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L'influence des attentats de Casablanca sur la politique antiterroriste au Maroc

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par el azzouzi el idrissi hicham
Université de Perpignan - master II droit privé 2005
  

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§ II : la coopération sécuritaire internationale contre le terrorisme

Les Européens sont convaincus que les " jihadistes " marocains en Europe n'ont pas besoin d'être épaulés par la direction d'Al Qaida pour pouvoir concevoir et mettre à exécution une opération terroriste. La menace est réelle.

A : La coopération des services secrets marocains

Après les attentats terroristes du 16 mai 2003 à Casablanca, une véritable remise en cause des stratégies de lutte antiterroriste en Europe occidentale est en train d'être opérée. Pour les Français, ce ne sont plus les membres des groupes intégristes algériens qui créent le plus de soucis, et pour les Espagnols, ce n'est plus l'organisation terroriste de l'ETA, basée en pays basque, qui mobilise prioritairement les limiers ibériques.

Pour les uns et les autres, le danger terroriste le plus sérieux provient désormais de ce qu'on appelle les cellules dormantes du Groupe islamique marocain combattant (GICM). L'analyse est également partagée par les services secrets des autres pays européens, qui abritent de fortes communautés issues de l'immigration marocaine tels la Belgique, l'Italie et dans une moindre mesure l'Allemagne et la Grande Bretagne.

Au lendemain des attentats de Madrid, plusieurs cellules dormantes des terroristes marocains ont été, il est vrai, démantelées en Espagne, en France et en Belgique. Mais aux yeux de bon nombre d'experts marocains et étrangers de la lutte antiterroriste, ce ne fut que «la partie visible de l'iceberg".

Pour les dirigeants de la DST française, par exemple, cités récemment dans la presse hexagonale, «les Marocains du GICM créent un terrible casse-tête". Ce ne sont pas, selon eux, des éléments faciles à repérer. Car, indique le patron des services français en charge du contre-espionnage, «ceux qui font partie des cellules dormantes (du GICM en France) sont des gens totalement intégrés dans la société française et, a priori, à l'abri de tout soupçon". «Ils travaillent, explique-t-il, ils ont des enfants et des familles et disposent d'adresses fixes".

Fait plus préoccupant pour la communauté du renseignement européen: l'autonomie totale des cellules du GICM implantées dans le vieux continent. Contrairement à ce qui a été avancé jusqu'ici par les services marocains, les Européens sont dorénavant convaincus que les «jihadistes" marocains en Europe n'ont pas besoin d'être épaulés par la direction d'Al Qaida pour pouvoir concevoir et mettre en exécution une opération terroriste.

Pourtant, on continue à croire au Maroc que les terroristes issus du Royaume sont souvent des sous-traitants de l'organisation dirigée par l'ex-milliardaire saoudien, Oussama Ben Laden. Dans son récent entretien avec le magazine français, Le Figaro, le général, Hamidou Laanigri, directeur de la sécurité nationale, s'est montré, d'ailleurs, très attaché à cette lecture des événements.

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