendante de ses autres types des opérations commerciales.

4. une quatrième condition est que l'entreprise a exporté au moins 50% de sa capacité de production au cours de la dernière année, ou au cours des trois dernières années, où devrait prouver qu'elle peut effectivement exporter cette quantité si elle ne l'a pas encore.

Certaines conditions ont été requises également en ce qui concerne les crédits eux-mêmes :

1. La durée du prêt ne doit pas dépasser les trois ans.

2. le montant du prêt ne doit pas dépasser les 3 milliards livres libanaises.

3. le montant du prêt ne doit pas dépasser 60% de la valeur des productions libanaises exportées dans l'année où il y avait le plus grand nombre des exportations durant les trois années dernières.

4. Si l'entreprise n'a pas exporté au moins 50 % de sa production, le prêt est plafonné à 30 % de la valeur des exportations anticipées.

5. le total des intérêts et des commissions exigées par la banque ne doit pas dépasser 3 % par an.

Sous-section 2 : L'impact de ces prêts

Le secteur immobilier est un secteur fondamental de l'économie libanaise.Il constitue à peu près 15% du PIB. En outre, cela a un impact positif sur les finances publiques, alors que les frais d'inscription à l'immobilier représentent environ 8% des revenues publiques en 2016. En plus, les revenus publics générés par les frais sectoriels immobiliersreprésentent plus de 11,6% du revenues publiques totales en 2016.15(*)

Le financement bancaire pour les besoins de construction et de logement a été motivé par les prêts subventionnés accordes par la Banque centrale. Cette initiative vise à compenser le grand écart entre le pouvoir d'achat des citoyens libanais et les prix élevés des biens immobiliers, et aussi pour promouvoir la demande pour les logements.

Figure 3. Développement des prêts immobiliers (en millions $)

Source : Statistiques fournit par la banque du Liban récupérée d'une étude économique faite en Mars 2017 par Fransabank 16(*)

Les prêts au logement accordés par les banques aux citoyens libanais ont augmenté à plus de 12 Milliards $ en 2016, par rapport à 10,9 milliards $ en 2015, alors qu'il était de 2,8 milliards $ en 2009.

Figure 4. Développement des Prêts de construction (en millions $)

Source : Statistiques fournit par la banque du Liban récupérée d'une étude économique faite en Mars 2017 par Fransabank 17(*)

En ce qui concerne les prêts à la construction, ils ont progressé, en hausse de près de USD 7,1 milliards en 2011 à 10,8 milliards en 2015, et de plus de 12 milliards en 2016. Les investisseurs sont répondant de plus en plus aux nouveaux besoins des acheteurs de logement pour les petits et moyens appartements qui correspondent à leurs capacités financières.

Les prêts subventionnés avaient eu de même un impact sur le secteur industriel.La décision de prêter des crédits aux industries exportatrices des produits libanais était le résultat d'une coopération entre la BDL et l'Association des industriels libanais (AIL). Selon son président, Dr Fadi Gemayel, « C'est une première mesure pour relancer les exportations industrielles et récupérer les pertes accumulées ces dernières années »

Les prêts subventionnés ont pour but d'augmenter les exportations industrielles qui ont baissé de 29 % entre 2012 et 2016, à 2,53 milliards de dollars.18(*) Ils aidentà encourager les industriels àaugmenter leurs investissements et à concentrer une plus grande proportion de leur activité à produire et exporter de la production libanaise.

De même, L'importance de cette circulaire est qu'elle incite à injecter de la monnaie dans le capital des entreprises industrielles capables d'exporter, afin d'utiliser une partie de la livre libanaise accumulée dans les banques et d'assurer une augmentation des exportations pour fournir des entrées extérieures en devises étrangères et compenser une partie de la baisse des investissements étrangers et des envois de fonds.

2015

2016

2017

Mois

243.2

199.5

175.9

Janvier

237.5

222.8

196.8

Février

246.5

211.6

223.9

Mars

240.2

231.1

210.4

Avril

280.6

210.6

205.9

Mai

292.1

225.3

199.0

Juin

233.5

178.8

 215.7

Juillet

Tableau 1 : Evolution des exportations industrielles au cours des années 2015-2016-2017 (en millions $)

Source : Statistiques fournit par le ministère de l'industrie19(*)

En juillet 2017, les exportations industrielles ont augmenté de 20.7% par rapport à 2016, ils ont augmenté de 178.8 millions $ à 215.7 millions $.

Lemanque des statistiques pour les derniers mois du 2017 prouve une difficulté d'analyser l'impact des prêts subventionnés octroyés aux industries exportatrices sur les exportations industrielles.

Section 2. Autre impact de la politique menée par la BDL sur le secteur bancaire :

L'ingénierie financière de la Banque centrale a été une fortune pour le secteur bancaire du Liban, elle a été responsable d'une croissance pour les banques. Le secteur bancaire a bénéficié de l'afflux financier croissant vers le Liban. Bank Audi a déclaré dans son rapport du troisième trimestre sur la performance de l'économie libanaise que l'activité bancaire a enregistré une croissance de 12,1 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de 2016, contre une croissance de 5,6 milliards de dollars réalisée au cours de la même période de l'année dernière.

Cela représente l'un des records les plus élevés de l'histoire du secteur bancaire au Liban.

Le secteur bancaire du Liban a connu une forte croissance de l'activité au cours du troisième trimestre de 2017 suite aux opérations d'ingénierie financière de la BDL qui ont entraîné des entrées importantes dans le pays et ont stimulé l'activité bancaire depuis le début de l'année. Mesuré par l'actif total des banques opérant dans le pays, l'activité sectorielle a progressé de 6,5% au cours des neuf premiers mois de 2016 pour atteindre un record de 198,1 milliards de dollars à fin septembre 2016. L'augmentation de 12,1 milliards de dollars des actifs depuis le début de l'année est plus que deux fois élevées que la période correspondante de 2015 et 64% de plus que la croissance de la période similaire de cinq ans précédents.

Par conséquent, les dépôts de clients ont connu une forte croissance au cours de la même période. Les dépôts totaux, ont été influencés positivement par la politique monétaire ce qui a permis aux banques d'offrir à leurs clients des dépôts intéressants. En conséquence, le total des dépôts a augmenté de 6,6 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2016 (4,3 pour cent), après avoir été en retard par rapport aux mois précédents, comparativement à une augmentation plus faible de 4,7 milliards de dollars au cours des neuf premiers mois de 2015. Les dépôts de résident représentaient 82 pourcentages de l'augmentation totale des dépôts dans la période couverte (croissance de 27%), tandis que les dépôts de non-résidents étaient 2,7 fois plus élevés que ceux de la même période de l'an dernier.

L'ingénierie financière a considérablement renforcé les réserves en devises de la Banque centrale.

De même, les actifs étrangers de la Banque centrale ont atteint un niveau sans précédent de 40,6 milliards de dollars à fin septembre 2016, en hausse de près de 3,5 milliards de dollars depuis la fin de l'année 2015.20(*)

L'ingénierie financière et ses opérations ont assuré au secteur bancaire d'énormes revenus exceptionnels de près de 5,6 milliards de dollars, repartis de 50% entre les banques commerciales et la BDL, en plus de la liquidité élevée aux banques, ce qui a incité la Banque du Liban à remettre des certificats de dépôt en livres libanaises et à un taux d'intérêt de 5% pour l'absorber.

Enfin, les dépôts dans les banques commerciales ont augmenté de plus de 2,5% pendant la période qui a suivi l'ingénierie. 21(*)

* 12 Auge', E. F. (2015). Liban. Louvain-la-Neuve: De Boeck Supe'rieur.

* 13Source : http://www.bdl.gov.lb/webroot/statistics/table.php?name=t6-1

* 14 Selon Blom,Source : http://www.blomretail.com/retailarabic/housing-loan-subsidised-bdl-lebanon

Selon Bank Audi, Source : http://www.bankaudi.com.lb/ContentFiles/2093Leaflet.pdf

* 15 Lebanon's Real Estate Sector: Current Status and Future Trend. Fransabank Economic Study March 2017.

Source : https://www.fransabank.com/English/MediaCenter/PressReleases/Documents/Lebanon%20Real%20Estate%20Sector%20Study%20March%202017.pdf

* 16https://www.fransabank.com/English/MediaCenter/PressReleases/Documents/Lebanon%20Real%20Estate%20Sector%20Study%20March%202017.pdf

* 17https://www.fransabank.com/English/MediaCenter/PressReleases/Documents/Lebanon%20Real%20Estate%20Sector%20Study%20March%202017.pdf

* 18La BDL encourage les banques à financer les industries exportatrices.

Source : http://www.lecommercedulevant.com/node/27423

* 19Source :http://www.industry.gov.lb/Arabic/Arabic/IndustrialStatistics/IndustrialReport/Documents/July%202017-a.doc

* 20 Bank assets growth jumps 117 pct. Source : http://www.dailystar.com.lb/Business/Local/2016/Nov-16/381456-bank-assets-growth-jumps-117-pct.ashx

* 21 Les commentaires du gouverneur Salamé sont retirées d'une interview avec L'Orient-Le Jour. Source : https://www.byblosbank.com/library/assets/Gallery/Publications/LebanonThisWeek/Lebanon%20This%20Week%20473.pdf

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway