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Un soin ordinaire en milieu extraordinaire


par Farid Mellal
Institut méditerranéen de formation en soins infirmiers  - Infirmier 2014
  

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ANNEXE I

Questionnaire enquête TFE

1) Selon vous, quelles qualités sont nécessaires pour être infirmier en prison/ milieu fermé?

2) Existe-t-il selon vous des limites/difficultés professionnels à l'exercice en milieu carcéral/ fermé?

3) Selon vous, l'environnement carcéral en terme d'enfermement, de cadre réglementaire influence t-il votre pratique au quotidien ?

4) Que signifie pour vous la notion de neutralité dans les soins ? est-elle toujours possible face à des patients détenus ?

5) Au regard de votre expérience professionnelle , avez-vous le sentiment de soigner des patients ou des détenus ?

6) Pensez vous que la prise en charge d'un détenu « potentiellement dangereux » influence votre pratique professionnelle ?

ANNEXE II

 

IDE 1

IDE 2

IDE 3

IDE 4

IDE 5

Présentation IDE

-Age

-Ancienneté dans le diplôme

-Ancienneté dans la structure etc.

M P, 54 ans. 27 ans d'expérience.

Exerce à l'UCSA depuis 7ans.

M J, 38ans, 14 ans d'expérience.

exerce en SMPR depuis 10 ans.

Mme G, 42 ans. 21 ans d'expérience. Exerce en SMPR depuis 10 ans.

Premier poste occupé au sein d'une prison.

Mme M, 31 ans. 7 ans d'expérience. Exerce en unité psychiatrique 1er intention depuis 7 ans

Mme V, 51 ans. 7 ans d'expérience.

Exerce en unité psychiatrique 1er intention depuis 7 ans

Q1 : Selon vous, quelles qualités sont nécessaires pour être infirmier en prison/ milieu fermé?

Ø Travail d'équipe

Ø Etre à l'écoute de soi et des autres.

Ø Avoir un équilibre personnel.

Ø Connaitre ses limites.

Ø Sens de l'organisation

Ø Pas de jugement de valeurs

Ø Pas d'égo surdimensionné.

Ø Ouverture d'esprit.

Ø Capacité d'adaptation importante.

Ø « Avoir une main de fer dans un gant de velours »

Ø L'Humour

Ø « vie équilibrée »

Ø « être bien dans ses pompes ».

Ø Remise en question.

Ø Etre à l'écoute.

Ø Travail d'équipe.

Ø Cadrant et pédagogue.

Ø Etre humble.

Ø Ouverture d'esprit.

Ø Savoir se questionner.

Ø Donner du sens à ce qu'on fait.

Ø Ecoute.

Ø Disponibilité.

Ø Travail en équipe.

Q2 : Existe-t-il selon vous des limites/difficultés professionnels à l'exercice en milieu carcéral/ fermé?

Ø Ne pas connaitre son identité de soignants.

Ø Le sexe du soignant.

Idée 1 : Double réglementation : lourdeur administrative.

Idée 2 : préservation de l'intimité du patient.

Idée 1 : ne pas connaitre ses limites.

Idée 2 : ne pas parler de ses difficultés entraine une souffrance au travail.

Idée 1 : ne pas connaitre ses limites.

Q3 : Selon vous, l'environnement carcéral en terme d'enfermement, de cadre réglementaire influence t-il votre pratique au quotidien ?

Idée 1 : règle de sécurité nécessaire et qui protège le soignant.

Idée 2 : conflit entre valeurs soignantes et pénitenciers.

Idée 3 : Réglementation qui gène l'organisation des soins.

Idée 1 : « la prison est inutile car à l'enfermement mental s'ajoute l'enfermement social ».

Idée 2 : enfermement = protection, sanction, punition mais pas soin.

Idée 3 : environnement néfaste pour la réinsertion du patient. Prison stigmatisante.

Idée 4 : Différence entre la notion d'enfermer et l'isolement thérapeutique.

Idée 1 : règle assimilé par l'équipe et faisant partie du quotidien.

Idée 2 : réglementation faisant partie du soin et contribue à sa qualité.

Idée 1 : les règles font partie du soin et font partie du quotidien.

Idée 2 : Pratique soignante influencé car pouvoir important du soignant : risque de maltraitance possible.

Idée 3 : contraintes pour le patient surtout lorsqu'il est plus stable.

Q4 : Que signifie pour vous la notion de neutralité dans les soins ? est-elle toujours possible face à des patients détenus ?

Idée 1 : neutralité possible si on connait ses limites.

Idée 2 : le détachement des soins techniques permet d'être pleinement dans le soin relationnel.

Idée 1 : « bien se connaitre contribue à bien soigner l'autre » ;

Idée 2 : neutralité difficile car on soigne avec ceux qu'on est. Nos émotions, notre culture, nos croyances.

Idée 3 : Pour être le plus neutre, il faut se remettre en question, interroger ses propres pratiques soignantes.

Question de relance :

Y a-t-il une bonne distance face aux patients détenus ?

Idée 1 : Distance professionnelle propre à chacun

Idée 2 : « distance en perpétuelle mouvement, instable »

Idée 3 : donner de soi pour recevoir de l'autre.

Idée 1 : la neutralité est une obligation et s'impose à nous.

Idée 2 : la neutralité est conditionnée par la connaissance de soi.

Idée 3 : on est neutre si on se base sur des critères objectifs de soins.

Idée 1 : la neutralité n'est pas possible car le soignant est influencé par ses croyances, sa culture, ses valeurs.

Idée 2 : Pour tenter d'être le plus neutre possible, il faut connaitre ses limites.

Q5 : Au regard de votre expérience professionnelle, avez-vous le sentiment de soigner des patients ou des détenus ?

Question de relance : Comment vous perçoivent les détenus ?

Idée 1 : « je soigne des patients avec des particularités ».

Idée 2 : sentiment d'être pleinement soignant.

Idée 3 : patients en demande de relations.

Idée 4 : risque de manipulation par les patients.

« Je suis un choix pour le patient »

« On est face à un patient et pas face à un délit. Le patient doit être considérer dans toute son humanité. On n'est pas la pour le juger mais pour le soigner et lui assurer un bien être même entre les murs. »

Idée 1 : on soigne des patients, « des êtres en souffrance »

Idée 2 : le cadre hospitalier définit notre mission de soignant. A l'hôpital, on soigne des malades donc des patients.

Idée 1 : « patients avec des contraintes particulières ».

Q6 : Pensez-vous que la prise en charge d'un détenu « potentiellement dangereux » influence votre pratique professionnelle ?

Idée 1 : rapport conflictuel avec le monde pénitencier en termes de valeurs. Le patient a tous les droits. Valeurs hospitalières difficilement applicables en prison.

Idée 2 : tous les patients sont dangereux à différents degrés.

Idée 3 : comportement et attitudes du professionnel influencé par la dangerosité.

Idée 4 : danger plus important lorsque le soignant ne se connait pas. risque de manipulation par le détenu.

Idée 1 : le travail et la cohésion d'équipe sont essentiel pour la prise en charge de patient détenu.

Idée 2 : le danger est de ne pas se connaitre. se connaitre permet de passer la main

Idée 3 : risque de faire un « transfert », agression de son intégrité psychique.

Question de relance :

Le danger est il une réalité et comment y faire face ?

le danger est une composante du métier. Le soignant n'est pas un juge même s'il peut être ferme et poser un cadre.

Relance : Comment gérer « un après » qui n'existe pas ?

Pour les détenus, soignant = souvenir de leur passage en prison. Mise à distance saine permettant la reconstruction à l'extérieur.

Idée 1 : le danger est présent tout le temps mais les règles de sécurité réduisent les risques potentiels.

Idée 2 : le danger peut être pour le patient : risque de passage à l'acte.

Idée 3 : le danger est de ne pas se connaitre. importance de connaitre ses peurs et rapports à la violence.

Idée 1 : pratique soignante constamment influencée face à des patients en crise.

Idée 2 : « je fais le minimum lorsque j'ai en face de moi un patient pédophile »

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci