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Sports extrêmes: stratégie digitale & social média


par Evan Giraud
Université Savoie Mont Blanc - Master 1 Stratégie et communication digitale 2017
  

Disponible en mode multipage

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IAE Savoie Mont Blanc

Mémoire de master 1

Stratégie et Communication

Digitale

Encadrante pédagogique :

Aurore Fossard De Almeida

Etudiant :

Evan Giraud

Evan Giraud - 15/06/2017 Page 2 sur 45

Sommaire

Table des illustrations 3

Introduction 4

Revue de littérature 5

Élément A : La communication via les réseaux sociaux et la création audiovisuelle 5

Introduction 5

Les concepts 6

Conclusion 10

Élément B : La E-réputation 12

Introduction 12

Les concepts 12

Conclusion 13

Le monde des sports extrêmes 14

Les particularités 14

GAP Théorique 17

Hypothèses 18

Conclusion 21

Recherche pratique 22

Méthodologie 22

Outil de collecte 22

Choix des profils étudiés : 22

Collecte de données quantitatives : 22

Collecte de données qualitatives : 24

Analyse des résultats 25

Choix des profils 25

Impact audiovisuel : vidéo, photo et texte 26

Présence Multi-support digitale 28

Performance sur les SERP 30

E-Notoriété 31

Régularité 34

Sponsoring 35

Originalité 36

Story-Telling 38

Faire le BUZZ 38

Proximité athlète - internaute 39

Statut particulier- professionnel 40

L'auto-formation 41

Conclusion 42

Réponse aux hypothèses 42

Recommandations managériales 42

Critique 44

Ouverture 44

Bibliographie 45

Sources utilisées la revue de littérature 45

Sources utilisées pour la recherche pratique 45

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Table des illustrations

Tableaux

Tableau 1 : Liste des profils "sportif de l'extrême à forte notoriété" choisis 25

Tableau 2 : Mesure de l'impact de l'audiovisuel sur Facebook 26

Tableau 3 : Observation de la présence des athlètes sur différents réseaux sociaux 28

Tableau 4 : Analyse de la présence SERP des athlètes 30

Tableau 5 : Mesure de la e-notoriété sur Facebook et Instagram 31

Tableau 6 : Fréquence moyenne de post sur Facebook sur 5 jours 34

Tableau 7 : Répartition du choix des sponsors par sport 35

Figures

Figure 1 : Répartition des posts Facebook par type de format audiovisuel 27

Figure 2 : Mesure du nombre de réactions par type de format audiovisuel 27

Figure 3 : Répartition du nombre de réactions sur Facebook par type de post 28

Figure 4 : Mesure de la présence des athlètes sur différents réseaux sociaux 29

Figure 5 : Mesure de la présence SERP des athlètes 30

Figure 6 : Répartition des réactions sur Facebook par sport 32

Figure 7 : Rapport entre le nombre de publications et d'abonnés sur Instagram 33

Figure 8 : Répartition de la fréquence de post Facebbok par sport 34

Figure 9 : Répartition des sponsors par sport 36

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Introduction

En tant que sportif de l'extrême, comment se créer une image de marque professionnelle et développer sa e-notoriété à travers les réseaux sociaux et la création audiovisuelle ?

La problématique à laquelle nous chercherons à répondre sera : « Dans quelle mesure la communication via les réseaux sociaux et la création audiovisuelle influence-t-elle la e-notoriété des athlètes de sports extrêmes ? »

En quoi cette question est-elle importante ? Tout d'abord, cette question est à l'ordre du jour car elle est directement en lien avec l'essor du digital dans notre quotidien. De plus, le phénomène d'identité numérique des athlètes touche particulièrement le domaine des sports extrêmes, qui sont des sports individuels où l'athlète se transforme en produit, en marque.

Ces deux points sont donc d'actualité et leur essor n'est un phénomène que très récent, aucune étude n'a été menée sur cette problématique précise. Voilà pourquoi des recherches sur ce phénomène méritent d'être menées.

L'objet étudié sera la communication sur les réseaux sociaux et la création audiovisuelle. Cette étude s'adresse aux athlètes amateurs de sport extrême qui souhaitent vivre de leur activité et de leurs exploits sportifs afin de booster leur e-notoriété et de devenir des professionnels.

Les champs théoriques étudiés seront : sport extrême, e-réputation, réseau sociaux, image de marque, sponsoring, audiovisuel, vidéo embarquée, drones.

Plusieurs méthodes seront utilisées, d'une part quantitative à l'aide de données chiffrées prises sur les réseaux sociaux et le web, et d'autre part qualitative en observant les le contenu digital de certains athlètes.

Les résultats apportés permettront d'identifier les différents concepts qui impactent la e-notoriété des sportifs et d'établir des recommandations managériales à court, moyen et long terme.

Pour ce faire, nous allons mener nos recherches autour des notions de e-notoriété, de communication via les réseaux sociaux, de la création audiovisuelle et des spécificités du domaine des sports extrêmes. Nous emmétrons des hypothèses et définiront le gap théorique à combler, puis nous tenterons de les vérifier avec des données chiffrées et des exemples concrets.

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Revue de littérature

Élément A : La communication via les réseaux sociaux et la création

audiovisuelle

Introduction

La communication sur les réseaux sociaux devient le support de promotion le plus efficace pour les entreprises (sauf quelques secteurs d'activités comme l'industrie). Pour les jeunes Start-up et les multinationales ayant des cibles qui sont dites « connectées », il est devenu incontournable d'être omniprésent sur les réseaux sociaux.

Google +, Pinterest, Twitter... le nombre de réseaux sociaux augmente régulièrement. Pas facile pour les entreprises de savoir sur lesquels il est pertinent de se positionner. Leur degré de maturité sur ces questions est très hétérogène, et dépend beaucoup des budgets qu'elles peuvent y consacrer. Certaines choisissent de se faire accompagner pour élaborer des stratégies digitales dont elles attendent des retombées en termes d'image et de réputation, mais aussi des relations plus étroites avec leurs clients, et par là même occasion, une consolidation de leur chiffre d'affaire. (Ariane Steller, 2013)

La communication sur les réseaux sociaux représente maintenant une part importante dans le budget « pub » des entreprises et il est souvent indispensable de posséder certains de ces nouveaux corps de métiers au sein de son équipe comme les « Community Manager ».

En matière de stratégie sur les réseaux sociaux, les grands groupes sont évidemment plus en avance que les PME, dans la mesure où ils peuvent se permettre d'y consacrer des moyens très importants, avec parfois même des équipes entièrement dédiées au e-marketing. Mais la donne ne cesse d'évoluer... Toutefois, les structures de plus petite taille commencent à prendre conscience que le fait d'être présent sur les réseaux sociaux leur permet d'accroître leurs performances économiques. (Ariane Steller, 2013) Ce type de communication n'est pas encore arrivée à son apogée d'évolution et les nouvelles générations qui sont de plus en plus connectées et proches de la technologie ne vont qu'accentuer ce phénomène.

Il est temps de réaliser que le monde virtuel existe et que la croissance de sa population est exponentielle, que cette population est jeune et qu'elle ignore de plus en plus les médias traditionnels. Celle de Facebook est aujourd'hui équivalente à celle de la Chine; celle de Twitter dépasse celle du Brésil. (Gilles Babinet, 2014)

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Les concepts

Les réseaux sociaux pour les particuliers

Les réseaux sociaux sont aujourd'hui omniprésents dans la société et dans notre quotidien. Ils constituent des plateformes d'échange d'information qui permettent de mettre en relation des personnes à l'échelle internationale de manière directe ou indirecte. Le contenu de ses informations peut être de type texte, vidéo, image, son, qui sera stocké en ligne, sur le réseau social concerné.

En définition, un réseau social est un :Ç Mode d'interaction sociale qui facilite la création et l'échange d'information et de contenu entre des individus et entre individus et organisations. Désigne aussi les plateformes qui rendent ces interactions possibles (telles que Facebook, Twitter, etc.) ». (Mercator 11e édition)

Le partage des informations est un facteur clé du succès de ces plateformes, le fait de pouvoir montrer à ces amis ce que l'on a vu, fait ou même leur montrer nos opinions avec ce qu'on « aime » ou « N'aime pas », ce que l'on « Follow » etc.

Suite au succès fulgurant de ce type de plateformes, leur utilisation a évolué et est passée d'une cible de particuliers avec une fonction de communication loisir/amis à une cible professionnelle avec un intérêt réel pour le développement de nombreux business. Ce qui nous amène au concept suivant...

Le business sur les réseaux sociaux

La popularité et la couverture des réseaux sociaux s'étendent maintenant à l'échelle internationale et touche une très importante partie de la population : « Sur les 7,4 milliards d'habitants, 3,42 milliards sont des internautes (46%) et 2,31 milliards sont actifs sur les réseaux sociaux (31% de la population mondiale). (Source : We Are Social Singapore) Cela représente donc un support de communication de grosse échelle pour les entreprises qui souhaitent communiquer sur leurs produits et leurs services et ainsi toucher un maximum de personnes. De plus, les personnes touchées accordent un temps d'attention et d'utilisation important sur ces plateformes : « Temps passé sur les réseaux sociaux : 1h20 par jour en France. ». ( Source : We Are Social Singapore)

Un autre aspect qui fait des réseaux sociaux l'un des moyens de communication les plus efficace, c'est l'instantanéité. En effet, Le point fort des réseaux sociaux, c'est leur immédiateté et leur rapidité. Il suffit qu'un internaute découvre un produit, un service ou une personne qui l'intéresse pour qu'il en informe en temps réel tous ses « amis ». Le potentiel des

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réseaux sociaux est donc énorme pour les entreprises qui veulent développer leur base de clients, leur notoriété et leur chiffre d'affaires. (Genereli, 2017)

Toutes ces fonctionnalités sont, pour la majorité des réseaux sociaux, gratuites. Cependant, depuis peu, des fonctions récentes présentes sur certains réseaux sociaux permettent de mener des campagnes de prospections payantes dans lesquelles la cible visée peut être choisie selon des critères de sélection affinée leurs centres d'intérêts et des critères démographiques.

L'auto-formation, un recours

Dans ce contexte, qu'est-ce concrètement ? Voici l'exemple de Sophie Solano, une jeune cadre dynamique à la tête du site Design From Paris, spécialisée dans la décoration et le design indépendant : «je lis beaucoup d'articles sur le Web marketing et j'adapte mes stratégies en conséquence. Je me suis tellement documentée que je suis même devenue consultante e-commerce pour faire partager mon expérience à d'autres structures».

À défaut de pouvoir s'offrir un community manager à temps plein, certaines entreprises optent pour des formations, afin d'être à même de prendre la parole sur les réseaux sociaux. «Nous avons développé une offre de social media training pour permettre aux dirigeants d'être autonomes dans leur prise de parole sur les réseaux sociaux», précise David Réguer, chez RCA Factory.

Un lien de proximité et une dimension relationnelle

Aller sur les réseaux sociaux est une façon pour les entreprises de se rapprocher de leur public et de mieux connaître leurs attentes. D'après Isabelle Cambreleng (2013) : «Les réseaux sociaux permettent de créer une nouvelle forme de proximité sur un mode plus authentique, moins censuré, plus personnalisé. Ils autorisent de nouvelles formes de partage et de création de valeur au bénéfice de l'entreprise et de ses clients».

Elles ont bien conscience que les deux ne font pas toujours bon ménage et que ce qui séduit les communautés, c'est la dimension relationnelle et non pas promotionnelle. Ariane Steller (2013)

La co-construction

La co-construction est d'ailleurs l'une des grandes tendances actuelles. Il s'agit d'impliquer davantage les internautes dans la conception des offres et des produits. Nous accompagnons les entreprises pour les aider à chercher les meilleurs modes opératoires. Elles ont en effet à coeur de se développer sur d'autres communautés et de socialiser leurs sites

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Web. Autrement dit, d'intégrer les médias sociaux dans des architectures existantes. David Réguer (2013)

C'est faire participer la communauté et interagir avec la communauté avec par exemple des jeux concours, ex : Un concours mis en place par le club de foot du Paris Saint germain. Pour ce concours, le PSG propose au gagnant non pas un Ipad mais É de devenir le porteur d'un drapeau du PSG et de représenter cette équipe de football avant le début du match. L'objectif ici est de créer un cadeau à valeur symbolique et pourtant qui a de fortes chances de rencontrer beaucoup de succès.

Une autre forme de participation est celle du vote et du sondage dans lesquels les internautes peuvent choisir l'issue, le thème d'un événement prochain ou même du futur service ou produit qui sera créé par la marque. Cette démarche permet aux entreprises de toucher directement les attentes des internautes et de proposer une offre vraiment adaptée à leurs besoins. Les internautes se sentent écoutés et ont le sentiment de pouvoir intervenir et de faire leurs propres choix, ils seront alors davantage réceptifs aux futures offres et propositions de la marque.

Souvent, les fans jouent un peu à leurs façons le rôle d'une agence. D'ailleurs, ce sont souvent eux qui prennent l'initiative de la prise de parole. Ainsi, la page Facebook de Michel et Augustin, la désormais célèbre marque de petits sablés et de desserts gourmands, a été créée non pas par l'entreprise elle-même, mais par un fan ! Ce qui prouve, une fois de plus, que les consommateurs ont souvent une longueur d'avance... Si les grands groupes peuvent se permettre d'embaucher un community manager, tel n'est pas toujours le cas des PME, qui ont plutôt intérêt à sous-traiter à des agences spécialisées en la matière.

Le Story-Telling

D'abord, qu'est-ce que le Story-Telling ? « Le storytelling est littéralement le fait de raconter une histoire à des fins de communication. Dans un contexte marketing, le story-telling est le plus souvent le fait d'utiliser le récit dans la communication publicitaire. Le terme anglais de story-telling est généralement traduit en français par celui de communication narrative. » (B.Bathelot 2017). Le Story-Telling s'exerce à travers différents supports, dans notre cas, les supports sont des réseaux sociaux qui ont tous leurs fonctions dans une campagne « d'histoire » à travers les réseaux sociaux.

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Ce type de plateforme offre des possibilités illimitées à celui qui les utilise et permet ainsi à des marques de se démarquer de la concurrence en faisant place à leur imagination et ainsi s'imposer sur leur marché.

Ce procédé permet de créer une communauté de fans fidèles en les sensibilisant à une histoire de création d'entreprise (exemple de Michel et Augustin) ou d'autres formes tels que des jeux et l'histoire de personnages fictifs. Ils permettront de créer une certaine addiction chez l'internaute qui suivra les nouveautés concernant la personne ou l'entreprise et sera ainsi acteur majeur de la vie sur les réseaux sociaux.

Gestion du contenu

Décider de s'installer sur les réseaux sociaux est un premier pas, reste ensuite à donner, transmettre du contenu et à animer la communauté. (Ariane Steller, 2013)

De nombreux articles traitent sur la manière de « cartonner » sur les réseaux sociaux. En effet, il existe de nombreuses techniques pour faire de notre animation sociale une réussite. En ressorte des techniques de référencements des publications (les hashtags, les recherches de pages...), le choix de bons supports comme les vidéos et les images qui ont un potentiel de visibilité très élevés. De nombreux conseils portent sur le fait d'être omniprésent et d'animer régulièrement notre réseau, des modes de programmation des publications sont fréquemment évoqués. Une autre démarche est de s'immiscer au sein de la communauté pour prendre du recul et tenter de comprendre l'impact de notre animation sur les internautes.

Le buzz

Le buzz sur les réseaux sociaux, c'est souvent le principal objectif ! Arriver à faire le « Buzz », c'est créer un poste, une vidéo, une image, un événement qui sera partagé et vu par les internautes à très grosse échelle et en un temps record, on parle alors de « viralité ». Evidemment, quand on fait le buzz, notre entreprise ou la personne concernée se dote très rapidement d'une notoriété et d'une visibilité sur les réseaux sociaux inégalable. Pour les entreprises, on parle de « Business Buzz ».

Mais justement, attention à ce qu'on appelle les « Bad Buzz », qui pourront nuire aux entités concernées ou à l'origine de celui-ci. L'image de marque d'une entreprise ou l'e-réputation d'une personne se verrait alors atteinte voire détruite.

C'est donc un phénomène à manier avec prudence, créé par les internautes eux-mêmes et qui possède donc un caractère incontrôlable.

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Campagnes financées

De nombreuses formes de campagne de promotion payantes sont disponibles sur les réseaux comme Google avec Adwords, LinkedIn et surtout Facebook qui proposent un paramétrage de promotion très complet et simple d'utilisation. Celles-ci permettent de choisir une audience, un budget et un planning de diffusion soit pour une publication, soit pour une page. Cette pratique est en pleine expansion et ne cesse d'être utilisée par toutes les pages Facebook d'une activité professionnelle.

Campagnes participatives

Il existe deux types de campagnes participatives :

- Les campagnes qui permettent de soulever des fonds.

- Les campagnes qui permettent de faire la promotion de la marque. 9

Ces dernières se définissent comme : « Innovantes, ses publicités jouent sur plusieurs ressorts habituels de la communication qui réussit et qui marque : la curiosité, l'intérêt personnel, le fun... Souvent, les vidéos qui suivent dans ce billet reprennent le principe de l'événement. La marque s'invite dans votre quotidien, vous interpelle et vous bouscule dans vos habitudes. L'expérience de marque devient aussi importante que l'expérience produit (ne rêvons pas, un produit pourri restera pourri et mal aimé), mais le branding s'appuie énormément sur cela et n'essaie pas que de donner du sens à votre façon de consommer mais vous intègre dedans. » (Vincent MASSIN, 2012)

Le deuxième type de campagne participative est un moyen souvent efficace de soulever des fonds, elle consiste à créer une collecte de dons pour soutenir un projet, un artiste, un sportif, une idée etc. De nombreuses plateformes web proposent leurs services pour gérer ce type de campagne, qui sont ensuite reliées sur les réseaux sociaux.

Conclusion

La communication sur les réseaux sociaux est donc un phénomène omniprésent tant dans la vie des particuliers que des petites ou des entreprises de tailles importantes. Elle est caractérisée par de nombreux concepts ce qui en fait actuellement un des types de plateforme les plus compliqués à comprendre et à maitriser actuellement.

Les concepts qui la caractérise sont nombreux et possèdent tous des fonctions précises selon les besoins et les types d'utilisateurs.

De plus, les réseaux sociaux ne cessent d'évoluer et de se multiplier, prenant de plus en plus de place et devenant ainsi des plateformes incontournables pour la communication des

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entreprises. Cette évolution créée de nouveaux corps de métiers dont l'investissement en ressources humaines est possible pour les entreprises importantes mais qui doit se traduire par de l'auto-formation pour les petites structures.

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Élément B : La E-réputation

Introduction

Voici d'abord une définition : « L'e-réputation peut être définie comme l'image véhiculée et / ou subie par une entreprise ou une marque sur Internet et autres supports numériques. L'e-réputation peut également s'appliquer à un produit ou service. » (B.Bathelot, 2017)

L'e-réputation est le résultat en terme d'image des contenus produits et diffusés par l'entreprise, mais aussi et surtout celui des contenus produits par les internautes sur les blogs, réseaux sociaux, plateformes d'échanges vidéos, forums et autres espaces communautaires. L'e-réputation est davantage influencée par la visibilité des contenus / avis et opinions relatifs à une marque que par la quantité. Ainsi, selon Chris Anderson, » Votre marque n'est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit ! ». (B.Bathelot, 2017)

Les concepts

Différence entre e-réputation et e-notoriété

Ces deux concepts sont certes, complémentaires, mais ne signifient pas du tout la même chose. L'e-notoriété est la capacité de notre identité numérique à être vue par un volume de personne important. Disposer d'une e-notoriété élevée ne signifie pas que notre image sur les réseaux sociaux ou autre support numérique est bonne. En effet, elle reflète simplement l'impact et le nombre de personnes touchées, mais l'image et les avis peuvent être très négatifs, par exemple : les « Bad BUZZ ».

L'e-réputation, elle, définira l'image « bonne » ou « mauvaise » que les internautes ont de l'entité concernée. Couplée avec une e-notoriété importante, c'est l'objectif recherché par les entreprises et les auto-entrepreneurs. Une forte notoriété représente un fort potentiel de pub, mais elle présente donc proportionnellement plus de risques en cas mauvaise e-réputation. Ces deux notions sont donc à manier avec prudence mais peuvent être des facteurs clés de succès pour les entreprises présentes sur les réseaux sociaux.

Notion de SERP

La notion de réputation SERP fait référence à l'image donnée d'une entreprise, marque ou produit sur les pages de résultats de Google (SERP) liées aux requêtes les plus courantes sur cette marque (nom de marque sec, marque + avis, marque + plaintes, etc..). Comme le dit Chris Anderson : « Votre marque n'est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit ! ». Cette notion s'applique également aux individus. (B.Bathelot, 2017) La

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réputation SERP est notamment influencée par le nombre d'étoiles, d'avis, de commentaires laissés sur des blogs, sites web et des pages sur les réseaux sociaux.

Ses effets peuvent être dévastateurs sur des prospects ou recruteurs dans le cas d'un individu. (B.Bathelot, 2017) La réputation SERP peut être améliorée par le SERP sculpting ou par des prestations de nettoyage e-reputation. (B.Bathelot, 2017) La réputation SERP est donc une partie importante de la notion plus globale d'e-réputation bien qu'elle ne soit pas toujours représentative de cette dernière. Une entreprise ayant plutôt une bonne réputation globale peut parfois voir sa réputation SERP polluée par un vieil article de presse qui se maintient sur une page de résultat ou par une critique isolée mais bien référencée. (B.Bathelot, 2017)

Rôle du consommateur

Citation : « Ce qui rend une marque influente, ce n'est pas sa taille mais sa communauté » - Chuck Byrne. En effet, ce sont les consommateurs, les fans qui vont être les maitres de l'e-réputation d'un artiste/sportif ou d'une entreprise. Les interfaces pour donner son avis sur un produit ou une prestation sont de plus en plus rependues et deviennent l'un des repères majoritaire pour un futur client qui souhaite se renseigner sur la qualité d'une offre. La réputation est donc clairement définie par la satisfaction client qui est maintenant, grâce aux supports numériques, transparente.

Viralité

Les contenus et les informations digitales sont disponibles sur de multiples supports et sont accessibles, pour la plupart, publiquement et peuvent être stockées par n'importe quel internaute. La diffusion est donc incontrôlable par les entreprises et un contenu peut refaire surface à n'importe quel moment. Cette caractéristique peut être à double tranchant pour l'image de marque des entreprises, ou même des particuliers.

Conclusion

On constate alors que la e-notoriété dépend beaucoup des consommateurs et est actuellement un élément clé de réussite des entreprises. C'est aussi un outil à manier avec précaution qui peuvent très vite avoir des effets négatifs sur le business.

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Le monde des sports extrêmes

Les particularités

Une identité double

À la fois personnelle et professionnelle, devenir une e-image de marque, la e-réputation mélange le personnage et la personne. Le sportif devient une entité professionnelle, il devient le business.

Le but, dans le cas du sportif, sera de communiquer sur un personnage et ses performances, et parfois savoir mettre en scène la personne qu'il y a derrière celui-ci.

Un athlète « entreprise »

Dans le domaine des sports extrêmes, les athlètes sont solitaires et, avant d'être sponsorisés, ils doivent gérer un budget pour pouvoir assurer leurs préparations et leurs entrainements. Ils doivent, au début, gérer eux-mêmes leur communication pour faire valoir leurs exploits/performances sportives. Il faut également gérer les relations avec les partenaires, notamment les sponsors.

Un athlète « produit »

La performance et les exploits de l'athlète sont ce qu'attendent le public et la communauté d'internaute. De plus, dans ce type de sport, la personne elle-même est souvent mise en avant, venant accompagner la communication sur ses performances. C'est pourquoi le sportif devient alors lui-même le « produit » à commercialiser et à « vendre » au public.

Impact fort de l'audiovisuel

Ce type de sport est caractérisé par des performances spectaculaires qui en mettent plein les yeux aux spectateurs et aux internautes. La création d'image et de vidéo mettant en avant les exploits des athlètes est donc la clé de la diffusion et de la communication dans ce domaine. C'est l'arme principale pour les sportifs afin de se faire connaitre et de décrocher les sponsors qui leur permettront de se professionnaliser et de vivre pleinement de leur activité.

La prolifération et la popularité des caméras embarquées jouent aujourd'hui un rôle majeur dans la médiatisation. (The rider post, 2014). L'arrivée des drones vient également changer la donne et permet de proposer au public des images exceptionnelles de leurs sportifs préférés en pleine action. L'audiovisuel permet ainsi de mettre en scène les athlètes, de créer de véritables spectacles visuels qui arrivent parfois à faire des buzz sur les réseaux sociaux en touchant des milliers, voir des millions d'internautes. La communauté des sports extrêmes est

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particulièrement sensible à ce type de support qui lui permet d'apprécier les performances des sportifs.

Médiatisation web importante

Effectivement, la popularité de ce type de sport est loin de celle du football américain, du rudgy ou du foot. La médiatisation tv pour ce domaine est donc quasiment inexistante mais s'étend énormément sur les plateformes web sociales qui permettent de diffuser du contenu audiovisuel : YouTube, Dailymotion, Facebook, etc. Il existe même des plateformes spécialement dédiées à la diffusion de performances extrêmes comme « Zapiks ».

Les sponsors : les tremplins indispensables de la réussite

C'est l'incontournable pour la réussite d'un sportif de l'extrême. Etre sponsorisé est pour les sportifs de l'extrême un objectif qui définira ou non la possibilité de vivre de leur passion et de réaliser des exploits qui feront le buzz et surtout d'obtenir les moyens de réaliser des projets qu'ils n'auraient pas pu financer ou construire seul.

- Redbull :

Le parfait exemple de ceci est Danny MacAskill ! Il a posté une vidéo de street trail VTT qui, après avoir été vue une bonne vingtaine de millions de fois, lui a ouvert les portes de RedBull. C'est actuellement sa vidéo la plus vue, avec plus de 35 millions de vues ! RedBull lui a ensuite permis de réaliser un grand nombres de rêves (avec l'aide de GoPro) comme la magnifique vidéo «Imaginate» où on le voit jouer dans un chambre comme s'il avait la taille d'un jouet ou la vidéo le montrant évoluer dans la ville «Epucuén» dévastée par un raz de marée il y a plusieurs années ! (Sebastien, 2015)

De plus, la force de cette marque est de créer des événements dont la médiatisation touchera un public très large. L'évent Redbull Stratos dans lequel Felix Baumgarthner réalise le record du monde de chute libre en partant de la stratosphère a été diffusé en direct à la télévision et a touché toute la famille.

- Monster :

D'autres marques de boissons énergisantes sont, toutefois, très présentes dans le sponsoring et l'image dans le sport extrême. Monster est la seconde marque qui a le mérite de communiquer fortement sur ces athlètes et à fournir le même type de service. Si la marque est aussi très connue, elle n'égale pas RedBull pour autant. (Sebastien, 2015)

- GoPro

Mais une autre marque a également travaillé son image, c'est d'ailleurs son business model ! Il s'agit bien sûr de GoPro ! Elle est partout et joue beaucoup sur le sponsoring et

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l'image que chacun de ses sportifs peut faire. Il s'agit bien de la marque de caméra embarquée la plus connue à travers le monde. GoPro a inondé le monde de ses images et maintenant, quand on pense sport, on pense GoProÉ Et pourtant, elle n'est pas utilisée que dans le sport ! (Sebastien, 2015)

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GAP Théorique

Nous avons donc bien identifié les concepts de l'E-réputation et de la communication sur les réseaux sociaux ainsi que les spécificités du domaine des sports extrêmes.

Le GAP théorique est ici de comprendre comment les concepts identifiés dans la partie précédente s'adaptent au cas du sport extrême. L'entité concernée par la communication ne sera plus une entreprise mais une personne, un athlète. De même pour l'objet de la communication qui ne sera plus un produit ou un service mais une performance, un exploit sportif.

Il adviendra également de prendre compte les particularités de ce cas, notamment la notion d'identité double dans laquelle l'entité qui communique est à la fois particulière et professionnelle.

L'objet de la démarche pratique sera donc d'aller vérifier les hypothèses émises précédemment mais aussi d'identifier d'éventuels concepts qui seraient propre au cas des sports extrêmes.

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Hypothèses

Trois facteurs clés pour une implication réussie des internautes et une communauté fidèle et investie et ainsi se construire une e-réputation solide dans le sport extrême.

Story-Telling

En utilisant ce concept, le sportif va pouvoir raconter l'histoire de sa vie d'athlète depuis ses débuts et donc partager une partie de sa vie personnelle avec les internautes. Ils auront alors le sentiment d'être privilégiés. Le fait de raconter son histoire et de l'alimenter quotidiennement met le sportif dans une position de personnage dont l'évolution est constamment suivie par la communauté. Cette forme de story-telling permet de captiver les spectateurs (internautes) et de leur donner l'impression de suivre un personnage (athlète) dans un film (sa vie) constitué de nombreuses péripéties (exploits, défis, compétition...) sauf que cette fois-ci, tout est réel.

Co-construction

Les internautes sont alors immergés et captivés par l'histoire de cet athlète, il faut maintenant les faire participer. En effet, en utilisant les principes de la co-construction, les personnes membres de la communauté qui suivent cet athlète et son histoire se sentiront réellement concernées. Ils passeront alors du statut de spectateur à celui de participant et c'est ce statut qui fera de ces internautes une communauté de fans fidèles au sportif. Ils pourront par exemple fixer des défis physiques et techniques que l'athlète devra réussir pour le plaisir des yeux de sa communauté, une forme de récompense pour leur soutien. Ces exploits seront des sources potentielles de buzz qui pourront augmenter le nombre de fans qui le suivent.

Campagne participative

Cette étape, qui peut être associée à une forme de co-construction, permettra à l'athlète d'obtenir un soutien financier de la part de chaque internaute qui aura fait un geste pour soutenir celui-ci et ses projets. Dans le cas des athlètes de sports extrêmes, ce type de campagne est souvent mise en place pour la réalisation d'exploits sportifs ou le financement d'un processus d'entrainement qui permettra à l'athlète d'atteindre un niveau supérieur et d'intégrer le monde des professionnels.

Ces trois concepts réunis et associés les uns aux autres autour d'un même athlète permettront de créer un véritable lien entre celui-ci et les internautes qui le suivent. Ils se sentiront impliqués et en partie responsable de la réussite du sportif qu'ils ont suivi et soutenu. Ils auront en quelque sorte écrit ensemble cette histoire de réussite (ou non) sportive. Une

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expérience d'une telle sorte réussie sera la source d'une E-réputation en pleine évolution et de qualité et permettra à l'athlète de se faire connaitre d'avantage et d'attirer les sponsors.

Je pense que ces trois concepts réunis sont la clé de l'implication des internautes au suivi et au soutien des sportifs.

Choix des sponsors

Il convient simplement d'attirer l'attention et de contracter avec les sponsors qui permettront à l'athlète de réaliser ses « rêves » et de mettre en valeur ses performances sportives et donc de satisfaire d'avantage les internautes en alimenter l'image de marque du sportif.

Un particulier professionnel

Le sportif de l'extrême doit à la fois utiliser les aspects de la communication d'un particulier et à la fois ceux d'un professionnel sur les réseaux sociaux. On parlera par exemple sur Facebook d'un sportif qui se créer une page dite « professionnelle » qu'il animera également comme un particulier.

Faire le buzz

Il faut évidemment faire le buzz, d'autant plus que le domaine des sports extrêmes est un étalage des compétences et des exploits. Il ne peut y avoir que très difficilement de contenu qui pourrait mener à un « BAD BUZZ ». Dans ce domaine, sauf cas exceptionnel comme de l'irrespect en compétition ou un manque de fairplay, si l'e-notoriété est présente, l'e-réputation est bonne.

Présence SERP

Pour arriver à des e-réputations et notoriétés importantes, travailler sa présence sur les SERP sera indispensable. Dans le domaine des sports extrêmes, le sportif devra certes, faire parler de lui sur les réseaux sociaux, mais il devra réaliser des performances en compétition, créer des défis, des évènements médiatisés qui lui permettrons d'apparaitre dans des articles, des forums, sites Webs... qui boosteront sa présence sur Google.

Impact de la vidéo

Elle permet de mettre en scène son activité dans des lieux ou autour de défis hors du commun et surtout de mettre en avant ses capacités sportives et techniques. Support indispensable dans le domaine des sports extrêmes pour attirer les internautes, faire le buzz et surtout attirer les sponsors.

De plus, la création vidéo est maintenant devenue accessible au grand public avec l'essor des caméras embarquées et les drones. Ainsi, le grand public est capable de réaliser des contenus

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vidéos de haute qualité et avec différentes prises de vue. Elles permettent à la fois de suivre le sportif (fonction de suivi GPS des drones ou même en pilotage manuel) ou même de filmer ses exploits de manière embarquée pour donner l'impression au spectateur d'être immergé dans l'action et de ressentir les impressions du sportifs, d'être à sa place.

La qualité de la vidéo va également jouer un rôle indispensable, plus le montage sera professionnel, plus l'impact de son contenu pourra marquer les internautes et créer le Buzz. Ainsi, même un sportif seul, dans ses débuts, peut créer une vidéo de ses performances extrêmes avec différentes prises de vue : embarquées (caméra type Gopro) et en mode suivi de la personne (Drone type Phantom, Karma...). Le résultat, après montage peut alors être très professionnel et permettre à l'athlète d'attirer les internautes et les sponsors. Il convient, cependant, de se former à ce type de technologie et de pratique, ce qui nous amène au point suivant...

Une auto-formation indispensable

Pour finir, l'auto-formation à la création de contenu vidéo et à l'animation des réseaux sociaux est indispensable. Certes, passé un certain niveau, les athlètes disposent d'un community manager attitré et d'une équipe de tournage pour les créations audiovisuelles. Cependant, c'est un domaine où les prises de vues, grâce à l'essor de caméras embarquées, sont réalisées par l'athlète lui-même. Ces prises de vues sont indispensables et donnent l'impression au spectateur d'être immergé à la place des sportifs, en pleine action. Le sportif se doit donc d'être un minimum formé pour réaliser de la prise de vue exploitable. De plus, comme dans les parties précédentes, le sportif doit animer les réseaux sociaux avec ses performances et ses exploits, mais doit également apporter son histoire et se mettre en avant, en tant que personne. Il doit donc être capable d'animer correctement les réseaux sociaux afin de « rassasier » sa communauté et de ne pas faire des erreurs qui pourraient mener au Bad Buzz ou à la baisse de sa e-notoriété.

Originalité

« L'originalité », c'est ce qu'attendent les internautes et ce qui fera de l'athlète une image de marque à haute notoriété. En effet, les sportifs de l'extrême sont nombreux, et une fois arrivée au haut niveau, leurs performances deviennent difficilement discernables les unes des autres. Pour gagner le coeur des internautes, il faut donc créer du contenu hors du commun alliant ses capacités sportives à un cadre, une histoire, un objectif, ce qui permettra de mettre en scène les compétences du sportif autour d'un contenu qui « vend du rêve ». On rejoint alors les notions de story-telling et de participation des internautes, il faut donner à notre

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communauté ce qu'elle veut mais aussi la surprendre avec des mises en scène audiovisuelles hors du commun, il faut être créatif.

Ainsi, on en revient à l'importance de la création audiovisuelle dans ce domaine, notamment la vidéo, qui permet à un sportif de moins bon niveau qu'un autre de créer d'avantage le buzz avec du contenu audiovisuel original et travaillé.

Conclusion

Pour conclure, on suppose que la communication sur les réseaux sociaux permet à un sportif de l'extrême de se créer une e-réputation bonne et une e-notoriété importante et d'attirer les sponsors afin de se professionnaliser. On peut alors émettre l'hypothèse du cheminement suivant : Atteindre un certain niveau de performance dans son sport extrême ; s'auto-former à la création audiovisuelle du sport et à l'animation sur les réseaux sociaux ; se créer une identité numérique sur les réseaux sociaux ; créer du contenu vidéos qui « vend du rêve », original et avec de la performance extrême ; interagir et co-construire avec sa communauté d'internaute ; débloquer des fonds participatif pour créer des événements et contenus permettant de faire le buzz ; contracter avec les bons sponsors ; Alimenter son image de marque professionnel à travers les réseaux.

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Recherche pratique

Méthodologie

Remarque: Pendant le déroulement de la recherche pratique, de nouvelles hypothèses à vérifier ont émergées : l'impact d'une présence multi-supports sociaux et webs ainsi que la présence régulière sur ceux-ci, sur la e-notoriété.

Outil de collecte

L'étude porte sur des sportifs de l'extrême qui sont connus et qui ont une notoriété importante. Il serait donc très difficile d'obtenir des entretiens téléphoniques ou physiques avec l'un d'entre eux. La possibilité qu'ils répondent à un e-sondage ou une enquête papier est encore plus faible. La collecte de donnée sera donc basée sur une méthode d'observation et de collecte de données disponible en ligne.

La source d'information sera internet, notamment les pages des réseaux sociaux des sportifs qui feront l'objet de l'étude. Une fois les données collectées, elles seront traitées sur Excel afin de les comparer entre elles et d'obtenir des mises en forme tableurs et graphiques permettant une interprétation pertinente.

Choix des profils étudiés :

Au total, entre cinq et dix profils scrupuleusement choisis seront étudiés afin d'apporter les réponses à notre gap théorique. Ils seront choisis de pays et de nationalités différentes afin d'assurer la véracité à l'échelle internationale de nos affirmations. Les domaines d'exercice de leurs activités sportives seront bien différents afin de définir si ce facteur entre en jeux dans la démarche d'acquisition de e-notoriété des athlètes. Le troisième critère de différenciation choisis est l'âge de l'athlète. Cela permettra de constater, ou non, un impact de la génération sur la e-notoriété des sportifs. Enfin, il faudra qu'il possède un minimum de 100 000 abonnés Facebook pour faire partie de l'étude, auquel cas, ils ne seront pas considérés comme représentatifs d'une e-notoriété aboutie.

Collecte de données quantitatives :

Afin de vérifier plusieurs hypothèses, les données collectées seront quantitatives, elles seront chiffrées et seront analysées sous forme de tableau et de graphiques. Ce type de

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collecte permettra également de quantifier l'élément B de la problématique: la e-notoriété. Voici les titres concernés :

- Impact de l'audiovisuel: Photos et Vidéos

Le pourcentage de vidéos, de photos et de texte sur les dix derniers postes seront établis et comparés à la notoriété de chaque sportif afin de définir si le type de médias posté à un impact sur la e-notoriété des sportifs.

- Présence sur plusieurs supports sociaux et web

La part de l'échantillon possédant un compte Facebook, YouTube, Instagram ou un site web sera défini. On pourra alors en déduire, toujours en comparant à l'élément B l'importance d'être présent sur certains supports sociaux ou sur le web ou même s'il est important d'avoir une présence multi-support.

- Performance des SERP (Search Engine Results Page)

En tapant le nom du sportif sur Google, définir le pourcentage des propositions Google concernant directement l'athlète concerné sur la première page. Il conviendra également de noter si l'athlète possède sa biographie Wikipédia affichée en haut à droite de la page de résultat.

- E-Notoriété

La e-notoriété des sujets étudiés sera mesurée par le nombre d'abonnés et de « J'aime» sur la page Facebook ainsi que le nombre d'abonnés et de suivis Instagram. Mesurer la présence sur YouTube ou les autres réseaux sociaux n'est pas nécessaire car ces deux supports sont le résultat final de la e-notoriété. Par exemple, un sportif va acquérir un certain nombre d'abonnés supplémentaires sur Facebook grâce au buzz d'une vidéo YouTube, et non l'inverse. Un rapport entre le nombre de publications Instagram et le nombre d'abonnés sera également calculé pour voir, ou non, si ces deux valeurs sont corrélées entre elles.

- Présence régulière

La présence régulière sur les réseaux sociaux sera illustrée par le nombre de posts observés sur la page Facebook pour une durée de cinq jours. Cela permettra de définir si un lien de corrélation existe avec notre élément B.

- Sponsoring Gopro ou Redbull

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Un pourcentage des athlètes possédant au moins un de ses sponsors sera simplement définit et comparé à l'impact des posts multimédias de leurs posts multimédias pour définir s'il y a corrélation, ou non.

Collecte de données qualitatives :

Les notions suivantes seront analysées au cas par cas afin de mieux comprendre les phénomènes et d'obtenir des explications précises. Celles qui seront étudiées sont:

- Faire le Buzz :

Il s'agira ici d'observer la « montée» en notoriété de l'athlète en retraçant son histoire et définir si sa croissance s'est faite progressivement ou grâce à un « Buzz » qui a captivé le public et boosté le nombre de « Followers » très rapidement.

- Proximité:

La proximité avec les internautes sera d'abord définie par la recherche de co-construction ou de campagnes participatives réalisées par le sportif. D'autre observations qui restent encore à définir seront relevées pour déterminer s'il y a, ou non, un impact de la proximité avec les internautes sur la e-popularité.

- Statut particulier et professionnel:

Ici, on relèvera simplement si des articles (goodies, livres...) sont commercialisés au nom de l'athlète concerné.

- Story-Telling:

Pour cette partie, il s'agira de recenser toute forme de storytelling présente dans le fil d'actualité Facebook ou dans les autres réseaux sociaux concernant le sportif et ses activités. Il faudra observer si des campagnes avec une histoire sont créées ou si le sportif met sa vie personnelle ou sont histoire en avant dans ses posts sur les réseaux sociaux.

- Originalité:

Enfin, on observera le caractère « original », « hors du commun » de chaque athlète. Il faudra définir si cette originalité possède un impact quant à la possibilité de faire le « Buzz » et de posséder un grand nombre important de fans.

Analyse des résultats

Choix des profils

Profils étudiés

Sportif

Danny
MacAskill

Kilian Jornet

Candide Thovex

Felix
Baumgartner

Kelly Slater

Alex
Honnold

Jeb
Corliss

Domaine

Vélo

Trail/alpinisme

Ski

freeride/freestyle

Saut /
Parchutisme

Surf

Free
Climbing

Wingsuit

Tableau 1 : Liste des profils "sportif de l'extrême à forte notoriété" choisis

Voici les 7 profils retenus qui seront représentatifs de leurs domaines respectifs en tant qu'athlète de l'extrême professionnel à forte e-notoriété.

- Danny MacAskill : un célèbre cycliste acrobate qui a fait le buzz dans une vidéo dans laquelle il diffuse ses exploits en milieu urbain. Il est maintenant le pionner de cette discipline qu'est le street-trial.

- Kilian Jornet : Un trailer de montagne et champion de ski de fond qui est une force de la nature. Il a réalisé de nombreux records d'ascension tel que le mont Cervin, le Mont Blanc, l'Everest... le tout en course à pied et sans oxygène. Il est maintenant surnommé « l'ultra-terrestre » et connu du grand public pour ses exploits hors normes.

- Candide Thovex : Cet ancien champion de ski freestyle s'est reconverti dans la réalisation de vidéos et la pratique du ski-freestyle en compétition. Il a su toucher son public avec les vidéos « One of those days » dans lesquelles il réalise des figures, « des jump » (jargon du sport) et performances de ski unique.

- Felix Baumgartner : Ce passionné de saut en chute libre a réalisé le saut tant médiatisé « Redbull Stratos » depuis la stratosphère, de plus de 39 000 m et atteint une vitesse de 1300 km /h. Depuis, il profite de sa notoriété pour ce mettre en avant, lui et son entourage, telle un people caricaturé.

- Kelly Slater : Tout simplement 11 fois champion du monde de surf, c'est la légende de cette discipline. Sa notoriété et sa réputation sont à l'image de ses résultats sportifs. Il est respecté et connu de tous. Il est également connu pour avoir surfé des vagues mythiques.

- Alex Honnold : Ce grimpeur « free », c'est-à-dire sans sécurité en cas de chute, est très respecté et connu dans son milieu. Ce sport étant peu médiatisé et peu sponsorisé, la communication en reste très limitée. Cependant, Alex a su, à travers des ascensions

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hallucinantes telle que El Capitan, longue de plus de 900 m, se créer une véritable notoriété en touchant le grand public.

- Jeb Corliss : Il possédait déjà un nom dans le milieu de la chute libre, connu pour ses performances en wingsuit et des vidéos impressionnantes. Mais ce qui a véritablement boosté sa notoriété, c'est cette fameuse vidéo de plus de quatre millions de vues dans laquelle on voit Jeb se hurter à pleine vitesse contre la paroi d'un rocher. Maintenant, le nom Jeb Corliss dans Google est très souvent rattaché à ce crash.

Impact audiovisuel : vidéo, photo et texte

Impact de l'audiovisuel sur la page Facebook

Sportif

Les !0 derniers posts

Les 5 dernières
photos postées

Les 5 dernières vidéos
postées

Nombre
de photos

Nombre
de
vidéos

Nombre
de posts
type texte

Nombre de

réactions

Moyenne
des
réactions
par photo

Nombre
de

réactions

Moyenne des
réactions par
vidéo

Danny
MacAskill

5

5

0

9295

1859

23269

4654

Kilian Jornet

3

6

1

93053

18611

74556

14911

Candide Thovex

3

7

0

85800

17160

219734

43947

Felix

Baumgartner

5

5

0

8716

1743

5319

1064

Kelly Slater

7

3

0

9786

1957,2

5436

1087,2

Alex Honnold

9

1

0

18000

3600

5213

1042,6

Jeb Corliss

8

2

0

1874

374,8

3213

642,6

Tableau 2 : Mesure de l'impact de l'audiovisuel sur Facebook

Voici les données récupérées concernant l'étude sur l'impact de l'audiovisuel dans les posts Facebook. Nous allons tout d'abord chercher à déterminer quel type de post est le plus souvent utilisé par nos athlètes. Ensuite, nous chercherons à définir quel type de format possède le plus gros impact en générant le plus de réactions.

Répartition des posts par type de format

Photo Vidéo Texte

42%

1%

57%

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Figure 1 : Répartition des posts Facebook par type de format audiovisuel

Nombre moyen de réactions
par type de format

PHOTO VIDÉO

Type de post

Nombre de réactions

10000

5000

0

Figure 2 : Mesure du nombre de réactions par type deformat audiovisuel

D'après le graphique de gauche, le contenu audiovisuel est utilisé pour majorité à 99 %, avec une prédominance pour la photo. D'après le graphique de droite, la vidéo (9 621) suscite clairement plus de réactions que la photo (6 472) avec 67% d'impact en plus.

Cependant, on pourra remarquer dans le tableau de données que certains sportifs ont plus d'impact avec la photo que la vidéo. Il convient alors d'analyser les données par type de domaine d'activité...

Répartition du nombre de réactions par type de post et

par sport

50000

40000 30000 20000 10000

0

 
 
 
 
 
 
 

Photo Vidéo

Nombre de réactions

Figure 3 : Répartition du nombre de réactions sur Facebook par type de post

On remarque que le trail, le surf et le free climbing ont un impact plus important avec leurs vidéos et leurs photos. Certes, la différence n'est pas flagrante et l'analyse ne porte que sur un échantillon faible, mais on retiendra un résultat global qui présente la vidéo comme aillant un plus fort impact que les autres supports.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc préférable de privilégier les posts vidéos et de bannir le texte. Il reste néanmoins intéressant d'accompagner sa page par des posts photos, qui possèdent aussi un impact important.

Présence Multi-support digitale

Présence des athlètes sur trois réseaux sociaux et le web

Sportif

Compte
Facebook

Compte
Instagram

Chaine YouTube

Site web

Danny MacAskill

Oui

Oui

Chaine des sponsors

Oui

Kilian Jornet

Oui

Oui

Chaine des sponsors

Oui

Candide Thovex

Oui

Oui

Oui

Non

Felix Baumgartner

Oui

Oui

Chaine des sponsors

Non

Kelly Slater

Oui

Oui

Chaine des sponsors

Oui

Alex Honnold

Oui

Oui

Non, apparition dans
des reportages
ponctuels.

Oui

Jeb Corliss

Oui

Oui

Oui

Non

Tableau 3 : Observation de la présence des athlètes sur différents réseaux sociaux

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Remarque : D'autres réseaux sociaux très influents comme Twitter n'ont pas été retenus car ils ne présentent aucune fonction de publication photo ou vidéo, qui font parties de notre objet d'étude.

Ici, le but sera de faire ressortir les réseaux sociaux essentiels à la e-réussite de nos sportifs, nous nous orientons alors vers un diagramme en bâton :

% d'athlètes présent sur le support

100

40

90

80

70

60

50

30

20

10

0

Compte FB Compte Instagram Chaine Youtube Site web

Présence digitale multi-supports

Types de supports digitaux

Figure 4 : Mesure de la présence des athlètes sur différents réseaux sociaux

On remarque que 100 % des sujets utilisent des comptes Instagram et Facebook, 43 % possèdent une chaine YouTube et 57 % un site web à leur nom. Les 57 % restants ne possédant pas de chaine Youtube sont tout de même présents sur le réseau, à travers les vidéos diffusées par leurs sponsors et les reportages réalisés sur eux.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc indispensable de se créer une page Facebook, de posséder un compte Instagram et d'être présent sur YouTube. La création d'un site web à son nom est conseillé mais pas nécessaire.

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Performance sur les SERP

Performance SERP

Sportif

Profil Wikipedia

Place de 1ere page

Danny MacAskill

Oui

100%

Kilian Jornet

Oui

100%

Candide Thovex

Oui

100%

Felix Baumgartner

Oui

100%

Kelly Slater

Oui

100%

Alex Honnold

Oui

100%

Jeb Corliss

Oui

100%

Tableau 4 : Analyse de la présence SERP des athlètes

Les SERP, Search Engine Results Page, sont des outils qui définissent le référencement dans la page de résultat Google. La place de la première page définit le pourcentage de résultats de la première page Google renvoyant à un contenu web mettant directement en scène l'athlète concerné. Il s'agira aussi de définir le pourcentage de sportifs possédant un récit biographique sur Wikipedia qui est souvent rédigé et entretenu par des fans, en faisant un contenu relativement incontrôlable.

Performance SERP

Profil Wikipedia Place referencement

Critère de performance

100

50

0

% de présence

Figure 5 : Mesure de la présence SERP des athlètes

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On constate que 100 % des athlètes possèdent une biographie Wikipédia ainsi qu'un référencement complet sur la première page Google en tapant leur nom.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc indispensable d'avoir un profil Wikipédia et d'optimiser son référencement. Cependant, ce sont des contenus qui se créent naturellement par la notoriété, c'est donc plutôt un résultat non contrôlable de la portée du sportif.

E-Notoriété

E-notoriété

 

Facebook

Instagram

Sportif

Nombre
d'abonnés

Nombre
de

« J'aime »

Nombre de
publications

Nombre
d'abonnées

Nombre de
suivis

Danny MacAskill

1 040 885

1 058 763

663

549 000

196

Kilian Jornet

696 286

707 783

1 283

400 000

439

Candide Thovex

683 646

683 960

546

362 000

341

Felix Baumgartner

1 393 123

1 466 239

530

18 100

29

Kelly Slater

1 833 959

1 872 416

1 199

2 000 000

1 414

Alex Honnold

340 035

342 803

346

562 000

119

Jeb Corliss

354 433

371 773

1 882

68 500

267

Tableau 5 : Mesure de la e-notoriété sur Facebook et Instagram

Ici, la notoriété sera mesurée par une analyse des abonnements, réactions et publications des réseaux sociaux Instagram et Facebook, précédemment définis comme indispensables pour la e-réussite des athlètes.

Répartition des "j'aime" et des abonnés sur Facebook par

sport

0

Abonnés J'aimes

Nombre

2000000

1500000

1000000

500000

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Figure 6 : Répartition des réactions sur Facebook par sport

Tout d'abord, on constate que les deux courbes possèdent la même évolution, on peut conclure sur le fait que le nombre de « J'aime » est proportionnel au nombre d'abonnés sur Facebook. On remarque aussi des différences de notoriété selon le type de sport pratiqué.

En effet, cela ne servira pas à la réponse de la problématique, mais il est intéressant de noter que les sports à « spectacle » tel que le surf, le vélo acrobatique touchent un plus grand public que les sports de performances purement sportive tel que le trail et l'escalade.

NOMBRE DE OUBLICATIONS

2000

1800

1600

1400

1200

1000

400

800

600

200

Répartition du nombre de publications et d'abonnés sur Instagram par sport

0

Nombre de publications Nombre d'abonnés

500000

0

2500000

2000000

1500000

1000000

NOMBRE D'ABONNÉS

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Figure 7 : Rapport entre le nombre de publications et d'abonnés sur Instagram

Concernant Instagram, on peut clairement affirmer que le nombre de publications n'est pas lié au nombre d'abonnés de la page. Par exemple, Jeb Corliss possède cinq fois plus de publications que Alex Honnold pour dix fois moins d'abonnés que notre free climbeur. Kelly slater, lui possède autant de publications que Kylian Jornett en touchant cinq fois plus d'abonnés que notre ami traileur.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa e-notoriété, il est donc indispensable de posséder un nombre important de « j'aime » dans les publications de sa page Facebook et ainsi augmenter son nombre d'abonnés.

Pour Instagram, il a été clairement démontré qu'il faut miser sur de la qualité de post pour attirer et conserver les internautes. Il faut contrôler ses publications et « vendre du rêve » aux internautes afin qu'ils aient envie de s'abonner au profil Instagram de l'athlète.

De plus, ces deux réseaux sociaux sont actuellement les piliers d'une e-notoriété aboutie, il convient alors de gérer ces abonnés sur ces deux supports et d'adapter son comportement sur chacun de ces supports.

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Régularité

Présence régulière sur Facebook

Sportif

Domaine

Fréquence de post (nombre de posts sur les

5 derniers jours)

Danny MacAskill

Vélo

6

Kilian Jornet

Trail/alpinisme

1

Candide Thovex

Ski freeride/freestyle

0,066

Felix Baumgartner

Saut / Parchutisme

5

Kelly Slater

Surf

8

Alex Honnold

Free Climbing

3

Jeb Corliss

Wingsuit

4

Tableau 6 : Fréquence moyenne de post sur Facebook sur 5 jours

La régularité étudiée sera en fait la fréquence à laquelle chaque athlète alimente sa page Facebook. Pour faire une mesure égale à chaque sujet, on comptabilise le nombre de posts fait sur une période de cinq jours.

Présence régulière sur Facebook par sport

15%

22%

11%

4%

0%

18%

30%

Vélo Trail/alpinisme Ski freeride/freestyle Saut / Parchutisme Surf Free Climbing Wingsuit

Figure 8 : Répartition de la fréquence de post Facebbok par sport

On constate alors de grosses différences selon les sujets, par exemple, le surfeur anime deux fois plus sa page que Jeb Corliss et 8 fois plus que Kilian Jornet. On constate que

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Candide Thovex anime très peu sa page en été, étant donné que son sport se pratique l'hiver. De plus, si on compare la fréquence de publication au tableau de notoriété Facebook vu précédemment, on remarque que les trois fréquences les plus importantes correspondent aux plus grosses e-notoriétés. On en déduit que le nombre de publication est proportionnel au nombre d'abonnés Facebook.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc indispensable d'alimenter régulièrement sa page Facebook et de se placer à une moyenne d'environ 1 post par jour.

Sponsoring

Choix des sponsors

Sportif

Sponsor : Gopro ou Redbull ?

Danny MacAskill

Oui

Kilian Jornet

Non, autres sponsors.

Candide Thovex

Non, autres sponsors.

Felix Baumgartner

Oui

Kelly Slater

Oui

Alex Honnold

Non, autres sponsors

Jeb Corliss

Oui

Tableau 7 : Répartition du choix des sponsors par sport

Ici, on définira simplement le pourcentage d'athlètes sponsorisés par Redbull et/ou Gopro, puis les autres...

Répartition des sponsors sur le total de l'échantillon en %

Gopro ou Redbull Autre

Autre

43%

Gopro ou Redbull

57%

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Figure 9 : Répartition des sponsors par sport

On remarque qu'une majorité seulement très faible des athlètes est sponsorisée par l'un des deux sponsors phares. Cependant, en comparant avec le tableau « e-notoriété », on remarque que les sportifs les plus connus sont tous sponsorisés par l'une des deux marques.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc fortement conseillé d'être sous la garde d'un des sponsors phare des sports extrêmes : Gopro et Redbul. Il sera possible d'atteindre une certaine notoriété sans ces derniers, mais la portée sera très vite limitée sans le soutien de ces deux géants. Le cas de Kilian Jornet pourrait remettre en cause cette affirmation. En effet, l'athlète atteint une portée internationale grâce à son sponsor principal : Salomon. Cependant, il reste tout de même limité à un champ d'action européen et ne peut étendre d'avantage sa notoriété à travers les supports digitaux.

Originalité

Ici, il convient de définir si la prestation, les performances, les exploits ou même les créations audiovisuelles de l'athlète doivent être unique et sortir de l'ordinaire. Le terme d' « originalité » sera accordé sous deux conditions : l'aspect hors norme de la prestation et/ou l'exclusivité de celle-ci.

- Danny Macaskill : Il possède sans aucun doute des compétences techniques hors norme dans son domaine, mais ne présente pas d'exclusivité quant à sa prestation. Cependant l'exclusivité est présente dans les créations audiovisuelles telles que « Danny Macaskill Imaginate » dans laquelle il réalise des prouesses techniques dans un décor imitant une chambre d'enfant grandeur nature.

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- Kilian Jornet : Kilian ne possède pas de mise en scène extravagante, mais c'est le personnage et ses performances qui en font l'originalité et le caractère unique. En effet, c'est le seul à avoir réalisé des ascensions en courant et sans oxygène tel que l'Everest.

- Candide Thovex : Ce freestyler a su se démarquer par des mises en scènes impressionnantes et avec une touche d'humour de ses exploits en ski freestyle, dans la nature. Il est, par exemple, connu pour une de ses vidéos dans laquelle il réalise des performances de ski sur de l'herbe et des feuilles, en pleine automne.

- Felix Baumgartner : Felix est tout simplement l'homme qui a réalisé la plus haute chute libre jamais réalisée. Il est à l'origine d'autres nombreux records tels que la traversée de la manche en chute libre, à l'aide d'une aile en fibre de carbone. Son originalité est donc due au caractère exclusif de ses prestations.

- Kelly Slater : Ce champion de surf a certes surfé des grosses vagues et été onze fois champion du monde, il ne possède aucun caractère exclusif ou original à présenter. Il a surfé des vagues mythiques, mais ce n'est pas le seul. Peut-on lui accorder une exclusivité pour le fait d'être le seul à avoir été onze fois champion du monde ?

- Alex Honnold : Le free climbing, il n'est pas le seul à le pratiquer. Cependant, il est l'unique homme à avoir grimpé El Capitan (connue pour être la falaise la plus haute difficile à grimper du monde et la plus dangereuse), haute de près de 900 mètres. D'autres exploits semblables à celui-ci en font un athlète aux exploits uniques.

- Jeb Corliss : Aucun exploit exclusif, mais l'unique Basejumper à avoir été filmé et à avoir survécu à un crash à pleine vitesse en Wingsuit.

On constate que tous les sportifs, sauf Kelly Slater, possèdent un caractère original ou exclusif autour de leur performance et de leurs exploits.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc fortement conseillé de réaliser des performances exceptionnelles et/ou de se mettre en avant de manière originale. Cela permet de se démarquer des pratiquants du même sport et surtout de captiver l'attention du public qui aura l'impression d'être privilégié et de participer à quelque chose d'unique en visionnant les vidéos et en s'abonnant sur les réseaux sociaux.

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Story-Telling

On définira simplement quelles athlètes ont utilisé une campagne de story-telling parmi les sujets étudiés.

- Danny Macaskill : Il devient, au fils de ses réalisations, de plus en plus amateur du storytelling dans ses vidéos. Par exemple, avec « Way Back Home » et « Macaskill Wee Day Out » qui sont des vidéos dans lesquelles il raconte son histoire à travers un mélange de performances technique et de mise en scènes théâtrales. Ces deux vidéos se passent dans la ville où a grandi notre athlète, il raconte en réalité sa propre histoire à travers ces deux vidéos.

- Kilian Jornet : Kilian poste régulièrement des suivis de ces entrainements et par exemple, pour son ascension du mont Everest, il a posté sur les réseaux sociaux chaque étape du challenge. Il a ainsi permis à tous ses internautes de suivre quasiment en direct son évolution dans le plus important défi de sa carrière.

- Candide Thovex : Il a créé une série de vidéos, les « One of These Days 1,2 et 3 », chaque vidéo est la suite de la précédente. Il raconte ainsi une histoire de ses exploits, mettant ces internautes en suspens, attendant la suite avec impatience.

Concernant le reste de nos sujets d'étude, aucune trace de Story-Telling n'a été relevée. On a donc moins de 50 % des athlètes étudiés utilisant cette pratique. Cependant, on remarquera que les deux sujets les plus concernés par ce procédé sont ceux qui utilisent des productions vidéos pour booster leur notoriété.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc fortement conseillé de réaliser des campagnes de story-telling si l'athlète compte mettre en avant ses exploits à travers des productions audiovisuelles.

Faire le BUZZ

Faut-il faire le buzz pour être connu ?

- Danny Macaskill : Inconnu du grand public auparavant, il a fait le buzz grâce à sa vidéos « Insepired Bicycles » qui a fait le buzz sur YouTube en 2009, avec plusieurs millions de vues. Ce BUZZ a sans aucun doute boosté la carrière de Danny, qui

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depuis, ne cesse de se mettre en scène avec des productions vidéos atteignant des dizaines de millions de vues.

- Kilian Jornet : Kilian n'a jamais fait le « BUZZ », il s'est forgé une réputation au fur et à mesure de ses exploits, de plus en plus impressionnants, conquérant ainsi son public de manière progressive. Il n'en reste pas moins que sa notoriété s'est faite dans le milieu lors de ses records d'ascensions du mont Cervin et du Mont Blanc

- Candide Thovex : Candide a sans aucun doute fait le buzz à travers sa première production vidéo de freeride/ freestyle en ski : « One of These Days 1 » qui a atteint plusieurs millions de vues sur YouTube.

- Felix Baumgartner : Felix a tout simplement fait le buzz légendaire et ultra médiatisé du record de la chute libre la plus haute jamais réalisée.

- Kelly Slater : Kelly n'a jamais vraiment fait le buzz, il s'est forgé une réputation au fils de ses victoires en compétition de surf.

- Alex Honnold : Alex a fait plusieurs petits buzz mettant en scènes ses ascensions en « free » et atteignant plusieurs centaines de milliers de vues sur YouTube.

- Jeb Corliss : Paradoxalement, Jeb a fait le buzz à travers une vidéo mettant en scène un « ratage », un accident où il calcul mal sa trajectoire et percute un rocher de plein fouet. Cette vidéo met alors en scène un « non performance » qui aura tout de même propulsé la notoriété de ce professionnel du Wingsuit.

On constate que la majorité des athlètes ont lancé leurs carrières à un ou plusieurs exploits dont la mise en scène audiovisuelle a fait le buzz.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc fortement conseillé d'arriver à mettre en scène sous forme de vidéo ses exploits et ses performances sportives afin d'arriver à créer une « viralité » dans la diffusion de ce contenu sur la toile, notamment les réseaux sociaux.

Proximité athlète - internaute

Dans cette partie, nous définirons si les athlètes établissent une certaine proximité avec leurs fans, notamment à travers des outils tels que les campagnes participatives et la co-construction.

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- Danny Macaskill : On observe quelques événements de rencontre où l'athlète est assez proche de son public et expose ses prouesses techniques en vélo.

- Kilian Jornet : Kilian poste beaucoup de lives Facebook dans le feu de l'action de ses entrainements et poste des photos de lui après ou pendant l'effort qui ont la particularité de ne pas mettre forcément l'athlète en valeur et d'offrir une certaine authenticité à ses internautes. Il utilise également un aspect de la co-construction avec sa campagne « Our Everest » dans laquelle il dit clairement que cet exploit, ses fans aussi en sont responsables.

A part Kelly Slater qui a lancé une campagne participative pour récupérer des fonds pour une association de préservation des océans : Ocean Conservacy, aucun n'athlète n'est dans une démarche de proximité avec ses fans.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il ne parait donc pas nécessaire d'établir de lien de proximité avec sa communauté de fan. Il est également probable que plus la notoriété devient importante, plus la gestion de la proximité client devient difficile à gérer. En tout cas, les résultats ne définissent pas la proximité athlète-internaute comme un élément clé de la e-notoriété.

Statut particulier - professionnel

On constate que Kilian Jornet, Alex Honnold et Danny Macaskill possèdent tous les trois un livre disponible à la vente, racontant leur vie, leur parcours et/ou leur philosophie concernant leur activité de l'extrême. Cependant, ils conservent tous un statut de particulier, la vente de leur livre étant comme une autobiographie, il n'acquière pas le statut de « business ».

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il ne parait donc pas nécessaire d'acquérir un statut d'entreprise, rester à une échelle humaine de particulier est suffisante.

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L'auto-formation

Ici, il sera défini si les sujets étudiés se sont auto-formés à l'animation de leur statut de sportif de l'extrême sur les réseaux sociaux ainsi qu'à la création de contenu audiovisuel.

On remarque que la vidéo de Danny Macaskill « Inspired Bycicles » qui a lancé sa carrière était très peu professionnelle. En effet, les prises de vues et la réalisation du montage vidéo est semblable à celle d'un amateur. Maintenant, on observe que ses sponsors lui offrent une équipe de production qui permet de mettre clairement en avant ses compétences avec des réalisations impressionnantes et très professionnelles. On en déduit alors que pour démarrer, n'ayant pas de sponsors ou de soutiens financiers importants, il est indispensable de se former soi-même à la création audiovisuelle.

On notera que Candide Thovex, qui réalise ses vidéos et se met en avant lui-même, élabore des prises de vues dans les « One of These Days » majoritairement en caméra embarquée. De plus, il a réalisé lui-même les montages de ses vidéos « buzz », à travers des vidéos simples techniquement, mais originales et efficaces pour toucher le public. Enfin, le fait de prendre des prises de vues en caméra embarquée permet au spectateur de s'identifier au rider et de s'imaginer à sa place en train de réaliser ses exploits. Jeb Corliss réalise également lui-même ses vidéos en caméra embarquée, une pratique très courante dans le domaine de la chute libre.

Le reste des sujets étudiés animent eux-mêmes leurs réseaux sociaux (Facebook/ Instagram) mais les réalisations audiovisuelles visant à toucher le grand public sont sous traités par des professionnels du métier, eux même financés par les sponsors de l'athlète.

Recommandation managériale

En tant que sportif de l'extrême, pour booster sa notoriété, il est donc indispensable de maitriser les réseaux sociaux et de savoir animer soit même sa page Facebook et son compte Instagram. Cependant, sauf si votre public est réceptif aux prises de vues en caméra embarquée avec un aspect d'images non traités et authentiques, il est préférable de laisser ses sponsors et des professionnels de l'audiovisuel réaliser les vidéos.

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Conclusion

Réponse aux hypothèses

D'après nos recherches quantitatives, nous pouvons donc répondre aux hypothèses émises dans la première partie de ce mémoire. On constate que les athlètes à forte notoriété sont présents sur Facebook, Instagram et YouTube et animent leur page Facebook avec quasiment 100 % des posts en format vidéo et photo. Le bon référencement sur les SERP est également inévitable chez les athlètes. On observe également que la régularité des posts Facebook est proportionnelle au nombre de « J'aime » et d'abonnés, alors que les internautes d'Instagram sont d'avantage réceptifs à des publications de qualité et non à la fréquence de publication.

Concernant les recherches qualitatives, il a été défini que le soutien des sponsors Gopro ou Redbull deviennent indispensables si l'athlète souhaite acquérir une portée internationale. De plus, il est conseillé de réaliser des mises en scènes des exploits sportifs en format vidéo de manière originale afin de créer le buzz et de lancer une viralité au sein de la publication. La proximité avec les internautes n'a pas été retenue comme indispensable pour la e-réussite, mais les campagnes de story-telling et de co-construction ont été relevées comme de très bon outils pour captiver le public et augmenter le nombre de fans.

Recommandations managériales

Court terme :

À court terme, l'athlète devra donc créer un maximum de contenu multimédia et tenter de faire le buzz avec une vidéo mettant en avant ses exploits et ses performances, si possible de manière originale pour arriver à captiver l'attention du grand public. Pour ce faire, le sportif de l'extrême devra se créer un compte sur, au minimum, Facebook et Instagram et YouTube. Pour ces débuts, le sportif devra gérer les réseaux sociaux et les productions audiovisuels lui-même, via l'autoformation.

Ainsi, il pourra être présent sur la toile, se créer une identité numérique et commencer à former sa première communauté de fans.

Moyen terme :

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À moyen terme, l'athlète devra essayer de trouver des sponsors en rapport avec son activité, ce qui lui permettra d'avoir une image de marque professionnel et de booster sa notoriété. Cela lui permettra également d'être suivi et d'obtenir des fonds pour avoir du matériel qui lui permettra de progresser et de réaliser des vidéos au caractère plus professionnel comme l'évolution que nous avons constaté avec Danny Macaskill. Ainsi, l'athlète pourra continuer d'alimenter son identité numérique sur les réseaux sociaux et éventuellement sous-traiter la production audiovisuelle par des professionnels si la recherche de sponsor s'avère fructueuse.

Long terme :

Une fois que le sportif a acquéri des sponsors, il peut tenter d'attirer l'attention des géants du sport extrême : Gopro et Redbull. Cela lui permettra de réaliser des productions vidéo impressionnantes qui mettrons largement en avant ses capacités. Il se démarquera alors avec des scénarios, des prises de vues travaillées ainsi que des mises en scènes à haut budget. Le nombre de vues sur les vidéos sera propulsé et la communauté de fans de l'athlète sur les réseaux sociaux évoluera de façon exponentielle.

Ensuite, il faudra que le sujet concerné alimente quotidiennement (au minimum avec une fréquence hebdomadaire) sa page Facebook et arrive à poster du contenu de qualité sur Instagram. Il faudra trouver constamment de nouvelles idées de productions, de nouveaux défis, de nouveaux challenges qui permettront à l'athlète de se surpasser et de surprendre continuellement ses internautes. L'objectif à long terme est de générer une quantité importante de réaction à chaque post d'alimenter constamment sa communauté avec du contenu. On constate que le bad buzz est inexistant chez les athlètes, seul l'aspect de e-notoriété est à travailler dans le domaine des sports extrêmes.

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Critique

Dans la globalité, notre recherche apporte les réponses attendues à la problématique et quelques précisions supplémentaires. Cependant, il aurait été pertinent de pouvoir interroger de vive voix des athlètes tels que Danny Macaskill ou Candide Thovex qui ont forgé leur réputation et le lancement de leur notoriété en solo. Les difficultés rencontrées par ces deux athlètes lors de leur progression auraient pu apporter des indications visant à améliorer les recommandations managériales faites précédemment. Pour améliorer la fiabilité de l'étude, il aurait été préférable, avec plus de temps et d'outils, d'analyser un échantillon plus important.

Ouverture

Maintenant que nous avons défini comment un sportif de l'extrême peut se créer une image de marque professionnelle et développer sa e-notoriété à travers les réseaux sociaux et la création audiovisuelle, il serait intéressant d'approfondir l'étude en cherchant à définir les subtilités selon chaque sport extrême. Ceci nécessitera de réaliser une étude quantitative avec un échantillon important pour chaque sport afin de les comparer entres eux et définir les recommandations managériales spécifiques à chacun.

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Bibliographie

Sources utilisées pour la revue de littérature

Ariane Steller, 2013 : http://cprint-communication.blogspot.fr/2013/04/la-communication-sur-les-reseaux-sociaux.html

Source : We Are Social Singapore : https://wearesocial.com/sg/

Vincent Massin 2012: http://aperipub.fr/blog/web-marketing/41-les-publicit Sebatien Marchal 2015 : http://www.sebastienmarechal.com/outbound-marketing/redbull-marketing-du-sport-extreme/

(Gilles Babinet, 2014) : https://www.definitions-marketing.com/definition/e-reputation/

(Mercator 11e édition) : http://www.mercator-publicitor.fr/lexique-marketing-definition-reseaux-sociaux

Sources utilisées pour la recherche pratique

Toutes les recherches pour la recherche pratique ont été effectué rigoureusement pour

chaque sujet étudié et datant de Juin 2017, elles sont, pour chacun des athlètes :

Facebook

Instagram

YouTube

Wikipédia

Google






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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore