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Facteurs associés au faible taux d'utilisation des services de dépistage volontaire du VIH/sida par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha.


par John Kabeya Ngalamumume
Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kananga - Licence en Santé Communautaire 2015
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

La connaissance et l'adoption d'un comportement sexuel responsable constitue la clé du bien être des professionnels de sexe

(OMS, 2004)

251665408

DEDICACE

Qu'il nous soit parmi de partager la joie de cette réalisation avec tous ceux qui nous sont chères.

A mes parents, nécessairement notre mère BAMUE MPINDA Margueritte, vous nous avez aimé d'un amour maternel vrai et désintéressé. Le respect d'autrui, le sens du sacrifice pour bien être commun sont autant de valeur que vous nous avez inculqué à travers notre éducation. Ce travail n'existera pas sans vos nombreux sacrifices qui ont fait de nous ce que nous somme aujourd'hui. Trouvez en cette oeuvre, le couronnement de vos efforts et vos prières pour notre succès.

Que l'Eternel Dieu puisse vous permettre de rester encore longtemps à nos côtés afin que nous puissions profiter de vos précieux conseils.

A mon épouse BIPENDU Nadine, reçois ce travail en guise de reconnaissance pour ta compréhension, ton amour et ton soutient.

A mes enfants KATUBADI Philippe, SUDILA Sylvie, NGALAMULUME Alphonse, BAMUE Margueritte, vous avez été plusieurs fois privés de l'affection paternelle à cause de cette oeuvre. Ce travail doit vous consoler susciter en vous l'amour du travail bien fait et excellence dans toutes vos entreprises futures.

A toutes les personnes infectées et affectées par VIH/SIDA, que le levé du soleil d'un jour vous apporte une seule information : la découverte d'un traitement curatif du VIH/SIDA.

A vous tous, je dédié ce travail.

John KABEYA

REMERCIEMENTS

Tout auteur éprouve un sentiment de gratitude en vers ceux qui l'ont soutenue et aidé dans la rédaction son travail.

C'est ici donc le moment de remercier l'Eternel Dieu, le créateur des cieux, de la terre, mon créateur, pour la santé qu'il m'a accordé sans laquelle je n'aurais pas atteint l'objectif de terminer cette formation.

Mes remerciements sont adressés à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce travail ;

Qu'il nous soit permis de remercier de vive voix les autorités académiques, aux professeurs, chefs de travaux et assistants qui ont milités pour l'achèvement de cette année académique .

· Je rends singulièrement hommage au chef de travaux Sébastien MUTANGA, en dépit de multiples occupations, a dirigé avec persévérance et rigueur scientifique de ce travail.

· A mon encadreur Paul MADALA, pour la disponibilité, son encadrement et son soutient tout le long de ce travail.

· A Djef NDAYE pour son encouragement et son orientation dès le début de mon travail,

· A mes chères collègues, KABEYA Marcel, BUSHABU Simon, TULANTSHIEDI Jacqueline, KAPANGULA Marie Angel, que Dieu vous bénisse et vous comble de tous bienfait tout au long de votre vie.

· BAMUE Sylvie, TSHIBANGU Hubert, et José à qui je dois toute ma reconnaissance, Trouvez en ce travail toute ma sympathie.

· En fin, à tous ceux que je n'ai pas pu mentionner et qui ont apporté une pierre à l'édification de ce mémoire, merci pour votre précieuse contributions : que le seigneur vous bénisse abondamment.

John KABEYA

LISTE DE TABLEAUX

TABLEAU N°1 : Age de sujets

TABLEAU N°2 : Sexe de sujets

TABLEAU N°3 : Etat matrimonial des enquêtés

TABLEAU N° 4 : Niveau d'instruction des enquêtés

TABLEAU N°5 : Religion des enquêtés

TABLEAU N° 6 : Age et connaissance des voies de transmission de VIH/SIDA

TABLEAU N°7 : Age et le fait d'avoirdéjà été sensibilisé sur le SIDA

TABLEAU N° 8 : Niveau d'instruction et le fait qu'il existe des médicaments permettant aux PVV de ne pas évoluer vers la phase de SIDA maladies

TABLEAU N°9 : Niveau d'instruction et le fait d'avoir vu une personne qui a été rejetée parce qu'elle a le VIH/SIDA au de l'année en cours

TABLEAU N° 10 : Niveau d'instruction et le fait de connaitre son statut sérologique

TABLEAU N° 11 : Niveau d'instruction et les avantages du CDV/VIH selon les sujets.

SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISEES

Ø % : Pourcentage

Ø ARV : Anti Rétroviral

Ø AS : Air de Santé

Ø CDV : Conseil dépistage volontaire

Ø CCDV : Service de conseil de dépistage volontaire

Ø EDS : Enquête démographique et de la santé

Ø FS : Formation sanitaire

Ø HGR : Hôpital Général de Référence

Ø OMS : Organisation Mondiale de la Santé

Ø ONUSIDA : Programme commun des nations Unies sur la SIDA.

Ø PNLS : Programme national de lutte contre le SIDA

Ø PNMLS : Programme national Multisectoriel de lutte contre le SIDA.

Ø PVV : Personne vivant avec le VIH

Ø PS : Professionnel de sexe

Ø PNSA : Programme national de santé des adolescents

ISTM : Institut Supérieur des Techniques Médicales

Ø RDC : République démocratique du Congo

Ø SP/CNLS-IST : Secrétariat Permanent/Conseil National de Lutte Contre SIDA et des Infections sexuellement transmissibles

Ø SIDA : Syndrome de l'Immuno Déficience Acquise

Ø VIH : Virus de l'Immuno déficience Humaine

Ø ZS : Zone de Santé.

RESUME ET MOTS CLE

Au terme de notre recherche qui consisté à déterminer les facteurs associés au faible taux d'utilisation des services de CDV par les professionnels de sexe dans la commune de NDESHA,

Les objectifs ci-après :

· Evaluer la perception et la connaissance des professionnels de sexe vis-à-vis de services de CDV dans la commune de Ndesha ;

· Identifier l'existence de la stigmatisation et discrimination associées au VIH/SIDA par la communauté ;

· Identifier les facteurs liés aux professionnels de sexe qui entravent l'utilisation de service de CVD ;

· Déterminer les opinions et les attitudes de professionnels de sexe sur le VIH/SIDA et le test de dépistage volontaire du VIH ;

A l'issue de l'étude, les résultats suivants ont été obtenus :

ü , les 64,0% des sujets du niveau secondaire qui ont suffisamment des connaissances sur l'existence des médicaments qui luttent contre l'évolution de la maladie jusqu'à la phase Sida maladie car la valeur de Khi-2 et de p value le démontrent.

ü Les enquêtés du niveau secondaire ont déjà vu une personne qui a été rejetée dans la société par ce qu'elle a le SIDA au cours de l'année en cours.

ü Le niveau d'instruction a un impact sur la connaissance du statut sérologique des professionnels de sexe car statistiquement parlant les données du présent tableau le démontrent facilement,( X2 :14,739, ddl :2 et p :0,001)

ü Les professionnels du sexe du niveau secondaire connaissent bel et bien les avantages du conseil et dépistage volontaire du VIH sida et ont ajouté que 47,4% d'entre eux se sont déjà fait dépister. X2 : 25,002, ddl : 6 et p : 0,000)

Enfin, nous infirmons partiellement notre hypothèse du départ qui stipulait que l'insuffisance de connaissances de professionnels de sexe sur le VIH/SIDA, la désorganisation plus le dysfonctionnement des services de CDV, la stigmatisation et discrimination associée au VIH/SIDA dans la communauté, sont les facteurs associés au faible taux d'utilisation des services de dépistage volontaire par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha.

MOTS CLE : facteurs associés, taux d'utilisation, services de CDV, les professionnels de sexe et commune de NDESHA,

INTRODUCTION

0.1. ENONCE DU PROBLEME

Depuis les années 80, le VIH/SIDA s'est révélé en fait comme un problème au niveau mondial. On estime que 39,4 millions de personnes (35,9-44,3 millions) vivent avec le VIH. Ce chiffre comprend 4,9 millions de personnes qui ont contracté le VIH en 2005, les jeunes de 15 0 24 ans constituent la moitié de toutes les nouvelles infections dans le monde, la pandémie mondiale du SIDA a tué 3,1 millions de personnes au cours de l'année 2005 (ONUSIDA : 2006).

En effet, les auteurs rapportent que le taux de transmission de l'infection à leurs enfants varie de 15-25% directement avec un taux de transmission de 3% marqué au Cameroun évalué approximativement à 2000 nouveaux nés infectés par an (MBURE : 2006).

Selon KOFFI ANNAN, le SIDA est la véritable arme de destruction massive car, il tue plusieurs millions de personnes dans le monde (Afrique Relance, interview accordée par KOFFI ANNAN à la radio BBC, Vol 174, Janvier 2004).

Au Burkina-Faso, ce nombre de disparus liés au VIH est estimé à 1200 en 2006 dont 70% ont un âge compris entre 15 et 49 ans (BurkinaFaso 2006).

Le SIDA est devenu rapidement un véritable problème mondial de santé publique et de développement. Malgré tous les progrès réalisés dans la lutte contre cette pandémie, il y avait en 2010, près de 34 millions des personnes vivant avec le VIH à travers le monde, 2,7 millions des personnes nouvellement infectées dont malheureusement, 390.000 enfants et 1,8 millions des personnes décédées à causes de maladies liées au SIDA (ONUSIDA, 2010).

En 2010, l'Afrique Subsaharienne était la région la plus durement touchée par le VIH avec près de 68% des personnes vivant avec le VIH dans le monde.

En suite, selon le rapport de l'ONUSIDA, même si le nombre de nouvelles infections a chuté de plus de 26% pour atteindre 1,9 millions de personnes vivant avec le VIH en Afrique Subsaharienne, celle-ci est à l'origine de 70 % des nouvelles infections, partant à 22,9 millions de nombre des personnes vivant avec le VIH dans cette région (ONUSIDA 2010).

Par conséquent, au Rwanda, 1% des adultes de 15-49 ans ont accès aux services de conseil et de test volontaire, moins de 10% seulement de femmes bénéficient actuellement des services dont l'efficacité est prouvée par la prévention de la transmission au cours de la grossesse et de l'accouchement (OMS 2011)

La prévention du VIH constitue un élément capital dans la politique nationale de lutte contre le VIH/SIDA. Dans l'approche actuelle de la prévention de l'infection à VIH, l'OMS préconise d'offrir le conseil dépistage volontaire ( CDV) du VIH à toutes les personnes qui pourraient tirer profit de la connaissance de leur statut sérologique VIH et bénéficier notamment des progrès réalisés en matière de prévention et de traitement de l'infection à VIH. Le CDV permet à l'individu d'adopter ou de maintenir des comportements appropriés pour prévenir l'infection à VIH ou sa transmission à d'autres individus. (OMS 2010)

Les différents pays ont de plus en plus reconnu que le conseil dépistage volontaire du VIH est très important pour combattre la pandémie du SIDA. Sans accès aux services de CDV du VIH, les populations ne peuvent pas connaître leur statut sérologique vis-à-vis du VIH/SIDA. La connaissance du statut sérologique VIH permet de se protéger, de protéger les autres mais aussi de pouvoir bénéficier d'une prise en charge adéquate en cas de séropositivité (BURKINA FASO 2001).

Dans le district sanitaire de Kaya au Burkina Faso, le pourcentage de la population utilisant les services de CDV reste en deçà des attentes. En 2005, pour une population de 15 à 49 ans estimée à 15454 personnes, environs une personne sur cent (1%) a utilisées services de CDV pourtant, l'objectif national est d'atteindre un taux de couverture en matière de CDV de 80% de la population d'ici 2010 (OMS 2006)

Au Burkina Faso, l'utilisation de service de CDV n'est pas meilleure. En effet, seulement 4% de la population ont pu bénéficier du CDV du VIH au cours de l'année 2001. (OMS, 2003)

Dans le cadre des enquêtes démographiques et de santé ; (EDS) réalisées au Kenya et au Zimbabwe, plus de 60% des quelques 6.000 jeunes interrogés (garçons et files âgé de 15 à 19 ans, et n'ayant jamais fréquenté les services de CDV, ont déclaré qu'ils aimeraient se soumettre au test de dépistage. Une autre enquête menée auprès de jeunes de deux sexes âgés de 14 à 21 ans a révélé qu'environ 90% des 2010 Ougandais et 75% des 122 Kenya consultés souhaitaient bénéficier e services CDV AUX quels ils n'avaient jamais en accès Horizon program. (EDS, KENYA et ZIMBABWE, (2000).

Mais les enquêtes et d'autres études ont montré que les jeunes craignent parfois de se faire tester. Certains ont peur que le résultat soit positif, d'autres s'inquiètent de la confidentialité de leurs résultats, d'une possible rupture avec leur partenaire, du coût de services ou encore de la difficulté à se rendre au centre de dépistage. En Ouganda, une étude a été conduite après de 369 jeunes de 14 et 21 ans ayant décidé d'aller dans un centre de CDV. Les jeunes femmes voulaient surtout passer le test quand elles étaient sur les points de se marier, quand elles bénéficiaient du soutien de leur partenaire et quand elles savaient que ce dernier paierait pour les prestations près des deux tiers d'entre elles ont déclaré que leurs partenaires les avaient encouragées à se soumettre au test. Un problème moral majeur est la discrimination et la stigmatisation à l'encontre des personnes infectées par le VIH. Bien que répandue à travers le monde entier, cette attitude devrait être combattue par la pression politique, car dans une certaine mesure, ceci pourrait être la cause de l'échec de l'identification et du traitement des personnes vivant avec VIH/SIDA (ONUSIDA 2003).

Les épidémies du VIH se propagent principalement par le biais de la transmission sexuelle de l'infection à des générations successives de jeunes. Il est donc essentiel et primordial que les jeunes aient de bonnes connaissances en matière de VIH/SIDA, même si ce n'est souvent pas suffisant pour qu'ils adoptent des comportements qui réduisent le risque de transmission du VIH (ONUSIDA 2005).

Il est urgent d'élargir les services de conseil et de test volontaire afin de réduire les comportements à haut risques, d'améliorer la sécurité de transfusion de la mère à l'enfant, et de faciliter l'accès aux traitements et à la thérapie anti rétrovirale. (ONUSIDA 2005).

Les jeunes gens, par contre, avaient plutôt tendance de se décider seuls et paient de leurs poches, un tiers d'entre eux ont indiqué que leur décision d'aller dans un centre de CDV avait été influencée par leur partenaire, un autre tiers par des amis. (JUMA. M 2002).

En RDC, l'épidémie de SIDA sévit depuis les années 1983. Actuellement toutes les provinces du pays sont concernées, avec un taux de prévalence moyen de 4,5% de la population adulte de 15-49 ans et des variations entre les provinces 1,8% à 7% (ONUSIDA 1984).

Depuis l'identification des premiers cas de SIDA en 1986, le pays a organisé avec l'aide de la communauté internationale, une riposte globale concentrée en premier temps sur la recherche opérationnelle visant la compréhension et le dépistage des cas, la compréhension de comportement et pratique à haut risque de transmission du VIH et l'influence culturelle sur l'évolution future de l'épidémie. Enfin, la RDC compte environ 1.034.086 adultes et enfants avec VIH et près de 430.000 orphelins du SIDA sur base du rapport national de séro-surveillance 2008. Sur l'épidémie du VIH, les estimations suivantes sont été faites pour 2010.

- Adultes vivant avec le VH : 1.185.646

- Enfants VIH (O-14 ANS) : 111.306

- Nouvelles Infections VIH (0-14 ans) : 140.818

- Besoins en ARV adultes (15-49 ans) : 251.553.

Par ailleurs, concernant la RDC, la connaissance des moyens de préventions du VIH c'est la limitation des rapports sexuels à un seul partenaire fidèle et non infecté ainsi que l'utilisation du condom à chaque rapport sexuel demeurent les principaux moyens de prévention de l'infection à VIH. (EDS-RDC.2007).

Mais pour la connaissance complète du SIDA, seront considérés comme ayant une connaissance « Complète » du SIDA, les hommes et les femmes qui savent que l'utilisation du condom et la limitation des rapports sexuels à un seul partenaire fidèle et non infecté permettent de réduire les risques de contacter le virus du SIDA ; dans l'ensemble, mais d'une enquête sur cinq (19%) peut être considéré comme ayant une connaissance «  Complète » du SIDA. Le niveau e connaissance est particulièrement faible chez les femmes du Kasaï Occidental avec une fréquence de 7% et Kasaï oriental avec une fréquence de 9%. Et aussi une faible connaissance de la prévention de la transmission du VIH de la mère à l'enfant est de 6% par le Kasaï-Occidental et de 9% par le Kasaï-Oriental. (EDS-RDC, 2007).

Quand à la population ayant effectué un test du VIH dans la province du Kasaï-Occidental est de 2% très faible par rapport au Sud-Kivu 11% Kinshasa, 8% mais aussi faible dans les provinces de Bandundu (1%) et l'Equateur (2%) (EDS-RDC, 2007).

Le Kasaï-Occidental est très exposé au risque de VIH pour plusieurs raisons : la pauvreté de la population, la promiscuité dans les zones minières, l'insuffisance d'intégration des activités de lutte contre le SIDA dans les Zones de santé, insuffisance d'informations sur le VIH, les phénomènes de viols dans la zone de santé de Luambo et dans la ville de Kananga et d'autre. L'emplacement de la province partageant les limites avec l'Angola qui présente aussi des statistiques importantes en rapport avec le VIH/SIDA. Or, le SIDA est l'une des principales causes de mortalité et des sujets âgés de 20-49 ans. (PNLS, 2010).

L'enquête de séroprévalence VIH en 2011 dans les deux sites Mikalayi (site rural) et Tshikapa (site urbain) a relevé respectivement un taux de 4,3% et un taux de 6,8%.

La prévalence du VIH est en augmentation dans le site rural de » Mikalayi de 0,9% en 1999 à 4,3% en 2011, concentration pour les activités minières `diamant et or, à TSHIKAPA, Luiza et Demba) Les échanges commerciaux intenses de Luambo, Luiza, Kamonia, favorisent les viols et donc l'augmentation de la prévalence du VIH (PNMLS, 2014)

L'utilisation de service de CDV par les professionnels de sexe dans la commune de NDesha est faible, si nous considérons le nombre de personnes de 15 à 49 ans devant cet état de fait, il apparait nécessaire pour nous de mener une étude afin d'identifier les facteurs associés au faible taux d'utilisation de service de CDV par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha.

0.2. Question de Recherche

Quels sont les facteurs associés au faible taux d'utilisation de service de conseil de dépistage volontaire par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha ?

0.3. Hypothèse

Il est à noter que la formulation de notre hypothèse reste à savoir :

- L'insuffisance de connaissance de professionnels de sexe sur le VIH/SIDA, les insuffisances d'organisation et de fonctionnement de services de CDV et l'existence de la stigmatisation et discrimination associée au VIH/SIDA dans la communauté, sont les facteurs associés au faible taux d'utilisation des services de dépistage volontaire par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha.

0.4. But et Objectifs

0.4.1. But

Le but de notre étude est d'identifier les facteurs associés aux faible taux d'utilisation des services de dépistage volontaire par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha

0.4.2. Objectifs Spécifiques

- Evaluer la perception et la connaissance des professionnels de sexe vis-à-vis de services de CDV dans la commune de Ndesha ;

- Identifier l'existence de la stigmatisation et discrimination associées au VIH/SIDA par la communauté ;

- Identifier les facteurs liés aux professionnels de sexe qui entravent l'utilisation de service de CVD ;

- Déterminer les opinions et les attitudes des professionnels de sexe sur le VIH/SIDA et le test de dépistage volontaire du VIH ;

0.5. Justification

Depuis l'apparition du VIH/SIDA, plusieurs stratégies de lutte ont été utilisées pour réduire sa propagation au nombre des quelles la prévention des nouvelles infections et la prise en charge des malades. Malgré cela, l'infection continue à se propager (augmentation de nouvelles infections et des maladies), dû entre autres au fait que la plupart des individus ignorent leurs statut sérologique dont la connaissance est fondamentale dans toute action de lutte.

C'est ainsi que l'organisation internationale de lutte contre le VIH/SIDA telles Que OMS et l'ONUSIDA ont recommandé et encouragé la pratique du conseil de dépistage volontaire du VIH, interface entre la prévention et la prise en charge de l'infection à VIH. (OMS, 2010)

Cependant, un problème d'utilisation de services de dépistage par les différentes couches socioprofessionnelles pose un problème sérieux surtout dans les pays en voie de développement dont la RDC.

Le faible taux d'utilisation des services de CDV freine les efforts internationaux visant prévenir les nouvelles infections par le VIH et limite la généralisation des soins et du traitement du VIH ; partout dans le monde, 10% seulement des individus infectés pour le VIH sont conscient de leur état sérologique. Le CDV du VIH à domicile est une approche visant à croitre la participation au dépistage qui pourrait être efficace pour augmenter le nombre de patients sous traitement et prévenir de nouvelles infections, (Irene SU, 2007).

La RDC, présente 1,1% de taux de prévalence du VIH/SIDA au sein de la population totale Kinshasa, 02/12/2013 santé. Le programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA relève à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre le SIDA 2013 que le taux de prévalence du VIH/SIDA dans la population générale en RDC est de 1,1% depuis 2011. Alors qu'il est du 3,3% chez les femmes enceintes au cours des mêmes périodes. (PNMLS, 2013).

Les catégories socioprofessionnelles le plus touchées par le VIH/SIDA en RDC sont les professionnelles sexe avec un taux de prévalence de 7,6%, les travailleurs de mines avec un taux de 2,4%, les enfants en ruptures familiales avec un taux de 1,6% et les camionneurs avec un taux de 1,3%.

La prévenance du VIH/SIDA en RDC est confrontée aux problèmes suivants :

- Faible taux d'utilisation de préservatifs, l'accroissement des rapports sexuels avant l'âge de 15 ans, l'insuffisance de stratégies spécifiques de lutte pour les jeunes, la régression du nombre des centres de conseil et dépistage volontaire communautaires passés de 89 en 2009 à 59 en 2012 ;

- Beaucoup de jeunes ignorent leur statut sérologique vis-à-vis du VIH. Ainsi, on estime qu'en Afrique Subsarienne, 10% seulement des jeunes hommes et 15% de jeunes femmes (15-24 ans) connaissent leur statut sérologique et dans d'autres régions, bien que l'on dispose de peu de données, il est régulièrement signalé que très peu d'adolescents vulnérables ont accès au dépistage et au conseil. (OMS, 2013)

En effet, pour la province du Kasaï central, la prévalence du VIH/SIDA selon les données de 2014, le taux est de 5,8% cette situation alarmante serait due, entre autres aux mouvements des populations de cette province frontalière avec Angola, d'une part et la province soeur du Kasaï-Oriental de l'autre (PNMLS, 2014).

Pour la ville de Kananga, le taux de séroprévalence du VIH/SIDA est de 4,7% contre 7,8% chez les professionnels de sexe, à l'occasion de lancement des activités de lutte contre le VIH/SIDA pour le mois de décembre 2015, (Agence congolaise de presse (ACP, 2015).

Selon les milieux ruraux se caractérisent par un faible niveau de connaissance du VIH/SIDA soulignent que des orientations précises ont été données à la commission budgétaire pour allouer de crédits conséquents à la lutte contre le VIH/SIDA au cours de l'exercice 2016. Pour combattre la propagation de cette pandémie.

L'autorité provinciale du Kasaï central a pris l'engagement de veiller personnellement au décaissement de ces fonds, en vue d'une bonne couverture de la prise en charge dans les centres de santé de sa province. (ACP 2015)

7,8% de professionnels de sexe sont porteuses du SIDA dans la ville de Kananga, au Kasaï central, a annoncé, le secrétaire exécutif provincial du programme national multisectoriel de lutte contre le SIDA pour Kasaï central. Le non respect des conseils relatifs au port des préservatifs lors des rapports sexuels est la principale cause de la prévalence de la séropositivité au sein de cette catégorie des personnes parmi les plus exposées à cette maladie.

A l'occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre le SIDA à Kananga, on a fait appel à toutes les personnes au dépistage volontaire du VIH, en vue de connaître leur statut sérologique. Ce dépistage volontaire permet ainsi d'adopter un comportement responsable pour réduire la propagation du virus et l'augmentation de taux de prévalence dans cette province. (ACP, 2015)

0.6. Domaine et type d'Etude

Il sied de savoir que notre étude s'inscrit dans le domaine de la Santé publique dont l'étude transversale et à visée analytique

0.7. Délimitation Spatio-temporelle

Notre étude se faira pendant une période allant du janvier au juin 2016 soit six mois endéans. Dans la commune de Ndesha, province du Kasaï central.

0.8. Subdivision du Travail

Hormis cette introduction et la Conclusion, le présent travail est subdivisé en deux grandes parties dont :

- la première partie traitant de la revue de la littérature ;

- La Deuxième partie parle de la pratique avec deux chapitres : la Méthodologie et la Présentation de Résultats plus la Discussion.

Chapitre I : REVUE DE LA LITTERATURE

I.1. Définition de concepts.

1. Facteurs :

Le mot facteur c'est un élément jouant un rôle dans le déclenchement ou l'évolution d'un phénomène. C'est un élément qui agit, qui influe : facteur humain. (Larousse Nouvelle éd. 2005).

2. Conseil

Pour Peter Piot et all, le conseil consiste en une face à face au cours duquel, une personne en aide une autre à prendre des décisions et à agir en conséquence. Dans le cadre de la lutte contre le VIH/SIDA, le conseil consiste à donner des renseignements qui permettent à l'individu de prendre des décisions susceptibles de réduire le risque de transmission. Il peut ainsi s'adresser au conjoint, à la famille, aux amis et à tous ceux qui s'occupent de la personne infectée, qu'il s'agisse de séropositif ou de personne qui s'estiment exposées au risque d'infection (Piot PETER et col, 1993)

3. Dépistage

Selon le dictionnaire de Médecine Flammarion, le dépistage est une recherche systématique chez un sujet au sein d'une collectivité, d'une affection latente au moyen de techniques simples et peu coûteuses, mais suffisant fiables. Ici c'est le fait de rechercher l'infection à VIH. (Flammarion, 1992)

4. Utilisation

Selon l'OMS, l'utilisation de service s'exprime par proportion des personnes ayant besoin d'un service et qui le reçoivent effectivement au cours d'une période déterminée.

Celle-ci implique alors deux notions fondamentales :

- Que le service existe et soit offert par des prestataires qualifiés ;

- Que le service offert soit perçu et accepté par les utilisateurs potentiels comme le moyen de satisfaction d'un besoin essentiel.

Dans le cadre de notre étude, tous ceux qui ont déclaré connaître leur statut sérologique du VIH ont été considérés comme des individus ayant utilisé les services de CDV et les autres comme des personnes n'ayant pas utilisé les services de CDV. (OMS, 2010).

5. Service de Conseil dépistage Volontaire du VIH

Ces sont des prestations (conseil pré et post test, test de dépistage sérologique, annonce du résultat, prise en charge, communication) offertes en matière de CDV, dans le centre de conseil dépistage volontaire du VIH et dans les sites intégrés de conseil dépistage volontaire du VIH de la communauté. (ONUSIDA 2009)

6. Conseil dépistage volontaire du VIH

Pour Alice DESCLAUX et col, le CDV est un « acte de prévention qui permet de personnaliser l'information pour que chaque personne conseillée adopter un changement de comportement et prenne la décision de se soumettre en toute connaissance de cause et soi bien informée des conséquences personnelles médicales et sociales en cas de résultat positifs. » (ALICE 1997)

L'OMS définit le conseil dépistage volontaire du VIH comme un dialogue confidentiel entre un consultant et un conseiller envue de permettre au consultant de surmonter les stress lié au test de dépistage et de prendre des décisions personnes en rapport avec le VIH/SIDA. (OMS2010)

7. Professionnels du sexe.

En psychanalyse, c'est un désir inconscient d'entretenir un rapport sexuel avec le parent du sexe opposé  et d'éliminer le parent rival du même sexe ; traumatisme que voit un homme ne pouvant se détacher de samère.

Grand professionnel c'est une personne qui maîtrise très bien son métier. C'est une personne qui a une expérience particulière dans un métier ; une activité, (Marie-Jeanne sauret, 2008).

Selon ONUSIDA, ce terme professionnel(le) de sexe signifie travailleur/travailleuse de sexe. Il s'agit de commerce du sexe, rapports sexuels rémunérés (ou tarifés) ou vente de services sexuels. (ONUSIDA, 2011).

1.2. NOTIONS SUR LE DEPISTAGE VOLONTAIRE

I.2.1. Obstacles d'Utilisation des services de CDV

Dans le cadre de notre étude, nous avons trouvés deux grands obstacles liés à l'utilisation de service du CDV à savoir :

- Les obstacles liés aux services ;

- les obstacles liés à la communauté. (Family Heath 2001)

a) Les Obstacles liés aux services

Pour Family Heath international dans le cadre de la mise en oeuvre d'un projet de prévention et de soins, les obstacles liés au CDV dans les pays en voie de développement sont dus :

- Au manque de personnel qualifié ;

- Au manque de respect de la confidentialité ;

- A l'ignorance de clients potentiels concernant l'existence des services de CDV ;

- Au manque de ressources financières pour couvrir le fonctionnement des services.(Family Heath international 2001)

b) Les obstacles liés à la communauté.

Nous avons deux grands obstacles liés à la communauté à savoir :

- La stigmatisation ;

- La discrimination.

· La stigmatisation plonge ses racines dans le passé. Elle a été décrite comme une caractéristique qui « discrédite significativement » un individu aux yeux des autres.

Une bonne part de la stigmatisation associé au VIH s'appuie sur des pensées négatives déjà implantées et les renforce. Les PVV sont considérées comme celles qui ont mérité ce qui leur arrive car, elles ont faits quelque chose de mal. Les hommes infectés peuvent être considérées comme des clients des prostituées, ces femmes comme étant de moeurs légères ou comme des prostituées.

La stigmatisation que s'infligent à elles-mêmes les PVV/VIH ou la honte qu'elles ressentent lorsqu'elles intériorisent les réactions des autres sont aussi manifestes. Cette forme de stigmatisation peut entrainer la dépression, le repli et des sentiments d'inutilité. Elle réduit au silence des individus et les communautés déjà diminuées et pousse les gens à se sentir responsable de leur situation.

· la discrimination, quand à elle se produit lorsqu'on fait une distinction entre des personnes, qui a pour effet que ces individus soient traités de manière inégale et injuste parce qu'il appartienne à un groupe particulier.

· Les causes de la stigmatisation/discrimination, elles sont provoquées par toutes sortes de facteurs notamment :

- Une mauvaise compréhension de la maladie ;

- Les mythes concernant la transmission du VIH ;

- Les préjugés ;

- L'insuffisance de Traitement.

- Les peurs liées à la maladie et à la mort.

· L'impact de la stigmatisation/discrimination sur la prévention.(ONUSIDA (2003))

La stigmatisation/discrimination compromet l'action de la prévention en ce sens que les gens par crainte d'avoir à les subir, ont peur de connaitre leur statut VIH et reculent face à l'adoption des mesures préventives.

Cette crainte de la discrimination empêche les gens de consulter pour bénéficier d'un traitement contre le SIDA. ils peuvent être dissuadés de recouvrir aux services de CDV piliers des programmes de prévention, de traitement et de soins.

Les PVV peuvent ainsi se retrouver isolées, privées de soins et de l'appui qui pourrait entamer l'impact de l'épidémie. (ONUSIDA, 2002)

I.3. Avantages du CDV

Pour l'ONUSIDA, ce CDV joue un rôle important dans la prévention du VIH, car il aide les individus à modifier leurs comportements sexuels afin d'éviter s'ils sont séropositifs de transmettre le VIH à leurs partenaires sexuels ou de rester séronégatifs s'ils ne sont pas infectés.

L'autre rôle primordial du CDV est de faciliter le recours précoce et adéquat des personnes séropositives ou séronégatives au VIH aux services tels que la prise en charge médicale, la planification familiale, le soutient psychologique et social, l'assistance juridique et le conseil en matière de vie positive. Le CDV est également crucial pour permettre aux femmes et à leurs familles de profiter des interventions visant à prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Un accès accru au CDV permet en outre de contribuer à combattre la stigmatisation et la discrimination, à pouvoir la sensibilisation et à soutenir les droits de l'homme.(ONUSIDA, 2010)

Pour Peter PIOT et col, les avantages du CDV pour la communauté sont la prévention de la transmission du VIH grâce à un changement éclaire de comportement et l'identification des candidats potentiels aux essais de médicaments et de vaccins. (PETER PIOT et col, 2008)

Pour le SP/CNLS-IST, le CDV participe au niveau national pour une meilleure surveillance épidémiologique et une meilleure planification des politiques et des stratégies de lutte contre le VIH, mais surtout une prise en charge précoce et efficace de l'infection à VIH.

En résumé, le CDV permet de mieux combattre l'infection à VIH tant au niveau individuel, communautaire que national. (SP/CNLS-NT, 2007)

I.4. UTILISATION, FONCTIONNEMENT ET L'ORGANISATION DES SERVICES DE CDV.

1. UTILISATION DES SERVICES

Pour que les populations utilisent les services de CDV, elles doivent avoir des connaissances sur :

- l'existence des services de CDV.

- Les avantages des prestations de CDV ;

- l'existence d'une prise en charge médicale par les ARV ;

- l'existence des lieux de prise en charge.

De plus l'attitude des populations vis-à-vis du test de VIH est capitale pour l'utilisation de services de CDV par celles-ci. Si de nombreuses personnes sont disposées à faire le test de dépistage, alors elles seront donc des relais pour encourager les autres à en faire aussi. (PNSA, 2015)

· ETAPES DU CDV.

· Pré-test :

Se fait avant le prélèvement, avant que le client n'accepte de faire le test de dépistage volontaire du VIH.

- Donne des informations en rapport avec le VIH,

- Permet d'obtenir le consentement du client ;

- prépare le client à accepter le résultat quel qu'il soit ;

- permet d'encourager le client à revenir chercher le résultat.

· POST-TEST :

- consiste à annoncer le résultat et à faire accepter ;

- consiste à apprendre au client d'adopter des nouvelles attitudes face au résultat : maintenir sa séronégativité, protéger sa vie malgré sa séropositivité. (PNSA, 2015)

2. Organisation des services de CDV

L'organisation des services du CDV concerne la planification et la mise en place des instruments d'organisation des services.

1°) La Planification des Activités

La planification des activités se fait à tous les niveaux. Il s'agit d'un processus avec des étapes précises allant de l'identification du problème à l'évaluation des activités. Pour bien exécuter les activités de CDV, il faut que les structures chargées de celles-ci aient un plan d'action. Celui-ci permet de prévoir et de mobiliser les ressources nécessaires à la réalisation des activités. (SESSOUMAN A, 2003).

Le plan doit prévoir activités de sensibilisation des populations pour renforcer non seulement leurs connaissances sur les CDV, mais aussi promouvoir l'utilisation de ces services. De même, c'est au cours de cette planification que l`on prévoit les lignes budgétaire des conseillers et pour l'exécution des activités. En plus, le plan doit prévoir des éléments qui renforcent les connaissances des prestataires des services de CDV qui sont :

- la formation/recyclage ;

- la supervision ;

- le système de motivation. (SESSOUMAN. A 2003)

2°) Les Instruments d'organisation des services.

Pour cette étude, ces instruments sont :

- La description des postes.

Le poste de travail est le lieu où un certain nombre d'activités se mènent. Dans ces centres de conseils dépistage volontaire, il est important de déterminer tous les postes de travail indispensables pour ne pas négliger des activités importants qui entravaient l'utilisation des services de CDV, par contre la description des postes évite les confusions dans l'exécution des tâches et participe à une bonne organisation des services. (DRS - CN 2005)

- l'organigramme.

Il est la visualisation des structures des services de CDV. Il indique les rapports hiérarchiques et fonctionnels. L'établissement de l'organigramme permet d'établir le diagnostic de graves difficultés dans le fonctionnement des services de CDV.

- La réparation des tâches

Ce travail est réparti entre les membres d'une équipe. Bien établie, la répartition des tâches permet d'éviter les chevauchements d'activités. Elle doit être affichée et permet aux prestataires de CDV de mieux offrir leurs services aux clients.

- Calendrier de travail

C'est un outil de gestion du temps des prestataires des services de CDV. Il est essentiel pour assurer une bonne organisation et l'exécution des activités de CDV. Il permet d'offrir les services à des horaires qui conviennent aux prestataires et aux clients.

3. Le fonctionnement des services de CDV.

Le fonctionnement des services est l'ensemble des mesures prises pour mieux offrir des prestations de CDV aux populations. Il comprend les éléments suivants :

- Les horaires d'ouverture et de fermeture.

Pour que le service soit bien utilisé, les heures d'ouverture et de fermeture doivent être adaptées aux préoccupations des clients. (DRS-CD 2005) ;

- La permanence des services de CDV.

Les services de CDV doivent être offerts tous les jours à la population, cela constitue un atout pour que la majorité des personnes utilisent ces services. Un système de permanence doit être mis en place pour qu'à tout moment, les populations puissent utiliser les services de CDV. (DRS-CN 2005)

- L'approvisionnement en réactif et produit de fonctionnement.

L'approvisionnement en réactifs (tests rapides) et en consommables (gants, seringues, micropipette), doit être mis en place afin d'éviter des ruptures, si aucune rupture de réactifs et de produits de fonctionnement ne se produit, alors les populations à utiliser les services de CDV.

- Le système d'anonymat

L'anonymat est un modèle d'organisation mis en placer dans les centres de CDV pour renforcer la confidentialité. Le nom du client est remplacé par un numéro de code qu'il garde tout au long du processus de découverte de sa sérologie. Cela permet d'exclure les autres acteurs dans la gestion confidentialité des résultats du client.

Cela renforce la confiance que celle-ci aura des prestataires des services de CDV. Une fois la confiance établie, les individus utiliseront les services et seront des relais pour promouvoir l'utilisation de service de CDV auprès de leurs familles. (ROUMBA George, 2006)

En effet, plus les prestataires ont des connaissances en matière de CDV, mieux, ils organiseront les services pour offrir des prestations de la qualité aux populations. En fin nous estimons que si la planification a pris en compte des activités comme les séances de sensibilisation des services de CDV mais à renforcer les connaissances des populations. C'est dans ce sens que l'organisation des services de CDV a un effet sur les connaissances de population. (Traoré F. 2006)

I.5. FACTEURS QUI ENTRAVENT L'UTILISATION DES SERVICES DE CONSEIL DE DEPISTAGE VOLONTAIRE

Il s'agit principalement des facteurs liés aux professionnels sexe et les facteurs liés aux services de CDV.

I.5.1. Facteurs liés aux professionnels de sexe.

Il s'agit de la connaissance de personnes (professionnels sexe) exerçant le rapport sexuel, s'ils savent l'existence du VIH/SIDA, le test de dépistage volontaire, leurs opinions, attitudes vis-à-vis du test de dépistage. (ZEGARE ATHANASE, 2001).

a) La connaissance

C'est la faculté d'avoir une idée plus ou moins juste sur quelqu'un ou quelque chose : de savoir de façon plus ou moins précise.

Si les professionnels du sexe ont une idée sur le VIH/SIDA sur l'existence du test de dépistage et ses avantages, des centres de dépistage (condition d'accès, location).Cela pourrait les amener à utiliser le service de dépistage du VIH. (ZEGARE Athanase, 2001)

b) Opinions

Selon le dictionnaire universel de poche, l'opinion est un jugement personnel, un avis émis sur un sujet. L'opinion publique désigne la manière de penser, la plus répandue au sein d'une collectivité.

Les opinions sont, l'ensemble de croyances philosophiques, politiques, religieuses, d'une personne ou d'un groupe.

Ainsi, ce que les professionnels du sexe pensent entendre dire sur le VIH/SIDA, le test de dépistage, le statut de séropositif va forcement influencer leur désir de faire le test de dépistage. (Dictionnaire universel de proche, 2012).

c) Attitudes

Dans les sciences sociales, le terme désigne une disposition profonde durable et d'intensité variable à produire un comportement donné.

Elle implique un état dans lequel l'individu est prêt d'une certaine manière à une certaine stimulation.

Elle n'est pas innée, elle est construite à partir de la perception de l'objet en cause laquelle perception peut être directe ou mentale.

L'utilisation de service de dépistage est fonction de l'attitude des professionnels du sexe face au test et à l'infection à VIH. (AJZEN 1991)

d). stigmatisation et discrimination associées au VIH

Il s'agit principalement de l'existence des professionnels du sexe ayant été victimes de la stigmatisation/discrimination à cause de leur statut séropositif ou de malade de SIDA. Si les professionnels du sexe ont été rejetés parce qu'elles portent en elles les virus du SIDA, cela peut les conduire à ne pas utiliser les services de dépistage par crainte de subir le même sort si leurs résultats s'avérai positif (ZIGANIZ, 2004).

I.5.2. Facteurs liés aux Services de CDV

Il s'agit de la sensibilisation, du coût de prestation des exigences du fonctionnement, de la prise en compte de professionnels du sexe dans le plan d'action, de la confidentialité du processus du dépistage et des types de test utilisés dans le cadre du dépistage du VIH. (SWEAT et Al, 2010)

1° La Sensibilisation

C'est une stratégie de la communication qui consiste à apporter des messages à une ou plusieurs personnes afin de les amener à changer d'attitude face à une situation.

Elle est la principale action de lutte contre la stigmatisation/discrimination associées au VIH/SIDA.

Le public devra avoir pour but de susciter une compréhension précise de l'infection à HIV :

- Modes de transmission ;

- Méthodes de prévention et évolution.

Une application de personnes vivant avec le VIH aidera les individus à comprendre qu'il est possible de vivre avec le VIH. De plus ces campagnes devront faire savoir aux communautés que le SIDA se soigne et les mettre au courant de progrès scientifique dans ce domaine.

De ce fait si les professionnels du sexe sont sensibilisés sur le VIH/SIDA et le test de dépistage volontaire du VIH, leurs attitudes face à ces derniers pourraient changer et ils pourraient ainsi accepta d'utiliser des services de dépistage du VIH. (SWEAT et Al, 2010)

2° Le coût des prestations

La plupart de centres de dépistage offrent des prestations payantes. Si les professionnels du sexe pensent qu'ils n'ont pas les sources nécessaires pour payer ces prestations, cela peut réduire leur accès au test de dépistage.

3° Les exigences de fonctionnement

Le fonctionnement de centre de conseil dépistage volontaire est organisé d'une certaine manière qu'il peut imposer des contraintes notamment les jours et heures d'ouverture aux utilisateurs. Si les professionnels du sexe n'arrivent pas à se conformer à ce mode de fonctionnement, leur accès au test de dépistage peut être réduit. (SAWADOGO J.N, 2003)

4° La Planification des activités

Pour être conforme aux principes de base de la gestion, toute action doit être planifiées. Ainsi, la planification des activités de centres de dépistage prenant en compte les professionnels du sexe pourrait faciliter leur accès au test de dépistage. (ZAGARE Athanase, 2001)

5° La Confidentialité

Pour que les services de conseil de dépistage volontaire et anonyme soient acceptés si les professionnels du sexe pensent que le résultat de leur test devra porté à la connaissance des autres personnes à leur insu, elles ne vont pas utiliser les services de CDV du VIH.

En conséquence, il faut mettre en place ce système pour éviter des entorses à la confidentialité afin de permettre une meilleure utilisation de ces services. (OUEDRAGO TL, 2006).

6° Le délai d'obtention du résultat du Test de dépistage

Le délai d'attente pour l'obtention des résultats d'un test de dépistage est à l'heure actuelle de trois jours. Cependant, il existe de types de test permettant d'obtenir le résultat le même jour en quelques heures. Ce sont les tests dits simples rapides. L'option pour l'un ou l'autre type de test peut influencer l'utilisation des services de dépistage des professionnels du sexe. (FAMILLY Heath, 2001)

I.6. ETUDES EMPIRIQUES

Plusieurs auteurs ont exploités les questions concernant la sous utilisation de services de dépistage volontaire.

1. Pour Odette Rouamba, dans son étude a montré que 57n7% de enquêtées pensent qu'elles seront rejetées en cas de séropositivités.

Pour elle, la peur des rejets social qui se traduit par la perte du respect dont jouissait le séropositif et même jusqu'à sa mort ou il n'aura pas les honneurs dus à une personne de respectable. La perte du foyer conjugal pour les femmes séropositives est l'un des obstacles au test de dépistage.

2. SAWADOGO Jean Noel (2003), affirme dans son étude dénommée « Dépistage sérologique volontaire du VIH : connaissances et attitudes des jeunes dans la commune de Kaya » que les élèves et les étudiants sont les plus nombreux à venir se faire dépister au CHR de Kaya. Il ajoute que la scolarisation des jeunes est un atout pour que ceux-ci servent de relais pour la diffusion des informations reçues sur le CDV.

3. ZIGANI Z, (2004), relève dans son étude `étude des facteurs expliquant la faible utilisation de services de conseil dépistage volontaire du VIH dans la ville de Ouagadougou par le secteur informel : cas de personnes exerçant dans le petit commerce » que 40% de ses sujets interrogés ne sont pas instruits. Ce qui constitue un obstacle à la compréhension de messages de sensibilisation et un frein à l'utilisation de services de CDV par les petits commerçants de ville d'Ouagadougou.

4. ZONGO K. DENIS (2006), affirme à travers son étude portant sur les facteurs limitant l'adhésion des femmes enceintes au conseil et au dépistage volontaire du VIH/SIDA au district sanitaire 30 de Ouagadougou, qu'aucune caractéristique des femmes enceintes, enquêtées ne constitue un obstacle à leur adhésion au CDV. Il conclut qu'il n'ya pas de relation statismes significative entre l'âge (p= 0, 0666) ; la profession (p=0,268),le statut matrimonial, p= 0,494), le niveau scolaire de femmes enceintes (p= 0,825), la religion (p= 0,616), d'une part et l'acceptabilité des femmes enceintes au conseil dépistage volontaire du VIH au district et du secteurs 30 autres part. Il a utilisé un seuil de signification de 0,05.De plus, l'utilisation des services de CDV est tributaire des connaissances des populations sur le VIH/SIDA.

5. La méconnaissance de l'existence du VIH/SIDA, la non maitrise des voies de transmission de moyens de prévention de séropositivité sont autant d'obstacles à l'utilisation de services de CDV. (ZONGO, 2006).

6. ZIGANIZ. (2004), il énonce dans son étude de 75% des enquêtés ne connaissent pas les avantages du CDV. Pourtant, le CDV présente les nombreux avantages parmi lesquels il ya la prévention des nouvelles infections liées au VIH.

7. OUEDRAOGO T.L et All (2001) dans leur étude dont le thème est « infection à VIH et modification des relations sociales, études auprès de 188 personnes infectées par le VIH à Ouagadougou » indiquent que l'événement le plus vécu par les personnes interrogées est le rejet franc par la famille de la PVV, ils ajoutent que les malades du SIDA sont considérés comme des « pestiférés », la matérialisation de la honte et la mauvaise conduite. Ils concluent que si le recours au test de dépistage volontaire du VIH reste faible, c'est bien parce que les gens ont peur de réactions négatives de leur entourage.

Selon la même étude, les sujets interrogés affirment que ces réactions se traduisent par la séparation de lit dans le couple, le divorce, le rejet par la famille, la décision personnelle de s'isoler, les moqueries, critiques, mépris, les exclusions de prise de décision au sein de la famille, l'isolement et l'interruption des visites par les parents.

8. A Travers. Une étude descriptive appelée « étude de la performance appelée « étude de la performance du système de surveillance des maladies à potentiel épidémiologique dans le district sanitaire de Kaya » on a trouvé que 33% des formations sanitaires visitées ne disposent pas de répartition des tâches et le calendrier de travail est quasi inexistant dans les formations sanitaires de Kaya. (SESSOUMAN N. Abdoulaye, 2003).

9. SOME/SOFATOU (2001), elle a révélé à travers son étude que l'organisation des activités est défaillante dans les maternités du district sanitaire du secteur 30 de Ouagadougou, en témoignent la mauvaise répartition des tâches.

En plus, nombreux sont ceux qui pensent que certains CDV constituent des obstacles au CDV.

10. ZIGANIZ (2004), conçoit que la non prise en compte des petits commerçants dans la planification des activités de CDV constitue un handicap à l'utilisation de service de CDV par ces derniers. Il précise en outre que 91% des sujets enquêtés n'ont pas assisté à une séance de sensibilisation sur le CDV pour cause d'insuffisance dans la planification de celle-ci.

11. De plus, ROUAMA G.(2006) indique dans son étude qu'aucun conseiller CDV n'a été supervisé, ni bénéficié d'un recyclage après sa formation initiale par défaut de planification de ces activités. Selon lui, cela n'est pas de nature à renforcer les connaissances des conseillers CDV et leur abnégation à fournir des prestations de qualité aux populations.

Par ailleurs, il a montré que les services de CDV ne sont pas permanents, ce qui occasionne de multiples rendez-vous et crée un sentiment de manque de confiance entre les soignants et soignés et le conseiller du centre de dépistage du VIH de Manga.

MODELE CONCEPTUEL

Variables à expliquer

FAIBLE TAUX D'UTILISATION DES SERVICES DE CONSEIL DE DEPISTAGE VOLONTAIRE PAR LES PROFESSIONNELS DE SEXE

FACTEURS SOCIO-DEMOGRAPHIQUES

- L'âge

- Le sexe

- Statut matrimonial

- Niveau d'instruction

- La religion

-Sensibilisation insuffisante sur les différents modes de transmission, de prévention et l'évolution de l'épidémie.

-Ressources insuffisantes et/ ou la gratuité de prestation non assuré.

-Non respect des conditions d'accessibilité du CDV

-Entorses à la confidentialité et l'anonymat de résultat au tiers

FACTEURS PSYCHO - SOCIAUX

- Les opinions et attitudes de PS sur le test et statut sérologique du patient.

- Manque de connaissance suffisante sur l'existence et les avantages de CCDV.

- Stigmatisation/discrimination de PVV par l'entourage.

- Niveau de connaissance insuffisante de PS sur le VIH/le test et statut de sérologique du patient.

Facteurs liés aux P.S

Facteurs liés au service

Variables explicatives

CHAPITRE DEUX : METHODOLOGIE

II.1. Présentation de Milieu d'étude

Nous avons effectué notre étude dans la commune de Ndesha que nous présentons dans les lignes qui suivent :

II.1.1. Historique

L'historique de l'actuelle commune de Ndesha remonte de 1949 sous l'administration coloniale en tant que centre extra-coutumier.

En date du 8 Novembre 1958, elle devient une commune jouissant d'une autonomie juridique par l'arrêté 111/228 du Ministre Belge de la colonie.

Nous tenons à signaler en passant que les actuelles communes de Lukonga et Katoka étaient à cette époque des quartiers de cette entité politico-administrative. Vers 1960, le 1èrGouvernement de l'Etat Indépendant du Congo reconnait Ndesha comme une commune et un cadre résidentiel habité par les bourgeois sous l'administration de maire de la ville.(Archive de la commune, 1949)

a) Mouvement de cadre

Les autorités politico-administratives qui se sont succédé à la tête de cette entité administrative sont :

1. Centre de Ndesha de 1958 à 1960 dirigé par :

- KANDE Isaac ;

- NTAMBUE Valentin ;

- NTAMBUE Joseph ;

- BEYA Barthelemy.

2. Commune de Ndesha 1960 à 1975 dirigée par :

- NZUZU Hnery ;

- TSHIMANGA Raphaël ;

- MULUMBA DJULU ;

- NKONGOLO Philippe ;

- KASHAMA MULUMBA ;

- MFUMU Alexandre ;

- MUKENGESHAYI Jajoirara ;

- TSHIMANGA TSHIA KAMUAYI ;

- KAPINGA KEYI.

3. Zone de Ndesha de 1973 à 1997 dirigée par :

- KAYOMBO LUBAKAWA KASENDE.

- LISALILA BOTO BIALA

- MOANE KASENGE

- NAESI MAZUZU

- KASONGO LUPANU

- KANULAMBI MUAMBA

- OMEKENGE DJOWO

- MPUTU KABASELE

- NGULUNGU MUANZA MBALA

- KAYIPU MUANZA CELESTIN

- MUKINAYI KANDE KASONGA. (Archive de la commune)

4. Commune de Ndesha de 1997 à ces jours :

- KADIEBUE LOBO Fernand ;

- TSHISHIKU MUTOKE Dieudonné ;

- MEMBA PEMBI Sylvain

- KAMUITU LUBADI Augustin

- BAKENGE KANKONDE Renatus

- LUBOYA WA LUBOYA Simon.

II.1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Située au centre de la ville de Kananga, la commune de Ndesha connaît deux saisons ; l'une sèche et l'autre de pluie. La première saison va du 15 mai au 15 Août et la seconde du 15 Août au 15 mais de chaque année.

La commune de Ndesha est limitée au Nord par le chemin de fer qui la sépare avec la commune agro-pastorale de LUKONGA, au Sud par l'avenue Lulua qui forme de limite avec la commune de Katoka, à l'EST par la commune de Kananga, à l'Ouest par la rivière Lulua qui sert de limite avec le territoire de Kazumba dans le district de la Lulua.

II.1.3. Situation Démographique.

La commune de Ndesha est subdivisée en 5 quartiers :

- quartier Ndesha avec 5 localités ;

- quartiers lubuwa avec 4 localités ;

- quartier Kamilabi avec 6 localités ;

- quartier Tshibandabanda avec 5 localités ;

- quartier Kamupongo avec 5 localités.

La commune de Ndesha est composée de 3 groupements indépendants à savoir :

- benamukangala

- bakualule ;

- Bakuabuisha.

La commune de Ndesha compte 25 localités et 3 agglomérations non coutumières. Sa population est de 181479 habitants, sa superficie est de 419 Km2.

II.1.4. Situation sanitaire

La commune de Ndesha a une zone de santé repartie en 8 aires de santé qui sont :

- Chirst-roi ;

- Ndesha Etat;

- Kamilabi I ;

- Kamilabi II ;

- Nkufulu ;

- Bena-mande ;

- Ndesha mission ;

- MusangilayiII .

La zone de santé de Ndesha comprend un hôpital y compris huit centres de santé et cinq dispensaires.

Les pathologies dominantes sont :

- Le paludisme ;

- les maladies diarrhéiques ;

- Les infections respiratoires aigues ;

- La fièvre typhoïde ;

- la malnutrition ;

- la tuberculose.

II.1.5. Situation socioculturelle.

La commune de Ndesha est constituée d'une population hétérogène ornée de plusieurs groupes éthiques, mais dominée par les Lulua.

Les principales langues parlées sont :

- Le Tshiluba ;

- Français ;

- Lingala et swahili.

- Les principales religons pratiquées sont les christianismes et la religion musulmane.

- La commune de Ndesha dispose d'un établissement d'enseignement Supérieur et Universitaire (Université Presbytérienne au Congo), 11 écoles secondaires, 24 écoles primaires et les espaces communautaires d'éveil.

II.3. type d'Etude

L'étude est de type Transversal à visée analytique. Elle a consisté en une collecte des données pendant une période de trente jours en vue d'étudier les facteurs associés au faible taux d'utilisation de services de CDV par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha.

II.4. Population d'étude

La population d'étude est composée par les professionnels de sexe de la commune de Ndesha.

II.5. Critères d'inclusion

- Etre professionnels de sexe ;

- Etre une personne résident dans un quartier de la commune de Ndesha ;

- Accepter de répondre à nos questions ;

- Etre présent au moment de l'étude.

II.6. Echantillon et Echantillonnage

a) Taille de l'Echantillon

La formule suivante a été utilisée pour déterminer la taille de l'échantillon :

n = Z2 .p .q

d2

n = taille de l'échantillon

z = coefficient de confiance (95% = 1,96)

p = prévalence de la maladie ou proportion de la population concernée par l'étude

q = population complémentaire ou la différence entre 1 et p (1-p)

d = degré de précision ou précision préférée

Tableau I : Répartition des populations selon différentes AS organisant les CDV et les personnes ayant consulté et obtenu les résultats.

AS avec CDV

Population totale

Personne ayant consulté le CDV

Personne conseiller et obtenu les résultats

Séropositifs

Prestataires formés.

Christ-Roi

26031

926

9200

8

2

Ndesha Etat

11714

1176

28

28

4

Kamilabi II

12254

1254

1250

5

1

Kamupongo I

15721

930

718

11

2

Kamupongo II

11303

1077

998

7

2

Musangilayi

6726

520

3

1

1

Total

83749

5883

12197

60

12

Source : BCZ Ndesha(2015)

Etant donné que nous ne connaissons pas la prévalence de la maladie au sein de la population d'étude. Nous prenons p = 50% en prenant z = 1,96 ; p = 0,5 ; q = 0,5 ; d = 0,05

D'où = = 384

En résumé la population à enquêter sera à 384 + 5% de non répondants ; donc 384 + 19 = 403.

b) Echantillonnage

En rapport avec notre étude, nous avons fait le choix sur l'échantillonnage probabilité du type grappe. En choisissant la population de 13 à 49 ans, nous avons pris les quartiers qui sont situés dans les AS qui organisent le CDV. D'où connaissant la proportion de cette tranche d'âge, nous avons pu calculer la population cible pour chaque AS vis-à-vis de sa population totale dont le tableau ci-dessous nous fait de détails.

Tableau II : Répartition des AS selon leurs populations totales populations cibles.

AS

Population totale

Population cible de 18ans et plus

Population cumulée.

Christ-roi

26031

5466

5466

Ndesha Etat

11714

2459

7925

Kamilabi I

12254

2573

10498

Kamupongo I

15721

2373

12871

Kamupongo II

11303

3301

16172

Musangilayi

6726

1412

17584

Total

837449

17584

 

- La somme des populations de 18 ans et plus de toutes les AS a été faite et le total donne 17587/403 ce qui donne 43,6 environ 44 ;

- Sur base de la table de nombres aléatoires, un nombre compris entre 1 et n est choisi au hasard et en suite on additionne ce nombre au pas de sondage ainsi de suite ;

- Exemple : 10 (qui sera considérée comme la 1ère personne à enquêter). 10 + 44 = 54 (2ème personne à enquêter) 44 + 54 = 98. On continue avec cette procédure jusqu'à trouver la taille de l'échantillon qui est de 403 ;

- Après nous avons utilisé l'échantillonnage proportionnel pour déterminer le nombre de personnes à enquêter pour chaque AS. (C'est ainsi que ce tableau ci-dessous nous fera encore de détails.

Connaissant que les AS n'ont pas la même population, nous utilisons une formule en prenant la taille de l'échantillon divisée par la population de 18 ans et plus retenu dans chaque AS. 403/17587 = 0,022.

Tableau III : Liste des AS retenues avec leur population à enquêter

AS

Population de 18 ans et plus

Population à enquêter

Christ-roi

5466

119

Ndesha Etat

2459

54

Kamilabi I

2573

56

Kamopongo I

3301

72

Kamupongo II

2373

52

Musangilayi

1412

31

Total

17584

384

Ce tableau donne le détail de nombre de personnes à enquêter par AS en prenant la population cible de chaque AS multiplier par 0,022, pour vérifier notre taille de l'échantillon.

II.7. Méthodes

Dans le cadre de la présente étude, l'enquête est la méthode que nous avons utilisée.

II.8. Techniques de collecte des données.

Les techniques suivantes ont été utilisées : l'entretien semi structuré.

La technique d'entretien semi structuré.

Cette technique a été utilisée pour apprécier les connaissances et les attitudes des professionnels de sexe de la commune de Ndesha.

II.9. Instruments de collecte de données.

Le guide d'entretien pour les personnes de 18 ans et plus. Il nous a permis de recueillir des données concernant les connaissances des populations sur le SIDA, sur le CDV, leurs attitudes vis-à-vis du texte de dépistage et vis-à-vis des PVV.

II.10. Déroulement d'étude

L'appui de l'ECZ de la zone de santé de Ndesha a été sollicitépour l'enquête. Ainsi, le chargé de l'activité de VIH nous a permis de la réaliser. Dans le souci d'obtenir des résultats fiables, compte tenu de la modicité des nos ressources et de l'absence de financement pour notre étude, nous avons briffé les enquêteurs dans un jour. Elle a porté sur les objectifs, le but de l'étude, l'harmonisation de la compréhension des questions et la traduction des questions du guide d'entretien avec les professionnels de sexe.La supervision a été assurée par nous- même.

II.11. Les Méthodes de traitement des données.

Les fiches d'enquêtes ont fait l'objet d'un dépouillement manuel pour vérifier la complétude du remplissage.

Ensuite, les données ont été saisies et analysées grâce au logiciel SPSS version 20.

La mise en forme a été faite à l'aide du logiciel Microsoft Word version 2010.

Avant la saisie des données, un plan d'analyse des résultats a été élaboré, ce qui a permis de faire une codification des réponses pour faciliter leur interprétation.

Ainsi, pour les réponses relatives aux objectifs, sur les voies et les moyens de prévention du VIH, nous avons estimé que le prestataire aura un niveau de connaissance satisfaisant `il a pu donner au moins deux réponses justes. Nous avons utilisé le test de Khi carré avec un seuil de satisfaction à 0,05 pour la comparaison des différentes proportions.

II.12. Difficultés Rencontrées

L'enquête proprement dite s'est bien déroulée, néanmoins des difficultés ont jalonné notre travail de recherche, ce sont notamment :

- L'insuffisance de financement de l'étude ;

- Absence des professionnels de sexe dans certains ménages cible par pas de sondage.

II.13. Considérations Ethiques.

Au cours de l'étude le respect des personnes enquêtées et la confidentialité des réponses fournies ont été garantis. Toutes les personnes interrogées ont été informées du but, des objectifs de l'étude à travers un message verbal avant l'entretien.

En plus chaque personne a donné son consentement avant de répondre aux questions. La participation à l'étude a donc été volontaire.

CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSION

Dans cette partie du notre travail, il est question de présenter les données de notre recherche sous forme des tableaux statistiques et des graphiques y relatives en vue de permettre à notre lecteur de bien appréhender l'information nécessaire.

III.1. RESULATS

3.1.1. Paramètres sociodémographiques des enquêtés

Tableau 1.Age des sujets

Age (ans)

Effectifs

Pourcentage

Age moyen

Ecart type

 

18-23

49

12,2

 
 

23-28

47

11,7

 
 

28-33

84

20,8

 
 

33-38

64

15,9

3,59 ans

1,414

38 et Plus

159

39,5

 
 

Total

403

100,0

 
 

Il ressort de ce tableau 1 que 159 sujets soit 39,5% sont de la tranche d'âge de 38 ans et plus avec une moyenne d'âge de 3,59 ans et Déviation standard de 1,414.

Tableau 2. Sexe des sujets

Sexe

Effectifs

Pourcentage

 
 

Masculin

108

26,8

 
 

Féminin

295

73,2

 

Total

403

100,0

 

La lecture du tableau 2 laisse entrevoir que 73,2% des sujets sont du sexe féminin
Tableau 3.Etat matrimonial des enquêtés

Paramètre

Effectifs

Pourcentage

 

.Marie`(e)

77

19,1

.Célibataire

266

66,0

Veuf (ve)

60

14,9

Total

403

100,0

Il ressort de ce tableau 3 que les célibataires dominent avec 266/403 soit 66,0%

Tableau 4. Niveau d'instruction des enquêtés

Niveau d'instruction

Effectifs

Pourcentage

Primaire

84

20,8

Secondaire

258

64,0

Supérieur

61

15,1

Total

403

100,0

Les données du tableau 4 montrent que 258/403 soit 64,0% sont du niveau secondaire

Tableau 5. Religion des enquêtés

Religion

Effectifs

Pourcentage

Musulmane

41

10,2

Protestant

129

32,0

Catholique

148

36,7

Réveil

85

21,1

Total

403

100,0

Il sied de dire que les catholiques occupent le 1er rang avec 148/403 soit 36,7% suivis des protestants 32,0%

3.1.2. TABLEAUX CROISES :

Tableau 5 : Age et connaissance des voies de transmission du VIH-Sida

Age

Quelles sont les voies de transmission du SIDA que vous connaissez ?

Total

X2

Ddl

p

 

Sexuelle

Sanguine

Materno-feotale

 

18-23

18

31

0

49

33,126

8

0,000

23-28

29

18

0

47

 
 

28-33

30

54

0

84

 
 

33-38

38

26

0

64

 
 

38 et Plus

87

63

9

159

 
 
 

Total

202

192

9

403

 
 

X2=33,126 ; p=0,000 ; ddl=8

> 3.841, la probabilité alpha (ou degré de signification p) < 0.05

Au vu du tableau 5, l'étude démontre que l'âge(x2 =33,126 ; P=0,000 ; ddl=8) est un facteur sociodémographique associé à la connaissance des voies de transmission de VIH/SIDA chez les sujets âgés de 38 ans et plus.

Tableau 6: Age et le fait d'avoir déjà été sensibilisé sur le SIDA

 

Si oui, qu'avez-vous retenu de cette sensibilisation

Total

ddl

X2

p

Voies de transmission

Prévention

Signes du SIDA

Soutien aux PVV

 

18-23

18

19

0

0

37

12

107,902

0,000

23-28

10

0

5

6

21

 
 
 

28-33

29

13

5

0

47

 
 
 

33-38

15

22

0

0

37

 
 
 

38 et Plus

58

23

23

0

104

 
 
 

Total

130

77

33

6

246

 
 
 

X2=107,902 ; p=0,000 ; ddl=12

> 3.841, la probabilité alpha (ou degré de signification p) < 0.05

Au regard du tableau ci-haut, nous constatons que 25,8% des enquêtés sont âgés de 38ans et plus et ont déjà été sensibilisés sur le VIH-Sida, la différence est statistiquement significative car il existe bel et bien une liaison entre l'âge et le facteur associé de sensibilisation sur le VIH, ses voies de transmission, sa prévention, les signes de la maladie et le soutien aux PVV

Tableau 7 : niveau d'instruction et le fait qu'il existe des médicaments permettant aux PVV de ne pas évoluer vers la phase de SIDA maladie

 

Savez- vous qu'il existe de médicaments permettant a une personne qui a le VIH de pas évoluer vers la maladie ?

Total

X2

dll

P

Oui

Non

 

Primaire

52

32

84

 
 
 

Secondaire

177

81

258

9,549

2

0,008

Supérieur

52

9

61

 
 
 

Total

281

122

403

 
 
 

X2=9,549 ; p=0,008 ; ddl=2

> 3.841, la probabilité alpha (ou degré de signification p) < 0.05

Statistiquement, les 64,0% des sujets du niveau secondaire qui ont suffisamment des connaissances sur l'existence des médicaments qui luttent contre l'évolution de la maladie jusqu'à la phase Sida maladie car la valeur de Khi-2 et de p value le démontrent.

Tableau 8 : Niveau d'instruction et le fait d'avoir vu une personne qui a été rejetée parce qu'elle a le VIH / SIDA au cours de l'année en cours

 

Avez- vous vu une personne qui a été rejetée parce qu'elle a le VIH / SIDA au cours de l'année en cours ?

Total

X2

dll

p

Oui

Non

 

Primaire

24

60

84

 
 
 

Secondaire

89

169

258

1,008

2

0,604

Supérieur

20

41

61

 
 
 

Total

133

270

403

 
 
 

> 3.841, la probabilité alpha (ou degré de signification p) < 0.05

X2=1,008 ; ddl=2 ; p=0,604

Les enquêtés du niveau secondaire ont déjà vu une personne qui a été rejetée dans la société par ce qu'elle a le SIDA au cours de l'année en cours.

Tableau 9: Niveau d'instruction et le fait de Connaitre son statut sérologique

 

Connaissez- vous votre statut sérologique ?

Total

X2

ddl

P

Oui

Non

 

Primaire

6

78

84

 
 
 

Secondaire

70

188

258

14,739

2

0,001

Supérieur

13

48

61

 
 
 

Total

89

314

403

 
 
 

> 3.841, la probabilité alpha (ou degré de signification p) < 0.

X2=14,739 ; ddl=2 ; p=0,001

Le niveau d'instruction a un impact sur la connaissance du statut sérologique des professionnels de sexe car statistiquement parlant les données du présent tableau le démontrent facilement

( X2 :14,739, ddl :2 et p :0,001)

Tableau 10 : Niveau d'instruction et les avantages du conseil de dépistage volontaire du VIH selon les sujets

 

. Quels sont les avantages du conseil de dépistage volontaire du VIH ?

Total

X2

ddl

P

Connaitre son statut sérologique VIH

Prise en charge à temps

Réduction de la mortalité

Eviter la propagation du VIH

 

25,002

6

0,000

 

Primaire

47

8

10

19

84

Secondaire

191

23

14

30

258

 

Supérieur

47

0

0

14

61

 
 
 

Total

285

31

24

63

403

 
 
 

> 3.841, la probabilité alpha (ou degré de signification p) < 0.

X2 : 25,002, ddl :6 et p :0,000

Les professionnels du sexe du niveau secondaire connaissent bel et bien les avantages du conseil et dépistage volontaire du VIH sida et ont ajouté que 47,4% d'entre eux se sont déjà fait dépister.

III.2 DISCUSSION DES RESULTATS

La présente discussion est le fruit de la compilation des résultats consignés dans les différents tableaux statistiques dont les observations ci-dessous méritent d'être mises en exergue :

Ø La lecture du tableau 1 relatif à l'âge des enquêtés, Il ressort que 159/403 sujets soit 39,5% sont de la tranche d'âge de 38 ans et plus avec une moyenne d'âge de 3,59 ans et une Déviation Standard de 1,414, le rapport de l'enquête EDS II/RDC, 2013-2014 contredit nos données trouvées car selon la même enquête il est stipulé que la répartition par âge met en évidence une forte proportion de jeunes.

En effet, 41 % de femmes et le même pourcentage d'hommes sont âgés de 15-24 ans. Au fur et à mesure que l'âge augmente, on constate une diminution des proportions.

Ø Il sied de lire entre les lignes que 73,2% des sujets sont du sexe féminin , ceci s'explique par le fait que dans la population ciblée par notre enquête, il a été constaté que les sujets du sexe féminin étaient plus motivés et avaient manifesté la volonté de bien participer à l'étude que les individus du sexe masculin ces derniers ont en plus signalé qu'ils vaquent plus à leurs préoccupations à la recherche de moyen de subsistance.

Le même constat a été fait en 2015 par KALONGA BULULU J., dans son étude portant sur la perception des jeunes à l'égard des mesures préventives des Infections sexuellement Transmissibles et le VIH/SIDA.

Ø Pour ce qui concerne le tableau 3 relatif à l'état matrimonial, il s'avère important de dire que les célibataires dominent avec 266/403 enquêtés soit 66,0%, alors que l'EDS/RDC 2015, révèle des résultats qui ne corroborent pas les nôtres car l'enquête stipule que 64 % de femmes et 55 % d'hommes étaient en union au moment de l'enquête.

Du fait que les hommes ont tendance à se marier plus tard que les femmes, la proportion de célibataires est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (42 % contre 26 %,). À l'inverse, la proportion de personnes en rupture d'union (divorce, séparation ou veuvage) est légèrement plus élevée chez les femmes (10 %) que chez les hommes (4 %).

Ø Comme on pourrait le constater les données du tableau 4 montrent que 258/403 sujets soit 64,0% sont du niveau secondaire, ainsi pour leur part Word Bank, PNSD et USAID montrent en outre, qu'on constate que globalement, les hommes sont plus instruits que les femmes.

En effet, 4 % d'hommes contre 15 % de femmes n'ont aucun niveau d'instruction. La proportion d'hommes qui ont un niveau d'instruction primaire est de 22 % contre 37 % chez les femmes. Concernant le niveau secondaire, les proportions sont respectivement de 65 % et de 44 %. Bien qu'en augmentation, les proportions de personnes ayant atteint le niveau d'instruction supérieur sont encore faibles (4 % chez les femmes contre 9 % chez les hommes). Ce qui explique que nos résultats ne s'accordent pas avec ceux des auteurs précités ;

Ø Il sied de constater que le tableau 5 relatif à l'âge et connaissance des voies de transmission du VIH-Sida révèle quela connaissance des voies de transmission du VIH-Sida est élevée chez les sujets âgés de 38 ans et plus (39,5%) soit 159/403 enquêtés, (X2=33,126 ; p=0,000 ; ddl=8) cela signifie que statistiquement la différence est significative.

Par ailleurs, le constat contraire a été fait en 2006 avec une méconnaissance de l'existence du VIH/SIDA, la non maitrise des voies de transmission de moyens de prévention de séropositivité sont autant d'obstacles à l'utilisation de services de CDV. (ZONGO, 2006).

Ø L'observation du Tableau 6 relatif à l'âge et le fait d'avoir déjà été sensibilisé sur le SIDA, pour ce point les données de notre recherche témoignent que les enquêtés âgés de 38 ans et plus ont déjà été sensibilisés sur le VIH-Sida, la différence est statistiquement significative car il existe bel et bien une liaison entre l'âge et le facteur associé de sensibilisation sur le VIH, ses voies de transmission, sa prévention, les signes de la maladie et le soutien aux PVV (X2=107,902 ; p=0,000 ; ddl=1225,8%)

Ø Quant au Tableau 7 traitant du niveau d'instruction et le fait qu'il existe des médicaments permettant aux PVV de ne pas évoluer vers la phase de SIDA maladie (X2=9,549 ; p=0,008  ddl=2) Statistiquement, les 64,0% des sujets du niveau secondaire qui ont suffisamment des connaissances sur l'existence des médicaments qui luttent contre l'évolution de la maladie jusqu'à la phase Sida maladie car la valeur de Khi-2 et de p value le démontrent.

Ø Tableau 8 : Niveau d'instruction et le fait d'avoir vu une personne qui a été rejetée parce qu'elle a le VIH / SIDA au cours de l'année en cours il est stipulé que les enquêtés du niveau secondaire ont déjà vu une personne qui a été rejetée dans la société par ce qu'elle a le SIDA au cours de l'année en cours.(X2=1,008 ; ddl=2 ; p=0,604) Pour Odette ROUAMBA(1994), dans son étude a montré que 57,7% des enquêtées pensent qu'elles seront rejetées en cas de séropositivités. Pour elle, la peur de rejet social qui se traduit par la perte du respect dont jouissait le séropositif et même jusqu'à sa mort ou il n'aura pas les honneurs dus à une personne de respectable. OUEDRAOGO T.L et All (2001) dans leur étude dont le thème est « infection à VIH et modification des relations sociales, études auprès de 188 personnes infectées par le VIH à Ouagadougou » indiquent que l'événement le plus vécu par les personnes interrogées est le rejet franc par la famille de la PVV, ils ajoutent que les malades du SIDA sont considérés comme des « pestiférés », la matérialisation de la honte et la mauvaise conduite. Ils concluent que si le recours au test de dépistage volontaire du VIH reste faible, c'est bien parce que les gens ont peur de réactions négatives de leur entourage. Selon la même étude, les sujets interrogés affirment que ces réactions se traduisent par la séparation de lit dans le couple, le divorce, le rejet par la famille, la décision personnelle de s'isoler, les moqueries, critiques, mépris, les exclusions de prise de décision au sein de la famille, l'isolement et l'interruption des visites par les parents.

Ø L'observation du Tableau 9 traitant du niveau d'instruction et le fait de Connaitre son statut sérologique, il sied de signaler que le niveau d'instruction aurait un impact sur la connaissance du statut sérologique des professionnels de sexe car statistiquement parlant les données du présent tableau le démontrent facilement car (X2 :14,739, ddl :2 et p :0,001), par ailleurs ZEGARE Athanase( 2001) a signalé que la connaissance c'est la faculté d'avoir une idée plus ou moins juste sur quelqu'un en quelque chose : de savoir de façon plus ou moins précise quelqu'un ou quelque chose. Si les professionnels du sexe ont une idée sur le VIH/SIDA sur l'existence du test de dépistage et ses avantages, des centres de dépistage (condition d'accès, location).Cela pourrait les amène à utiliser le service de dépistage du VIH. SAWADOGO Jean Noel (2003), affirme dans son étude dénommée « Dépistage sérologique volontaire du VIH : connaissances et attitudes des jeunes dans la commune de Kaya » que les élèves et les étudiants sont les plus nombreux à venir se faire dépister au CHR de Kaya. Il ajoute que la scolarisation des jeunes est un atout pour que ceux-ci servent de relais pour la diffusion des informations reçues sur le CDV.

Ø Comme on pourrait le constater le tableau 10 qui traite du niveau d'instruction et les avantages du conseil de dépistage volontaire du VIH selon les sujets, il est stipulé queles professionnels du sexe du niveau secondaire connaissent bel et bien les avantages du conseil et dépistage volontaire du VIH sida et ont ajouté que 47,4% d'entre eux se sont déjà fait dépister.(X2 : 25,002, ddl :6 et p :0,000), les études menées ailleurs ont montré quefacteurs liés au Service de dépistage du CDV sont la sensibilisation, du coût de prestation des exigences du fonctionnement, de la prise en compte de professionnels du sexe dans le plan d'action, de la confidentialité du processus du dépistage et des types de test utilisés dans le cadre du dépistage du VIH. (SWEAT et Al, 2010)

En effet, pour la méconnaissance de l'existence du VIH/SIDA, la non maitrise des voies de transmission de moyens de prévention de séropositivité sont autant d'obstacles à l'utilisation de services de VDC. (ZONGO, 2006),

Alors que pour ZIGANIZ. (2004), il énonce dans son étude de 75% des enquêtés ne connaissent pas les avantages du CDV. Pourtant, le CDV présente les nombreux avantages parmi lesquels il ya la prévention des nouvelles infections liées au VIH.

CONCLUSION

Au terme de notre recherche qui consisté à déterminer les facteurs associés au faible taux d'utilisation des services de CDV par les professionnels de sexe dans la commune de NDESHA,

Les objectifs ci-après  ont été assignés :

· Evaluer la perception et la connaissance des professionnels de sexe vis-à-vis de services de CDV dans la commune de Ndesha ;

· Identifier l'existence de la stigmatisation et discrimination associées au VIH/SIDA par la communauté ;

· Identifier les facteurs liés aux professionnels de sexe qui entravent l'utilisation de service de CVD ;

· Déterminer les opinions et les attitudes de professionnels de sexe sur le VIH/SIDA et le test de dépistage volontaire du VIH ;

A l'issue de l'étude, les résultats suivants ont été obtenus :

ü 159 sujets soit 39,5% sont de la tranche d'âge de 38 ans et plus avec une moyenne d'âge de 3,59 ans et Déviation Standard de 1,414

ü 73,2% des sujets sont du sexe féminin

ü les célibataires dominent avec 266/403 soit 66,0%

ü 258/403 soit 64,0% sont du niveau secondaire

ü les catholiques occupent le 1er rang avec 148/403 soit 36,7% suivis des protestants 32,0%

ü La connaissance des voies de transmission du VIH-Sida est élevée chez les sujets âgés de 38 ans et plus (39,5%) soit 159/403 enquêtés.

ü 25,8% des enquêtés sont âgés de 38ans et plus et ont déjà été sensibilisés sur le VIH-Sida, la différence est statistiquement significative car il existe bel et bien une liaison entre l'âge et le facteur associé de sensibilisation sur le VIH, ses voies de transmission, sa prévention, les signes de la maladie et le soutien aux PVV

ü Statistiquement, les 64,0% des sujets du niveau secondaire qui ont suffisamment des connaissances sur l'existence des médicaments qui luttent contre l'évolution de la maladie jusqu'à la phase Sida maladie car la valeur de Khi-2 et de p value le démontrent.

ü Les enquêtés du niveau secondaire ont déjà vu une personne qui a été rejetée dans la société par ce qu'elle a le SIDA au cours de l'année en cours.

ü Le niveau d'instruction a un impact sur la connaissance du statut sérologique des professionnels de sexe car statistiquement parlant les données du présent tableau le démontrent facilement,( X2 :14,739, ddl :2 et p :0,001)

ü Les professionnels du sexe du niveau secondaire connaissent bel et bien les avantages du conseil et dépistage volontaire du VIH sida et ont ajouté que 47,4% d'entre eux se sont déjà fait dépister. X2 : 25,002, ddl :6 et p :0,000)

Enfin, nous infirmons partiellement notre hypothèse du départ qui stipulait que l'insuffisance de connaissances de professionnels de sexe sur le VIH/SIDA, les insuffisances d'organisation et de fonctionnement des services de CDV, la stigmatisation et discrimination associée au VIH/SIDA dans la communauté, sont les facteurs associés au faible taux d'utilisation des services de dépistage volontaire par les professionnels de sexe dans la commune de Ndesha.

SUGGESTIONS

· Au ministère de la sante :

- Etendre la création des centres de dépistage intégrés aux formations sanitairesà toutes les structures de soins publiques.

· Au PNMLS/Kasaï Central :

- D'organiser des campagnes de sensibilisation et le test de dépistage volontaire au profit de professionnels de sexe de la commune de Ndesha.

· Aux structures chargées de dépistage

- D'organiser les journées de dépistage gratuit à l'intention de professionnels de sexe.

· A l'ISTM/Kananga

- De continuer à encourager les étudiants et les chercheurs à mener cette étude à large envergure.

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22. ODETTE ROUAMBA, dépistage du VIH et rémise des résultats au Burkinafaso, réaliser à bobo dioulasso, 1944.

23. OM, PIOT.P et col, SIDA en Afrique manuel du praticien, Genève, suisse 1994.

24. OMS, amélioration de l'accès aux traitements antirétroviraux dans les pays à ressources limitées : recommandation pour une approche de santé publique, Genève, 2013.

25. OMS, couverture de certains services de prévention et de soins du VIH/SIDA dans le pays peu développés, Genève 2003.

26. OMS, Elargir l'accès au test et au conseil dépistage du VIH, rapport d'une consultation, Genève, suisse, 2010.

27. OMS,PIOT P. et col en Afrique, manuel du praticien, 1994

28. ONUSIDA, conseil de test volontaire : une voie d'accès à la prévention et aux soins, 2003.

29. ONUSIDA, Désamorcer le phénomène de stigmatisation et de discrimination, http://WWW.Unaidsorg/wad/2003-fr/EPI O3-03fr.

30. ONUSIDA, guide de terminologies,2011.

31. ONUSIDA, impact du conseil et apperçu à l'échelle mondiale des avantages et de difficultés, Genève 2010.

32. ONUSIDA, le point sur l'épidémie du VIH/SIDA, Genève, suisse, 2006.

33. ONUSODA, cadre conceptuel et base d'action, ,discrimination associées au VIH/SIDA, Genève, 2005.

34. OUEDRAGOTIL col, infection du VIH et modification sociale : Etude après de 188 personnes infectées par VIH à Ouagadougou, cahier santé n°4ouagadoudougou 2001.

35. Ormel ; cas des personnes exerçant dans les petits commerces, 2004.

36. PETER PIOT et col, SIDA en Afrique, Manuel de praticien, suisse, 2008.

37. PETER PIOT et Col, SIDA en Afrique, manuel du praticien, 2008.

38. PIOT PETER et cal, SIDA en Afrique, manuel du praticien, Genève, , suisse, 1993.

39. PNLP, Profil épidémiologique du VIH/SIDA province du Kasaï occidental, 2014.

40. PNSA, Module de formation de pères éducateurs, 2015.

41. Rapport de l'ONUSIDA sur l'épidémie SIDA, Genève 2011

42. RUAMBA George, Facteurs déterminant la faible fréquentation de dépistage volontaire du VIH/SIDA par les femmes en âge de procréer dans la commune de manga, 2006.

43. SAWADOGO JN, Dépistage sérologique volontaire du VIH : connaissance et attitude des jeunes dans la commune Kaya, 2003.

44. SESSUMAN.A, Etude de la performance du système de surveillance des maladies à potentiel épidémique dans la district de Kga, 2003.

45. SP/CN LS-IST, Conseil dépistage volontaire du VIH en milieu de soins, manuel de référence, Ouagadougou, 2007.

46. Sweat et col, conseil et dépistage volontaires : les enseignements d'une expérience menée à Abidjan, 2010

47. TRAORE F. Acceptabilité par les parents d'enfants hospitalisés en milieu pédiatrique de bobo Dioulasso : dépistage des infections.

48. ZEGARE Athnase et col, problématique du dépistage volontaire et Anonymat au Burkinafaso, 2001.

49. ZIGANIZ, étude de facteurs expliquant la faible utilisation des services de CDV du VIH dans la ville de Ouagadougou par le secteur formel ; cas des personnes exerçant dans les petits commerces, 2004

ANNEXE

QUESTIONNAIRE D'ENQUETE

Dans le cadre de notre formation en sante publique, chaque étudiant doit avoir un mémoire de fin d'étude. C'est dans cette perspective que nous effectuons cette étude dont le thème est « facteurs associes au faible taux d'utilisation de service de conseil de dépistage volontaire du VIH/SIDA par les professionnels de sexe dans la commune de NDESHA »  .Vos réponses seront un grand apport pour la rédaction de ce mémoire. Nous nous rassurons que la confidentialité et l'anonymat de vos informations seront garanties. Nous vous promettons aussi les résultats de notre étude.

I. L'IDENTIFICATION DE L'ENQUETE

N° de la fiche :

Nom du quartier /AS :

Date l'enquête :

II. CARACTERISTIQUES SOCIODEMOGRAFIQUES

1 .l'âge :

2 .Le sexe :

1 .Masculin, 2.Féminin

3. Etat matrimonial :

1. Marie`(e) 2 .Célibataire, ,3.Veuf (ve)

4 .Niveau d'instruction :

1. .Primaire 2.Secondaire, 3.Supérieur ,

5 .Religion :

1. Musulmane,2 protestant,3 catholique,4 Réveil

III. CONNAISSANCE SUR LE VIH /SIDA

6 .Avez - vous déjà entendu parler du VIH/SIDA ?

1. Oui, 2. Non

7 .Quelles sont les voies de transmission du SIDA que vous connaissez ?

1. Sexuelle, 2 Sanguine ,3 Maderno - féotale.

8. Quels sont les moyens de la prévention du VIH que vous connaissez ?

1. fidélité, 2 port de préservatif ,3 usage d'instruments stériles, 4 abstinence.

IV. SENSIBILISATION SUR VIH/SIDA

9. Avez-vous déjà assisté à une séance de sensibilisation sur le SIDA ?

1. oui ,2. Non

10. Si oui, qu'avez-vous retenu de cette sensibilisation

1. Voies de transmission, 2. Prévention, 3. Signes du SIDA ,4. Soutien aux PVV

V. OPINIONS / ATTITUDES SUR LE VIH/SIDA

11 .Une personne apparemment bien portante ne peut-elle avoir le virus du SIDA dans son corps ?

1. oui, 2.non

12. Comment une personne peut-elle savoir qu'elle a le VIH dans son organisme ?

1. Test de dépistage, 2. Analyse du sang, 3. Consultation médicale, 4 .confession à l'église.

13. Quelle est votre source d'information ?  (Si la réponse précédant est test de dépistage) 1.Télévision, 2. Radio, 3 .Centre de sante, 4.Amis, 5.Séance de sensibilisation, 6.Lycée et collège.

14. Connaissez - vous de lieux ou vous pouvez faire le test de dépistage de VIH ?

1. Oui, 2. Non

15. Si oui, ou peut- on le faire ?

1. dispensaire, 2. Centre de santé, 3.Hôpital, 4.Centre de dépistage.

16. Quels sont les avantages du conseil de dépistage volontaire du VIH ?

1. Connaitre son statut sérologique VIH, 2. Prise en charge a temps, 3.Réduction de la mortalité, 4.Eviter la propagation du VIH.

VI. LES ATTITUDES DES PERSONNES VIS-A-VIS DU CDV

17. Connaissez- vous votre statut sérologique ?

1. Oui, 2. Non

18. Si non, accepteriez- vous de faire le test de dépistage, si on vous le proposiez ?

1. Oui, 2. Non.

19. Sinon, pourquoi ?

1. Détérioration de ma santé, 2. Discrimination, 3. Baisse de poids, 4. Mort.

VII. CONNAISSANCE SUR LA PRISE EN CHARGE MEDICALE

20. Savez- vous qu'il existe de médicaments permettant à une personne qui a le VIH de ne pas évoluer vers la maladie ?

1. Oui, 2. Non

21. Avez- vous déjà entendu parler du coût de test ?

1. Oui, 2. Non

22. Si oui, quel est son coût ?

1. Gratuit, 2. 1000fc, 3. Inférieur a 1000f c, 4. Supérieur à 1000fc

23. Comment trouvez- vous ce coût ?

1. Abordable, 2 .Peu abordable, 3.Pas abordable.

24. Pensez- vous que si le test était gratuit les gens allaient accepter de le faire ?

1. Oui, 2. Non

25. Sinon, pourquoi ?

1. Absence de médicaments, 2. Peur d'être séropositif et mourir vite, 3. Délai d'attente de résultats longs

VIII. STIGMATISATION ET DISCRIMINATION

26 Avez- vous vu une personne qui a été rejetée parce qu'elle a le VIH / SIDA au cours de l'année en cours ?

1. Oui, 2. Non

27. Si oui, qui a été à l'origine de cette pratique ?

1. Famille, 2. Amis, 3. Voisins.

28. Pensez- vous que les personnes de votre entourage peuvent regretter une personne si elles savent qu'elle a le VIH ?

1. Oui, 2. Non.

29. Que ferez- vous face à séropositivité de votre partenaire sexuel ?

1. Aucun changement, 2.Test et prise de précaution, 3.Test et séparation.

30. Quelle serait votre attitude face à séropositivité de proche ?

1. le critiquer, 2.L'exclure de la famille, 3.L'isoler, 4 .Continuer à vivre ensemble.






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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard