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Les facteurs et conséquences de l’exploitation et consommation de bois-énergie en chefferie de Babila Bakwanza.


par Bernadette KANGE ESEWE
Université Shalom de Bunia - Graduat 2018
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Tes mains m'ont créé, elles m'ont fortifié ; donne-moi l'intelligence pour que j'apprenne tes commandements ! Ceux qui te craignent mes voient et se réjouissent ; car j'espère en tes promesses

Psaumes 119: 73-74

II

DEDICACE

Que nos très chers parents KANGE Jean-Bosco et MUSTAFA SAFALANI Esther, qu'ils trouvent à travers ce paragraphe, le réel sentiment d'une fille pour ses parents ;

A mon cher ZAWADI TSUBA Olivier.

III

REMERCIEMENTS

Ce travail représente notre apport à la science après tant de sacrifices, de privation et d'assiduité. Ce faisant, il nous appartient d'adresser un mot à tous ceux qui nous sont chers et qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à notre formation.

Nous exprimons nos remerciements les plus sincères à tous les corps académiques de l'Université Shalom de Bunia qui ont contribué à notre formation.

Singulièrement, nous congratulons l'Ass. TAGIRABO BAHATI Joël Directeur du présent travail, pour nous avoir initiées dans ce domaine, malgré ses multiples occupations, il n'a cessé de nous suivre de près.

Nos remerciements vont droit à l'Assistant KASEREKA pour avoir accepté l'encadrement de ce travail.

Nos sincères remerciements s'adressent à nos frères et soeurs que nous aimons tant: KALINDA Blaise, KANGE Texas, KANGE Annie, KANGE Sophie, KANGE Alain, AMBUMA Thérèse, KANGE Richard, ASIOLE Papy, ainsi que tous les autres membres de famille.

Nous ne saurons terminer cette monographie sans pour autant remercier les amis ou les compagnons de lutte, à l'instar de : Bettina NANGAA, TERENAKO Priscille, PEMDOLAMUNGU Gracia, MALYANGU Lydia, BIYANDU Roger, AIRA Dido, MUGISA David, BANDULU Isaac, BABOMBI Samuel, AYENDU Janvier, TODOU Irene, ...

KANGE ESEWE Bernadette

iv

ABREVIATIONS ET SIGLES

FAO : Food and Agriculture Organisation

A.I.E : Agence Internationale de l'Energie

INS : Institut National de la Statistique

REDD+ : Réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des

forêts

ONG : Organisation Non-Gouvernementale

CIFOR : Center for International Forestry Research

ESMEP : Energy Sector Management Assistance Programme

COMIFAC : Commission ministérielle des forêts en Afrique centrale

N : Nombre Total

n : Effectifs

RDC : République Démocratique du Congo

USB : Université Shalom de Bunia

EBR : Equivalent Bois Rond

RFO : Réserve de Faune à Okapis

% : Pourcentage

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INTRODUCTION

1. ETAT DE LA QUESTION

Muluba K., (2011), « l'Impact de l'exploitation de «makala» sur la forêt par la communauté locale de la Chefferie des Basili, dans le Groupement Bandiamusu, en ce qui concerne les impacts de l'exploitation de «makala» sur la biodiversité et sur l'environnement ». Pour cet auteur, les causes favorisant l'exploitation de « makala » dans la chefferie de basili : 23% des enquêtés pense que la pauvreté et satisfaction des besoins primaires sont les causes premières à la base de la fabrication de « makala ». En moyenne dans les deux localités, seuls 4% des enquêtés connaissent les impacts de l'exploitation de « makala » sur l'environnement et 96% ne connaissent pas. Quand à ce qui concerne les impacts de l'exploitation de « makala » sur la biodiversité et sur l'environnement, les résultats obtenus montrent que : Les espèces plus exploitées (Cynometra alexandrii, Klainedoxa gabonisis, Nauclea diderrichii) commencent à s'observer à très longues distances allant jusqu'à 6 à 8km.

Balezi,(2010) souligne qu'en RDC, les combustibles ligneux constituent la principale source d'énergie et les ménages consomment l'énergie principalement sous forme de bois (bois de feu et charbon de bois), utilisé surtout pour la cuisson ou autres activités de survie, notamment : la pâtisserie artisanale (boulangerie), la fonderie d'aluminium, la production de briques, etc. Si la plupart des ménages ruraux utilisent le bois de feu, les ménages urbains, par contre se servaient généralement du charbon de bois. La production du bois-énergie est largement artisanale et totalement incontrôlée. Ce fait est particulièrement marquant dans les forêts les plus accessibles, autour de centres urbains et le long des principales voies de communication.

D'après les travaux menés dans le cadre du projet « makala » (Schure et al. 2011), les ménages kinois utilisent à 75% le « makala » comme principale source d'énergie pour la cuisson des aliments, et à 12% le bois de chauffe. L'électricité ne représente que 12%, et le pétrole 1%. Chaque année, près de 4,7 millions de m3 équivalent bois rond (EBR1) sont ainsi consommés pour les besoins énergétiques des ménages kinois, dont 490 000 tonnes de « makala » et 60 000 tonnes de bois de chauffe. Le plateau des Batéké produirait 43% du bois-énergie consommé à Kinshasa. Un ménage kinois dépense en moyenne 266 USD par an pour les dépenses d'énergie liées à la cuisson des aliments. Une étude menée par Ruhamya Namulisa en 2017 dans la région de Bamande (Territoire d'Irumu) et ses environs révèle que 47,22% des enquêtés préfèrent l'activité de braise suite

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à l'insatisfaction des besoins, 27,78% la préfèrent suite au manque du travail et 25% les pratiquent suite à la pauvreté. La présente étude vise faire un état de lieux sur l'exploitation et consommation locale de bois énergie dans la Chefferie de Babila Bakwanza en Territoire de Mambasa tout en analysant les conséquences environnementales, le cas de la déforestation, qui en découlent.

2. PROBLEMATIQUE

La production de bois-énergie augmente dans les pays du bassin du Congo. Contrairement à la Chine, à l'Inde et à la majeure partie du monde en développement, où la part de l'énergie tirée de la biomasse ligneuse a déjà atteint, ou devrait atteindre son maximum dans un futur très proche, la consommation de cette énergie devrait rester à des niveaux très élevés dans le bassin du Congo, voire continuer de croître dans les prochaines décennies. En 2007, la production totale de bois dédié à l'énergie a dépassé 100 millions de mètres cubes. Les principaux producteurs ont été la République démocratique du Congo et le Cameroun, respectivement 71% et 21 % de la production régionale, reflétant le poids démographique de ces deux pays dans la région (Moulende T. et al ; 2013).

La dépendance envers l'énergie tirée de la biomasse ligneuse (bois de chauffe et charbon de bois1) est bien plus forte en Afrique subsaharienne que dans n'importe quelle autre région du monde. Dans 34 pays, cette énergie issue de la biomasse ligneuse satisfait plus de 70 % des besoins énergétiques, et dans 13 pays, plus de 90 %, la majorité de ces pays se trouvant en Afrique subsaharienne. La plus grande partie de cette énergie issue de la biomasse est destinée au secteur résidentiel pour la cuisine (et, dans une moindre mesure, pour le chauffage) (Trefon et coll. 2010)

Le bois contribue à plus de 80 % à l'approvisionnement de l'énergie en Afrique tous pays confondus. Aussi, le bois-énergie représente environ 90 % de toute la consommation de bois des pays africains (AFREA, 2011).

Selon Agence internationale de l'énergie (AIE, 2010), 81 % des ménages africains utilisent des combustibles solides alors que 70 % en dépendent comme source primaire d'énergie pour la cuisson. Près de 60 % des habitants des zones urbaines utilisent aussi la biomasse ligneuse comme source d'énergie pour la cuisson.

Selon Marien (2009), l'Afrique, et particulièrement l'Afrique Centrale, est le seul continent où le bois va continuer à prendre une part prédominante dans les prochaines décennies comme source d'énergie domestique.

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Cette position est aussi celle de la Banque mondiale qui observe qu'à la différence des autres continents où l'utilisation du bois comme source d'énergie a déjà atteint le sommet ou l'atteindra dans un futur proche (pour décroître par la suite), il est prévu que dans les pays africains au Sud du Sahara, cette utilisation demeure comparable aux niveaux actuels et peut même augmenter (Ekouevi et Tuntivate, 2011)

Le Cameroun ne fait pas exception à cette situation générale. 83 % de la population camerounaise dépendent de la biomasse ligneuse comme source d'énergie, et en milieu rural c'est souvent la seule source d'énergie disponible (INS, 2008).

La consommation du bois-énergie a crû de 1981/82 à 2001/02 à un rythme annuel de 2,67 %. De manière générale, l'utilisation du bois comme source d'énergie se fait sous deux principales formes : le bois de feu et le charbon de bois. Le bois-énergie reste en très grande partie un produit d'autoconsommation, aussi la majeure partie des ménages qui l'utilisent le collectent directement. Toutefois, il existe d'importantes disparités entre les régions socio écologiques. À titre d'exemple, 40 % des ménages qui utilisent le bois-énergie dans les trois régions septentrionales du Cameroun (Adamaoua, Nord et Extrême-Nord) s'approvisionnent dans le commerce, cette proportion tombe à 19 % pour les autres régions du pays (Minee, 2010).

Les pays du bassin du Congo dépendent de la biomasse ligneuse plus que la plupart des autres pays du monde pour satisfaire leurs besoins en énergie. Toutefois, les profils énergétiques varient d'un pays à l'autre, en fonction de l'accès à l'électricité et de la disponibilité et du coût de l'énergie issue du bois et des carburants fossiles. En République démocratique du Congo (RDC), les combustibles renouvelables et les déchets (essentiellement le bois de chauffe et le charbon de bois) représentaient 93 % de l'énergie totale consommée en 2008, dans un contexte où, en 2009, moins de 12 % de la population avait accès à l'électricité (Ngouhouo et al, 2013).

L'urbanisation entraîne souvent le passage d'une consommation de bois de chauffe à une consommation de charbon de bois, ce dernier étant moins cher et plus facile à transporter et à stocker. Le mode de vie urbain tend également à être plus énergivore, parce que les ménages en zone urbaine sont souvent plus petits, augmentant ainsi la consommation par habitant de combustible pour la cuisine. De plus, le charbon de bois est souvent le principal combustible utilisé pour la cuisine dans les petits restaurants de bord de route et dans les cuisines des grandes institutions publiques telles que les écoles, les universités, les hôpitaux, les prisons, ainsi que les petites industries (Atyi et al, 2013).

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La consommation de bois énergie dans la ville de Kinshasa est constituée pour l'essentiel de charbon de bois alors qu'à Kisangani, le bois de chauffe représente la plus part du volume de bois énergie consommé (Mayimba C., 2011).

Malgré l'ampleur de la problématique, très peu d'études ont été faites sur l'exploitation du bois énergie, la commercialisation, sa consommation ainsi que son impact sur l'environnement dans le Territoire de Mambasa plus précisément dans la Chefferie de Babila Bakwanza. Le présent travail revient à la remise en cause de différentes pressions que subit la forêt de Bakwanza. Les dégâts restent énormes et en dépit de toute, la province de l'Ituri qui a toujours besoin de produits ligneux qui lui sont fournis par les milieux ruraux qui l'environnent. Etant donné que les différentes études n'ont pas encore touchées l'aspect exploitation de bois énergie, nous avons constaté qu'au-delà de Basili il y a une grande concentration des exploitants de bois énergie dans la Chefferie de Babila Bakwanza précisément dans les deux Groupements « Bayaku et Bakwanza ».

De tout ce qui précède, nous nous sommes posé la question suivante:

Quelles sont les facteurs et conséquences de l'exploitation et consommation de bois-énergie en Chefferie de Babila Bakwanza ?

3. HYPOTHESES

Les hypothèses sous-jacentes aux questions de la problématique soulignent que : Les facteurs de l'exploitation du bois-énergie en Chefferie de Babila Bakwanza seraient entre autre le chômage, la croissance démographique, le profit immédiat. Les conséquences de l'exploitation et consommation du bois-énergie sur la dynamique forestière en chefferie de Babila Bakwanza seraient entre autre la réduction de l'espace forestier, la disparition des espèces animales et végétales, la dégradation du sol, le réchauffement climatique.

4.OBJECTIFS DU TRAVAIL 4.1. Objectif général

Cette étude a comme objectif principal de faire un état de lieux sur les facteurs et conséquences environnementales des activités d'exploitation et consommation de bois énergie en Chefferie de Babila Bakwanza afin de contribuer énormément à la lutte contre la déforestation dans le Territoire de Mambasa.

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4.2. Objectifs spécifiques

L'objectif spécifique assigné au présent travail est :

Identifier les facteurs et les conséquences environnementales liés à l'exploitation et consommation de bois-énergie dans la Chefferie de Babila Bakwanza.

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET

5.1. Intérêt

Nous avons été motivés par ce sujet du fait que la question de l'environnement et des ressources naturelles reste une approche transversale et d'une portée tant nationale, qu'internationale, avec préoccupation majeure nécessitant l'implication de tout être humain partout où il se trouve.

? Intérêt social

D'un point de vue social, ce travail vise à amener les acteurs vers une compréhension commune des services que les écosystèmes forestiers rendent et du rôle que les bénéficiaires doivent jouer pour la préservation de ces derniers en vue de la durabilité. Ainsi la destruction d'une forêt pour divers besoins tels que la construction des abris humains, les activités agricoles, l'exploitation des planches et bien d'autres activités vitales, les besoins en cuisson qui nécessite le charbon constitue un défi majeur.

Les forets jouent un rôle important dans la régulation du climat mondial et absorbent les gaz à effet de serres (GES), notamment les dioxydes de carbone pendant la croissance des arbres et en «stockant» le carbone. Cette absorption des gaz appelée séquestration de carbone, fait de foret tropical l'un des poumons de la biosphère ou puits naturel de la biosphère.

Ce travail s'inscrit de même dans le cadre du programme du gouvernement de la RDC dans la Stratégie Nationale sur la Réduction des Emissions liées à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (REDD+) toujours d'actualité en ces jours.

Ainsi, les Nations Unies et la Communauté Internationale ont un regard tournée vers les forêts tropicales, vu le rôle que joue les forêts dans la régulation climatique.

? Intérêt scientifique

Scientifiquement parlant de ce travail est une contribution à cette longue liste de publication liée à la question environnementale mais aussi un outil important pour les autres scientifiques qui voudront bien nous emboités les pas.

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5.2. Choix du sujet

Le choix du présent travail est lié à l'importance des forêts de la Chefferie de Babila Bakwanza dans la lutte contre les changements climatiques et l'équilibre de l'environnement pendant que la population urbaine des agglomérations autours et des villes telles que Bunia et Beni est en augmentation, la demande en bois énergie est devenue de plus en plus croissante ce qui pousse la population à faire pression sur les écosystèmes forestiers. Dans le but de contribuer tant soit peu à la compréhension des mobiles de la déforestation et de ses conséquences que nous sommes proposés de développer ce thème.

6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Vu l'importance des forêts de Chefferie de Babila Bakwanza le présent travail se focalises dans l'échelle spatiale à la Chefferie de Babila Bakwanza et à l'échelle temporelle, notre étude couvre l'intervalle du temps allant d'octobre 2017 en juillet 2018.

7. Structure du travail

Hormis l'introduction et la conclusion, ce présent travail se structure de la

manière suivante :

- Le premier chapitre traite des généralités sur le bois énergie ;

- Le second présente le milieu d'étude, les matériels et la méthodologie;

- Le troisième consiste en une présentation des résultats de la recherche ; et

- Le quatrième et dernier chapitre discute les résultats obtenus.

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PREMIER CHAPITRE : GENERALITES

Dans ce chapitre, il sera question de donner quelques notion clés cette égide, il

donne un bref détaille sur l'exploitation forestière, bois d'énergie, les impacts
environnementaux de l'exploitation et qui sont les bénéficiaires du bois d'énergie.

Le régime forestier vise à promouvoir une gestion rationnelle et durable de ressources forestières de nature à accroitre leur contribution au développement économique, sociale est culturel de générations présente, tout a préservant les écosystèmes forestier est la biodiversité forestier au profit de la génération futur (loi no 011/2002 du 29 Aout 2002 portant code forestier de la R.D Congo, 2003).

1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS

1.1.1. Exploitation forestière

? L'Exploitation forestière comme l'ensemble des opérations et activité d'abattage, façonnage et transport de bois jusqu'à un dépôt au moins provisoire ou à la porte de l'usine, qu'il s'agisse de bois d'oeuvre ou de chauffage ou tout autre produit forestier (Amisi, 2014).

? L'exploitation de bois du bois comprend la coupe, l'extraction, la transformation sur place ou sur la jetée et le chargement des arbres, troncs ou autres parties de l'arbre sur la camions. (FAO, 2018).

Exploitation forestière est un processus de production s'appliquant à un ensemble d'arbres en vue de leurs acheminements vers un site de valorisation. L'exploitation du bois énergie a un impact durable sur la structure de la forêt et le fonctionnement de l'écosystème.

1.1.2. Bois énergie

Le bois énergie est un type de bioénergie utilisant la biomasse constituée par le bois. Il peut s`agir d`une énergie renouvelable si l`exploitation se fait de manière durable. Le bois énergie est défini comme l`ensemble de deux formes usuelles en RDC : le bois de chauffe (sous forme de buches) et le charbon de bois (Amisi, 2014).

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1.1.3. Charbon de bois

Le charbon de bois est obtenu en carbonisation du bois en atmosphère contrôlée (en absence d'oxygène). Le procède permet de retirer du bois son humidité et toute matière végétale ou organique volatile, afin de laisser que le carbone et quelques minéraux Les caractéristiques techniques du charbon de bois expliquent son avantage quant à l'utilisation comme source énergétique vis-à-vis du bois de chauffe (Amisi, 2014).

1.1.4. Bois de chauffe

Le bois de chauffe est le bois à l'état brut provenant de troncs et des branches d'arbres destiné à des fins de combustion pour la cuisine, le chauffage et la production d'énergie

1.2. ROLE ET IMPORTANCE DU BOIS ENERGIE

1.2.1. Production de chaleur

La production de la chaleur est la principale voie de valorisation du bois énergie. Elle est obtenue par la combustion du bois. Trois phases peuvent être discernées :

? L'évaporation de l'eau que contient le bois à une température de 1000c,

? Combustion proprement dite : la température monte au-dessus de 2000c et les macromolécules du bois se décomposent en molécules plus légères est forme de monoxyde de carbone et autre gazes à base de carbone cette étape est appelée la pyrolyse,

? A l'issue de combustion de gaz il reste dans le foyer un résidu charbonneux : ces braises incandescentes sont de morceaux de carbone que l'on qualifie de « charbon de bois ».

Si la combustion de se charbon se poursuit, il ne reste que des cendres et le feu s'éteint (Hladik, 2013).

1.2.2. Production d'électricité et de biocarburants

Le bois énergie permet également de produire de l'électricité, la chaleur issue de sa combustion est utiliser pour chauffer de l`eau dans une chaudière et la transformer en vapeur. Cette vapeur mise sous pression fait tourner des turboalternateurs. Cette seule opération ayant un faible rendement, elle est souvent coupée à la production de chaleur : la chaleur d`une partie de la vapeur émise est récupérée, par exemple pour alimenter les réseaux d`eau. On parle alors de cogénération (Hladik, 2013).

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Le bois peut également permettre de produire des biocarburants de 2egeneration. Au niveau moléculaire, le bois est composée de trois types de molécules organiques : la cellulose (40 à 50%), l`hémicellulose (20 à 40%) et la lignine (20 à 30%). Pour libérer la cellulose du bois, celui-ci peut être broyée puis cuit en présence d'un acide ou portée à une température de plus de 1800c sous une pression de 15 bars (Hladik, 2013).

1.3. NOTIONS D'EXPLOITATION DU CHARBON

1.3.1 Carbonisation

La carbonisation est un processus chimique, appelé pyrolyse ou dégradation thermique, au cours duquel un matériel organique est décomposé dans une variété de substances, des quelles le charbon de bois est le plus important. Ce processus n'est pas possible que dans des circonstances de température élevée et de manque relatif d'oxygène. Dès lors, il est très important que les fours soient bien construits afin de prévenir l'introduction de l'air extérieur et de créer une situation de manque d'oxygène qui garantit la combustion partielle du bois et non pas une combustion complète qui ne résulterait qu'en cendres (Hendriks et al., 2008).

1.3.2. Mode de production du charbon

Le charbon du bois, peut être produit de telle manière qu'à partir de n'importe quelle matière organique comme le bois, la paille, les noix de coco de sons de riz ou os. Néanmoins les bois est une matière premier la plus rependue et produit également les meilleurs résultats. La raison principale de l'évolution du bois de chauffe vers le charbon de bois et que ce dernier a une densité énergétique plus élevée c'est-à-dire que le charbon produit d'énergie plus par unité de poids utilise. Ceci implique que les coûts de transport de charbon de bois sont plus abordables que ceux du bois de chauffe et que le développement d'une filière vers les villes devient d'une activité rentable (Foley ; 1986).

Le bois des arbres feuillus donnant un charbon qui brûle de façon lente et propre, le bois conifères produisant un charbon qui brûle plus vite et avec plus de fumée. Le processus de la production de charbon de bois commence bien avec la collecte de bois qui est alors haché en pièces. Puis on construit un four de carbonisation en terre. Alors on y empile de 1 à 5 tonnes de bois coupé et on allume le four pour commencer le processus de la carbonisation. Bien que le four soit toujours bien fermé on y laisse quelques trous pour permettre l'évacuation de la vapeur et de la fumée produites. Si ces émissions changent de couleur de plus a plus de trous sont fermés pour assurer une pyrolyse de bonne qualité. Si

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le four est éteint il ouvert et on ramasse le charbon de bois pour les mettre dans des sacs. Tout ce processus peut durer deux semaines lors des quelles une moitié de l'énergie est perdue. D'une manuaire générale les méthodes de production traductionnelles sont généralement peu efficaces kg de charbon de bois est produit à partir de 8 à 12kg de bois (Stassen, 2002).

La production chez Babila Bakwanza on procède tout d'abord par la recherche de l'espèce préférée dans la forêt. Une fois cette espèce trouvée les fabricants procèdent à des travaux d'échafaudage constituant des supports autour de l'arbre pour ainsi faciliter le découpage rapide au niveau élève du tronc car la base présente de contrefort.

Après avoir coupé l'arbre, les fabricants procèdent à des travaux d'échafaudage selon longueur qui leur semble convenable à la carbonisation ; la longueur du troc d'arbre varie de1 à 2 m. Cette étape permet aux fabricants de passer à l'étape suivante qui consiste à sélectionner un site approprié pour la carbonisation. Cela veut dire on choisit un endroit à proximité de la et puis on arrange avec ordre le branches découpées afin de les couvrir avec les limons et enfin on met le feu pour la carbonisation .L'opération de la carbonisation peut pendre 2 à 3 semaines selon la qualité ou grandeur du four et les caractéristiques physique de l'espèce choisie dans le but de «« makala »».

Ainsi pour réaliser toutes ces opérations, il y a deux outils ou matériels à utiliser. Le premier, très lent mais moins coûteux, consiste à utiliser la machette pour découper les branches, la houe pour arranger la surface de la carbonisation, la bêche pour dégager la terre, la hache pour abattre les arbres et une lime pour aiguiser ces outils ; cependant il est très fatigant. Le second, très rapide mais coûteux, consiste à utiliser la machine tronçonneuse pour faire tomber l'arbre et l'arranger. Ce moyen n'épuise pas sensiblement l'énergie humaine comme le premier ; mais permet une dévastation rapide du milieu voire l'impact de la carbonisation sur le milieu (Rapport annuel de la production « makala » a Bakwanza 2010).

1.3.3 Exploitation à Faible Impacte (EFI)

L`exploitation à faible impact est désormais associées aux techniques d'exploitation forestières introduite dans les forêts tropicales avec l'objectif explicite de réduire les impacts environnementaux et sociaux qui résultent des récoltes industrielles des bois. Aujourd'hui, l'exploitation effrénée du bois-énergie à des fins commerciales a gagné tout le pays et certaines couches socioprofessionnelles en milieu rural et urbain. Le développement des voies de communication notamment les axes routiers, favorisés par la

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construction de nouvelles routes et de pistes rurales, contribuent à la prolifération des points de vente ou dépôts de bois exploités. Pour la satisfaction des besoins locaux et nationaux en produits bois notamment le bois énergie tant en campagne que dans les grandes agglomérations, la pression sur les ressources forestières a entrainé une dégradation rapide du capital forestier national et une régression des réserves forestières villageoises (Code forestier de la RDC, 2002)

1.4. LES ACTEURS DE LA FILIERE BOIS ENERGIE

Des études menées dans les différentes zones socio écologiques de l`Afrique montrent que, malgré des spécificités régionales, la filière fait intervenir quatre grandes catégories d'acteurs :

1.4.1. Les collecteurs

Appelés aussi producteurs, ils assurent la disponibilité en bois d'énergie à partir des différents lieux où la ressource est disponible. Cette catégorie regroupe les bûcherons ou ramasseurs locaux souvent occasionnels, et des bûcherons plus ou moins professionnels très souvent mandatés à partir des centres urbains. Les bûcherons ou ramasseurs locaux sont constitués essentiellement d'agriculteurs qui collectent le bois en grande partie pour leur autoconsommation, mais peuvent aussi en exposer pour vente au bord de la route non loin de leurs habitations.

1.4.2. Les transporteurs

Les transporteurs assurent le plus souvent le transfert du bois-énergie des villages vers les villes. On les regroupe souvent en fonction des moyens de transports qui peuvent être motorisés ou non. Une telle catégorisation intervient pour la détermination de la taxe à payer par le transporteur (cas des régions septentrionales). Les engins non motorisés utilisés pour le transport du bois sont le vélo, la charrette et le porte-tout. Le bois est aussi transporté sur la tête. Les engins motorisés utilisés par ces acteurs sont des camions, des camionnettes, des pick-up ou des motocyclettes.

1.4.3. Les commerçants

Ceux-ci se distinguent en grossistes, semi-grossistes, détaillants et parfois micro détaillants. Les grossistes, semi-grossistes et détaillants se rencontrent généralement dans des marchés où ils disposent d'importants stocks de bois constituant ainsi des dépôts. Le micro détaillants sont plus proches des consommateurs finaux des ménages dans les quartiers.

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1.4.4. Les consommateurs

Les consommateurs de bois-énergie sont une catégorie d'acteurs constituée de plusieurs sous-catégories, chacune avec ses besoins, ses logiques et ses préférences. Globalement, on distingue les ménages, les artisans et les promoteurs de petites ou micro entreprises. Parmi ces dernières on peut citer les rôtisseries, les brasseries de bière locale, les boulangeries et pâtisseries traditionnelles, les restaurants de rue, les vendeurs de thé, les repasseurs de vêtements, etc.

A ces quatre principales catégories d'acteurs on peut ajouter les transformateurs qui interviennent particulièrement dans le cas du charbon de bois. En très grande partie, le bois-énergie fait l'objet d'un commerce visant le consommateur final localisé en milieu urbain. Le consommateur vivant en milieu rural se fournit en bois-énergie par une collecte directe au lieu où se trouve la ressource. En dehors de la région de l'Extrême Nord où l'exportation du bois-énergie est signalée au Cameroun, il est considéré que l'exportation du bois-énergie en dehors des frontières nationales est marginale (Brainstore C., 2013, Madi ; 2012, SimoTamo et Ngoungoure M., 2012).

Dans les zones rurales, la consommation de bois-énergie n'est plus considérée comme une cause directe majeure de la déforestation et de la dégradation des forêts. Néanmoins, le bois énergie est encore souvent décrit comme une source d'énergie associée à la pauvreté énergétique et à l'épuisement des forêts, un vestige de l'ère de la « crise du bois-énergie» des années 1970 et 1980 (Horst et Hovorka, 2009).

La collecte de bois-énergie devient une menace sérieuse pour les forêts dans les zones densément peuplées. Le bois-énergie peut être une cause de forte dégradation des forêts et à terme de déforestation lorsqu'il est soumis à la demande de marchés concentrés, tels que celui des ménages urbains, des industries et d'autres entreprises. Dans les zones rurales densément peuplées, l'équilibre entre l'offre et la consommation se solde généralement par un déficit élevé de bois-énergie, ce qui crée une énorme pression sur les zones boisées entourant les villes. Vu la faiblesse de la réglementation et du contrôle de la collecte du bois, les exploitants sont susceptibles de récolter le bois aussi près que possible des marchés afin de maximiser leur profit, avec pour conséquence une dégradation des zones boisées situées autour des marchés urbains (Angelsen, 2009).

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Il est pourtant reconnu à présent que la demande en bois-énergie dans les zones rurales provient généralement de populations dispersées et ne représente pas une menace pour les ressources naturelles. Des analyses ont montré qu'une grande partie de l'approvisionnement en bois-énergie dans les zones rurales provient d'arbres extérieurs aux forêts, de branches mortes, de rondins, et même de résidus forestiers. Lorsque le bois-énergie est récolté dans les forêts naturelles, la capacité de régénération compense largement les prélèvements de biomasse. Ces derniers sont donc rarement une cause majeure de dégradation ou de perte des forêts. Le défrichage des terres pour l'agriculture, le développement commercial et résidentiel et d'autres changements permanents d'affectation des terres est la principale de la dégradation des forêts et de la déforestation (Dewees, 1989 ; ESMAP, 2001 ; Arnold, Köhlin et Persson, 2005).

La récolte de bois-énergie à des fins énergétiques ne réduit probablement pas les stocks de bois plus que ce qui serait détruit pour ces activités. En cela, elle se distingue de la production de charbon de bois, qui exerce une pression sur les forêts de la région, en particulier dans les zones périurbaines (Megevand et Streck, 2009).

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CHAPITRE II : MILIEU, MATERIEL ET METHODES

II.1. MILIEU D'ETUDE

II.1.1. Situation Géographique

La chefferie de Babila Bakwanza est une entité administrative suitée en

République Démocratique du Congo, province de l'Ituri, territoire de Mambasa à l'Est de

la RDC. La chefferie de Babila Bakwanza est limitée :

- A l'Est par le territoire d'Irumu ;

- A l'Ouest par Mambasa centre

- Au Nord par Chefferie Walese Karo

- Au Sud par Chefferie Babila Babombi

II.1.2. Subdivision Administrative

Cette chefferie est subdivisée en trois groupements :

1. Groupement Babila Bakwanza

2. Groupement Bayaku et

3. Groupement Bapwele.

Cette entité est habitée par les peuples bantous (les Babila) et les pygmées qui ont chacun sa propre culture. Il est à noter que le peuple pygmée est le premier habitant de cette Chefferie. Notre travail était plus oriente dans le deux groupement Bayaku et Bakwanza car c'est là que les activités de l'exploitation de bois énergie est plus constatée.

II.1.3. Climat, Végétation, Hydrographie et Faune

a. Climat et saisons

Le climat est entièrement équatorial, caractérisé par des températures très élevées et des fortes insolations diurnes, suivies de l'humidité nocturne. Il y a alternance des saisons. La saison pluvieuse commence à partir du mois de Mars pour s'étendre au mois de Mai et reprend du mois de Juillet pour prendre fin aux mois de Novembre ou Décembre. Il pleut par intermittence. La saison sèche débute en Décembre et va jusqu'au mois de Mars. Elle s'observe également à la période qui court du mois de Mai à celui de Juillet.

15

b. Hydrographie :

La rivière ITURI traverse le territoire de MAMBASA d'Est à l'Ouest. Les autres rivières telles qu'EPULU, NDUYE et EBIENA sont des affluents. Toutes ces rivières sont poissonneuses.

c. Climat

La forêt de l'Ituri est classée dans la catégorie des forêts humides sempervirentes telle que définies par White en 1983. Elle présente un climat chaud et guinéen (humide). La moyenne des températures journalières se situe entre 20o et 27o C avec des variations de la durée du jour inférieure à une heure sur toute l'année (Ongendangenda, 1991).

La température moyenne annuelle est toujours supérieure à 240C avec une amplitude thermique très faible. La pression atmosphérique est très faible et constante. Les précipitations annuelles se situent autour de 1600 à 1800 mm (Hart, 1985). En général, la région de l'Ituri connaît une saison sèche allant de mi-décembre à février, le reste de l'année est entièrement pluvieux avec des pics irréguliers de précipitations.

d. Flore

Quatre principaux types d'habitat ont été identifiés dans la forêt de l'Ituri (Hart, Ibidem), à savoir :

- Les forêts mixtes : C'est l'habitat le plus divers de l'Ituri du point de vue de la flore. Dans la plus grande partie dominées par Julbernadia seretii, et Cynometra alexandrii (Caesalpiniaceae) qui sont parmi les espèces les plus abondantes de la canopée (White, 1983).

- Les forêts mono dominantes : Elles sont caractérisées par la dominance de Gilbertiodendron dewevrei (Caesalpiniaceae) qui peut représenter plus de 90% des arbres de la canopée sur des vastes étendues.

- Les forêts marécageuses : ou riveraines se trouvant au bord des rivières où sur le sol continuellement inondé. Les espèces dominantes de cette végétation sont : Hallea stipulosa et Mitragyna stipulosa (Rubiaceae), Macaranga schweinfurthil, et Uapaca guineensis (Euphorbiaceae).

16

- Les forêts secondaires : Elles sont les plus abondantes le long des routes et dans les zones à forte densité de la population. La composition d'espèce est variable : Trema guinesis (Ulmaceae), Musanga cecrospioides, Albizia guimmifere (Cercrospiaceae, Fabaceae et mimosoideae).

Dans le secteur Nord, des grands affleurements rocheux granitiques (Inselbergs) dominent la canopée de la forêt et supportent des formations végétales tout à fait particulières dont certaines sont endémiques (Rapport UNESCO, 2006).

e. Faune

La Forêt de l'Ituri est l'un des sites de la RDC les plus riches en faune en raison de son statut de refuge forestier du pléistocène à partir de laquelle se sont dispersées par la suite de nombreuses espèces vertébrées de l'Afrique centrale et Orientale (Grubb, 1982) La plupart des données zoologiques disponibles portent sur les mammifères et les oiseaux. Les invertébrés sont très mal connus dans cette région.

L'Okapi, Okapia johnstoni est une Girafe (Giraffidé) forestière endémique à la RDC. Sa densité de population est relativement élevée dans la forêt de l'Ituri et sa présence est l'une des principales raisons ayant motivé la création de la RFO. Cependant, d'autres mammifères revêtent également une importance majeure du point de vue de la conservation (Jonathan Kingdon, 2006). La Réserve offre un habitat pour des populations appréciables d'éléphants de forêt (Loxondota africana cyclotis). Elle abrite 13 espèces de primates dont six espèces de cercopithèques, trois de colobes, deux de cercocèbes et deux de grands primates (babouin et chimpanzé) anthropoïdes diurnes ou la grande diversité connue en Afrique sur un seul site8(*). Trois espèces de ses primates sont considérées comme vulnérables. Il s'agit du Cercopithèque à tête de hiboux (Cercopithecus hamlyni), du Cercopithèque de l'hoesti (Cercopithecus hoesti) et du Chimpanzé (Pan troglodytes) (Groombridge, 1993). Les divers carnivores de la RFO sont : le chat doré (félis aurata) et deux viverridés rares tels que la genette aquatique (Osbornictis piscivora) et la genette géante (Genetta victoriae).

17

Fig. 001 Carte Administrative du Territoire de MAMBASA, (CAID) 2018 Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement

II.2. METHODE ET TECHNIQUES

II.2.1. Méthode

Pour mener cette étude nous avons fait recours à la méthode d'enquête appuyée par certaines techniques. Cette méthode a permis à collecter des informations de manière systématique à l'intérieur d'une population donnée pour décrire, comparer ou expliquer les objets ou phénomènes individuels ou sociaux étudiés au cours des périodes de la réalisation de notre travail.

II.2.2. Techniques

Pour y arriver, nous avons utilisé les techniques suivantes :

? Technique documentaire

Cette technique nous a permis d'étudier et d'analyser les documents en rapport avec l'exploitation forestière en RDC. Pour s'informer davantage à rapport avec nos données, nous avons consulté la littérature spécialisée susceptible de nous renseigner sur le thème de notre sujet. Ainsi, il s'agissait de recherche dans les centres de documentation bibliographiques et les sites des ouvrages, des mémoires, des notes de cours, de rapport de

18

séminaire, de revue et de journaux scientifiques. Ces informations rassemblées ont fait l'objet d'analyses et résumés appropriés.

? Technique d'interview structurée

Elle nous a servi à un entretien verbal avec les exploitants forestiers de charbon de bois en nous fixant d'avance un nombre, un ordre et un énoncé sous une série de questions dans le protocole d'interview figurant en annexe ;

? Technique d'observation directe :

Une technique qui nous a permis de faire des investigations et être en contact avec le champ d'étude pour voir l'état de lieu de la forêt de la chefferie des Babila Bakwanza. Celle-ci nous a permis d'avoir beaucoup plus de précision sur les données de terrain et pour préciser les impacts de l'exploitation forestière sur le milieu.

? Enquête proprement dite

L'enquête proprement dite repose sur des questionnaires préparés et soumis à l'appréciation du directeur de mémoire. Ces questionnaires ont été élaborés dans le cadre des enquêtes individuelles et s'adressent aux exploitants impliqués ou susceptibles d'être impliqués dans la gestion de la forêt.

Ils comportent des questions fermées et s'articulent dans leur grande ligne autour des points suivants : Identification de l'enquêté (information sur son profil); et prestation des exploitants par rapport à l'implantation du service de l'environnement dans leur village. ? Traitement des données

Nous avons d'abord dépouillé les différentes données, ensuite, nous les avons transformés en pourcentage pour les classer dans les tableaux afin de les interpréter et donner une signification à nos résultats suivant la formule :

%=(n×100)/N ; Où n = Effectif, N = Nombre total et % = Pourcentage.

Pour l'analyse et le traitement des données, nous avons utilisé les logiciels Microsoft EXCEL 2007 et le logiciel SPSS 2.0.

II.3. POPULATION D'ETUDE

La population d'étude se définit comme l'ensemble des personnes concernées par l'enquête. Nous avons mené nos recherches dans la Chefferie de Babila Bakwanza, plus précisément dans les groupements Bayaku et Bakwanza, où nous nous sommes intéressés aux différents habitants de ce milieu qui constituent notre population d'étude.

19

II.4. ECHANTILLONNAGE

Compte tenu de la nature même de notre population d'étude et de l'impossibilité de bien la circonscrire, nous avons recouru à l'échantillonnage aléatoire simple qui consiste à choisir des individus de telle sorte que chaque membre de la population ait une chance égale de figurer dans l'échantillon.

A partir d'une proportion, on peut calculer la taille de l'échantillon à partir de

cette formule :

n = taille de l'échantillon attendu.

t = niveau de confiance déduit du taux de confiance (traditionnellement 1,96 pour un taux de confiance de 95%) - loi normale centrée réduite.

p = proportion estimative de la population présentant la caractéristique étudiée dans l'étude. Lorsque cette proportion est ignorée, une pré-étude peut être réalisée ou sinon p = 0,5 sera retenue.

C'est ainsi que, dans cette étude, nous avons interrogé 100 personnes (dont 50 producteurs, 50 Consommateurs) dans la Chefferie de Babila Bakwanza.

II.5. MATERIEL

Pour réaliser le présent travail, nous nous sommes servie des certains matériels essentiels comme :

- Un questionnaire d'enquête qui nous servira à orienter nos recherches en récoltant les avis nécessaires à notre sujet de recherche auprès de nos enquêtés et dont le modèle va figurer en annexe I ;

- Un appareil photo numérique qui nous a permis de prendre quelques images ;

- Outil informatique qui nous servira beaucoup pour saisir nos données afin de les rendre en format électronique.

- Moto ou véhicule pour le déplacement ;

- Carnet et stylo pour prise de notes.

Au vu de ce tableau, il se dégage que l'exploitation de bois énergie est en 98% destinée à la production des braises.

20

TROISIEME CHAPITRE: PRESENTATION DES RESULTATS

Dans ce chapitre nous vous présentons les résultats de notre enquête. Tableau I: Exploitation des bois pour la fabrication de braise

VARIABLES

n

OUI

%

NON

n %

Total

N %

ETAT_CIVIL

Marié

38

97,4

1

2,6

39

78,0

 

Célibataire

10

100,0

0

0,0

10

20,0

 

Divorcé

1

100,0

0

0,0

1

2,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

SEXE

M

42

97,7

1

2,3

43

86,0

 

F

7

100,0

0

0,0

7

14,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

AGE

20-30 Ans

24

100,0

0

0,0

24

48,0

 

31-40 Ans

22

95,7

1

4,3

23

46,0

 

41-50 Ans

2

100,0

0

0,0

2

4,0

 

51 Ans et Plus

1

100,0

0

0,0

1

2,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

19

100,0

0

0,0

19

38,0

 

BAKWANZA

30

96,8

1

3,2

31

62,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

VILLAGE

LOLWA

9

100,0

0

0,0

9

18,0

 

ANDISEDE

6

100,0

0

0,0

6

12,0

 

BAHAHA

5

100,0

0

0,0

5

10,0

 

BABUNGWE

5

100,0

0

0,0

5

10,0

 

LOMALISA

17

94,4

1

5,6

18

36,0

 

AUTRES

7

100,0

0

0,0

7

14,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

NIVEAU_ETUDE

Primaire

31

100,0

0

0,0

31

62,0

 

Secondaire

17

94,4

1

5,6

18

36,0

 

Supérieur

1

100,0

0

0,0

1

2,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

STATUT_ORIGINE

Originaire

6

100,0

0

0,0

6

12,0

 

Autre province

43

97,7

1

2,3

44

88,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

Au vu de ce tableau, il est à noter que l'exploitation de bois est en 30% seulement destinée à la production des bois de chauffage.

21

Tableau II : Exploitation des bois pour la production des bois de chauffage

VARIABLES

n

OUI

%

n

NON

%

N

Total

%

ETAT_CIVIL Marié

13

33,3

26

66,7

39

78,0

Célibataire

2

20,0

8

80,0

10

20,0

Divorcé

0

0,0

1

100,0

1

2,0

Total

15

30,0

35

70,0

50

100,0

SEXE M

8

18,6

35

81,4

43

86,0

F

7

100,0

0

0,0

7

14,0

Total

15

30,0

35

70,0

50

100,0

AGE 20-30 Ans

4

16,7

20

83,3

24

48,0

31-40 Ans

11

47,8

12

52,2

23

46,0

41-50 Ans

0

0,0

2

100,0

2

4,0

51 Ans et Plus

0

0,0

1

100,0

1

2,0

Total

15

30,0

35

70,0

50

100,0

GROUPEMENT BAYAKU

8

42,1

11

57,9

19

38,0

BAKWANZA

7

22,6

24

77,4

31

62,0

Total

15

30,0

35

70,0

50

100,0

VILLAGE LOLWA

6

66,7

3

33,3

9

18,0

ANDISEDE

2

33,3

4

66,7

6

12,0

BAHAHA

1

20,0

4

80,0

5

10,0

BABUNGWE

0

0,0

5

100,0

5

10,0

LOMALISA

5

27,8

13

72,2

18

36,0

AUTRES

1

14,3

6

85,7

7

14,0

Total

15

30,0

35

70,0

50

100,0

NIVEAU_ETUDE Primaire

13

41,9

18

58,1

31

62,0

Secondaire

2

11,1

16

88,9

18

36,0

Supérieur

0

0,0

1

100,0

1

2,0

Total

15

30,0

35

70,0

50

100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

1

16,7

5

83,3

6

12,0

Autre province

14

31,8

30

68,2

44

88,0

Total

15

30,0

35

70,0

50

100,0

22

Tableau III : Connaissance de l'impact de l'exploitation des bois sur la déforestation

VARIABLES

OUI

n %

n

NON

%

N

Total

%

ETAT_CIVIL

Marié

38

97,4

1

2,6

39

78,0

 

Célibataire

10

100,0

0

0,0

10

20,0

 

Divorcé

1

100,0

0

0,0

1

2,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

SEXE

M

42

97,7

1

2,3

43

86,0

 

F

7

100,0

0

0,0

7

14,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

AGE

20-30 ans

24

100,0

0

0,0

24

48,0

 

31-40 ans

23

100,0

0

0,0

23

46,0

 

41-50 ans

2

100,0

0

0,0

2

4,0

 

51 ans et plus

0

0,0

1

100,0

1

2,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

18

94,7

1

5,3

19

38,0

 

BAKWANZA

31

100,0

0

0,0

31

62,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

VILLAGE

LOLWA

9

100,0

0

0,0

9

18,0

 

ANDISEDE

6

100,0

0

0,0

6

12,0

 

BAHAHA

5

100,0

0

0,0

5

10,0

 

BABUNGWE

5

100,0

0

0,0

5

10,0

 

LOMALISA

18

100,0

0

0,0

18

36,0

 

AUTRES

6

85,7

1

14,3

7

14,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

NIVEAU_ETUDE Primaire

30

96,8

1

3,2

31

62,0

 

Secondaire

18

100,0

0

0,0

18

36,0

 

Supérieur

1

100,0

0

0,0

1

2,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

6

100,0

0

0,0

6

12,0

 

Autre province

43

97,7

1

2,3

44

88,0

 

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

L'analyse du tableau ci-haut révèle que seulement 2% de nos enquêtés affirment ne pas connaitre l'impact de l'exploitation des bois énergies sur la déforestation, dont la totalité est constituée de la tranche d'âge = 51 ans.

23

Tableau IV : Facteurs favorisant la déforestation dans le milieu

VARIABLES

PAUVRETE

n %

MANQUE MANQUE

D'INFORMATI D'EMPLOI

ON E

n % n %

AUCUNE
CONNAISSANC

E

n %

N

Total

%

ETAT_CIVIL

Marié

35

89,7

1

2,6

0

0,0

3

7,7

39

78,0

 

Célibataire

9

90,0

1

10,0

0

0,0

0

0,0

10

20,0

 

Divorcé

0

0,0

0

0,0

1

100,0

0

0,0

1

2,0

 

Total

44

88,0

2

4,0

1

2,0

3

6,0

50

100,0

SEXE

M

37

86,0

2

4,7

1

2,3

3

7,0

43

86,0

 

F

7

100,0

0

0,0

0

0,0

0

0,0

7

14,0

 

Total

44

88,0

2

4,0

1

2,0

3

6,0

50

100,0

AGE

20-30 Ans

23

95,8

0

0,0

0

0,0

1

4,2

24

48,0

 

31-40 Ans

20

87,0

1

4,3

1

4,3

1

4,3

23

46,0

 

41-50 Ans

1

50,0

1

50,0

0

0,0

0

0,0

2

4,0

 

51 Ans et Plus

0

0,0

0

0,0

0

0,0

1

100,0

1

2,0

 

Total

44

88,0

2

4,0

1

2,0

3

6,0

50

100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

16

84,2

2

10,5

0

0,0

1

5,3

19

38,0

 

BAKWANZA

28

90,3

0

0,0

1

3,2

2

6,5

31

62,0

 

Total

44

88,0

2

4,0

1

2,0

3

6,0

50

100,0

24

VILLAGE

LOLWA

7

77,8

2

22,2

0

0,0

0

0,0

9

18,0

 

ANDISEDE

6

100,0

0

0,0

0

0,0

0

0,0

6

12,0

 

BAHAHA

4

80,0

0

0,0

1

20,0

0

0,0

5

10,0

 

BABUNGWE

4

80,0

0

0,0

0

0,0

1

20,0

5

10,0

 

LOMALISA

17

94,4

0

0,0

0

0,0

1

5,6

18

36,0

 

AUTRES

6

85,7

0

0,0

0

0,0

1

14,3

7

14,0

 

Total

44

88,0

2

4,0

1

2,0

3

6,0

50

100,0

NIVEAU_ETUDE

Primaire

28

90,3

0

0,0

0

0,0

3

9,7

31

62,0

 

Secondaire

15

83,3

2

11,1

1

5,6

0

0,0

18

36,0

 

Supérieur

1

100,0

0

0,0

0

0,0

0

0,0

1

2,0

 

Total

44

88,0

2

4,0

1

2,0

3

6,0

50

100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

6

100,0

0

0,0

0

0,0

0

0,0

6

12,0

 

Autre province

38

86,4

2

4,5

1

2,3

3

6,8

44

88,0

 

Total

44

88,0

2

4,0

1

2,0

3

6,0

50

100,0

L'analyse du tableau ci-haut, montre que pauvreté est le facteur prédominant influençant la déforestation, soit en 88% ; suivi de l'ignorance des exploitants soit en 6%.

Il découle de ce tableau que 62% de nos enquêtés affirment connaitre les conséquences de la déforestation.

25

Tableau V : Connaissance des conséquences de la déforestation

 
 
 
 

VARIABLES

n

OUI

%

NON

n %

Total

N %

ETAT_CIVIL Marié

23

59,0

16

41,0

39

78,0

Célibataire

7

70,0

3

30,0

10

20,0

Divorcé

1

100,0

0

0,0

1

2,0

Total

31

62,0

19

38,0

50

100,0

SEXE M

29

67,4

14

32,6

43

86,0

F

2

28,6

5

71,4

7

14,0

Total

31

62,0

19

38,0

50

100,0

AGE 20-30 Ans

17

70,8

7

29,2

24

48,0

31-40 Ans

12

52,2

11

47,8

23

46,0

41-50 Ans

2

100,0

0

0,0

2

4,0

51 Ans et Plus

0

0,0

1

100,0

1

2,0

Total

31

62,0

19

38,0

50

100,0

GROUPEMENT BAYAKU

8

42,1

11

57,9

19

38,0

BAKWANZA

23

74,2

8

25,8

31

62,0

Total

31

62,0

19

38,0

50

100,0

VILLAGE LOLWA

4

44,4

5

55,6

9

18,0

ANDISEDE

2

33,3

4

66,7

6

12,0

BAHAHA

4

80,0

1

20,0

5

10,0

BABUNGWE

3

60,0

2

40,0

5

10,0

LOMALISA

13

72,2

5

27,8

18

36,0

AUTRES

5

71,4

2

28,6

7

14,0

Total

31

62,0

19

38,0

50

100,0

NIVEAU_ETUDE Primaire

15

48,4

16

51,6

31

62,0

Secondaire

15

83,3

3

16,7

18

36,0

Supérieur

1

100,0

0

0,0

1

2,0

Total

31

62,0

19

38,0

50

100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

5

83,3

1

16,7

6

12,0

Autre province

26

59,1

18

40,9

44

88,0

Total

31

62,0

19

38,0

50

100,0

26

Tableau VI : Conséquences de la déforestation

VARIABLES

DIMINUTION
DE LA
PRODUCTION
AGRICOLE

n %

PERTE DE LA DIVERSITE VEGETALE ET ANIMALE

n %

PERTURBATIO TOUTES LES

N DU REPONSES

CALENDRIER SONT

AGRICOL BONNE

n % n %

Total

N

%

ETAT_CIVIL

Marié

14

56,0

4

16,0

3

12,0

4

16,0

25

75,8

 

Célibataire

1

14,3

0

0,0

0

0,0

6

85,7

7

21,2

 

Divorcé

0

0,0

0

0,0

0

0,0

1

100,0

1

3,0

 

Total

15

45,5

4

12,1

3

9,1

11

33,3

33

100,0

SEXE

M

15

48,4

3

9,7

3

9,7

10

32,3

31

93,9

 

F

0

0,0

1

50,0

0

0,0

1

50,0

2

6,1

 

Total

15

45,5

4

12,1

3

9,1

11

33,3

33

100,0

AGE

20-30 Ans

7

36,8

2

10,5

1

5,3

9

47,4

19

57,6

 

31-40 Ans

6

50,0

2

16,7

2

16,7

2

16,7

12

36,4

 

41-50 Ans

2

100,0

0

0,0

0

0,0

0

0,0

2

6,1

 

Total

15

45,5

4

12,1

3

9,1

11

33,3

33

100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

3

30,0

2

20,0

1

10,0

4

40,0

10

30,3

 

BAKWANZA

12

52,2

2

8,7

2

8,7

7

30,4

23

69,7

 

Total

15

45,5

4

12,1

3

9,1

11

33,3

33

100,0

27

VILLAGE

LOLWA

1

25,0

2

50,0

0

0,0

1

25,0

4

12,1

 

ANDISEDE

1

33,3

0

0,0

1

33,3

1

33,3

3

9,1

 

BAHAHA

2

50,0

0

0,0

0

0,0

2

50,0

4

12,1

 

BABUNGWE

2

66,7

0

0,0

1

33,3

0

0,0

3

9,1

 

LOMALISA

6

46,2

2

15,4

0

0,0

5

38,5

13

39,4

 

AUTRES

3

50,0

0

0,0

1

16,7

2

33,3

6

18,2

 

Total

15

45,5

4

12,1

3

9,1

11

33,3

33

100,0

NIVEAU_ETUDE

Primaire

7

43,8

3

18,8

2

12,5

4

25,0

16

48,5

 

Secondaire

8

50,0

1

6,3

1

6,3

6

37,5

16

48,5

 

Supérieur

0

0,0

0

0,0

0

0,0

1

100,0

1

3,0

 

Total

15

45,5

4

12,1

3

9,1

11

33,3

33

100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

1

20,0

0

0,0

0

0,0

4

80,0

5

15,2

 

Autre province

14

50,0

4

14,3

3

10,7

7

25,0

28

84,8

 

Total

15

45,5

4

12,1

3

9,1

11

33,3

33

100,0

L'analyse du tableau ci-haut, révèle que la diminution de la production agricole (45,5%) est la principale conséquence de la déforestation, tandis que 33,3% des enquêtés reconnaissent que la diminution de la production agricole, perte de la diversité végétale et animale et la perturbation du calendrier agricole sont les conséquences de la déforestation.

Au vu de ce tableau, 66% de nos enquêtés affirment avoir été informé et/ou formé quant aux méfaits de la déforestation.

28

Tableau VII : Formation et/ou information sur les méfaits de la déforestation

VARIABLES

n

OUI

%

NON

n %

N

Total

%

ETAT_CIVIL Marié

26

66,7

13

33,3

39

78,0

Célibataire

6

60,0

4

40,0

10

20,0

Divorcé

1

100,0

0

0,0

1

2,0

Total

33

66,0

17

34,0

50

100,0

SEXE M

32

74,4

11

25,6

43

86,0

F

1

14,3

6

85,7

7

14,0

Total

33

66,0

17

34,0

50

100,0

AGE 20-30 Ans

20

83,3

4

16,7

24

48,0

31-40 Ans

11

47,8

12

52,2

23

46,0

41-50 Ans

2

100,0

0

0,0

2

4,0

51 Ans et Plus

0

0,0

1

100,0

1

2,0

Total

33

66,0

17

34,0

50

100,0

GROUPEMENT BAYAKU

10

52,6

9

47,4

19

38,0

BAKWANZA

23

74,2

8

25,8

31

62,0

Total

33

66,0

17

34,0

50

100,0

VILLAGE LOLWA

4

44,4

5

55,6

9

18,0

ANDISEDE

3

50,0

3

50,0

6

12,0

BAHAHA

4

80,0

1

20,0

5

10,0

BABUNGWE

3

60,0

2

40,0

5

10,0

LOMALISA

13

72,2

5

27,8

18

36,0

AUTRES

6

85,7

1

14,3

7

14,0

Total

33

66,0

17

34,0

50

100,0

NIVEAU_ETUDE Primaire

16

51,6

15

48,4

31

62,0

Secondaire

16

88,9

2

11,1

18

36,0

Supérieur

1

100,0

0

0,0

1

2,0

Total

33

66,0

17

34,0

50

100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

5

83,3

1

16,7

6

12,0

Autre province

28

63,6

16

36,4

44

88,0

Total

33

66,0

17

34,0

50

100,0

29

Tableau VIII : Sources d'information et/ou formation sur les méfaits de la déforestation

VARIABLES

ONG

n %

SERVICE
ETATIQUE

n %

RADIO

n %

TOUTES CES
STRUCTURES

n %

Total

N %

ETAT_CIVIL

Marié

9

34,6

1

3,8

10

38,5

6

23,1

26

78,8

 

Célibataire

2

33,3

1

16,7

3

50,0

0

0,0

6

18,2

 

Divorcé

0

0,0

0

0,0

0

0,0

1

100,0

1

3,0

 

Total

11

33,3

2

6,1

13

39,4

7

21,2

33

100,0

SEXE

M

10

31,3

2

6,3

13

40,6

7

21,9

32

97,0

 

F

1

100,0

0

0,0

0

0,0

0

0,0

1

3,0

 

Total

11

33,3

2

6,1

13

39,4

7

21,2

33

100,0

AGE

20-30 Ans

6

30,0

2

10,0

9

45,0

3

15,0

20

60,6

 

31-40 Ans

5

45,5

0

0,0

3

27,3

3

27,3

11

33,3

 

41-50 Ans

0

0,0

0

0,0

1

50,0

1

50,0

2

6,1

 

Total

11

33,3

2

6,1

13

39,4

7

21,2

33

100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

2

20,0

2

20,0

4

40,0

2

20,0

10

30,3

 

BAKWANZA

9

39,1

0

0,0

9

39,1

5

21,7

23

69,7

 

Total

11

33,3

2

6,1

13

39,4

7

21,2

33

100,0

30

VILLAGE

LOLWA

1

25,0

1

25,0

0

0,0

2

50,0

4

12,1

 

ANDISEDE

1

33,3

0

0,0

2

66,7

0

0,0

3

9,1

 

BAHAHA

0

0,0

0

0,0

1

25,0

3

75,0

4

12,1

 

BABUNGWE

1

33,3

0

0,0

2

66,7

0

0,0

3

9,1

 

LOMALISA

6

46,2

0

0,0

5

38,5

2

15,4

13

39,4

 

AUTRES

2

33,3

1

16,7

3

50,0

0

0,0

6

18,2

 

Total

11

33,3

2

6,1

13

39,4

7

21,2

33

100,0

NIVEAU_ETUDE

Primaire

6

37,5

1

6,3

8

50,0

1

6,3

16

48,5

 

Secondaire

5

31,3

1

6,3

4

25,0

6

37,5

16

48,5

 

Supérieur

0

0,0

0

0,0

1

100,0

0

0,0

1

3,0

 

Total

11

33,3

2

6,1

13

39,4

7

21,2

33

100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

1

20,0

1

20,0

2

40,0

1

20,0

5

15,2

 

Autre province

10

35,7

1

3,6

11

39,3

6

21,4

28

84,8

 

Total

11

33,3

2

6,1

13

39,4

7

21,2

33

100,0

Au regard de ce tableau, il ressort que la plupart de nos enquêtés ont été informe des méfaits de la déforestation grâce à la radio soit en 39,4%; suivi des ONG soit 33,3%.

31

Tableau IX : Stratégies pour la réduction de la déforestation

 
 
 
 
 
 
 
 

VARIABLES

Conscientisation

n %

Reboisement

n %

Barrages hydroélectriques Aucune stratégie

n % n %

Total

N %

ETAT_CIVIL

Marié

2

5,1

26

66,7

7

17,9

4

10,3

39 78,0

 

Célibataire

0

0,0

9

90,0

1

10,0

0

0,0

10 20,0

 

Divorcé

0

0,0

0

0,0

1

100,0

0

0,0

1 2,0

 

Total

2

4,0

35

70,0

9

18,0

4

8,0

50 100,0

SEXE

M

2

4,7

30

69,8

9

20,9

2

4,7

43 86,0

 

F

0

0,0

5

71,4

0

0,0

2

28,6

7 14,0

 

Total

2

4,0

35

70,0

9

18,0

4

8,0

50 100,0

AGE

20-30 Ans

1

4,2

16

66,7

6

25,0

1

4,2

24 48,0

 

31-40 Ans

1

4,3

16

69,6

3

13,0

3

13,0

23 46,0

 

41-50 Ans

0

0,0

2

100,0

0

0,0

0

0,0

2 4,0

 

51 Ans et Plus

0

0,0

1

100,0

0

0,0

0

0,0

1 2,0

 

Total

2

4,0

35

70,0

9

18,0

4

8,0

50 100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

1

5,3

13

68,4

4

21,1

1

5,3

19 38,0

 

BAKWANZA

1

3,2

22

71,0

5

16,1

3

9,7

31 62,0

 

Total

2

4,0

35

70,0

9

18,0

4

8,0

50 100,0

32

VILLAGE LOLWA

0

0,0

7

77,8

2

22,2

0

0,0

9 18,0

ANDISEDE

1

16,7

3

50,0

1

16,7

1

16,7

6 12,0

BAHAHA

0

0,0

2

40,0

2

40,0

1

20,0

5 10,0

BABUNGWE

0

0,0

4

80,0

1

20,0

0

0,0

5 10,0

LOMALISA

1

5,6

13

72,2

2

11,1

2

11,1

18 36,0

AUTRES

0

0,0

6

85,7

1

14,3

0

0,0

7 14,0

Total

2

4,0

35

70,0

9

18,0

4

8,0

50 100,0

NIVEAU_ETUDE Primaire

1

3,2

22

71,0

4

12,9

4

12,9

31 62,0

Secondaire

1

5,6

12

66,7

5

27,8

0

0,0

18 36,0

Supérieur

0

0,0

1

100,0

0

0,0

0

0,0

1 2,0

Total

2

4,0

35

70,0

9

18,0

4

8,0

50 100,0

STATUT_ORIGINE Originaire

0

0,0

4

66,7

2

33,3

0

0,0

6 12,0

Autre province

2

4,5

31

70,5

7

15,9

4

9,1

44 88,0

Total

2

4,0

35

70,0

9

18,0

4

8,0

50 100,0

Il ressort de ce tableau que 70% des enquêtés reconnaissent le reboisement comme stratégie de lutte contre la déforestation ; suivi de 18% pour la construction des barrages hydroélectriques.

Ce tableau nous montre que en grande partie, soit 96% les sites d'abattage ses situent entre 1 à 5 Km de la route principale.

33

Tableau X : Distance séparant le site d'abattage et la route principale

VARIABLES

1-5Km

n %

6-10Km

n %

16-20Km

n %

Total

N %

ETAT_CIVIL Marié

38

97,4

0

0,0

1

2,6

39

78,0

Célibataire

9

90,0

1

10,0

0

0,0

10

20,0

Divorcé

1

100,0

0

0,0

0

0,0

1

2,0

Total

48

96,0

1

2,0

1

2,0

50

100,0

SEXE M

41

95,3

1

2,3

1

2,3

43

86,0

F

7

100,0

0

0,0

0

0,0

7

14,0

Total

48

96,0

1

2,0

1

2,0

50

100,0

AGE 20-30 Ans

23

95,8

0

0,0

1

4,2

24

48,0

31-40 Ans

22

95,7

1

4,3

0

0,0

23

46,0

41-50 Ans

2

100,0

0

0,0

0

0,0

2

4,0

51 Ans et Plus

1

100,0

0

0,0

0

0,0

1

2,0

Total

48

96,0

1

2,0

1

2,0

50

100,0

GROUPEMENT BAYAKU

18

94,7

1

5,3

0

0,0

19

38,0

BAKWANZA

30

96,8

0

0,0

1

3,2

31

62,0

Total

48

96,0

1

2,0

1

2,0

50

100,0

VILLAGE LOLWA

8

88,9

1

11,1

0

0,0

9

18,0

ANDISEDE

6

100,0

0

0,0

0

0,0

6

12,0

BAHAHA

5

100,0

0

0,0

0

0,0

5

10,0

BABUNGWE

5

100,0

0

0,0

0

0,0

5

10,0

LOMALISA

17

94,4

0

0,0

1

5,6

18

36,0

AUTRES

7

100,0

0

0,0

0

0,0

7

14,0

Total

48

96,0

1

2,0

1

2,0

50

100,0

NIVEAU_ETUDE PRIMAIRE

31

100,0

0

0,0

0

0,0

31

62,0

SECONDAIRE

16

88,9

1

5,6

1

5,6

18

36,0

SUPERIEUR

1

100,0

0

0,0

0

0,0

1

2,0

Total

48

96,0

1

2,0

1

2,0

50

100,0

STATUT_ORIGINE ORIGINAIRE

6

100,0

0

0,0

0

0,0

6

12,0

AUTRE

 
 
 
 
 
 
 
 

PROVINCE

42

95,5

1

2,3

1

2,3

44

88,0

Total

48

96,0

1

2,0

1

2,0

50

100,0

34

Tableau XI : Engins utilisés pour l'abattage des bois utilises pour la production des braises et bois de chauffage

BRAISE BOIS_DE_CHAUFFAGE

VARIABLES

OUI

n

%

NON

n %

Total

N %

OUI

n

%

NON

n %

Total

N %

ENGINS_UTILISE HACHE

2

100,0

0

0,0

2

4,0

0

0,0

2

100,0

2

4,0

TRONCONNEUSE

29

96,7

1

3,3

30

60,0

1

3,3

29

96,7

30

60,0

TOUS LES DEUX

18

100,0

0

0,0

18

36,0

14

77,8

4

22,2

18

36,0

Total

49

98,0

1

2,0

50

100,0

15

30,0

35

70,0

50

100,0

L'analyse de ce tableau révèle qu'en grande partie soit 60%, l'engin utilisé pour l'abattage des bois est la machine tronçonneuse dans la production de braise et bois de chauffage.

35

Tableau XII : Consommation mensuelle des braises

 
 
 
 
 

VARIABLES

1-2 Sacs

n %

Total

N %

ETAT_CIVIL

Marié

22

100,0

22

64,7

 

Célibataire

3

100,0

3

8,8

 

Divorcé

5

100,0

5

14,7

 

AUTRE

4

100,0

4

11,8

 

Total

34

100,0

34

100,0

SEXE

M

9

100,0

9

26,5

 

F

25

100,0

25

73,5

 

Total

34

100,0

34

100,0

AGE

20-30 Ans

12

100,0

12

35,3

 

31-40 Ans

21

100,0

21

61,8

 

41-50Ans

1

100,0

1

2,9

 

Total

34

100,0

34

100,0

PROFESSION

AGENT DE L'ETAT

2

100,0

2

5,9

 

COLLECTEUR

3

100,0

3

8,8

 

COMMERCANT

9

100,0

9

26,5

 

CULTIVATREUR

15

100,0

15

44,1

 

ENSEIGNANTE

3

100,0

3

8,8

 

TAXIMAN

2

100,0

2

5,9

 

Total

34

100,0

34

100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

18

100,0

18

52,9

 

BAKWANZA

16

100,0

16

47,1

 

Total

34

100,0

34

100,0

VILLAGE

LOLWA

11

100,0

11

32,4

 

ANDISEDE

1

100,0

1

2,9

 

BAHAHA

7

100,0

7

20,6

 

BABUNGWE

2

100,0

2

5,9

 

LOMALISA

8

100,0

8

23,5

 

AUTRES

5

100,0

5

14,7

 

Total

34

100,0

34

100,0

NIVEAU_ETUDE

ANALPHABETE

4

100,0

4

11,8

 

PRIMAIRE

19

100,0

19

55,9

 

SECONDAIRE

11

100,0

11

32,4

 

Total

34

100,0

34

100,0

36

STATUT_ORIGINE

ORIGINAIRE

13

100,0

13

38,2

 

AUTRE PROVINCE

21

100,0

21

61,8

 

Total

34

100,0

34

100,0

TAILLE_MENAGE

1-5

22

100,0

22

64,7

 

6-10

10

100,0

10

29,4

 

11-15

1

100,0

1

2,9

 

16 et Plus

1

100,0

1

2,9

 

Total

34

100,0

34

100,0

En analysant le tableau ci-haut, on note que en majorité soit 61,8% des enquêtés consommateurs de braise sont originaire des autres provinces dont 100% consomme entre 1-2 sacs de braise mensuellement.

37

Tableau XIII : Consommation mensuelle des bois de chauffage

 
 
 
 

VARIABLES

1-2 STERE

n %

3-4 STERE

n %

Total

N %

ETAT_CIVIL

Marié

21

95,5

1

4,5

22

73,3

 

Célibataire

2

100,0

0

0,0

2

6,7

 

Divorcé

1

50,0

1

50,0

2

6,7

 

AUTRE

3

75,0

1

25,0

4

13,3

 

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

SEXE

M

3

100,0

0

0,0

3

10,0

 

F

24

88,9

3

11,1

27

90,0

 

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

AGE

20-30 Ans

9

100,0

0

0,0

9

30,0

 

31-40 Ans

14

87,5

2

12,5

16

53,3

 

41-50Ans

3

75,0

1

25,0

4

13,3

 

51 et Plus

1

100,0

0

0,0

1

3,3

 

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

PROFESSION

Agent de l'état

2

100,0

0

0,0

2

6,7

 

Collectrice

0

0,0

1

100,0

1

3,3

 

Commerçante

6

85,7

1

14,3

7

23,3

 

Cultivateur

18

100,0

0

0,0

18

60,0

 

Enseignante

1

100,0

0

0,0

1

3,3

 

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

GROUPEMENT

BAYAKU

13

86,7

2

13,3

15

50,0

 

BAKWANZA

14

93,3

1

6,7

15

50,0

 

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

VILLAGE

LOLWA

8

80,0

2

20,0

10

33,3

 

BAHAHA

7

100,0

0

0,0

7

23,3

 

BABUNGWE

1

100,0

0

0,0

1

3,3

 

LOMALISA

7

87,5

1

12,5

8

26,7

 

AUTRES

4

100,0

0

0,0

4

13,3

 

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

NIVEAU_ETUDE

Analphabète

7

100,0

0

0,0

7

23,3

 

Primaire

15

88,2

2

11,8

17

56,7

 

Secondaire

5

83,3

1

16,7

6

20,0

 

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

38

STATUT_ORIGINE Originaire

3

60,0

2

40,0

5

16,7

Autre territoire d'Ituri

1

100,0

0

0,0

1

3,3

Autre province

23

95,8

1

4,2

24

80,0

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

TAILLE_MENAGE 1-5

18

85,7

3

14,3

21

70,0

6-10

8

100,0

0

0,0

8

26,7

11-15

1

100,0

0

0,0

1

3,3

16 et Plus

0

0,0

0

0,0

0

0,0

Total

27

90,0

3

10,0

30

100,0

En analysant le tableau ci-haut, on note que 80% de nos enquêtés sont originaire d'autres province et dont 95,8% consomment 1-2 stères de bois de chauffe.

39

Tableau XIV : Consommation mensuelle des braises et bois de chauffage selon les instruments pour la cuisson, information/formation sur méfaits de déforestation ; usage braise/bois chauffe exclusif pour la cuisson

VARIABLES

Consommation mensuelle
de Braise

1-2 Sacs Total

n % N %

Consommation

mensuelle de Bois de Chauffage

1-2 3-4 Total

STERE STERE

n % n % N %

Instrument pour cuisson

Brasero commun

26

100,0

26

76,5

19

90,5

2

9,5

21

70,0

 

Foyer amélioré assemblé

3

100,0

3

8,8

7

87,5

1

12,5

8

26,7

 

Foyer amélioré fixe

4

100,0

4

11,8

1

100,0

0

0,0

1

3,3

 

Toutes ces réponses

1

100,0

1

2,9

0

0,0

0

0,0

0

0,0

Total

 

34

100,0

34

100,0

27

90,0

3

10,0

30

100,0

Information/formation sur

OUI

16

100,0

16

47,1

7

77,8

2

22,2

9

30,0

méfaits de la déforestation

NON

18

100,0

18

52,9

20

95,2

1

4,8

21

70,0

Total

 

34

100,0

34

100,0

27

90,0

3

10,0

30

100,0

Usage exclusif de braise/bois

Oui

22

100,0

22

64,7

19

100,0

0

0,0

19

63,3

de chauffe pour la cuisson

Non

12

100,0

12

35,3

8

72,7

3

27,3

11

36,7

Total

 

34

100,0

34

100,0

27

90,0

3

10,0

30

100,0

Il ressort de ce tableau que la plupart de nos enquêtés sont des utilisateurs des brasero commun dont 76,5% consomme 1-2 sacs de braise et 90,5% consomme 1-2 stères de bois de chauffe ; La majorité de nos enquêtés ne sont pas informes et /ou formes sur les méfaits de la déforestation soit 70% ; 52,9% consomme 1-2 sacs de braise et 95,2% consomme 1-2 stères de bois de chauffe ;En grande partie nos

enquêtés affirment utiliser exclusivement la braise pour la cuisson soit en 64,7% et 63,3% pour le bois de chauffe.

40

Tableau XV: Consommation mensuelle des braises et bois de chauffage selon les autres usages de bois et braise et selon les sources

d'information

VARIABLES

Consommation mensuelle
de Braise

1-2 Sacs Total

Consommation mensuelle de Bois de Chauffage

1-2 3-4

STERE STERE Total

 
 

n

%

N

%

n

%

n

%

N

%

Autres Usages

Boulangerie

1

100,0

1

9,1

8

72,7

3

27,3

11

100,0

 

Restaurant

10

100,0

10

90,9

0

0,0

0

0,0

0

0,0

 

Total

11

100,0

11

100,0

8

72,7

3

27,3

11

100,0

Source Information ONG

2

100,0

2

13,3

1

100,0

0

0,0

1

11,1

 

Services Etatiques

2

100,0

2

13,3

1

50,0

1

50,0

2

22,2

 

Radio

3

100,0

3

20,0

1

100,0

0

0,0

1

11,1

 

Toutes ces sources

8

100,0

8

53,3

4

80,0

1

20,0

5

55,6

 

Total

15

100,0

15

100,0

7

77,8

2

22,2

9

100,0

Il ressort de ce tableau que la consommation des braises pour autre usage que la cuisson en famille est élevée chez ceux l'utilisant dans des restaurants publics, soit 90,9% et celle du bois de chauffe élevée chez les boulangers soit 100%, dont 72,7% utilisent entre 1-2 stère de bois.

Aussi que la plupart des consommateurs de braise soit 53,3% et 55,6% pour les consommateurs des bois de chauffe ont été informé et/ou formé des méfaits de la déforestation grâce à toutes ces sources (ONG, Services Etatiques, Radio, ...) et la totalité soit (100%) des consommateurs de bois de chauffe qui utilise 1-2 stères ont été reçu information et/ou formation grâce à la Radio et ONG.

41

CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION DES RESULTATS

Dans le pressant chapitre il s'agit de discuter les résultats obtenu sur terrain avec les idées des autres auteurs qui ont tenté parler d'une manière ou d'une autre de l'exploitation de bois énergie et son impact sur l'environnement.

Il convient de retenir que l'exploitation de forêt est un phénomène qui attire l'attention de tous, tant dans le monde qu'en République Démocratique du Congo.

4.1. DE L'EXPLOITATION DE BOIS POUR LA PRODUCTION DES BRAISES ET LES BOIS DE CHAUFFAGE

En RDC le bois de feu constitue la source d'énergie la plus populaire vu le taux d'électrification du pays qui est de 6 %. Sa collecte effectuée de manière anarchique dans la forêt et sa transformation en charbon de bois constitue une réelle menace pour l'écosystème surtout en proximité des sites urbains (Ngalya, 2010: 10).

Selon une étude menée par Akpoki (2007) portant sur Exploitation et développement durable de l'écosystème forestier. Analyse critique du code forestier de la République Démocratique du Congo, il révèle que les activités anthropologiques ayant un impact sur les écosystèmes congolais concernent la récolte du combustible ligneux, l'agriculture, l'exploitation forestière, la récolte des produits forestiers non ligneux, la pratique des feux de brousse, l'exploitation minière, la chasse et la pêche. L'énergie-bois représente environ 88 % de la consommation totale d'énergie dans les secteurs domestiques, industriels et de transport face aux autres formes d'énergie (pétrole, électricité et charbon).

Ainsi les résultats de notre enquête aux tableaux I et II, rejoignent les précédents car ils montrent que l'exploitation de bois est en 98% destinée à la production des braises et en 30% seulement destinée à la production des bois de chauffage dans la chefferie de Babila Bakwanza.

Selon Akpoki (2007), au Congo RD, l'exploitation forestière de bois d'oeuvre se déroule selon la méthode sélective. Elle consiste à récolter les belles tiges des essences commerciales recherchées, laissant derrière une forêt écrémée. Le risque d'épuisement de ces espèces prisées est donc permanent dans ce type d'exploitation, surtout lorsqu'elle est répétitive. Elle provoque un déboisement annuel de l'ordre de 6.000 hectares.

42

4.2. DES FACTEURS FAVORISANT ET CONNAISSANCE DE L'IMPACT DE L'EXPLOITATION DES BOIS ENERGIE SUR LA DEFORESTATION DANS LE MILIEU DE NOS ENQUETES

Savais-tu que plus d'1,2 milliard de personnes pauvres sont directement ou indirectement liées à la forêt pour leur survie ? Les gens vivent encore souvent de manière traditionnelle dans et avec leur forêt dans les forêts tropicales. Ils savent comment survivre dans la forêt, et utilisent ce qu'elle leur offre, sans que cela ne fasse des dégâts. La forêt est pour eux ce qu'un magasin est pour nous : ils vont y chercher de la nourriture et de l'eau potable, et ils y trouvent des matériaux de construction et la sécurité. Des populations locales sont de l'une ou l'autre manière dépendante de la forêt pour leur survie dans beaucoup d'autres régions du monde. Il suffit de penser aux populations issues des régions arctiques (Canada, Scandinavie et Russie), qui sont, de mémoire d'homme, étroitement liées à leurs forêts. Chez nous, les forêts ont aussi un rôle vraiment important au niveau social et communautaire ( www.fsc.be - info@fsc.be).

Les résultats des tableaux V et VI révèlent que en 98% nos enquêtés affirment connaitre l'impact de l'exploitation des bois énergies sur la déforestation, et reconnaissent la pauvreté comme facteur prédominant influençant soit en 88%, la déforestation en chefferie de Babila Bakwanza; suivi de l'ignorance des exploitants soit en 6%.

Ces résultats s'oppose à celui d'une étude menait en 2011 par Muluba K. dans la chefferie de Basili qui révélait que en 23% la pauvreté était à la base de la déforestation.

4.3. DE LA CONNAISSANCE DES CONSEQUENCES DE LA DEFORESTATION PAR NOS ENQUETES

Pour Zamba (2016), la déforestation a pour conséquences : Disparition des plantes et animaux dont dépendent les plus pauvres pour se nourrir. Avec la déforestation, de nombreuses espèces disparaissent ; Diminution des pluies, provoquant le manque d'eau pour les besoins des ménages et de l'agriculture ; Perte de la fertilité du sol, qui est lessivé par les pluies et le vent, car il n'est plus protégé par la végétation ; Le changement climatique, qui va entrainer le bouleversement des conditions climatiques perturbant l'agriculture et des pluies et sècheresses plus intenses. Tout cela va impacter en particuliers les populations les plus pauvres qui dépendent des ressources forestières et de l'agriculture pour vivre.

43

Nos résultats vérifient cette littérature car ils révèlent aux tableaux V et VI que 62% de nos enquêtés connaissent les conséquences de la déforestation et que la diminution de la production agricole est la conséquence majeure directement liée à la déforestation (soit en 45,5%) et 33,3% des enquêté reconnaissent la perte de la diversité végétale et animale ainsi que la perturbation du calendrier agricole comme conséquences de la déforestation.

Nos résultats contraste avec celui de Ruhamya,(2017) qui indiquent que 41,67% disent que la diminution des espaces verts est les principales conséquences de l'exploitation forestière des bois de charbon, 20,83% disent l'extinction espèce animale, 16,67% disent la baisse de fertilité du sol, 13,89% disent l'érosion et seulement 6,94% disent le changement.

Justifiant nos résultats, nos enquêtés semblent saisir les véritables conséquences environnementales de l'exploitation abusive des bois énergie. Mais de la pauvreté et chômage ; pour temps cette exploitation est rentable, ils sont dans l'obligation de continuer.

4.4. DE L'INFORMATION ET/OU FORMATION DE NOS ENQUETES SUR LES MEFAITS DE LA DEFORESTATION

Quant à l'information et/ou formation de nos enquêtés sur les méfaits de la déforestation, 66% de nos enquêtés affirment avoir été informé et/ou formé. Et que la plupart de nos enquêtés ont été informe des méfaits de la déforestation grâce à la radio soit en 39,4%; suivi des ONG soit 33,3%. Nos résultats concordent avec celui de Cong'a (2010) Selon lequel, plus de quatre sur dix personnes proposent la sensibilisation de la population comme une solution pour la lutte contre l'exploitation abusive des bois énergies et ainsi que le reboisement.

Pour Akpoki (2010), la gestion de l'écosystème forestier doit se faire à l'intérieur des limites de sa dynamique, c'est-à-dire pour ces valeurs intrinsèques et pour les bénéfices qu'il apporte aux êtres humains, d'une manière juste et équitable. Par conséquent, la conservation de leur structure et leur fonctionnement doivent être la priorité. C'est la nécessité pour conserver ces pleines valeurs, y compris les marchandises et services que la forêt délivre aux êtres humains. Ces gestionnaires doivent considérer les effets, actuels et potentiel de leurs activités, pour éviter des effets inconnus et imprévisibles sur son fonctionnement et donc, sur sa valeur.

Selon Puyravaud (2002), la demande de bois de feu dans les pays pauvres, où il est utilisé pour la cuisson des aliments et la chauffe d'eau du bain. La cuisine locale demande un temps

44

4.5. DE LA STRATEGIE ET MOYENS DE LA REDUCTION DE LA DEFORESTATION SELON NOS ENQUETES

Selon le Ministère de l'Energie de la RDC (2009) cité par Schure et al, 2010), le bois énergie couvre 91,5% de la consommation d'énergie domestique du pays, équivalant à une consommation annuelle de 45 millions de mètres cubes de bois. Les principales raisons de la forte dépendance du Congo à l'égard du bois énergie sont le manque d'énergies alternatives, le mauvais état des services d'électricité et des infrastructures électriques du pays et le faible développement du secteur industriel du pays.

Selon FAO, (2000) Au cours des deux dernières décennies, l'expansion agricole, l'exploitation forestière, le développement et autres activités humaines ont provoqué chaque année la destruction de plus de 120 000 kilomètres carrés de forêt. Et une zone d'à peine un dixième de cette dimension a été recouvrée grâce aux efforts de reboisement et à la régénérescence des forêts.

Nos résultats se rapportent à ceux-ci, car en se référant aux tableaux IX, 70% de nos enquêtés reconnaissent le reboisement comme stratégie de lutte contre la déforestation ; suivi de 18% pour la construction des barrages hydroélectriques.

Ces réponses montrent que les exploitants tout comme les consommateurs des bois énergies sont conscients des dégâts causés en milieu environnemental suite à l'exploitation abusive des bois énergies.

4.6. DE LA CONSOMMATION MENSUELLE DE BRAISE ET BOIS DE CHAUFFAGE CHEZ NOS ENQUETES

Selon (Ndour, 1986; Schenkel et al, 1997, in Unyuthi, 2016: 1) ; Dans les pays en développement, la consommation de bois d'énergie représente 75 % de consommation globale. Cette énergie se consomme sous forme de charbons de bois et sous forme de bois de chauffe, 80 à 90 % des ménages l'utilisent pour la cuisson des aliments.

Nos résultats sont inférieurs à celui ci-haut car ils révèlent que nos enquêtés utilisent la braise en 64,7% exclusivement pour la cuisson et en 63,3% le bois de chauffe.

45

de cuisson assez long et comme le bois est abondant, les foyers restent alimentés en permanence. La consommation est donc significative, tout comme, la perte en énergie.

Il est à noter que en majorité soit 61,8% des enquêtés consommateurs de braise sont originaire des autres provinces dont 100% consomme entre 1-2 sacs de braise mensuellement ; et 80% de nos enquêtés consommateurs de bois de chauffe sont originaire d'autres province et dont 95,8% consomment 1-2 stères de bois de chauffage mensuellement.

Ces résultats s'apparentent à celui d'une évaluation des études réalisées par FAO (2000), durant les années 1980 et 1990 qui révélaient une corrélation importante entre la croissance démographique et le déboisement en Amérique centrale, en Afrique de l'Est et de l'Ouest et en Asie du Sud, mais cette association était beaucoup moins évidente en Amazonie (Amérique du Sud) et en Afrique centrale (Rudel et al, 1999).

46

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

En sommes, cette étude a porté sur l'exploitation de bois énergie et son impact sur l'Environnement en Chefferie de Babila Bakwanza, Territoire de Mambasa.

L'objectif spécifique assigné à cette étude est d'identifier les facteurs et les conséquences environnementales liés à l'exploitation et consommation de bois-énergie dans la Chefferie de Babila Bakwanza.

Pour atteindre cet objectif que nous nous sommes fixés, nous avons subdivisé ce travail en trois chapitres.

Les hypothèses sous-jacentes aux questions de la problématique soulignaient que :

- Les causes et les facteurs de l'exploitation du bois-énergie en chefferie de Babila Bakwanza seraient entre autre le chômage, la croissance démographique, le profit immédiat. Les impacts induits par l'exploitation du bois-énergie sur la dynamique forestière en chefferie de Babila Bakwanza seraient entre autre la réduction de l'espace forestier, la disparition des espèces animales et végétales, la dégradation du sol, le réchauffement climatique.

Cependant, pour la réalisation du présent travail, nous avons recouru à la méthode d'enquête et celle analytique appuyées par les techniques de questionnaire, d'observation et documentaire.

Malgré toutes les difficultés auxquelles nous nous sommes heurtées, nos objectifs ont été atteints. Les enquêtes menées auprès des enquêtés exploitants et consommateurs oeuvrant dans l'exploitation de bois énergie en Chefferie de Babila Bakwanza nous ont permis de rassembler une série d'informations et de tenter de fournir quelques éléments de réponses par rapport à nos objectifs.

47

A l'issue de cette recherche, les résultats de terrain se présentent comme suit :

- L'exploitation de bois énergie est en 98% destinée à la production des braises et 30% seulement destinée à la production des bois de chauffage.

- 88% des enquêtés exploitants sont originaires des autres provinces (non-autochtones) ;

- 98% des enquêtés affirment connaitre l'impact de l'exploitation des bois énergies sur la déforestation,

- La pauvreté est le facteur prédominant influençant la déforestation, soit en 88% ; suivi de l'ignorance des exploitants soit en 6% ; 62% de nos enquêtés affirment connaitre les conséquences de la déforestation.

- La diminution de la production agricole (45,5%) est la principale conséquence de la déforestation, tandis que 33,3% des enquêtés reconnaissent que la perte de la diversité végétale et animale et la perturbation du calendrier agricole sont les conséquences de la déforestation.

- 66% de nos enquêtés exploitant des bois énergies affirment avoir été informé et/ou formé quant aux méfaits de la déforestation grâce à la radio en 39,4%; suivi des ong soit 33,3%.

- 70% des enquêtés reconnaissent le reboisement comme stratégie de lutte contre la

déforestation ; suivi de 18% pour la construction des barrages hydroélectriques.

- La majorité de nos enquêtés consommateurs des bois énergies ne sont pas informés et /ou formés des méfaits de la déforestation soit 70% ; dont 52,9% consomme 1-2 sacs de braise et 95,2% consomme 1-2 stères de bois de chauffe mensuellement;

- En grande partie nos enquêtés affirment utiliser exclusivement la braise pour la cuisson soit en 64,7% et 63,3% pour le bois de chauffe.

- Il ressort de ce tableau que la consommation des braises pour autre usage que la cuisson en famille est élevée chez ceux l'utilisant dans des restaurants publics, soit 90,9% et celle du bois de chauffe élevée chez les boulangers soit 100%, dont 72,7% utilisent entre 1-2 stère de bois.

48

Au vu de ces résultats, les hypothèses émises au départ selon lesquelles : les causes et les facteurs favorisant l'exploitation du bois-énergie en Chefferie de Babila Bakwanza seraient entre autre le chômage, la croissance démographique, le profit immédiat ont été affirmés ;et celle selon laquelle les impacts induits par l'exploitation du bois-énergie sur la dynamique forestière en Chefferie de Babila Bakwanza seraient entre autre la réduction de l'espace forestier, la disparition des espèces animales et végétales, la dégradation du sol, le réchauffement climatique ont été nuancées.

Ainsi, nous suggérons ce qui suit :

1. Etat congolais

· De mettre en application les stratégies de réduction de taux de la déforestation ;

· Améliorer les conditions de travail chez les agents du service de l'environnement ouvrant dans ce domaine ;

· Investir dans le projet « Energies renouvelables » comme l'hydroélectricité, l'énergie solaire, l'éolien, l'énergie de la biomasse, etc.

· Appliquer rigoureusement les sept piliers de la Stratégies Nationale Cadre du programme REDD+RDC dans le Territoire de Mambasa et ailleurs.

2. Aux exploitants de bois énergie

· Procéder réellement au reboisement après la coupe de bois énergie.

3. Aux consommateurs

· Faire un usage rationnel des produits des bois énergies (braise et bois de chauffe) en utilisant des outils réduisant au maximum leurs consommation entre autre le Foyer amélioré, Foyer amélioré assemble,...

· Utiliser d'autres sources d'énergies alternatives et/ou surtout renouvelables.

49

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

A. OUVRAGES

1. Agence internationale de l'énergie (AIE), 2010a. World Energy Outlook 2010. Organisation de coopération et de développement économiques/AIE, Paris.

2. AKPOKI Gilbert, 2010, exploitation et développement durable de l'écosystème forestier : Analyse critique du code forestier congolais, Mémoire, Kinshasa

3. Angelsen, A., 2009. « Policy Options to Reduce Deforestation. » In Realising REDD+National Strategies and Policy Options. Bogor, Indonésie : Center for International Forestry Research (CIFOR - Centre de recherche forestière internationale).

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12. FAO (2000), The Global Forest Assessment, Rome : Organisation alimentaire et agricole, Commission des questions forestières, 2000.

50

13. FAO (2008) Forêts et énergies: Questions principales. Etude FAO forêts n°154, 61 p.

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15. Gilbert AKPOKI MONGENZO (2007), Exploitation et développement durable de l'écosystème forestier. Analyse critique du code forestier de la République Démocratique du Congo. Mémoire inédit, UPC /Kinshasa

16. Institut National de la Statistique (INS). 2008 Tendances, profil et déterminants de la pauvreté au Cameroun entre 2001 et 2007. Rapport de l'Enquête ECAM III, Yaoundé. 51 p.

17. Loi n° 011-2002 du 29 août 2002 portant code forestier en RDC

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20. MULUBA K. (2011), Impact de l'exploitation de « « MAKALA » » par la communauté locale de la Chefferie de BASILA (Groupement de BANDIAMUSU en ITURI) », TFC inédit, USB.

21. NGALYA BENGE (2010), Impact socio- économique de la commercialisation du charbon de bois sur les ménages vendeurs aux marches portuaires de Kisangani (RD Congo). Mémoire, inédit UNIKIS/Kisangani.

22. POUCHEPADAIS J. et PUYRAVAUD Ph., (2002), l'homme et la forêt en Inde du sud, Karthala, Paris, 215 pages.

23. RUDEL K., FLESHER K, BATES D, BAPTISTA S. et HOLMGREN P (1999), Tropical Deforestation Literature: Geographical and Historical Patterns, Unasylva203, vol. 51: 11-18 ; In Alexander S. Pfaff, "What drives deforestation in the Brazilian Amazon?" Journal of Economics and Management 37 (1999): 26-43.

51

24. Schure, J., Ingram, V., Akalakou-Mayimba, C., 2011. Bois énergie en RDC: analyse de la filière des villes de Kinshasa et de Kisangani. Projet « makala » - CIFOR, Kinshasa.

25. STASSEN, H.E. 2002. Developments in charcoal production technologies. UNASYLVA, 211, 34-35.

26. SUZI K., PFAFF S. et SANCHEZ A., (2003), Development and Deforestation: Evidence From Costa Rica

27. WAR HAWA (2007), la gestion participative et le développement des PFNL comme moyen de réduction de la pauvreté féminine en zones rurales : cas du Maghreb et du Sahel, Mémoire de DES, UNIVERSITE DE COCODY

28. ZAMBA (2016), la déforestation en République démocratique du Congo: causes et conséquences, Projet Equateur, Mbandaka

B. WEBOGRAPHIE

1. FAO (2005), Global Forest Resources Assessment. Food and Agriculture organization, Rome, http://www.fao.org/forestry/site:fra2005/fr

Consulté, le 21/05/2018.

2. République démocratique du Congo, ministère de l'Environnement, Conservation de la nature et Tourisme, 2009. « The Democratic Republic of Congo's REDD+ Potential. ». Étude réalisée avec le support analytique du Cabinet McKinsey & Co. http://unfccc.int/Files/methods science/REDD/country specific information/applicati on/pdfeng final report exploring redd potential 071209.pdf.

Consulté, le 28/06/2018.

3. www.fsc.be- info@fsc.be

Consulté, le 04/06/2018

4. https://www.caid.cd/index.php/donnees-par-province-administrative/province-de-ituri/territoire-de-mambasa/?secteur=fiche

Consulté, le 10/07/2018

52

TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE

DEDICACE ii

REMERCIEMENTS iii

ABREVIATIONS ET SIGLES iv

INTRODUCTION 1

ETAT DE LA QUESTION 1

2. PROBLEMATIQUE 2

3. HYPOTHESES 4

4. OBJECTIFS DU TRAVAIL 4

4.1. Objectif général 4

4.2. Objectifs spécifiques 5

5. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

5.1. Intérêt 5

5.2. Choix du sujet 6

6. DELIMITATION DU TRAVAIL 6

7. Structure du travail 6

1.1. DEFINITIONS DE CONCEPTS 7

1.1.1. Exploitation forestière 7

1.1.2. Bois énergie 7

1.1.3. Charbon de bois 8

1.1.4. Bois de chauffe 8

1.2. ROLE ET IMPORTANCE DU BOIS ENERGIE 8

1.2.1. Production de chaleur 8

1.2.2. Production d'électricité et de biocarburants 8

1.3. NOTIONS D'EXPLOITATION DU CHARBON 9

1.3.1 Carbonisation 9

1.3.2. Mode de production du charbon 9

1.3.3 Exploitation à Faible Impacte (EFI) 10

1.4. LES ACTEURS DE LA FILIERE BOIS ENERGIE 11

1.4.1. Les collecteurs 11

1.4.2. Les transporteurs 11

53

1.4.3. Les commerçants 11

1.4.4. Les consommateurs 12

CHAPITRE II : MILIEU, MATERIEL ET METHODES 14

II.1. MILIEU D'ETUDE 14

II.1.1. Situation Géographique 14

II.1.2. Subdivision Administrative 14

II.2. METHODE ET TECHNIQUES 17

II.2.1. Méthode 17

II.2.2. Techniques 17

II.3. POPULATION D'ETUDE 18

II.4. ECHANTILLONNAGE 19

II.5. MATERIEL 19

TROISIEME CHAPITRE: PRESENTATION DES RESULTATS 20

Tableau I: Exploitation des bois pour la fabrication de braise 20

Tableau II : Exploitation des bois pour la production des bois de chauffage 21

Tableau III : Connaissance de l'impact de l'exploitation des bois sur la déforestation 22

Tableau IV : Facteurs favorisant la déforestation dans le milieu 23

Tableau V : Connaissance des conséquences de la déforestation 25

Tableau VI : Conséquences de la déforestation 26

Tableau VII : Formation et/ou information sur les méfaits de la déforestation 28

Tableau VIII : Sources d'information et/ou formation sur les méfaits de la déforestation 29

Tableau IX : Stratégies pour la réduction de la déforestation 31

Tableau X : Distance séparant le site d'abattage et la route principale 33

Tableau XI : Engins utilisés pour l'abattage des bois utilises pour la production des braises et bois de

chauffage 34

Tableau XII : Consommation mensuelle des braises 35

Tableau XIII : Consommation mensuelle des bois de chauffage 37

Tableau XIV : Consommation mensuelle des braises et bois de chauffage selon les instruments pour la cuisson, information/formation sur méfaits de déforestation ; usage braise/bois chauffe exclusif pour la

cuisson 39

Tableau XV: Consommation mensuelle des braises et bois de chauffage selon les autres usages de bois

et braise et selon les sources d'information 40

CHAPITRE QUATRE : DISCUSSION DES RESULTATS 41

4.1. DE L'EXPLOITATION DE BOIS POUR LA PRODUCTION DES BRAISES ET LES

BOIS DE CHAUFFAGE 41

54

4.2. DES FACTEURS FAVORISANT ET CONNAISSANCE DE L'IMPACT DE L'EXPLOITATION DES BOIS ENERGIE SUR LA DEFORESTATION DANS LE MILIEU DE

NOS ENQUETES 42

4.3. DE LA CONNAISSANCE DES CONSEQUENCES DE LA DEFORESTATION PAR NOS

ENQUETES 42

4.4. DE L'INFORMATION ET/OU FORMATION DE NOS ENQUETES SUR LES MEFAITS

DE LA DEFORESTATION 43

4.5. DE LA STRATEGIE ET MOYENS DE LA REDUCTION DE LA DEFORESTATION

SELON NOS ENQUETES 44

4.6. DE LA CONSOMMATION MENSUELLE DE BRAISE ET BOIS DE CHAUFFAGE

CHEZ NOS ENQUETES 44

CONCLUSION ET SUGGESTIONS 46

Etat congolais 48

Aux exploitants de bois énergie 48

Aux consommateurs 48

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 49

55

ANNEXES

QUESTIONNAIRE D'ENQUETTE

Nom du collecteur Date le / /2018

Heure début Heure fin Coordonnées géographiques

ETUDE DU BOIS ENERGIE DANS LA COLLECTIVITE DE BABILA BAKWANZA.

Nous sommes étudiants à l'USB et faisons une enquête dans le cadre de notre travail de fin de cycle. Le but de ce travail est d'identifier les différentes espèces de bois-énergie utilisés dans cette entité. Ce qui nous permettra de proposer des mesures de gestion durable des essences les plus exploitées. Nous vous serons sincèrement reconnaissants si vous acceptiez de nous accorder quelques minutes pour répondre aux questions qui suivent.

I. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

A. Identification de l'enquêté(e)

1. Etat civil :

a) Marié :

b) Célibataire :

c) Divorcée :

d) Autres :

Nombre d'enfants ou de personnes à sa charge :

2. Sexe : M : F :

3. Age:

4. Autres activités à part l'exploitation du bois

5. Adresse

a. Groupement b. Village

6. Niveau d'étude : Primaire : Secondaire : Supérieur : Aucun :

7. Statut d'origine :

a. Originaire du groupement :

b. Venu d'un groupement voisin :

c. Venu d'un autre territoire d'Ituri :

d. Venu d'une autre province :

B. Questionnaire d'enquête adressé aux producteurs de Bois énergie

I. Exploitez- vous les bois-énergies pour la vente et/ou la fabrication de la braise ?

1. Oui 2. Non

IX. Avorte avis, quelles sont les stratégies pour réduire la déforestation liée à la coupe du bois pour le besoin en énergie domestique dans votre milieu?

56

Si oui, depuis combien de temps faîtes-vous ce travail ?

II. Parmi les espèces que contient cette forêt lesquelles préfériez-vous pour la carbonisation (braise) et lesquelles comme bois de chauffe ?

R/

Pourquoi ?

III. Combien d'Arbres abattez-vous pour avoir un sac de braise ou un stère de bois de chauffe ? R //

IV. Quels engins utilisez-vous pour l'abattage de ces arbres ?

1. Hache.

2. Machette

3. Tronçonneuse

4. Autre (à spécifier)

V. Savez-vous que ce travail est à la base de la déforestation ? R //

VI. Connaissez-vous quelques facteurs (causes) de la déforestation dans ce milieu ? R//

VII. Connaissez-vous quelques conséquences de la déforestation dans votre milieu ?

1. Oui 2. No

2 Si oui, lesquelles ?

1. Diminution de la production agricole

2. Perte de la diversité animale et végétale

3. Erosion du sol

4. Perturbation du calendrier agricole

VIII. Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation ?

1. Oui 2. Non
Si oui par quelle structure ?

57

. Conscientisation

2. Sensibilisation

3. Education environnementale

4. Reboisement

5. Renforcement de capacité à travers les formations

6. Présence d'autres alternatives pour la survie

XII. Quelle est la distance actuelle de la route principale au site d'abattage des bois pour la production de la braise et de bois de chauffe à comparaison avec l'ancienne distance ?

1. 1 à 5 km

2. 6 à 10 km

3. 11 à 15 km

4. 16 à 20 km

5. 21 km et plus

58

Nom du collecteur ; Date le / /2018

Heure début : Heure fin : Coordonnées géographiques

ETUDE DU BOIS ENERGIE DANS LA COLLECTIVITE DE BABILA BAKWANZA.

Nous sommes étudiants à l'USB et faisons une enquête dans le cadre de notre travail de fin de cycle. Le but de ce travail est d'identifier les différentes espèces de bois-énergie utilisés dans cette entité. Ce qui nous permettra de proposer des mesures de gestion durable des essences les plus exploitées. Nous vous serons sincèrement reconnaissants si vous acceptiez de nous accorder quelques minutes pour répondre aux questions qui suivent.

I. QUESTIONNAIRE D'ENQUETE A. Identification de l'enquêté(e)

1. Etat civil :

e) Marié :

f) Célibataire :

g) Divorcée :

h) Autres :

Nombre d'enfants ou de personnes à sa charge :

2. Sexe : M : F :

3. Age :

4. Autres activités à part l'exploitation du bois

5. Adresse

a. Groupement b. Village

6. Niveau d'étude : Primaire : Secondaire : Supérieur : Aucun :

7. Statut d'origine :

e. Originaire du groupement :

f. Venu d'un groupement voisin :

g. Venu d'un autre territoire d'Ituri :

h. Venu d'une autre province :

59

E. Questionnaire d'enquête adressé aux consommateurs de la braise et de Bois de chauffage.

I. Combien des sacs consommez-vous par mois ?

1. 1 à 2 sacs

2. 3 à 4 sacs

3. 5 à 6 sacs

4. 7 sacs et plus

II. Quelle est la taille de votre ménage ?

1. 1 à 5

2. 6 à 10

3. 11 à 16

4.17 Personnes et plus

III. Quel est le type d'instrument utilisez-vous pour faire la cuisson ?

1. Brasero commun

2. Foyer amélioré assemblé (jikonguvunyeusi)

3. Foyer amélioré fixe (jikomwando)

IV. Utilisez- vous la braise seulement pour la cuisson ?

1. Oui 2. Non

Si non, utilisez-vous pour faire quoi en dehors de la cuisson de nourriture ?

1. Préparer les pains

2. Préparation de nourriture de restaurant

3. On chauffe régulièrement de l'eau pour le bain

4. Autre (à préciser)

V. Avez-vous déjà une fois été formé ou informé sur les méfaits de la déforestation liée à la consommation de la braise et Bois de chauffe ?

a. Oui

b. Non

60

DEGRATATION DES VEGETATONS LORS D'ABATTAGE

INTERVIEW PRODUCTEUR

MONTAGE DE FOUR A CARBONISATION

FOUR A CARBONISATION

DEGRADATION DE SOL ET DE LA VEGETATION

61

ENTREPOSAGE DE BRAISE POUR LA VENTE

ENTREPOSAGE DE BOIS DE CHAUFFE POUR LA VENTE

VENTE DE BRAISE

INTERVIEW






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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984