WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Cadre institutionnel, aide publique au développement et développement socioéconomique et politique en Haïti de 2000 à  2011.


par Smith Paul
Université d'état d'Haïti - Licence en Administration Publique  2019
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

5.3.2 Institutions politiques

Depuis les événements de 2000 et de 2004, la santé démocratique du pays continue de se détériorer, en dépit de la réélection de René Préval, en 2006, et de l'élection de Michel Martelly en 2011. Point besoin de parler de la légitimité et de l'efficacité des institutions politiques puisque la stabilité politiques dépend non seulement d'es acteurs politiques (Éric Sauray, 2015), mais aussi d'elles.

Le conseil électoral provisoire a été, depuis au début du siècle, on ne peut plus décrié, et n'inspirant pas confiance. En effet, la crédibilité du processus électoral a été affectée le 5 février 2000 lorsque le Conseil électoral provisoire a décidé de mettre à l'écart 40 des 105 candidats se présentant aux élections sénatoriales. Aucun candidat issu des factions adverses de Fanmi Lavalas (le parti de l'ancien président Jean-Bertrand Aristide) n'a été accepté. Plusieurs acteurs nationaux et internationaux ont manifesté leur inquiétude devant cette décision controversée. Le Conseil électoral provisoire a finalement accepté certains candidats initialement rejetés, mais les personnes associées au parti Fanmi Lavalas n'ont définitivement pas été retenues. La MINUSTAH affirme que la non-participation d'un parti politique doit être évitée. Comme conséquence, on a l'impression que la population ne remplit pas son devoir civique pour légitimer le politique. Au premier tour des élections sénatoriales visant à renouveler le tiers du Sénat, le taux de participation au sein des électeurs haïtiens n'a été que de 11 %.

L'exemple le plus flagrant dans l'histoire des élections frauduleuses en Haïti est donné en 2010 et rapporté par Cherubin G. qui écrit : « Dans les faits, la CI (Communauté Internationale) a le dernier mot dans les disputes soulevées par des irrégularités observées dans certaines élections ; disputes concernant la validité de ces élections et la reconnaissance de leurs résultats. [...] Parfois, comme en 2010, c'est la communauté internationale elle-même qui commande la conduite à suivre dans le jeu électoral et dicte les « bons résultats » attendus du CEP (Chérubin, 2014 : 258-260). Non seulement cet exemple décrit l'ingérence de la communauté internationale en Haïti, mais aussi que la souveraineté du peuple est mise en jeu, que le peuple n'est pas libre et donc pas souverain s'il n'a même la capacité de choisir son destin. Peut-être que ça confirme très clairement ce vieux proverbe « Qui finance commande ».

112

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo