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Effet de la certification ISO 9001: 2000 sur les performances économiques du CDRS Alger

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par Salim HITOUCHE
INA El-Harrach Alger - ingénieur en gestion des entreprises agroalimentaires 2005
  

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Sommaire

Introduction et problématique i

Méthodologie ii

Première partie "les concepts qualité"

Introduction de la première partie 1

Chapitre É : La qualité 2

Introduction du chapitre 2

1.1 Définition 2

1.2 Historique de la qualité 2

1.3 Les étendus de la qualité 4

1.4 La qualité concepts fondamentaux 4

1.4.1 Le cycle de progrès permanent 4

1.4.2 Les relations clients - fournisseurs 5

1.4.3 La non qualité 6

1.4.4 Qualité dans l'économétrie 6

1.4.5 Qualité et productivité 7

1.5 La politique qualité 7

2 La fonction qualité 7

2.1 Tâche et organisation 7

2.1.1 Place de la qualité dans l'entreprise 8

2.1.2 Tâches du département qualité 8

2.2 Le coût de la qualité 8

Conclusion du chapitre 9

Chapitre II : Le management de la qualité 10

Introduction du chapitre 10

1 Le système qualité 10

1.1 Définition 10

1.2 Utilité du système qualité 10

1.3 Périmètre d'application 11

1.4 Objectifs du système qualité 11

1.5 Organisation du système qualité 11

1.5.1 Phase préliminaire 11

1.5.2 Les principales étapes 12

1.6 Composition du système qualité 12

1.7 Documentation qualité 12

1.8 Les garanties du système qualité 13

1.9 Les audits qualité 13

1.9.1 Définition 14

1.9.2 Les types d'audits qualité 14

2 La certification 16

3 L'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) 17

3.1 L'ISO en bref 17

3.2 Les normes ISO 17

3.2.1 Historique 17

3.2.2 Les normes ISO 9000 18

3.2.3 Utilité des normes ISO 9000 18

3.2.4 Les normes ISO et la réglementation 19

3.2.5 Membres de l'ISO 19

3.2.6 La version 94 des normes ISO 9000 19

3.2.7 Les normes ISO 9001 version 2000 21

4 Système management de la qualité selon les normes ISO 9001 V 2000 23

4.1 Domaine d'application 23

4.1.1 Objectif des exigences 23

4.1.2 Périmètre d'application 24

4.2 Système de management de la qualité 24

4.2.1 Exigence générales 24

4.2.2 Exigences relatives à la documentation 25

4.3 Responsabilité de la direction 26

4.3.1 Engagement de la direction 26

4.3.2 Ecoute client 27

4.3.3 Politique qualité 27

4.3.4 Planification de la qualité 28

4.3.5 Responsabilité, autorité et communication 28

4.3.6 Revue de direction 29

4.4 Mangement des ressources 30

4.4.1 Mise à disposition des ressources 30

4.4.2 Ressources humaines 30

4.4.3 Infrastructures 30

4.4.4 Environnement de travail 31

4.5 Réalisation du produit 31

4.5.1 Planification de la réalisation du produit 31

4.5.2 Processus relative aux clients 32

4.5.3 Conception et développement 33

4.5.4 Achats 35

4.5.5 Production et préparation de service 36

4.5.6 Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesure 37

4.6 Mesure, analyse et amélioration 37

4.6.1 Généralités 38

4.6.2 Surveillance et mesure 39

4.6.3 Maîtrise du produit non conforme 40

4.6.4 Analyse des données 40

4.6.5 Amélioration 41

Conclusion du chapitre 42

Conclusion de la première partie 43

Deuxième partie "organisation de l'unité

de distribution"

Chapitre I : présentation de l'Enasel et le CDRS Alger 45

Introduction du chapitre 45

1 Présentation de l'Enasel 46

1.1 Organigramme de l'ENASEL 48

1.2 La Politique qualité de l'ENASEL 49

1.3 Le sel et son Application 49

1.4 Les produits de l'Enasel 50

2 Présentation du centre de distribution régional des sels (CDRS Alger) 52

2.1 Organigramme du CDRS Alger 52

2.1.1 Le directeur de l'unité 53

2.1.2 Service commercial 53

2.1.3 Service administration et finances 53

2.1.4 Contrôle de gestion 54

2.1.5 Informatique et qualité 54

Chapitre II : Analyse des principales fonction du CDRS ALGER 55

Introduction du chapitre 55

1 Analyse de la fonction commerciale 55

1.1 Evolution des ventes 55

1.2 Evolution de chiffre d'affaire par type de produit 59

2 Analyse de la fonction ressources humaines 60

2.1 Évolution des effectifs 61

2.2 Répartition de l'effectif par catégories socioprofessionnelles 62

2.3 Evolution de la masse salariale et les frais du personnel 64

2.4 Evolution des coûts salariaux 65

2.5 Évolution du taux d'absentéisme 66

3 Analyse de la fonction financière 67

3.1 Analyse des indicateurs économiques 67

3.2 Analyse des principaux indicateurs de la rentabilité financière 69

3.2.1 Le résultat d'exploitation 70

3.2.2 Résultat hors exploitation 70

3.2.3 Résultat net de l'exercice 71

3.3 Analyse des comptes de gestion 71

3.3.1 Analyse des charges 72

3.3.2 Analyse des produits 72

3.3.3 Analyse comparative entre les produits et les charges 72

3.4 Analyse de la structure des bilan 73

3.5 Analyse des indicateurs d'équilibre financier 75

3.5.1 Le fond de roulement 75

3.5.2 Le besoin en fonds de roulement 76

3.5.3 La trésorerie 77

3.6 Analyse par la méthode des ratios 77

3.6.1 Evolution du taux d'intégration 78

3.6.2 Evolution de la rentabilité 78

3.6.3 Evolution de la solvabilité 80

Conclusion de la deuxième partie 82

Troisième partie " évaluation du SMQ de l'unité"

Chapitre I : Evaluation du système management qualité du CDRS Alger 84

Introduction du chapitre 84

1 La fonction qualité dans l'entreprise 84

2 Documentation qualité 85

3 Responsabilité de la direction 85

3.1 Engagement de la direction 85

3.2 Ecoute client 86

3.3 Politique qualité 86

3.4 Gestion de la qualité 86

3.5 La revue de direction 86

4 Management des ressources 87

4.1 Mise à la disposition des ressources 87

4.2 Ressources humaines et infrastructures 87

5 Réalisation de produit 87

5.1 Conception relative aux clients 87

5.2 Achat 87

5.3 Maîtrise des dispositifs de mesure et de surveillance 88

6 Mesure, analyse et amélioration 88

Chapitre II : Analyse des processus qualité 89

Introduction du chapitre 89

1 Analyse des processus de la structure commerciale 89

1.1 Réaliser l'approvisionnement 89

1.1.1 Identification du processus 89

1.1.2 Logigramme du processus 90

1.1.3 Indicateurs du processus 91

1.1.4 Les ressources 93

1.2 Stocker le produit fini 94

1.2.1 Identification du processus 94

1.2.2 Logigramme du processus 95

1.2.3 Indicateurs du processus 95

1.2.4 Ressource 97

1.3 Assurer l'écoute client 98

1.3.1 Identification du processus 98

1.3.2 Logigramme du processus 99

1.3.3 Indicateurs du processus 99

1.3.4 Ressources 100

1.4 Commercialiser les produits et traiter les commandes 100

1.4.1 Identification du processus 100

1.4.2 Logigramme du processus 102

1.4.3 Indicateurs du processus 103

1.4.4 Ressources 106

2 La gestion des ressources humaine 107

2.1 Recruter et intégrer le personnel 107

2.1.1 Identification du processus 107

2.1.2 Logigramme du processus 108

2.1.3 Indicateur du processus 109

2.1.4 Ressource 111

2.2 Assurer la formation 111

2.2.1 Identification du processus 111

2.2.2 Logigramme du processus 112

2.2.3 Indicateurs du processus 113

2.2.4 Ressource 115

3 La fonction qualité 115

3.1 Traiter les réclamations des clients 115

3.1.1 Identification du processus 115

3.1.2 Logigramme du processus 116

3.1.3 Indicateurs du processus 117

3.1.4 Ressources 120

Conclusion de la troisième partie 121

Conclusion générale 122

Bibliographie

annexes

Listes des figures

Figure 1 L'iceberg de la non qualité : de mesurable au non mesurable. 6

Figure 2 Le comité de direction d'une entreprise moyenne 8

Figure 3 les normes ISO 9000 (1994) : trois modèles distincts. 20

Figure 4 Modèle d'un système management basé sur les processus 22

Figure 5 Les données d'entrée et de sortie du processus de conception. 33

Figure 6 Revue, vérification et validation du processus de conception 34

Figure 7 Processus de pilotage et d'amélioration de l'activité certifiée. 38

Figure 8 Les quatre types de mesures. 39

Figure 9 Carte de l'entreprise ENASEL sur le territoire algérien 47

Figure 10 Evolution des ventes totales du CDRS Alger. 56

Figure 11 Evolution des ventes en sel alimentaire. 57

Figure 12 Evolution des ventes du sel industriel. 58

Figure 13 Evolution des ventes du sel pastilles. 59

Figure 14 Evolution du chiffre d'affaire par type de produit. 60

Figure 15 Evolution de l'effectif du CDRS Alger. 62

Figure 16 Répartition de l'effectif par catégories socioprofessionnelles. 63

Figure 17 Evolution de la masse salariale et les frais du personnel. 65

Figure 18 Evolution des coûts salariaux 66

Figure 19 Evolution du taux d'absentéisme. 67

Figure 20 Evolution du chiffre d'affaire et de la valeur ajoutée. 69

Figure 21 Evolution des indicateurs de résultat. 70

Figure 22 Analyse comparative entre les charges et les produits 72

Figure 23 Evolution de la structure de l'actif. 74

Figure 24 Evolution de la structure du passif. 75

Figure 25 Evolution des rentabilités du CDRS Alger. 80

Figure 26 Evolution de la solvabilité. 81

Liste des tableaux

Tableau 1 Evolution des prévisions et des réalisation des ventes par type de produit de CDRS Alger pendant la période 2000-2004 56

Tableau 2 Evolution de chiffre d'affaire par type de produit 59

Tableau 3 Evolution de l'effectif globale du centre durant la période 2000-2004 61

Tableau 4 Evolution de l'effectif par catégories socioprofessionnelles. 62

Tableau 5 Evolution des frais du personnel et de la masse salariale 64

Tableau 6 Evolution des coûts salariaux 65

Tableau 7 Evolution du taux d'absentéisme 66

Tableau 8 Evolution du chiffre d'affaire et de la valeur ajoutée (2000-2004) 68

Tableau 9 Evolution des indicateurs de résultat. 69

Tableau 10 Analyse comparative entre les charges et les produits. 71

Tableau 11 Evolution de la structure de l'actif. 73

Tableau 12 Evolution de la structure du passif 74

Tableau 13 Evolution du fonds de roulement 76

Tableau 14 Evolution du besoin en fonds de roulement. 76

Tableau 15 Evolution de la trésorerie 77

Tableau 16 Evolution du taux d'intégration 78

Tableau 17 Evolution des rentabilités du CDRS Alger. 79

Tableau 18 Evolution de la solvabilité. 80

Tableau 19 Evolution de la quantité enlevée par rapport à la quantité prévue. 91

Tableau 20 Evolution de respect des délais 92

Tableau 21 Evolution des commandes ratées 93

Tableau 22 Evolution des quantités avaries par la manutention. 96

Tableau 23 Evolution de la quantité avarie par le stockage. 97

Tableau 24 Commandes satisfaites hors délais. 103

Tableau 25 Evolution des commandes ratées. 104

Tableau 26 Evolution du taux de non-conformités 105

Tableau 27 Evolution des retours de produit hors normes techniques 106

Tableau 28 Evolution des recrutements hors délai. 109

Tableau 29 Taux de satisfaction de recrutement. 110

Tableau 30 Evolution des formations réalisées dans les délais 113

Tableau 31 Evolution de taux de réalisation de la formation 114

Tableau 32 Evolution des coûts de formation. 115

Tableau 33 Evolution des réclamations traitées. 117

Tableau 34 Evolution de traitement des réclamations hors délais. 118

Tableau 35 Evolution du taux de réclamation des clients 119

1 Listes des abréviations

CFE : Centre de formation de l'entreprise.

CG : centrale de gestion.

CPF : comité de pilotage de la fonction.

CPU : comité de pilotage de l'unité.

DAG : direction d'administration et de gestion.

DCF : direction de la centrale de finances.

DRH : directeur de ressources humaines.

EPE : entreprise publique économique.

INAPI : institut national de normalisation et de la propriété industrielle.

ISO : organisation internationale de normalisation.

JO : journal officiel.

KDA : 103 dinars.

NA : norme algérienne.

NF : norme française

OMC : organisation mondiale du commerce

RMQ : responsable du management qualité

RQ : Responsable qualité. 

RQU : responsable qualité de l'unité.

PDG : président directeur général.

SPA : société par action.


A Mes très chers parents

A Mes frères et soeurs

A Mes amis

Je dédie ce modeste travail.

Salim

Je tiens en premier lieu à remercier Dieu qui m'a offert la volonté de réaliser ce travail.

Comme, je tiens à remercier de tout coeur :

Ø Melle BRABEZ F. pour avoir accepté de diriger ce travail.

Ø Mr BENMEBAREK A/M. pour nous avoir fait l'honneur de présider le jury.

Ø Mr KACI A. pour avoir accepté d'examiner ce travail.

Je voudrais témoigner mon entière gratitude au personnel du CDRS Alger en l'occurrence: Melle HAMOUDI et Mr KHALDI Ali pour leur accueil chaleureux et leur gentillesse.

 

2 Résumé

La qualité irréprochable des produits exigés par le consommateur final, la maîtrise des risques liés à la sécurité alimentaire et l'institutionnalisation des échanges sont autant d'enjeux qui ont poussés l'organisation internationale de normalisation (ISO) a créé des normes qualité du produits et du management, ces dernières s'imposent comme un standard international en matière d'assurance de la qualité.

L'Enasel s'est engagée dans un projet de certification de son système management par les normes ISO 9001 version 2000. Elle entend par ça de promouvoir la satisfaction de ses clients, de conforter sa position du leader sur le marché national et d'accroître son efficience économique.

Pour le CDRS Alger, la démarche qualité lui a permis de mieux s'organisée et de traduire les besoins clients en exigences et les satisfaire en permanence par l'application de tous les processus dictés par la norme ISO 9000 v 2000

Mots clés : qualité, normes, certification, assurance qualité, ISO 9000.

3 Summary

The irreproachable quality of the products required by the ultimate consumer, the officials of the risks related to food safety and the institutionalisation of the exchanges are as many stakes which pushed the International Standardisation Organisation (ISO) created standards quality of the products and management, these last are essential like an international standard as regards quality assurance.

Enasel engaged in a project of certification of its system management by the standards ISO 9001 version 2000. It understands by that to promote the satisfaction of its customers, to consolidate his position of the leader on the national market and to increase its economic efficiency.

For the CDRS Algiers, the step quality allowed him best organised and to translate the customers needs into requirements and to permanently satisfy them by the application of all the processes dictated by the ISO 9001 version 2000.

Words keys : quality, standard, certification, quality insurance, ISO 9000.

ãáÎÕ :

ÇáäæÚíÉ ÇáÑíÚÉ ÇáãØáæÈÉ ãä ØÑ ÇáãÓÊåáß ÇáÊÍßã í ãÎÇØÑ ÇáÊÛÐíÉ æÚáÇÞÇÊ ÇáÊÈÇÏá ãä ßÈÑ ÇáÚæÇãá ÇáÊí ÏÚÊ ÇáãäÙãÉ ÇáÚÇáãíÉ ááãÞÇííÓ (ISO) Åáì ÅäÔÇÁ ãÚÇííÑ äæÚíÉ ÇáãäÊæÌ æÇáÊÓííÑ. åÐå ÇáãÞÇííÓ ÊÚÊÈÑ ãÚíÇÑ Ïæáí ãä ÍíË ÖãÇäÉ ÇáäæÚíÉ.

íãÇ íÎÕ ÇáãÄÓÓÉ ãÞÇííÓ æãÑÇÌÚ (ISO) ÊÓÇåã í ÊØæíÑåÇ æÊáÈíÉ ØáÈÇÊ ÇáãÓÊåáß. í åÐå ÇáÙÑæ ÇáãÄÓÓÉ ÇáæØäíÉ ááãáÇÍ (Enasel) ÔÑÚÊ í ÊÕÏíÞ äÙÇã ÊÓííÑåÇ ÊÈÚÇ áãÞíÇÓ 2000 : 9001 ISO.

ÊåÏ ÈåÐÇ Åáì ÑÚ ÑÖÇ ÇáãÓÊåáß ÊÚÒíÒ ãßÇäÊåÇ Úáì ãÓÊæì ÇáÓæÞ ÇáæØäíÉ æÑÚ ÚÇáíÊåÇ ÇáÇÞÊÕÇÏíÉ.

ãÇ æÍÏÉ ÇáÌÒÇÆÑ Çä ãÓíÑÉ ÇáäæÚíÉ ÓãÍÊ áåÇ ÈÊÍÓíä ÊäÙíãåÇ æÇáì ÊÑÌãÉ ãÓÊÍÞÇÊ ÇáãÔÊÑí Åáì ãØÇáÈ æÊáÈíÊåÇ ÈÕÉ ÏÇÆãÉ ÈÊØÈíÞ ÌãíÚ ÇáÓíÇÞ ÇáãäÕæÕÉ í ãÞíÇÓ 2000 : 9001 ISO.

ßáãÇÊ ÇáãÊÇÍ:

ÇáäæÚíÉ ÇáãÞÇííÓ ÇáÊÕÏíÞ ÖãÇäÉ ÇáäæÚíÉ . 9000 ISO

Introduction et problématique

La qualité irréprochable des produits exigés par le consommateur final, la maîtrise des risques liés à la sécurité alimentaire et l'institutionnalisation des échanges sont autant d'enjeux auxquels doivent faire face les acteurs du marché agroalimentaire.

Dans ce contexte, un nombre croissant de normes nationales et internationales régisse, les normes de l'organisation internationale de normalisation ISO sont les plus connues et s'imposent comme un standard international en matière d'assurance de la qualité.

La plupart des entreprises nationales rencontrent de grandes difficultés pour mettre en place un système de management qualité, ces problèmes sont en général accentués en raison :

- de la faiblesse des moyens disponibles ;

- des difficultés à comprendre les normes et les mettre en application ;

- des frais liés à la mise en place et au maintien d'un tel système.

A cet effet, nous avons jugé pertinent d'étudier un cas pratique d'une contribution à la mise en place d'un système management de la qualité selon les normes ISO 9000 dans une entreprise nationale.

Quel est l'effet de la certification ISO 9001 : 2000 sur les performances économiques du centre régional de distribution des sels (CDRS Alger) ?

Pour répondre à cette question principale nous avons émis les hypothèses suivantes, que nous allons vérifiées tout au long de notre travail.

Hypothèse 1 : La certification ISO 9001 : 2000 attribue à l'entreprise une bonne image au niveau de ses partenaires (clients et fournisseurs) ce qui va contribuer à l'augmentation des parts du marché et des volumes de ventes.

Hypothèse 2 : Les normes ISO 9001 : 2000 aident l'entreprise à mieux s'organiser sur le plan managérial.

Hypothèse 3 : La certification ISO 9001 : 2000 contribue à l'identification des dysfonctionnements majeurs à travers la mise en oeuvre des processus et des procédures, de situer les responsabilités et de gérer d'une façon optimale les ressources humaines et matérielles.

Méthodologie

Pour confirmer ou infirmer les hypothèses ci-dessus, notre travail sera divisé en plusieurs étapes :

1) La collecte d'un certains nombre de données comptables et statistiques relatives au volume des ventes, à l'emploi et aux états financiers, afin d'évaluer les forces et faiblesses de l'unité. Ces informations sont disponibles au niveau des services : commercial, personnel et financier. 

2) Par ailleurs, on consultera les documents spéciaux pour le management de la qualité de l'entreprise, cette consultation va nous permettre d'affirmer la compatibilité de ceux-ci avec la norme précitée.

3) Un questionnaire d'autoévaluation établi par des auditeurs experts est modifié à l'occasion sera posé sur le personnel concerné, ce questionnaire va faire l'objet d'un audit de la fonction qualité et du système management qualité de l'unité.

4) Enfin, une analyse des processus sera effectuée pour connaître l'état des phénomènes qualité et les comparés avec les objectifs de l'entreprise.

A cet effet, notre document sera partagé en trois parties distinctes :

- La première partie va porter sur les concepts de base de la qualité et de son management ;

- La deuxième partie va porter sur l'organisation de l'unité et l'analyse de ses principales fonctions ;

- La troisième partie compte à elle, va être consacrée à l'évaluation du système management qualité de l'unité et l'analyse de ses processus.

Première partie 

Les concepts qualité

Introduction de la première partie

L'émergence de la qualité comme facteur stratégique de la croissance, voire simplement de la survie des entreprises, s'inscrit dans un mouvement qui a débuté dans les années 1930. Les succès de l'industrie japonaise, à partir des années 1980, ont rapidement imposé la constitution du cercle de la qualité (Kondo, 1995).

Ce n'est qu'à partir des années 1970 que les entreprises industrielles et de services tentent à clarifier la notion de qualité. Mais il est difficile d'élaborer des outils concrets d'évaluation d'une notion aussi abstraite, car dans le jugement que l'on porte sur la qualité d'un produit, la part de subjectif et de l'irrationnel est parfois fondamentale.

Cette première partie qui est considérée comme une partie théorique ou documentaire a pour objet de présenter le cadre théorique de la gestion de la qualité dans l'entreprise, elle comporte deux chapitres. Dans lesquels, on s'intéressera d'abord au concept de qualité, de son origine en passant par son intérêt jusqu'à sa mise en oeuvre. Puis on présentera le système management de la qualité et les différentes normes établies par l'ISO, en mettant le point sur les principales exigences de la norme ISO 9001 version 2000.

Chapitre É : La qualité

Introduction du chapitre I

Face au développement de la concurrence et à des consommateurs de plus en plus exigeants, les entreprises sont de plus en plus préoccupées par la qualité de leurs produits et services (Alouane, 1999).

A cet effet, les responsables des entreprises sont appelés à définir et à mettre en oeuvre une véritable démarche d'amélioration de la qualité de leurs produits et services.

Dans ce premier chapitre nous allons définir le concept qualité ses étendus, la politique qualité, les tâche et organisation de la fonction qualité et le coût de la qualité.

1.1 Définition

La fourniture d'un produit ou d'un service s'accompagne, de façon explicite ou implicite, de l'évaluation de l'action par l'entreprise ou le fournisseur et de l'appréciation de l'utilisateur. Cette évaluation et ce jugement, qui sont la base de la relation client/fournisseur, déterminent ce que l'on appelle la « qualité ». L'objectif pour l'entreprise est de maintenir cette qualité et de l'améliorer continuellement (Lamprecht, 2001).

Il existe plusieurs définitions de la qualité, nous prendrons ici celle de la norme ISO 9000 : 2000 qui la définit comme l'aptitude d'un ensemble de caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences exprimés ou implicites.

La qualité peut être appréciée soit par des normes externes soit par des normes internes. Les normes externes sont fixées par des organismes privés ou publics. Pas exemples les pouvoirs publics fixent souvent un niveau de qualité minimum pour un certains nombre de produits alimentaires. Les normes internes sont généralement fixées par l'entreprise elle-même.

1.2 Historique de la qualité

La qualité est envisagée de plusieurs manières et les termes eux-mêmes évoluent au fil du temps : au début, on parlait de contrôle de la qualité puis d'autocontrôle, de certification, de l'assurance qualité et enfin de l'approche processus. La qualité est passée donc d'un contrôle strict à un management de la qualité beaucoup plus globale.

Le contrôle qualité traditionnel : Ce modèle s'appuie sur la notion d'assurance qualité : le produit doit fonctionner en conformité avec le modèle ou les spécifications.

Le contrôle final vérifie la conformité des diverses fonctionnalités, l'exécution du mode opératoire et le respect des tolérances définis par le bureau des méthodes. En vue d'améliorer la qualité, il convient d'identifier les défauts et de mesurer leur gravité. Cela permet la mise en place d'actions correctives et une note qualité. Le contrôle qualité est dans les mains de quelques experts qui décident de ce qui est bon ou pas.

L'industrie est alors sous l'influence des théories de Taylor qui considérait le contrôle de la qualité comme une opération facile et indépendante des opérations de conception et de production. L'entreprise dans son ensemble n'est pas concernée par la qualité. De même le client n'est pas du tout pris en compte. Cela peut aisément s'expliquer : après la seconde guerre mondiale la demande des produits manufacturiers était si grande que les industriels cherchaient à produire la plus grande quantité possible sans se soucier de la qualité et encore moins de client.

L'autocontrôle : Dans les années 70, l'influence du modèle Taylorien diminue et apparaissent de plus en plus des pratiques d'enrichissement des tâches, des groupes autonomes de production et une plus grande recherche de la polyvalence des collaborateurs. Le contrôle fait maintenant partie de l'exécution du fait de développement de la responsabilité individuelle ou de celle du groupe. Les groupes autonomes fabriquent ou livrent leurs produits, participent à leur contrôle et commencent à être en relation directe avec la clientèle, les contrôles externes sont donc moins fréquents. La qualité est toujours mesurée et fait l'objet d'une note et permet de voir l'accroissement des compétences des collaborateurs.

La certification et l'assurance qualité : La troisième phase amène un changement de comportement dans la relation client/fournisseur. Les contrôles systématiques disparaissent au profit d'audits et de certifications. En effet dans les années 80 la maîtrise de la qualité du produit devient insuffisante car le service devient la clé de la compétitivité. Le client veut la conformité du produit par rapport à ce qu'il a commandé mais en plus la pérennité de la qualité fournie. La certification permet le contrôle des procédures internes ou externes et l'assurance qualité indique le respect des procédures, la conformité des produits et services et le respect des délais.

L'arrivée des processus : A partir de 2000 on assiste à une transformation des exigences de certification. La nouvelle norme est axée sur le système de management et la qualité des processus. La nouvelle philosophie est la satisfaction du client à tout prix. Avec la qualité totale, l'entreprise vise non seulement la satisfaction du client mais aussi la mesure de la performance et l'amélioration continue.

1.3 Les étendus de la qualité

D'après Terfaya (2004), la qualité est un état d'esprit, il se gère au quotidien. C'est une manière d'être est une façon d'agir. L'entreprise en tant que organisme, replace la qualité et le produit dans une perspective de stratégie : c'est la mise en oeuvre d'une politique qui tend à la mobilisation permanente de tout le personnel pour améliorer :

- La satisfaction des client et des utilisateurs (par la qualité des produit et/ou service) ;

- L'efficacité du fonctionnement ;

- La pertinence de la cohérence de ses objectifs.

La société humaine a une perception encore différente. La notion de qualité sera implicite dans tous les domaines où se trouvent la capacité à innover, la création de la valeur ajoutée et le partage entre protagonistes, tout en respectant l'environnement. Une dimension éthique et morale apparaît véritablement.

1.4 La qualité concepts fondamentaux

1.4.1 Le cycle de progrès permanent

Roue de Deming (PDCA) : le PDCA est un outil qui contribue en mettant l'action sur :

- la prévention des défauts ;

- la réduction du gaspillage.

Plan - Do - Check - Act

Ou

Préparer - Développer - Comprendre - Agir

Ø Préparer (plan) : Cette étape, la plus importante, consiste à préparer un changement ou une amélioration. Quelqu'un a une idée pour améliorer un produit ou un processus, il faut donc préparer un essai comparatif ou une expérience. Le cycle complet repose sur cette première étape. On a remarqué qu'elle est souvent abrégée parce que l'on est pressé de passer à l'action, peut-être pour ne pas paraître inactif.

Ø Développer (Do) : Cette étape consiste à réaliser l'essai comparatif ou l'expérience, de préférence à petite échelle, en respectant bien les dispositions définies à la première étape.

Ø Comprendre (Check) : Cette étape à pour but d'observer les effets de changement ou de l'essai, d'étudier les résultats enregistrés, de chercher ce qui apportent à la connaissance de problème. Cette étape comporte généralement l'utilisation de quelques méthodes statistiques. Il s'agit d'étudier les résultats. Qu'avons-nous appris ? Les résultats répondent-ils à nos attentes ? Dans le cas contraire, pourquoi ?

Ø Agir (Act) : Trois cas peuvent se présenter. Soit on décide d'adopter le changement, ou de généraliser l'expérience. Soit on décide d'abandonner l'étude, donc de continuer à travailler dans les mêmes conditions. Soit on décide de recommencer le cycle en changeant certaines conditions initiales.

1.4.2 Les relations clients - fournisseurs

Le terme « qualité » n'a dans le langage courant aucune signification précise. Pour un objet de consommation comme pour un produit industriel, la qualité s'interprète à travers des critères liés aux performances que cet objet ou ce produit est capable de fournir. Il en résulte que la qualité d'un produit est résumée par sa conformité à un cahier des charges et qu'elle identifier à l'ensemble des caractéristiques qu'il doit posséder. La qualité d'un produit est donc inséparable de son usage, elle ne peut être précisée que par une confrontation entre l'utilisateur et le producteur (Gogue, 1978).

Si l'on ajoute que dans une entreprise chacun est tour à tour client et fournisseur quelque soit son niveau hiérarchique, donc l'application des relations clients-fournisseurs conduit (et à tous les niveaux) à agir en fonction des besoins des clients internes et externes et non plus en fonction des besoins de fonctionnement, à l'évidence le management est directement impliqué (NAPOLINITO, 1990)2.

De ce fait, la satisfaction client est devenue l'objectif incontournable de toute démarche qualité. C'est même, dans beaucoup de cas, une condition de survie pour l'entreprise.

1.4.3 La non qualité

Selon la NF x 50 - 120 système 1987, citée par Terfaya (2004),  la non qualité ou dis-qualité est définie comme suit : « Ecart global constaté entre la qualité visée et la qualité effective obtenue ».

Le coût de la non qualité (C.N.Q) est aussi appelé coût d'obtention de la qualité (C.O.Q)

Figure 1 L'iceberg de la non qualité : du mesurable au non mesurable.

Rebuts

Retouches- réparations

Produits déclassés

Retours en garantie

Réclamation client (remises)

Contentieux

Pénalité de retard

Excès de charges financières

Retard de facturation

Rupture de stocks- stocks excessifs

Surconsommation de matière première

Mauvaise planification de la production

Indisponibilité de l'outil de production

Equipement sous-utilisé

Perte de clientèle

Dégradation de l'image de marque

Dysfonctionnement organisationnel

Rétention de l'information

Mauvaise communication

Mauvaise gestion du temps du travail

Démotivation du personnel

Source : TERFAYA (2004)1.

1.4.4 Qualité dans l'économétrie

Comme chacun peut le constater dans la vie courante, la qualité du produit a une grande influence sur la fonction de demande. Pourtant les économistes ne la prennent pas en compte dans leurs modèles, car ils la considèrent comme étant un procédé de différenciation (Gogue, 2000).

1.4.5 Qualité et productivité

En Europe comme aux Etats-Unis, beaucoup de gens croient encore que la qualité s'oppose à la productivité. Cette idée restera vraie tant que la qualité des produits dépendra essentiellement d'essais et de réparations à la fin du cycle de production.

Un grand nombre de problèmes rencontrés par les entreprises qui veulent améliorer la qualité proviennent de la persistance de cette idée reçue qu'une bonne qualité ne s'obtient que par des contrôles alors que le plus haut niveau de la qualité et le résultat d'un processus parfaitement maîtrisé. La maîtrise de la qualité conduit alors à une dynamique d'innovation qui compense les effets de l'augmentation de la productivité sur l'emploi.

1.5 La politique qualité

L'engagement dans une démarche qualité nécessite une réflexion sur ses enjeux et sur les résultats attendus. Cette réflexion permet de s'accorder sur l'intérêt d'une telle démarche, ses objectifs prioritaires et les modalités de sa conduite. L'élaboration de la politique qualité est le résultat de cette réflexion.

La politique qualité est définie par la norme ISO 9000 comme « les orientations et les objectifs généraux d'un organisme, concernant la qualité, tels qu'ils sont exprimés formellement par la direction au plus haut niveau ».

2 La fonction qualité

Le directeur générale est le responsable de la qualité des produits et des services aux yeux des clients, tout comme il est responsable des bénéfices aux yeux des actionnaires. Mais comme il ne peut pas être spécialiste de toutes les questions, il est normal qu'il délègue ses pouvoirs à des collaborateurs parmi lesquels se trouve un directeur de la qualité. Il délègue ses pouvoirs mais ne les abandonne pas.

Le directeur de la qualité peut éventuellement être responsable d'autres fonctions. On va voire par exemple dans le cas du centre de distribution régionale des sels (CDRS Alger), que le responsable qualité s'occupe aussi de l'informatique et de la communication.

2.1 Tâche et organisation

Selon Gogue (2000), il y a deux principaux moyens d'action sur l'ensemble de l'organisation : le comité qualité et la participation du directeur de la qualité au comité de direction.

2.1.1 Place de la qualité dans l'entreprise

L'organigramme de la direction générale, dit organigramme majeur, indique la composition du comité de direction. Dans une moyenne entreprise, l'organigramme majeur comporte un directeur de la qualité placé directement sous les ordres du directeur général comme le montre la figure 2 :

Figure 2 Le comité de direction d'une entreprise moyenne

Directeur général

Directeur financier

Directeur technique

Directeur financier

Directeur de personnel

Directeur de production

Directeur de la qualité

2.1.2 Tâches du département qualité

La mission du département qualité est définie par le comité de direction. Elle s'exerce habituellement selon trois axes :

- qualité de conception : le département qualité veille pour que les spécifications des produits et des services prennent en compte les demandes des clients et les besoins des utilisateurs.

- Qualité de conformité : faire appliquer les procédures et les méthodes nécessaires pour obtenir des produits et des services conformes aux spécifications.

- Renseignement sur la qualité : informer la direction générale et tous les services concernés sur les résultats de mesure de la qualité, sur les informations saisies au niveau des clients et des utilisateurs, et sur l'avancement du projet qualité en cours.

2.2 Le coût de la qualité

Selon Terfaya (2004), les coûts de la qualité de divisent en deux types :

- coût de masure de la qualité (contrôle à réception des matières premières, frais de laboratoire,...).

- Coût de prévention (rédaction du manuel qualité, programme de formation,...).

Conclusion du chapitre I

De ce premier chapitre, on peut retenir que la qualité d'un produit purement technique est devenue un enjeu socio-économique pour la survie et le développement de l'entreprise. Cependant, les éléments de mesure pour le progrès d'une entreprise ne reposent pas exclusivement sur des données techniques intrinsèques à l'entreprise, mais sur les attentes explicites et implicites du marché et du consommateur que l'entreprise veut conquérir.

La qualité peut être appréciée soit par des normes externes soit par des normes internes, les normes externes sont fixées par des organismes nationaux (ex. les pouvoirs publics fixent souvent un niveau de qualité minimum pour les produits alimentaires) ou internationaux (ex. l'ISO qu'on va étudier en détail dans le chapitre suivant), les normes internes sont généralement fixées par des postes spécialisés de l'entreprise.

Chapitre II : Le management de la qualité

Introduction du chapitre II

Diriger et faire fonctionner une entreprise avec succès nécessite de l'orienter et de la contrôler méthodiquement et en transparence. Le succès peut résulter de la mise en oeuvre et de l'entretien d'un système de management conçu pour une amélioration continue des performances tout en répondant aux besoins de toutes les parties intéressées. Le management d'une entreprise enferme le management de la qualité parmi d'autres disciplines du management.

Selon les normes ISO 9000 version 2000, le Management de la qualité est l'ensemble des activités de la fonction générale de management qui déterminent la politique qualité, les objectifs et les responsabilités, et les mettent en oeuvre par des moyens tels que la planification de la qualité, la maîtrise de la qualité, l'assurance de la qualité et l'amélioration de la qualité dans le cadre du système qualité.

Dans ce chapitre, on va mettre le point sur le système qualité, l'évolution du management qualité et une explication du système management qualité selon les normes ISO 9001 : 2000 avec un résumé des normes.

1 Le système qualité

La démarche qualité conduit à la mise en place d'une organisation adaptée qui est « le système de management de la qualité ».

1.1 Définition

Selon l'ISO, le système de management de la qualité est défini comme un système de management permettant d'orienter et de contrôler un organisme (entreprise) en matière de qualité, le système de management est lui-même défini comme un système permettant d'établir une politique et des objectifs et d'atteindre ces objectifs.

Ce système vise à bâtir un dispositif cohérent d'amélioration comprenant les éléments qui vont faire en sorte que la démarche de progrès sera efficace et pérenne, permettant ainsi à l'entreprise d'atteindre les objectifs qu'elle a fixés.

1.2 Utilité du système qualité

Selon les normes ISO 9000 : 2000, la démarche qui s'appuie sur un système de management de la qualité incite les organismes à analyser les exigences des clients, à définir les processus qui contribuent à la réalisation d'un produit acceptable pour le client et à en maintenir la maîtrise. Un système de management de la qualité peut fournir le cadre d'amélioration continue permettant d'accroître la probabilité de satisfaire les clients et autres parties intéressées. Il apporte, à l'organisme et à ses clients, la confiance en son aptitude à fournir des produits qui satisfont immanquablement aux exigences.

Le système qualité va donc permettre à l'entreprise de :

- répondre aux exigences client ;

- faire reconnaître le savoir-faire au niveau international ;

- maîtriser l'organisation à travers des procédures écrites et ;

- démontrer l'engagement de la direction et sa motivation.

1.3 Périmètre d'application

Le système qualité s'applique à tout organisme quelque soit son type, sa taille et le produit qu'il fournit.

1.4 Objectifs du système qualité

Le système qualité a pour objectif de :

- Etablir, documenter, mettre en oeuvre et entretenir le système d'assurance qualité conformément à la norme ISO 9001 ;

- Vérifier et approuver les plans qualité établis par le responsable qualité ;

- Etablir le programme détaillé dans différents audits ;

- Analyser les rapports d'audit et évaluer l'efficacité des mesures correctives ;

- Déclencher les mesures correctives et vérifier la mise en oeuvre des solutions ;

- Mettre en oeuvre des actions permettant de prévenir l'apparition de toute non-conformité ;

- Identifier et enregistrer tout problème relatif à l'enseignement, aux processus et au système ;

- Classer tous les documents relatifs à l'assurance qualité.

1.5 Organisation du système qualité

1.5.1 Phase préliminaire

Ø La direction définit la politique qualité et désigne un Responsable Qualité (R.Q) ;

- la direction définit et consigne par écrit sa politique en matière de la qualité ainsi que ses objectifs (révisés une fois par année) ;

- la direction nomme un chef qualité qui est responsable de l'utilisation du système qualité pour la planification et l'exécution d'audits et de contrôles ;

- la direction s'engage à mettre à la disposition du responsable de la qualité les budgets et les ressources humaines indispensables au bon fonctionnement du système.

Ø Le système qualité selon les normes ISO 9001 ;

Ø La démarche qualité permet de maximiser l'utilisation des ressources disponibles.

1.5.2 Les principales étapes

Ø Examiner la norme choisie ;

Ø Vérification de ce qui existe donc chercher à trouver ce qui manque pour satisfaire les exigences de cette norme ;

Ø Etablir une liste préliminaire pour ses dispositions manquantes à travers les opinions émises par les personnes concernées ;

Ø Etablir une liste définitive des procédures manquantes ;

Ø Définir le cadre général du manuel qualité ;

Ø Faire des réunions régulières du système ;

Ø Dresser une ébauche de ce qui sera un manuel qualité ;

Ø Préparer les procédures ;

Ø Diffusion du manuel qualité pour application et rodage ;

Ø Application du système qualité (l'information, la formation et l'implication du personnel).

Une fois appliqué, le système est revu périodiquement pour s'assurer de sa souplesse et l'adapter au changement.

1.6 Composition du système qualité

Le système qualité se compose de :

Ø Une documentation qualité (manuel qualité, gestion d'expertise, procédures et instructions de travail) ;

Ø D'une planification de la qualité (audit, revue de la direction, de la formation, de l'administration et des services techniques).

Le système qualité constitue la base du processus de développement continu :

Erreurs Analyse Correction Prévention

Chaque année le système est évalué par ses utilisateurs (rapport de non-conformité, audit interne, indicateurs de performance,...). Tous les 03 ans, un auditeur externe vient évaluer le système qualité pour déterminer si l'entreprise mérite la certification.

1.7 Documentation qualité

La démarche qualité utilise et génère de nombreux documents. Les documents sont de plusieurs types :

Ø des documents internes ;

- projets, programmes ;

- description du système de management de la qualité (manuel qualité) ;

- procédures, protocoles ;

- documents d'enregistrements ou de traçabilité ;

- documents de transmission d'information.

Ø des documents externes

- réglementation ;

- guides.

Ces documents doivent selon les cas être conçus, validés, approuvés, diffusés, modifiés ou supprimés. L'objectif d'une gestion documentaire est de s'assurer que ce cycle est respecté pour tous les documents en circulation dans l'institution.

Une approche méthodique est nécessaire pour assurer la cohérence des documents dans l'entreprise et permettre à chaque acteur de disposer à tout moment du bon document dans sa bonne version en fonction de ses besoins.

La gestion documentaire permet l'efficacité et l'efficience de la démarche qualité. Elle permet d'offrir à l'ensemble des acteurs une visibilité sur les procédures existantes conduisant à une mise en commun évitant de recommencer le travail dans un nouveau secteur.

La gestion documentaire va chercher à assurer :

- la cohérence entre les différents documents ;

- l'accessibilité des documents ;

- le partage des documents par tous les acteurs concernés.

1.8 Les garanties du système qualité

Selon Terfaya (2004), le système qualité garantit :

Ø Une structuration et une documentation des processus de l'entreprise ;

Ø Une évaluation interne des prestations et l'élaboration de nouveaux objectifs concrets ;

Ø Une évaluation externe des prestations liées à une reconnaissance (certificat).

1.9 Les audits qualité

Les inspections et les essais ne permettent pas de connaître la qualité de la conception des produits, des processus de fabrication et de prestations de service. Pour avoir des informations à ce sujet la direction fait mener des enquêtes. Quand elles sont programmées et organisées suivant une certaine méthode, ces enquêtes se nomment des audits qualité.

1.9.1 Définition

Un audit est une procédure qui consiste à vérifier la qualité d'une fonction ou d'un service à l'intérieur d'une entreprise. La définition de la norme ISO 8402, citée par Tefaya (2004) définit l'audit comme étant «Un examen méthodique et indépendant en vue de déterminer si les activités et résultats relatifs à la qualité satisfont aux dispositions préétablies et si ces dispositions sont mises en oeuvre de façon efficace et aptes à atteindre les objectifs».

1.9.2 Les types d'audits qualité

On distingue deux types d'audits :

1.9.2.1 Des audits internes

L'audit interne permet de vérifier l'efficacité des dispositions préétablies et mise en place, de telle façon que les procédures et les instructions répondent aux exigences des normes ISO 9001, il permet aussi de s'auto évaluer et de se préparer aux audits de certification.

L'audit interne est donc décidé par le fournisseur (entreprise) et qui s'applique à son propre système.

Les audits internes sont effectués :

- pour respecter le programme d'audit interne ;

- pour vérifier les actions correctives et préventives mises en place ;

- pour un nouveau élément survenu suite à une non-conformité ou une défaillance.

1.9.2.2 Les audits externes

L'audit externe est décidé par un client ou un tiers qui porte sur les activités d'un fournisseur. La réalisation de l'audit se fait soit avant, pendant ou après l'exécution d'une commande ou d'une activité.

L'audit externe peut aussi avoir un but de certification (audit tierce partie), l'auditeur est mandaté par un organisme certificateur indépendant, dans l'audit tierce partie l'entreprise obtient un certificat.

L'audit tierce partie permet à l'entreprise de :

- Avoir un avis externe et indépendant de l'entreprise ;

- Trouver des actions correctives et préventives ;

- Avoir une reconnaissance nationale et internationale.

1.9.2.3 Les auditeurs

Un audit doit être conduit par quelqu'un de compétent d'une part et d'indépendant d'autre part si l'on veut respecter la définition de la norme ISO.

Les audits externes sont pratiqués par des experts des clients, des organismes, des assureurs ou par des consultants extérieurs, indépendants ou faisant partie d'un cabinet spécialisé.

Les audits internes sont pratiqués par des spécialistes faisant partie du siége de la compagnie.

Pour les audits spontanés on fait appel le plus souvent à des consultants extérieurs à moins que l'on pratique soi-même une «autoévaluation». Dans ce dernier cas, la notion d'indépendance dont parle la norme ISO n'est plus respectée, mais l'exercice peut néanmoins rester très profitable et l'utilisation de ce manuel devrait être particulièrement utile.

1.9.2.4 Objectif de l'audit

Les audits ne doivent pas être nommés seulement pour répondre à une exigence normative. Ils ont été conçus pour atteindre un ou plusieurs objectifs suivants :

- satisfaire les exigences réglementaires ;

- déterminer les défaillances et les non-conformités ;

- déterminer si le système qualité satisfait aux objectifs qualité ;

- permettre la certification au système qualité de l'organisme audité.

1.9.2.5 Le déroulement de l'audit

Le respect des étapes est primordial pour la réussite de l'audit qui est constitué de trois étapes principales :

- la préparation ;

- la visite ;

- le rapport d'audit et l'après audit (le suivi).

Déclenchement de l'audit

1. Préparation

- Recueil de documents ;

- Elaboration du guide d'audit : points à vérifier, questions à poser ;

- Elaboration du plan d'audit : planification, date, heure, lieu, personnes à rencontrer

2. Réalisation

- Réunion d'ouverture ;

- Visite sur le terrain ;

- Réunion de clôture.

3. Rapport et le suivi

Une fois la réunion de clôture est terminée, il reste à établir un rapport d'audit point par point dans les plus brefs délais avec l'état des actions correctives et des limites d'exécutions et le suivi de l'exécution des actions correctives aux dates prévues.

2 La certification

Le certificat est délivré par un organisme certificateur. Obtenir la certification représente un investissement financier. La certification n'est pas une fin en soi : elle ne garantit pas nécessairement la réussite de l'entreprise mais l'adopter, c'est conduire une démarche d'amélioration de la qualité et de sa gestion puisque la Certification s'obtient lorsqu'il est constaté que la gestion du système de management de la qualité est conforme à des règles définies par les normes ISO 9001. Cette Certification peut être considérée comme une opportunité extérieure offerte à l'entreprise pour la faire bouger, replacer explicitement la gestion de la qualité en tant qu'axe majeur du management et faire participer tous ses membres à un projet d'amélioration continue.

Depuis décembre 2000, les entreprises peuvent être certifiées selon la nouvelle norme ISO 9001version 2000 «Systèmes de Management de la Qualité - Exigences ».

Comment obtenir la certification ISO ?

L'obtention de la certification d'un système d'assurance et de gestion de la qualité par rapport au référentiel ISO 9001 passe par les étapes suivantes :

1) Audit initial de l'organisation de l'entreprise, afin de déterminer les écarts existants entre l'organisation et le référentiel ISO 9001 : 2000 ;

1) Mise en conformité du système d'assurance de la qualité. Au cours de cette étape, on rédigera les procédures et les instructions du travail conformément aux recommandations des normes ISO 9001 ;

2) Formation du personnel (information générale sur les normes ISO, utilisation et mis en place du manuel qualité, utilisation des outils d'amélioration du système mis en vigueur).

3) Diffusion du manuel et mise en place du système dans les services.

4) Audit de pré certification : Audit de tous les services afin de vérifier que le système est bien implanté et qu'il fonctionne.

5) Audit de certification.

L'audit doit fournir l'état de la situation actuelle et le suivi d'audit doit mettre en évidence les changements intervenus entre-temps.

3 L'Organisation Internationale de Normalisation (ISO)

3.1 L'ISO en bref

L'ISO est l'organisation internationale de normalisation elle est composée d'organismes nationaux de normalisation de pays grands et petits, industrialisés et en développements, de toutes les régions du monde, c'est une organisation non gouvernementale qui a pour rôle de faciliter le développement de la normalisation dans le monde, de faciliter les échanges de biens et services entre les pays et de développer la coopération dans les domaines scientifique, technique, social et économique.

Les normes ISO servent aussi à protéger le consommateur et les utilisateurs en général des produits et des services, ainsi qu'à leur simplifier la vie.

L'ISO n'élabore que des normes qui sont exigées par le marché. Ses travaux sont réalisés par les experts des secteurs industriel, technique, social et économique, qui ont demandé ses normes et les appliquent par la suite. A ces experts peuvent s'associer d'autres spécialistes comme les représentants des agences gouvernementales et des laboratoires d'essai.

Publier sous la désignation de « normes internationales » Les normes ISO représentent un consensus internationale sur l'état de l'art dans la technologie concernée (ISO 9000- choisir et appliquer, 2001).

3.2 Les normes ISO

3.2.1 Historique

La normalisation débute dans le monde, dans le domaine électrotechnique en 1906 avec la création de la commission électronique internationale (CEI). D'autres travaux furent entrepris dans d'autres domaines par la fédération mondiale des associations nationales de normalisation (ISA), créée en 1926 qui a opté pour l'ingénierie mécanique.

Les activités de l'ISA cessèrent en 1942 à cause de la deuxième guerre mondiale. Une réunion tenue à Londres en 1946 par des délégués de 28 pays, fut à l'origine de la création de la nouvelle organisation internationale de normalisation dont le but été de faciliter la coordination et l'unification internationale des normes industrielles. La nouvelle organisation ISO est entrée officiellement en fonction le 23 / 02 / 1947. La première norme ISO fut publiée en 1951 sous le titre « température normale de référence des mesures industrielles de longueur ».

3.2.2 Les normes ISO 9000

C'est en 1979 que l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO) constitue un Comité Technique (le CT 176) chargé de l'élaboration des normes en matière de management et d'assurance qualité.

Les travaux de ce comité technique déboucheront en 1987 avec la publication des cinq premières normes de la série ISO 9000. A l'origine, ces normes n'étaient pas destinées à servir de support à une certification tierce partie mais visaient simplement à guider la rationalisation des rapports client/fournisseur professionnels (business to business), essentiellement dans les activités industrielles.

Les normes ISO 9000 sont des accords documentés accessibles au public contenant des spécifications techniques ou autres critères précis destinés à être utiliser systématiquement en tant que règles pour assurer que des produits ou des services sont aptes à leur emploi. Leur utilisation n'est pas obligatoire (Terfaya, 2004).

3.2.3 Utilité des normes ISO 9000

3.2.3.1 Avantage

La normalisation constitue un outil de rigueur indispensable et un instrument de travail idéal dans le processus d'organisation et de développement de l'économie nationale.

Elle contribue notamment à l'accomplissement des objectifs suivants :

- La préservation de la sécurité des hommes et des biens ;

- La préservation de la santé et la protection de la vie ;

- La protection de l'environnement ;

- La protection du consommateur et des intérêts collectifs ;

- L'augmentation de la productivité du travail ;

- La préservation du patrimoine par la promotion de la maintenance ;

- L'intégration de la production nationale et la valorisation des ressources naturelles du pays ;

- L'amélioration de la qualité des biens et services ;

- L'élimination des entraves techniques aux échanges.

3.2.3.2 Inconvénient

Difficulté des pays tiers monde pour exporter leurs produits à cause des grandes exigences de la norme.

3.2.4 Les normes ISO et la réglementation

Les normes n'ont aucun caractère juridique. Cependant, les pouvoirs publics se réfèrent parfois à la norme pour définir la réglementation

3.2.5 Membres de l'ISO

L'ISO est composé de membres répartis en trois catégories :

Ø Les comités membres de l'ISO sont les organismes nationaux les plus représentatifs dans leurs pays, un seul membre par pays est admis. Ces derniers ont pour rôle d'informer les parties intéressées dans leurs pays de l'importance de la normalisation, de présenter les intérêts du pays lors des négociations internationales et d'assurer la contribution du pays concerné au financement des opérations centrales de l'ISO par le versement d'une cotisation. Les comités membres ont le droit de participer et d'exercer leur droit de vote complet au sein des comités techniques et le comité chargé de l'élaboration des politiques ISO.

Ø Les membres correspondants sont les organismes dans un pays qui n'a pas encore entièrement développé sont activité nationale en matière de normalisation. Ces membres correspondants ne sont pas concernés par l'élaboration des normes mais ils ont le droit de soutenir pleinement les travaux qui présentent pour eux un intérêt.

Ø Les membres abonnés sont les pays à économie très réduite. Ils paient une petite cotisation qui leur permet de rester en contact avec la normalisation.

3.2.6 La version 94 des normes ISO 9000

La première révision aboutit en 1994 avec la publication de nouvelles normes ISO 9000.

Le principe de ces normes est d'assurer aux clients que l'entreprise certifiée dispose d'une organisation fiable, capable de produire ce qu'elle leur a promis et de maîtriser les éventuels produits/services non-conformes.On peut distinguer trois types de normes au sein de la famille ISO 9000 (Figure 3)

ISO 9001

Conception / Développement

Production, installations et présentations associées

ISO 9002

Production, installations et prestations associées

ISO 9003

Contrôle et essais finals

Niveau d'exigence

Figure 3 les normes ISO 9000 (1994) : trois modèles distincts.

Source : Monin 2001

Ø La norme ISO 9001 : destiné aux entreprises et organismes dont l'activité certifiée comprenait des tâches de conception (de produit, de procédé de production ...). Cette norme était structurée en vingt chapitres, détaillant les exigences applicables à ce type d'activité.

Ø La norme ISO 9002 : destinée aux entreprises et organismes dont l'activité certifiée ne comprenait pas de tâches de conception mais se limitait à la réalisation et la livraison de produit et/ou de services. Elle reprenait exactement l'ensemble des exigences de la norme ISO 9001, à l'exception du chapitre relatif à la conception qui n'avait pas lieu d'être.

Ø La norme ISO 9003 : rassemblait les exigences applicables aux activités de contrôle et d'essais finals. Il s'agit d'une norme nettement moins complète que les deux précédentes. Sur vingt exigences du modèle 9001, la norme ISO 9003 ne retenait que cinq exigences complètes et dix exigences simplifiées.

Dans les faits, seuls les deux premiers modèles de normes (ISO 9001 et ISO 9002) ont été véritablement utilisés, l'ISO 9003 ne représentant qu'un peu moins de 3 % des certificats (Monin, 2001)

3.2.7 Les normes ISO 9001 version 2000

La seconde révision établie en l'an 2000 visait une refonte plus importante des normes ISO 9000, prenant en compte les remarques et les attentes des entreprises utilisatrices. La structure même des normes fut l'objet de cette révision qui aboutit en novembre 2000 par la publication d'une troisième version des normes ISO 9000.

Les trois normes bien connues ISO 9001, ISO 9002 et ISO 9003 ont été intégrées dans la nouvelle norme ISO 9001 : 2000. La norme ISO 9001 : 2000 spécifie des exigences relatives à un système de management de la qualité pour tout organisme qui doit démontrer son aptitude à fournir régulièrement un produit conforme aux exigences des clients et aux exigences réglementaires applicables et qui vise à accroître la satisfaction de ses clients.

La norme ISO 9001 : 2000 a été organisée en une présentation conviviale et emploie des termes qui sont aisément reconnus par tous les secteurs économiques. La norme est utilisée à des fins de certification/enregistrement et à des fins contractuels par des entreprises qui recherchent une reconnaissance de leur système de management de la qualité.

Il est suggéré de commencer par ISO 9000 : 2000 pour adopter ensuite ISO 9001 : 2000 afin d'obtenir un premier niveau de performance. Les pratiques décrites dans ISO 9004 : 2000 peuvent alors être appliquées pour accroître l'efficacité du système de management de la qualité dans la réalisation des objectifs économiques. ISO 9001 : 2000 et ISO 9004 : 2000 ont été conçues comme un couple cohérent de normes pour en faciliter l'utilisation.

Les 4 normes principales :

Ø ISO 9000, Systèmes de management de la qualité - Principes essentiels et vocabulaire ;

Ø ISO 9001, Systèmes de management de la qualité - Exigences ;

Ø ISO 9004, Systèmes de management de la qualité - Lignes directrices pour l'amélioration de la performance ;

Ø ISO 19011, Lignes directrices relatives aux audits de systèmes de management qualité et environnemental.

Les auteurs de la révision 2000 des normes qualité ont choisi d'orienter la norme dans une logique de processus, c'est-à-dire dans un sens de l'optimisation des chaînes d'activité (transversales aux services internes) de prestation client.

Cette évolution se retrouve d'abord dans la structure même de la norme qui passe d'une liste de vingt exigences thématique à un système de quatre macroprocessus majeurs :

- Le processus de pilotage (ch. : responsabilité de la direction) ;

- Le processus de management des ressources (ch. : management des ressources) ;

- Le processus de production (ch. : réalisation du produit) ;

- Le processus de contrôle et d'amélioration (ch. : mesures, analyse et amélioration).

L'approche de la norme ISO 9001 : 2000 est illustrée par la figure 4 :

Mesures, analyse et amélioration

Management des ressources

Réalisation du produit

Amélioration continue du système de management de la qualité

Parties

Intéressées

Satisfaction

Parties

Intéressées

Exigences

Produit

Activités ajoutant de la valeur

Flux d'informations

Légende

Responsabilité de la direction

Figure 4 Modèle d'un système management basé sur les processus

Source : Normes ISO 9001 V 2000.

4 Système management de la qualité selon les normes ISO 9001 V 2000

Un système de management qualité (SMQ) peut se définir comme l'ensemble cohérent des ressources humaines (compétence, responsabilité, effectifs), des règles (organisation procédures), et moyen (matériels, infrastructure, finance,...) permettant :

- De réaliser une activité conformément aux besoins et exigences ;

- D'adapter et d'améliorer en permanence cette même activité en fonction de l'évolution des attentes clients et de la concurrence.

4.1 Domaine d'application

La version 2000 des normes ISO décrit les principes essentiels des systèmes de management de la qualité, objet de la famille des normes ISO 9000, et en définit les termes associés. Cette dernière est applicable :

- aux organismes cherchant à progresser par la mise en oeuvre d'un système de management de la qualité ;

- aux organismes qui cherchent à s'assurer que leurs fournisseurs satisferont leurs exigences relatives aux produits ;

- aux utilisateurs des produits ;

- à ceux qui sont concernés par une compréhension mutuelle de la terminologie utilisée dans le domaine du management de la qualité (par exemple, fournisseurs, clients, autorités réglementaires) ;

- à ceux, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'organisme, qui évaluent ou auditent le système de management de la qualité en termes de conformité aux exigences des normes ISO 9001 (par exemple, auditeurs, autorités réglementaires, organismes de certification/enregistrement) ;

- aux personnes internes ou externes à l'organisme qui donnent des conseils ou fournissent des formations sur le système de management de la qualité qui lui conviennent ;

- à ceux qui élaborent des normes apparentées.

4.1.1 Objectif des exigences

L'objectif de la norme ISO 9001 version 2000 est d'exposer les exigences que doit respecter tout organisme (entreprise ou autre type d'organisation) qui veut :

- démontrer la fiabilité de son organisme, c'est-à-dire sa capacité à produire une prestation conforme continuellement ;

- assurer l'efficacité et l'amélioration continue de son fonctionnement pour satisfaire ses clients.

4.1.2 Périmètre d'application

Toutes les exigences de la norme ISO 9001 doivent s'appliquer, quelle que soit la nature de l'activité concernée (ISO 9001 : 2000).

Les entreprises dont les activités ont été précédemment certifiées sur la base des modèles ISO 9002 ou ISO 9003 devront se mettre à niveau et soumettre leur système qualité à un nouvel audit de certification sur la base de la nouvelle version de l'ISO 9001.

La norme prévoit cependant la possibilité de certaines exceptions. Ainsi, l'entreprise pourra exclure certaines exigences dans les limites suivantes :

- seules les exigences du chapitre 7 (réalisation du produit) peuvent faire l'objet d'une exclusion. Toutes les autres doivent s'appliquer ;

- Une exigence peut être exclue si la nature de l'entreprise ou celle de ses produits et services à produire ne nécessite pas les dispositions définies par la norme ;

- Une exigence peut être exclue lorsqu'elle n'est pas appropriée à une exigence explicite du client ou à une exigence réglementaire ;

- L'entreprise ne peut exclure que les exigences qui n'ont pas d'impact sur la qualité de ses produits et services.

Lorsqu'elle procède à une exclusion autorisée, l'entreprise devra pouvoir en expliquer les raisons, par exemple dans un manuel qualité.

4.2 Système management de la qualité

Les deux premiers paragraphes définissent les exigences génériques que doivent respecter les entreprises quel que soit le domaine abordé, qu'il s'agisse des relations avec les fournisseurs, des prestations rendues aux clients ou bien des activités supports en interne.

4.2.1 Exigence générales

Les premières exigences de la norme ISO 9001 ne sont pas anodines mais affirment les principes fondamentaux de cette version 2000 :

- d'une part la mise en oeuvre effective d'un système de management de la qualité pertinent ;

- d'autre part son amélioration permanente.

Le système de management de la qualité autrement dit l'organisation de l'entreprise, doit être : établi, documenté et mis en oeuvre, entretenu et amélioré.

Les principales exigences :

- identifier les processus nécessaires au système de management de la qualité et leur application dans tout l'organisme ;

- déterminer la séquence et l'interaction de ces processus ;

- déterminer les critères et les méthodes nécessaires pour assurer l'efficacité du fonctionnement et de la maîtrise de ces processus ;

- assurer la disponibilité des ressources et des informations nécessaires au fonctionnement et à la surveillance de ces processus ;

- surveiller, mesurer et analyser ces processus ;

- mettre en oeuvre les actions nécessaires pour obtenir les résultats planifiés et l'amélioration continue de ces processus.

L'entreprise doit gérer ces processus conformément aux exigences des normes ISO 9001 : 2000. Lorsque l'entreprise externalise certaines de ses activités ayant une incidence sur la conformité du produit aux exigences, elle doit en assurer la maîtrise globale de son offre en contrôlant les prestation sous-traitées.

4.2.2 Exigences relatives à la documentation

Les règles de fonctionnement de l'entreprise doivent être définies et communiquées clairement à toutes les personnes concernées en interne pour en assurer une complète mise en oeuvre. Cela impliquera la formalisation et la diffusion :

- De l'expression documentée de la politique qualité et des objectifs qualité ;

- D'un manuel qualité ;

- Des procédures documentées exigées par la norme ;

- Des documents nécessaires à l'entreprise pour assurer la planification, le fonctionnement et la maîtrise efficaces de ses processus ;

- les enregistrements qualité nécessaires à la maîtrise des points critiques.

Cette politique doit aussi fixer des objectifs mesurables en tenant compte des besoins présents et futurs : prise de parts de marché, satisfaction du client, objectifs financiers. La politique et les objectifs qualité sont revus régulièrement si besoin est, et en particulier lors des revues de direction.

Le Manuel Qualité : Le Manuel Qualité décrit l'organisation de l'entreprise. Il décrit le système de management de la qualité mis en oeuvre dans l'entreprise. La formalisation du manuel qualité est aussi une exigence, il doit comprendre :

- Le domaine d'application du système management de la qualité, y compris le détail et la justification des exclusions ;

- Les procédures documentées du système (en général dans le Manuel Qualité, on se contente de faire référence à ces procédures qui peuvent elles-mêmes faire l'objet d'un Manuel de procédures)

- La description des interactions entre les processus du système de management de la qualité.

Généralement, un Manuel Qualité est constitué de deux grands chapitres :

1. Description de l'organisation

- le sommaire ;

- la présentation de l'entreprise ;

- la déclaration de la politique et des objectifs qualité ;

- l'objet et le domaine d'application du Manuel Qualité ;

- la gestion du Manuel Qualité ;

- les responsabilités et autorités en matière de qualité. 

2. Le système de management de la qualité de l'entreprise

- La description des réponses apportées à la norme en reprenant les paragraphes de celle-ci point par point.

Le Manuel Qualité est un outil de travail interne à l'entreprise. Mais il peut être aussi un document que l'on montre à un client qui souhaiterait connaître l'organisation de l'entreprise.

4.3 Responsabilité de la direction

4.3.1 Engagement de la direction

Considérant avec justesse qu'une démarche qualité est un projet relevant de la responsabilité de la direction générale et qu'elle ne peut réussir qu'avec le soutien actif et continu des principaux dirigeants de l'entreprise, la norme ISO 9001 exige la manifestation d'un engagement clair de la direction en la matière.

Cet engagement qualité ne peut se limiter à la production d'une lettre plus ou moins solennelle. Il doit se traduire par des actes, parmi lesquels :

- l'information et la formation du personnel, la mobilisation des services sur des thèmes clés de progrès ;

- la définition, la promotion et le suivi d'une politique qualité, c'est-à-dire d'un ensemble de priorités, d'objectifs mesurables et des plans d'action formels ;

- l'implication directe de la direction dans la vie du système qualité ;

- la participation à de véritables revues de direction : réunions dédiées avec participation directe des responsables, prises de décisions formelles et suivies ;

- l'allocation des ressources humaines, financières et techniques nécessaires à la réussite du projet qualité et à l'atteinte des objectifs qualité fixés.

Principales exigences :

- engagement formel de la direction ;

- l'engagement doit se traduire dans les faits et dans la durée.

4.3.2 Ecoute client

Il existe désormais une dimension « prospective » à l'analyse des besoins : au-delà de toutes relation contractuelle, les besoins et les attentes des clients potentiels doivent être déterminés :

- la connaissance des besoins renvoie à la compréhension de la problématique des clients ;

- la connaissance des attentes correspond à la détection des critères implicites et explicites utilisés par les clients pour sélectionner puis apprécier les offres de service.

Compte tenu des caractéristiques des attentes (subjectivité, relativité, évolutivité), cette exigence induit la mise en place d'un véritable dispositif de veille (revues d'environnement et analyse concurrentielle) et écoute client (analyses sectorielle, tables rondes et enquêtes de satisfaction).

L'ensemble de ces besoins et attentes doit être traduit en spécifications internes à l'entreprise, qu'ils soient explicites ou implicites, qu'ils concernent des critères d'usage ou d'image, de relation ou de conformité légale ou réglementaire.

Principales exigences :

- analyse régulière des besoins et des attentes des clientèles ciblées ;

- définition formelle et précise d'une offre de service complète, adaptée et compétitive.

4.3.3 Politique qualité

L'entreprise doit définir, formaliser et rendre visible sa politique qualité.

Cette première exigence revient à demander à l'entreprise :

- qu'elle identifie ses clients et leurs principales attentes ;

- qu'elle se fixe des priorités pour satisfaire ses clients ;

- qu'elle détermine les moyens devant être alloués à ces priorités ;

- qu'elle formalise ces éléments dans un document de synthèse qu'elle applique.

Cette politique relève de la « direction », c'est-à-dire de l'instance qui pilote réellement l'activité à certifier. Le plus souvent, il s'agit du directeur général mais, si le champ de la certification ne concerne qu'une entité spécifique (une unité par exemple), la politique qualité peut être définie par le responsable de l'unité même.

Principales exigences :

- définition d'une politique qualité en phase avec la stratégie de l'entreprise ;

- déclinaison d'objectifs précis et mesurable ;

- une communication large et durable dans toute l'entreprise ;

- une mise en oeuvre réelle de cette politique ;

- une évaluation et une remise à niveau régulière dans une logique d'amélioration continue.

4.3.4 Planification de la qualité

Objectifs qualité. La politique qualité de l'entreprise doit être déclinée en objectifs précis et mesurables, même s'il s'agit d'objectifs qualitatifs. Pour chaque objectif, il convient d'identifier des indicateurs précis permettant de mesurer les résultats et l'efficacité de cette politique.

Autrement dit, la politique qualité doit irriguer toutes les entités (fonction ou niveau hiérarchique) de l'entreprise qui jouent un rôle sensible dans la création de la valeur rendue au client.

Compte tenu du lien existant entre politique qualité et objectifs qualité, toute évolution de la première devra s'accompagner d'une mise à jour des objectifs concernés.

Planification du système de management de la qualité : Après avoir décliné la politique qualité en objectif mesurable, l'entreprise doit organiser l'atteinte de ses objectifs. Cela suppose qu'elle identifie les actions nécessaires et qu'elle les planifie en termes de dates, de ressource et de moyens.

Principales exigences

- Des objectifs qualité quantifiés et mesurables ;

- Existence de plan d'actions et de plannings formels (production, gestion et amélioration) ;

- Des objectifs pour chaque fonction et chaque niveau organisationnel ;

- Une maîtrise continue du système qualité, même en cas de changement d'organisation.

4.3.5 Responsabilité, autorité et communication

L'entreprise est tenue de mettre en place un système de management de la qualité. Il s'agit d'un dispositif visant à mettre en oeuvre les priorités exprimées dans la politique qualité, à atteindre les objectifs qualité définis et à garantir l'efficacité et la fiabilité des processus opérationnels.

Au-delà du cadre documentaire (politique, manuel qualité procédure,...), ce dispositif comprend :

- une organisation : c'est-à-dire une répartition des rôles et des pouvoirs, ainsi qu'un ensemble de règles de fonctionnement ;

- un responsable qualité : représentant de la direction ;

- des principes et des règles de communication.

Principales exigence :

- des rôles définis formellement et communiqués ;

- un responsable qualité désigné au sein de l'encadrement avec une autorité claire et une mission « proactive » ;

- une communication active pour coordonner les processus et assurer leur efficacité.

4.3.6 Revue de direction

La revue de direction est organisée par la direction « à des intervalles planifiés », il ne s'agit pas donc de réunion d'opportunité.

La vocation de la revue de direction est clairement l'amélioration du système de management de la qualité : cette réunion vise bien sûr à évaluer le fonctionnement actuel (application et efficacité) mais également à apprécier l'opportunité d'adaptation des pratiques, de la politique ou des objectifs qualités.

L'exigence définit désormais un ordre du jour minimal pour la revue de direction :

- prise en compte des résultats des audits (internes, externes, de certification) ;

- analyse des retours d'information client. Il ne peut s'agir uniquement des réclamations, il faut aller au-delà, en exploitant par exemple les résultats d'une enquête de satisfaction ou l'évolution des statistiques sectorielles ;

- Etude des indicateurs qualité relatifs aux prestations produits (ex : respect du délai de livraison contractuel) ;

- Suivi des actions préventives, correctives ou issues des réunions précédentes.

- Analyse des évolutions du contexte et recherche des opportunités d'amélioration (stratégie, concurrence, contexte économique,...) ;

- Revue des modifications de l'organisation pouvant affecter son efficacité (décentralisation des services commerciaux, changement de système informatique,...).

Principales exigences :

- Une planification des revues de direction ;

- Enregistrements formels relatifs aux décisions et plans d'actions issus des revues de direction ;

- Une revue complète de la situation ;

- Logique d'amélioration permanente ;

- Un suivi rigoureux des plans d'actions ;

- Une réflexion systématique sur les ressources nécessaires aux décisions et objectifs.

4.4 Management des ressources

4.4.1 Mise à disposition des ressources

Les normes ISO 9001 exige l'identification et la disponibilité des ressources nécessaires : pour la mise en place et l'évolution de l'organisation qualité et la réalisation des prestations liées à la satisfaction des clients.

Principale exigence

- Identifier et allouer les ressources nécessaires aux objectifs qualité, à l'organisation qualité et aux processus opérationnels (réalisation des prestations de service).

4.4.2 Ressources humaines

Les membres du personnel doivent avoir les compétences requises par leur poste et leurs responsabilités. Autrement dit, les affectations des ressources humaines (recrutement, mutation, remplacement, promotion) doivent être faites sur la base des compétences.

Principales exigences :

- Conservation des enregistrements relatifs aux compétences du personnel ;

- Affectation du personnel sur la base des compétences requises ;

- Evaluation de l'efficacité des formations et des autres actions d'acquisition de compétences ;

- Sensibilisation du personnel sur leur contribution à l'efficacité du système qualité et à l'atteinte des objectifs qualité.

4.4.3 Infrastructures

Toujours dans l'objectif de mettre en cohérence les moyens avec les objectifs définis, l'entreprise doit identifier les infrastructures nécessaires au fonctionnement efficace de ses processus.

Cette identification peut avoir lieu lors du diagnostic qualité initial de la démarche de certification puis doit être revue, à minima, lors de chaque revue de direction. Les installations pourront utilement être présentées dans le manuel qualité.

Principales exigences :

- Identifier et fournir les installations nécessaires ;

- Définir et mettre en place les conditions de maîtrise de ces equipement (maintenance + services associés).

4.4.4 Environnement de travail

La norme exprime ici une exigence ambiguë, pas facile à interpréter. Elle demande en effet d'identifier et de gérer « l'environnement de travail nécessaire pour obtenir la conformité du produit »

A titre d'illustration, on peut identifier les facteurs suivants :

- Conditions d'hygiène et de sécurité (précautions avant manipulation de produit alimentaire,...) ;

- Déontologie professionnelle (confidentialité médicale, affirmation d'indépendance,...) ;

- Conditions de travail (manque de lumière pour des travaux de précision, excès de bruit,...).

Ces éléments identifiés, il restera à les gérer dans le sens d'une contribution optimale à l'efficacité des processus et à l'atteinte des objectifs qualité.

Principales exigences :

- Identifier les conditions de l'environnement de travail pouvant avoir un impact sur la qualité des prestations de l'entreprise ;

- Gérer et optimiser ces facteurs.

4.5 Réalisation du produit

4.5.1 Planification de la réalisation du produit

La réalisation d'un service comme celle d'un produit, doit être planifiée. Pour cela, la séquence des processus élémentaires nécessaires devra être formellement déterminée et planifiée d'une manière générique.

Cette planification doit faire l'objet d'une documentation sous forme de procédures s'il est nécessaire de cadrer le fonctionnement général des processus de réalisation.

Principales exigences :

- Définition et planification de la séquence des processus de réalisation du produit ;

- Définition des procédures nécessaires au bon fonctionnement de ces processus ;

- Définition des objectifs qualité et conditions de maîtrise des processus en fonction des risques qualité de chacun d'entre eux.

4.5.2 Processus relative aux clients

Détermination des exigences relatives au produit : L'entreprise doit identifier toutes les exigences applicables à ses prestations :

- Exigences explicites des clients relatives aux produits et/ou aux services eux-mêmes (adresse de livraison d'un colis recommandé, type de garantie,...) ;

- Exigences explicites des clients en matière de prestations complémentaires au produit/service principal (SAV, livraison à domicile,...) ;

- Exigences implicites des clients, c'est-à-dire non formulées mais attendues par le client (sécurité alimentaire, protection du colis transporté,...) ;

- Obligation normative ou réglementaire (norme de sécurité,...) ;

- Exigences définies par l'entreprise elle-même (normes internes,...).

Revue des exigences relatives au produit : À l'occasion d'une opportunité de prestation de service, l'entreprise doit recenser toutes les exigences et vérifier la conformité de son offre. Dans le cas échéant, elle doit adapter son offre ou négocier le niveau d'attente de son client. Au finale il ne doit pas y avoir un écart entre ce que promet l'entreprise et ce qu'attend son client, même sur des aspect implicites.

Communication avec le client : La communication avec le client doit être maîtrisée tout au long des étapes du « parcours client ». Pour réussir ceci, l'entreprise doit déterminer et mettre en oeuvre des dispositions efficaces à propos :

- D'informer les clients sur les prestations de l'entreprise ;

- De répondre à leurs consultations ;

- De définir et de conclure les commandes ;

- De prendre en compte des avenants ;

- De prendre en compte leur avis sur les prestations de l'entreprise...

Exigences générales :

- Enregistrement de la vérification de l'offre (exhaustivité des attentes, adéquation aux exigences, aptitude de l'entreprise) ;

- Recensement régulier de tous les types d'exigences applicables aux prestations ;

- Avant engagement d'une commande, il doit y avoir un recensement formel de toutes les attentes du client, puis une vérification de la conformité de l'offre et de l'aptitude de l'entreprise ;

- Traitement défini pour les avenants ;

- Définition des exigences en matière de communication client optimisation des étapes d'interface correspondantes.

4.5.3 Conception et développement

Planification de la conception et/ou du développement. Cette série d'exigences s'applique lorsque l'activité que l'entreprise veut faire certifier comprend des tâches de conception ou de développement :

- La conception correspond à la définition des spécifications d'un nouveau produit ou service (conception d'une nouvelle formation,...) ;

- Le développement correspond à la mise au point de nouvelles méthodes destinées à la réalisation du produit (développement d'une nouvelle approche pédagogique,...).

Eléments d'entrée de la conception et/ou du développement. Les données d'entrée sont les informations fournies au début du processus de conception/développement pour en définir les objectifs.

A ce titre, ces informations constitueront le référentiel auquel seront comparés les différents résultats de conception (appelés : données de sortie) cf. figure 5

Figure 5 Les données d'entrée et de sortie du processus de conception.

Données d'entrée

Objectifs

Etape 1

Etape 2

Etape 3

Etape 4

Résultats

Données de sortie

Processus de conception/développement

Source : Mitonneau, 2004

La norme exige que l'entreprise définisse la nature de ses données d'entrée et qu'elle les formalise pour chaque projet de conception/développement.

Revue, vérification et validation de conception et/ou de développement : la norme ISO 9001 demande à l'entreprise de définir les étapes de revue, de vérification et de validation nécessaire pour assurer l'efficacité et la fiabilité des processus de conception/développement.

Les revues, vérification et validations correspondent à trois types de contrôles (cf. figure 6) :

Figure 6 Revue, vérification et validation du processus de conception

Etape 1

Résultats interm.

Etape 2

Objectifs

Données d'entrée

Résultats

Données de sortie

Produit ou service

Revue

Vérification

Validation

Processus de conception /développement

Validation partielle

Source : Mitonneau, 2004

La revue de conception/développement : vise à s'assurer de la cohérence interne des données de conception et de leur conformité aux objectifs définis initialement.

La vérification de conception/développement est focalisée sur le contrôle de conformité des données de sortie au regard des données d'entrée.

La validation de la conception/développement consiste à s'assurer que le produit/service conçu est conforme aux objectifs initialement définis.

Maîtrise des modifications de conception/développement. Les modifications de conception, qu'elles interviennent au cours ou à l'issue du processus de conception doivent être identifiées et formalisées.

Principales exigences :

- Définition et planification des étapes de conception ;

- Clarification des rôles et responsabilités de chacun des acteurs du projet ainsi que des règles de coordination ;

- Les données d'entrée définissant les objectifs de conception doivent être recensées, formalisées et contrôlées ;

- Les données de sorties définissant les résultats de conception doivent être formalisées ;

- Formalisation d'enregistrements pour les revues, vérification et validation de conception ;

- Les modifications de conception doivent être formellement identifiées, évaluées et validées ;

- Organisation des revues, vérifications et validations nécessaires à l'efficacité et à la fiabilité de la conception ;

- Organisation de la mise à jour des éléments de sortie au fil de la conception ;

- Revue et approbation des données d'entrée préalablement à l'engagement de la conception ;

- Revue et approbation des données de sorties avant leur mise en application.

4.5.4 Achats

Processus d'achat : Compte tenu de l'objectif de maîtrise de la qualité globale vis-à-vis du client, l'entreprise doit maîtriser les achats susceptibles d'avoir un impact sur la qualité de ses prestations.

Informations relatives aux achats : Les documents d'achats utilisés par l'entreprise doivent être complets et précis afin d'éviter des erreurs d'interprétation du prestataire. Pour ses principaux achats, l'entreprise a ainsi intérêt à définir de manière générique les informations à formaliser pour une commande (établissement d'un bon de commande type...).

Vérification des produits achetés : L'entreprise doit définir et mettre en place des modalités précises en matière de contrôle des produits et prestation achetées.

Principales exigences :

- enregistrement des résultats de sélection et d'évaluation des fournisseurs ;

- documents d'achat complet et précis ;

- les exigences de la vérification chez les fournisseurs doivent figurer explicitement dans les documents d'achats ;

- sélection et évaluation régulière des fournisseurs ayant un impact sur la qualité des prestations finales ;

- vérification des informations et documents d'achat avant diffusion ;

- vérification des produits / services achetés.

4.5.5 Production et préparation de service

Maîtrise de la production : ses exigences s'appliquent à tous les processus de réalisation des prestations concernées par la certification.

En demandant à l'entreprise de « maîtriser les activités de production », la norme conduit l'entreprise à définir et mettre en place les conditions de l'efficacité et de la fiabilité de ses processus. Pour chacun des processus de réalisation identifiés, l'entreprise doit donc identifier les facteurs déterminant l'efficacité et la fiabilité des prestations.

Validation des processus de production : Il existe des processus dont les résultats ne peuvent être contrôlés avant ou au cours de la livraison au client. Il peut s'agir de processus techniques pour lesquels le contrôle des produits serait destructif (p. ex : pour vérifier la pertinence d'un diagnostic d'expert il faut le refaire).

La norme demande à l'entreprise d'identifier ces processus et de valider leur aptitude par la mise en place de dispositifs capables de prévenir les non-conformités.

Identification et traçabilité : La norme formule trois exigences relatives à l'identification et à la traçabilité.

Propriété du client : A l'occasion de certaines activités, et particulièrement dans le domaine des services, le client peut-être amené à mettre certains de ses biens sous la responsabilité de l'entreprise. Dans ce cas la norme demande à l'entreprise de prendre des précautions pour préserver le bien du client en l'identifiant, le protégeant et en l'entretenant.

Préservation du produit : La norme ISO 9001 exige une préservation de la conformité des produits et services, mais seulement de leurs composants élémentaires.

Principales exigences :

- modélisation des processus de réalisation du produit et/ou de la prestation ;

- enregistrement des incidents relatifs à la propriété du client ;

- identification des facteurs d'efficacité et de fiabilité des processus opérationnels ;

- mise en place des dispositifs d'information, des équipements, des procédures et des contrôles nécessaires ;

- suivi continu de l'état des contrôles requis sur les produits et/ou services de l'entreprise ;

- Mise en place des dispositifs d'identification et de traçabilité nécessités par l'activité ;

- Mise en place des règles de préservation des propriétés du client confiées à l'entreprise ;

- Information du client sur les éventuels incidents relatifs à sa propriété ;

- Identification et maîtrise des étapes pouvant détériorer les produits et services.

- Identification des processus « spéciaux », qui ne peuvent pas faire l'objet de contrôle avant ou pendant la prévention des défaillances.

4.5.6 Maîtrise des dispositifs de surveillance et de mesure

L'entreprise doit s'appuyer sur des dispositifs de mesure qui soient fiables. A cet effet, la norme édicte un certain nombre d'exigences relatives à la méthodologie.

Tout d'abord l'entreprise doit recenser les mesures nécessaires à la maîtrise de son activité et en définir les caractéristiques (fréquence, précision, niveaux requis, taux de tolérance, conditions de réalisation,...). Un transporteur frigorifique devra identifier les exigences liées aux mesures de température à effectuer à l'occasion d'une livraison.

De plus, l'entreprise sur la base de ses besoins doit définir les dispositifs de mesure et de surveillance qui sont adaptés (type d'équipement, lieu et conditions des mesures,...).

Principales exigences :

- Enregistrement des résultats d'étalonnage ;

- Identification des mesures à effectuer et mise en place de dispositifs adaptés ;

- Maîtrise des conditions de réalisation des mesures ;

- Etalonnage fiable et régulier des équipements (y compris dans le domaine des services) ;

- Protection des équipements de mesure et de surveillance ;

- En cas de détection d'un équipement non fiable, on procède à une évaluation de la validité des mesures précédentes et à un engagement d'actions correctives ;

- Validation préalable des logiciels utilisés pour la mesure et la surveillance.

4.6 Mesure, analyse et amélioration

La norme consacre un chapitre entier au dispositif de mesure, d'analyse et d'amélioration.

Cinq sous-chapitres s'enchaînent dans ce qui constitue un véritable processus global de pilotage et d'amélioration de l'activité certifiée (cf. figure 7).

Activité

Analyse des données

Amélioration

Maîtrise des non-conformités

Mesure

Planification

Figure 7 Processus de pilotage et d'amélioration de l'activité certifiée.

Source : Mitonneau, 2004

4.6.1 Généralités

La norme demande que l'entreprise définisse, planifie et mette en oeuvre des activités de mesure dans un but d'assurer à la fois :

- La conformité du fonctionnement aux exigences ISO 9001 et aux objectifs qualité ;

- La conformité des prestations aux attentes et besoins des clients ;

- Des améliorations au profit du client et de l'entreprise.

Pour satisfaire à ces exigences, l'entreprise doit définir et planifier les contrôles intégrés à ses processus de réalisation du produit/service.

Principales exigences :

- Planification des mesures et des contrôles au sein des processus de réalisation des produits ;

- Planification des autres dispositifs de mesure et définition des méthodologies associées.

4.6.2 Surveillance et mesure

La norme ISO 9001 demande à l'entreprise d'identifier et de mettre en place quatre types de mesures pour s'assurer de l'efficacité et de la fiabilité de son fonctionnement (cf. figure 8).

Figure 8 Les quatre types de mesures.

Mesures audits internes

Mesures processus

Mesures produits et services

Mesures satisfaction clients

Processus

Prestations

Entreprise/organisme

Clients

Source : Mitonneau, 2004

Mesure de la satisfaction du client : L'optique qualité privilégiée par la norme étant celle de la satisfaction client, la première exigence concerne l'existence d'un dispositif de mesure de l'opinion des clients sur les prestations qui lui sont livrées.

Audit interne : La seconde exigence de l'ISO 9001 en matière de surveillance concerne la pratique régulière d'audits qualité internes.

Mesure et surveillance des processus : L'entreprise doit suivre les paramètres clés permettant d'évaluer le bon fonctionnement des processus. Pour cela l'entreprise doit identifier les facteurs clés de pilotage des processus, mettre en place des indicateurs adaptés et un dispositif de suivi approprier.

Mesure et surveillance de produit : Lors de la modélisation de son activité sous forme de processus, l'entreprise doit déterminer les étapes de contrôle des prestations pour chaque processus.

La mise à disposition finale ne doit pas avoir lieu sans que les contrôles soient satisfaisants. Les responsables des contrôles clés et de la mise à disposition finale du produit doivent être identifiés.

Principales exigences :

- Définition des méthodes relatives à la mesure de la satisfaction des clients ;

- Procédure d'audit interne ;

- Planning d'audit formalisé ;

- Enregistrement formel des contrôles relatifs aux produits/prestations ;

- Mesure de la satisfaction des clients ;

- Les audits internes doivent permettre de vérifier la conformité et l'efficacité des règles et des pratiques de l'entreprise ;

- Suivi des actions correctives liées aux audits ;

- Identification, mesure et pilotage des paramètres clés des processus ;

- Le produit/service livré doit satisfaire à tous les contrôles prévus, sauf pour les cas de dérogation par le client ;

- Les auditeurs ne peuvent auditer les activités qu'ils ont eux-mêmes réalisées ;

- Identification du responsable de la mise à disposition du produit.

4.6.3 Maîtrise du produit non conforme

La logique de la certification qualité est d'assurer au client la conformité de la prestation de l'entreprise à ses attentes.

Dans le cas de la non-conformité, l'entreprise doit être capable de réagir soit en apportant des mesures correctives avant la livraison soit en apportant des solutions si le défaut intervient lors de cette livraison ou même ultérieurement.

Dans cette perspective, la norme demande la formalisation d'une procédure écrite relative à la maîtrise des produits/services non-conformes.

Principales exigences :

- Procédure écrite de traitement des non-conformités ;

- Les procédures non-conformes doivent être « isolés » pour éviter leur livraison ou leur utilisation ;

- Les produits non-conformes doivent faire l'objet de nouveaux contrôles à l'issue des corrections effectuées.

4.6.4 Analyse des données

La norme ISO 9001 s'inscrit dans une approche dynamique de la qualité : dans un contexte en évolution continue, l'entreprise doit en permanence adapter son fonctionnement et améliorer son offre de service. Pour alimenter ce processus de perfectionnement, l'entreprise doit analyser régulièrement tous les éléments de sa problématique qualité.

Principales exigences :

- Recueillir et analyser régulièrement les données permettant d'apprécier globalement la situation qualité de l'entreprise ;

- Identifier les besoins d'adaptation et repérer les opportunités d'amélioration.

4.6.5 Amélioration

La norme exige de l'entreprise une démarche continue d'amélioration de son système de management de la qualité. Cette exigence générale devra se décliner dans l'ensemble du dispositif qualité mais pourra conduire l'entreprise à planifier des actions spécifiques et/ou à mettre en place des processus spécialement dédiés à ce principe de perfectionnement, si nécessaire.

Principales exigences :

- Planification des actions d'amélioration continue ;

- Formalisation d'une procédure « actions correctives » ;

- Formalisation d'une procédure « actions préventives » ;

- Adoption d'une démarche d'amélioration continue ;

- Les actions correctives ou préventives doivent être proportionnées aux risques ;

- Suivi des actions correctives/préventives.

Conclusion du chapitre II

Après avoir subi l'ère de la qualité procédurière (normes ISO 9000 version 1994) qui est d'après, Mitonneau (2004) est une vision linéaire fondée sur la croyance et il suffit de décrire le chemin à suivre pour atteindre un résultat, nous entrons dans celle de la qualité au service de l'entreprise et de sa recherche de rentabilité. Les normes, à travers l'approche processus, deviennent de véritables outils de management, avec notamment un recentrage autour du client. Elles permettent également une adaptation à chaque entreprise, quel que soit son secteur d'activité. Elles s'appuient sur l'implication de l'ensemble du personnel de l'entreprise.

La recherche de la certification ne peut plus être la seule démarche de l'entreprise en matière de qualité : il n'est plus question de se limiter à la déclinaison de chaque chapitre de la norme en procédure, et encore moins à la rédaction d'une multitude de documents consultable par tous mais inexploitable. De plus, la certification concerne désormais l'ensemble de l'entreprise.

Conclusion de la première partie

Pour conclure la partie théorique, nous rappelons les axes essentiels (développés dans les chapitres I et II) de la qualité et son management qui servent à infirmer ou à confirmer, dans le cas pratique, les hypothèses ayant trait à la relation qui existe entre la mise en place d'un système management de la qualité et les performances économiques de l'entreprise.

En ce qui concerne l'entreprise, des normes et des référentiels sont établis et actualisés en permanence pour satisfaire les exigences croissantes du consommateur donnant ainsi à l'entreprise la possibilité de combler ces exigences en respectant le management qualité et les normes préétablies. De ce fait, la connaissance et la maîtrise des normes internationales sont devenues une nécessité car des risques sont à craindre, soit pour la santé du consommateur par rapport aux produits fabriqués localement ou importés soit pour l'intérêt de l'entreprise par rapport à sa gestion et son avenir existentiel dans le marché national et international.

Le management de la qualité est une démarche d'amélioration continue visant la participation de tous les acteurs du système, pour atteindre l'objectif qualité des prestations fournies par chacun. La visée de cette démarche s'inscrit dans la pérennité de l'amélioration de la qualité du produit. Elle se base sur l'analyse des processus organisationnels, des processus des pratiques commerciales et financières et des processus décisionnels.

En résumé :

- Il n'y a pas de production de la qualité sans compétences ;

- Il n'y pas de production de la qualité sans flexibilité ;

- Il n'y pas de production de la qualité sans informations pertinentes ;

- Il n'y pas de production de la qualité sans ressources.

Ce cadre théorique, dans lequel nous avons délimité le système de management de la qualité, nous aidera à mener notre cas pratique au sein du centre de distribution de l'Enasel : CDRS Alger, et analyser ses principales fonctions, son SMQ et l'effet de ce dernier sur ses performances économiques.

Deuxième partie

Organisation de l'unité de commercialisation

Chapitre I : présentation de l'Enasel et le CDRS Alger

Introduction du chapitre

Dans un contexte économique en pleine mutation, caractérisé par l'ouverture du marché favorisant l'investissement privé, il est attendu une rude concurrence à très court terme. Pour l'Enasel faire face à cette conjoncture implique inévitablement la mise à niveau de son système management.

A cet effet, l'Enasel s'est engagée dans un projet de certification de son système management par les normes ISO 9001 version 2000. Elle entend par ça de promouvoir la satisfaction de ses clients, conforter sa position du leader sur le marché national et accroître son efficience économique.

Avec cette nouvelle organisation l'Enasel engage déjà une véritable rupture avec les anciens réflexes et procède ainsi à sa mutation dans les meilleures conditions possibles.

L'Enasel recèle des richesses considérables dont on site le produit lui-même (le sel) qui est un produit du première nécessité nationale qu'on doit valoriser.

1 Présentation de l'Enasel

ENASEL est une entreprise publique économique (EPE), société par action au capital social de 504.000.000 DA.

ENASEL est le plus grand producteur et distributeur sur le marché algérien des sels, son siège social est situé à Constantine.

La production de l'Enasel provient de 5 salins localisés à Béthioua (Oran), Sidi Bouziane (Relizane), Guergour Lamri (Sétif), El Méghaïer (El Oued) et Ouled Zouaï (Oum el Bouaghi) une quantité annuelle de 400.000 tonnes de sel solaire et d'une raffinerie de sel gemme de 30.000 tonnes localisée à El Outaya (Biskra).

Le produit de l'Enasel touche plusieurs domaines d'activité, à savoir : l'agro alimentaire, la pharmacie, le cosmétique, l' industrie, le traitement des eaux et le déneigement.

L'Enasel compte un effectif de 1 256 agents divisés entre ses 14 unités de production et de distribution réparties à travers le territoire national.

L'Enasel réalise annuellement un chiffre d'affaires moyen de 1 milliard de dinars (15 millions de dollars US) dont un quart à l'exportation. L'Enasel produit une gamme variée de sels dérivants de chlorure de sodium.

Figure 9 Carte de l'entreprise ENASEL sur le territoire algérien


S
ource : www.enasel.com/présentation

Oran : Salin
Relizane : Salin
Sétif : Salin
El Oued : Salin
Oum El Bouaghi : Salin
Biskra : Raffinerie de Sel Gemme
Constantine : Siège social
Alger : Centre de distribution
Annaba : Centre de distribution
Bejaia : Centre de distribution
Jijel : Unité Portuaire Djendjen
Biskra : Centre de Formation Entreprise
Biskra : Unité des Sels Spéciaux
Biskra : Unité de Transport Routier

Ouargla : Centre de Distribution
Tiaret : Centre de Distribution

1.1 DIRECTION GENERALE

SECRITARIAT

S T A F F

D. A. G

SOZ Ouled zouai

OUM

EL-BAOUAGHI

SGL

Gergour

SETIF

UPJ

JIJEL

SMG El-Mérghiare

EL OUED

CDRS

BEJAIA

CEO

El- Outaya

BISKRA

CFE

El-Outaya

BISKRA

SBT

Bethioua

ORAN

CDRS

ANNABA

CDRS

ALGER

SSB Sidi Bouziane

RELIZANE

Organigramme de l'ENASEL

1.2 La Politique qualité de l'Enasel

L'Enasel doit offrir à ses clients des produits répondant aux normes alimentaires et de santé publique se traduisant par un contrôle rigoureux de toutes les phases de fabrication, l'utilisation d'emballages adéquats et l'iodation du sel destiné à la consommation humaine, selon les normes internationales (recommandations de l'OMS et des normes ISO) et la Réglementation algérienne en vigueur.

La norme algérienne pour le sel de qualité alimentaire a été publiée par l'Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (INAPI) le 20 août 1993 pour faire ensuite l'objet d'un Arrêté ministériel du 30 novembre 1994 du Ministère de l'Industrie et de l'Energie, publié dans le J.O N° 41 du 30 juillet 1995. Elle porte la référence NA 6351 / 1993 et est inspirée de la norme du CODEX ALIMENTARUS CODEX STAN 150 /1985 et du décret exécutif 90/40 du 30 janvier 1990 rendant obligatoire la vente du sel iodé pour la prévention de la carence en iode. Enfin le décret 90-367 du 10 novembre 1990 relatif à l'étiquetage et à la présentation des denrées alimentaires fixe les mentions obligatoires devant figurer sur l'emballage des produits alimentaires.

Après la certification ISO 9001 version 2000 qui lui a coûté 4 millions de dinars, l'Enasel à travers toutes ses unités aussi bien de production que de distribution, s'est imposée une charte de qualité de sel destiné à la consommation humaine.

Dans un prolongement du concept Total Quality Management, l'Enasel a engagé une vaste opération de rénovation et de renouvellement de ses unités de production et de distribution en plus du démarrage de sa nouvelle unité de production d'El Méghaïer

L'Enasel s'est résolument engagée dans une démarche de management de la qualité, considérant qu'il s'agit d'une orientation stratégique majeure pour sa notoriété, son développement et sa pérennité.

Ce projet qui place le client au centre des préoccupations de l'entreprise, doit contribuer à l'atteinte des objectifs suivants :

- Satisfaire le client ;

- Offrir un produit rassurant et conforme aux exigences applicables ;

- Valoriser les compétences de son personnel.

1.3 Le sel et son Application

Nul produit n'est peut être d'un usage plus courant que le sel. Nulle substance n'est, en tout cas, plus répondue puisque, dissous en quantité inépuisable dans l'eau des mers (30 g /l) le sel se trouve couvrir sous cette forme les trois quarts du globe, sans parler des mers intérieures, des lacs salés et de nombreux gisements de sel gemme qui existent presque dans tous les pays.

En raison de son usage alimentaire primordial et de son rôle millénaire dans la conservation des aliments, le sel a toujours été l'un des biens les plus recherchés et les plus estimés, au même titre que les principaux éléments de la nourriture humaine. Les anciens ont très vite pressentis que le sel était indispensable à notre organisme et donc à la vie.

L'homme privé du sel serai atteint d'asthénie et la carence totale conduirait à la mort.

Nos besoins en sel sont donc bien réels et si, de nos jours, ils sont en général satisfaits sans difficulté, il n'en fut pas toujours ainsi. En effet, jusqu'à dans la première moitié du 19ème siècle, le sel était un produit « rare » ou plus précisément mal réparti entre les peuples.

L'histoire du sel se confond avec l'histoire des civilisations. Les gîtes exploitable du sel gemme sont longtemps demeurés l'exception. Quant au sel de mer, toutes les côtes ne se prêtent pas à l'établissement de marais salants, l'exposition de la côte, la nature et le relief du terrain, le régime de vents, l'ardeur du soleil, la durée de la belle saison et la teneur en sel des eaux, sont des facteurs qui influent d'une façon déterminante sur la possibilité de produire du sel.

Ce sel, que l'homme se procure depuis des millénaires selon les mêmes modes fondamentaux, qui sont essentiellement :

- La récolte sur les marais salants ou les eaux salées (eau de mer, eau de lacs salés, eau de sources salées) qui se fait par évaporation sous l'action conjuguée du soleil et du vent.

- L'extraction à l'état à partir de mines creusées dans des gisements du sel gemme.

- La fabrication dans les salins ou les saumures provenant de gisements du sel gemme qui se fait par évaporation à l'aide d'une chaleur artificielle.

C'est l'empire romain qui a développé le commerce du sel de façon significative. Ainsi subsistent, aujourd'hui, les traces d'un passé millénaire qui n'empêche pourtant pas le sel d'être un produit résolument « moderne ».

1.4 Les produits de l'Enasel

L'Enasel possède une gamme très large de produits qui touchent plusieurs domaines d'activité, à savoir : l'alimentaire, l'agriculture, la pharmacie, le cosmétique, l'industrie, le traitement de l'eau et le déneigement.

Ø Le sel alimentaire : l'Enasel met à la disposition du consommateur deux qualités de sel alimentaire iodé  issu de deux modes de fabrication différents :

- RAFI'E : est un sel raffiné sous vide, très pur et de granulométrie très fine et uniforme, il est élaboré par évaporation de la saumure, elle-même obtenue par dissolution de la roche de sel gemme. Il est recristallisé sous vide (vacuum salt). RAFI'E est généralement utilisé comme sel de table et dans les applications où la pureté du sel exigée est élevée.

- CHAMSI : sel de salins produit dans les chotts avec utilisation des tables de cristallisation pour  l'épandage de la saumure et la précipitation du sel, il est ensuite ramassé sur les cristallisoirs puis il sera lavé, essoré et stocké en camelle puis repris pour un deuxième lavage, essorage, broyage, séchage, iodation et conditionnement approprié.

Dans les salins, l'élimination de certaines impuretés est assurée par un suivi régulier du chimisme de la saumure tant avant son épandage sur les tables de cristallisation qu'avant l'opération récolte du sel.

Ø Le sel industriel : Le sel industriel peut être livré soit à partir de sel raffiné, pour les exigences de pureté (sel pharmaceutique, pastilles destinées au traitement des eaux), soit à partir de sel de salins. Des installations de chargement importantes (transport ferroviaire et routier) existent au niveau des salins, avec des capacités de chargement variant entre 200 et 700 tonnes par jour.

Ø Agriculture : Pierre à lécher fabriquée à partir de sel de salin et contenant des oligo-éléments destinés à l'alimentation du bétail (vaches laitières).

2 Présentation du centre de distribution régional des sels (CDRS Alger)

Le Centre de Distribution Régional des Sels (CDRS Alger) sis à 37 cité Bon-lieu zone industrielle de Oued El-Smar (El-Harrach) wilaya d'Alger, a pour mission principale l'approvisionnement et la commercialisation de tous les produits de l'Enasel dans le marché national en général et dans la région centre en particulier.

Le CDRS Alger, est une SPA au capital de l'Enasel a pour rôle de vendre les produits et d'assurer le service après vente auprès des clients grands comptes.

2.1 Organigramme du CDRS Alger

DIRECTEUR D'UNITE

CADRE INFORMATIQUE ET QUALITE

MAISON DE SEL

CHEF DE SERVICE ADMINISTRATION ET FINANCES

CONTROLE DE GESTION

SECRETARIAT

CHEF DE SERVICE COMMERCIAL

Source : CDRS Alger

2.1.1 Le directeur de l'unité

Ø Mission générale 

- Veille sur la réalisation des objectifs de l'unité notamment ceux liés à la qualité ;

- Vielle sur l'utilisation optimale des moyens humains et matériels mis à la disposition de l'unité ;

- Vielle sur la sécurité du personnel et du patrimoine.

Ø Relations Hiérarchiques

- Relève du Président Directeur Général.

Ø Relations Fonctionnelles

- Ensemble des structures centrales ;

- Organismes extérieurs (Clients, Fournisseurs, Banques, Administration, Justice, Assurance)

2.1.2 Service commercial

Ø Mission Générale

- Participe à l'élaboration de la politique commerciale de l'unité conformément aux orientations de la direction ;

- Etude et prospection du marché ;

- Réalise les programmes de ventes et de cessions fixés par l'entreprise.

Ø Relations Hiérarchiques 

- Relève du directeur de l'unité ;

- Diriger et coordonner les activités :

- D'étude et de prospection ;

- De facturation ;

- De gestion du magasin produits finis ;

- De manutention et de transport de marchandises ;

- Des maisons des sels rattachées à l'unité.

2.1.3 Service administration et finances

Ø Mission Générale

- Assure le fonctionnement de la comptabilité et la gestion financière de l'unité ;

- Gère le personnel de l'unité ;

- Assure l'administration et l'entretien de l'unité.

Ø Relations Hiérarchiques 

- Relève du Directeur d'unité ;

Ø Relations Fonctionnelles 

- Ensemble des Services du centre ;

- Ensemble des structures centrales de l'entreprise et notamment la DCF et la DRH ;

- Organismes Extérieurs (Banques, Impôts, Inspection du travail, CNAS....)

2.1.4 Contrôle de gestion

Ø Mission Générale

- Etablir le projet de plan annuel de l'unité et assurer son suivi ;

- Déterminer et analyser les coûts de production.

Ø Relations Hiérarchiques

- Relève du Directeur d'unité.

Ø Relations Fonctionnelles

- Ensemble des Départements et Services du centre.

2.1.5 Informatique et qualité

Ø Mission Générale

- Concevoir et réaliser un système informatique ;

- Veille au respect du référentiel ISO 9001-2000 ;

- Anime le comité de pilotage ;

- Génère et gère la documentation qualité ;

- Prépare les revues de direction ;

- Vérifie l'efficacité du SMQ et met en oeuvre les plans d'amélioration qualité.

Ø Relation Hiérarchiques 

- Relève du Directeur d'unité.

Ø Relations Fonctionnelles

- Ensemble des Départements et Services du centre ;

- Analyse fonctionnelle du CDRS Alger.

Chapitre II : Analyse des principales fonction du CDRS ALGER

Introduction du chapitre II

Le niveau d'activité de l'entreprise peut être appréhendé par certains indicateurs organisationnels, économiques et financiers.

Pour faire apparaître le niveau d'activité de l'unité de distribution, dans ce chapitre, on va analyser ses principales fonctions et l'évolution de ses principaux indicateurs économiques et financiers pour la période 2000-2004.

1 Analyse de la fonction commerciale

« La fonction commerciale est un ensemble de responsabilités et de tâches qui ont pour objectif d'organiser la communication et l'échange entre une institution et les clients auxquels cette institution s'adresse. » (Alouane, 1999)

Elle regroupe l'ensemble des activités permettant d'entrer en contact avec les consommateurs éventuels, de connaître leurs besoins, d'adapter la production à leurs références et de vendre afin de réaliser un bénéfice.

1.1 Evolution des ventes

Le tableau suivant nous montre l'évolution des ventes réalisées par le CDRS Alger durant la période 2000-2004 :

Tableau 1 Evolution des prévisions et des réalisations des ventes par type de produit de CDRS Alger pendant la période 2000-2004

Unité : Tonne

 

2000

2001

2002

2003

2004

Sel alimentaire

Prévision

24 000

17 000

14 000

14 000

14 000

Réalisation

11 267,876

11 456,296

11 986,079

14 859,561

20 012,590

Taux de réalisation

46,95 %

67,39 %

85,61 %

106,14 %

142,94 %

Sel industriel

Prévision

17 984,5

17 500

17 500

17 500

17 500

Réalisation

15 325,054

14 926,256

16 259,897

14 687,242

15 414,700

Taux de réalisation

85,21 %

85,29 %

92,91 %

83,92 %

88,08 %

Sel pastille

Prévision

15,5

200

500

500

500

Réalisation

36,827

654,500

733,202

634,675

578,475

Taux de réalisation

237,59 %

327,25 %

146,64 %

126,93 %

115,69

Total des ventes

26 608,430

27 037,052

28 979,178

30 181,478

36 005,765

Evolution indiciaire

100

102

109

113

135

Source : établi par nous à partir des bilans d'activité du centre

Figure 10 Evolution des ventes totales du CDRS Alger.

Source : établi par nous à partir des données du tableau n°1

Source : établie par nous à partir des données du tableau n°1.

A partir du tableau n°1 et de la figure ci-dessus, nous pouvons constater que les volumes des ventes réalisées pendant la période allant de 2000 à 2004 par le centre augmentent suivant un taux d'accroissement logique qui est due à l'augmentation de la demande des produit de l'entreprise par l'extension des marchés, d'une manière générale les ventes de produit étaient de 26 608 Tonnes en 2000, devient 36 005 tonnes en 2004, cette augmentation correspond à une évolution indiciaire de 135.

Ø Evolution des ventes du sel alimentaire

Le tableau n°1 et la figure ci-dessous nous montre l'évolution des ventes du sel alimentaire pour la période étudiée, on remarque que l'évolution des taux de réalisation est ascendante, elle est de 46,95 % en 2000, atteint les 142,94 % en 2004, de même pour les ventes qui sont elles aussi augmentées. Les piques de réalisation ont été enregistrés en 2003 et 2004 où les volumes des ventes sont de 14 859 Tonne et de 20 012 Tonne respectivement, pour les années 2000, 2001 et 2002 les quantités vendues en moyenne sont de 11 500 Tonne, on note aussi que pour les années 2000 et 2001 les quantités enregistrées dépassent largement les quantités prévues, cela est dû à la méconnaissance du marché d'où le mauvais planning.

Figure 11 Evolution des ventes en sel alimentaire.

Source : réalisé par nous même à partir des données du tableau n°1

Ø Sel industriel

Pour le sel industriel, les quantité des ventes prévues attribuées au centre d'Alger sont fixes pour les cinq dernières années (17 500 tonne), en revanche les quantités vendues sont en fluctuation d'une année à une autre, le piques des ventes était réaliser en 2002 où on a enregistré une quantité de 16 259, 897 Tonnes, l'année 2003 était l'année la plus mauvaise en matière des ventes, car la quantité vendue était de 14 687,242 Tonnes. L'évolution du taux de réalisation varie par la variation de volume des ventes, en moyenne il est égal à 86 % pour toute la période.

Figure 12 Evolution des ventes du sel industriel.

Source : réalisé par nous même à partir des données du tableau n°1

Ø Sel pastille

Le sel pastille est un sel raffiné sous vide, il est utilisé dans les traitements des eaux et il est nouvellement émis sur le marché par l'Enasel. D'après le tableau n°1 et la figure ci-dessous, le volume des ventes de l'unité en 2000 était de 36,827 Tonnes augmente directement à 654,5 Tonnes en 2001, vue l'intérêt incontournable du produit dans les milieux industriels, en 2002 arrive à 733,202 Tonnes, pour les années 2003 et 2004 on remarque une certaine diminution où on a enregistré 634,675 et 578,475 Tonnes respectivement. De plus, on remarque que les quantités vendues en sel pastille réalisées dépassent largement celles prévues, en 2000 le taux des réalisations était de 237,59 % augmente à 327,25 % en 2001, à partir de l'année 2002 le taux de réalisation diminue d'une année à une autre jusqu'à ce qu'il atteint les 115,69 %. Pour les quantités prévues, on remarque quelles sont de l'ordre de 500 Tonnes pour les années 2002, 2003 et 2004 (d'après le responsable commercial cette quantité est la même pour l'année 2005) et inférieur pour les années 2000 et 2001 qui correspondaient à la date de lancement du produit.

Figure 13 Evolution des ventes du sel pastilles.

Source : réalisé par nous même à partir des données du tableau n°1

1.2 Evolution du chiffre d'affaire par type de produit

Le tableau suivant nous montre l'évolution du chiffre d'affaire de l'unité par type de produit durant la période 2000-2004.

Tableau 2 Evolution du chiffre d'affaire par type de produit

Unité : K DA

 
 

Chiffre d'affaire

Sel alimentaire

Sel industriel

Sel pastille

2000

Valeur

153 000

82 309

65 465

1 367

Part %

100 %

53,80 %

42,78 %

0,9 %

2001

Valeur

161 000

88 344

39 849

24 267

Part %

100 %

54,87 %

24,75 %

15,07 %

2002

Valeur

194 000

87 130

75 145

27 185

Part %

100 %

44,91 %

38,73

14,01 %

2003

Valeur

264 000

117 001

94 614

32 461

Part %

100 %

44,31 %

35,83 %

12,29 %

2004

Valeur

282 000

181 502

69 949

21 424

Part %

100 %

64,36 %

24,80 %

7,60 %

Source : établi par nous à partir des bilans d'activité du centre

Figure 14 Evolution du chiffre d'affaire par type de produit.

Source : réalisé par nous même à partir des données du tableau n°2

A partir du tableau n°2 et la figure n°14, nous pouvons constater que le chiffre d'affaire de l'unité est en perpétuel augmentation pour la période allant de 2000 à 2004, en moyenne l'augmentation du chiffre d'affaire est de l'ordre de 20 % chaque année, il passe de 153 000 KDA en 2000 à 282 000 KD en 2004. On constate aussi que, la plus grande part du chiffre d'affaire est réalisée par les ventes du sel alimentaire qui dépasse les 50 % en 2000 et 2001, légèrement inférieur pour les années 2002 et 2003 et elle dépasse les 64 % en 2004, cet accroissement est dû au refoulement des flux de clients qui viennent des wilayas limitrophes. La part de chiffre d'affaire représentée par sel industriel est elle aussi importante, elle était de 42,78 % en 2000, diminue à 24,75 % en 2001 et elle fluctue autour des 37 % pour les années 2002 et 2003, en 2004 on remarque un net recul de la part du sel industriel dans le chiffre d'affaire, ce recul est dû à la faillite de SOACHLOR qui est un des principaux clients de l'unité. Pour le sel pastille, sa par dans le chiffre d'affaire est très infime en 2000 (0,9 %) et elle est en moyenne de 12 % pour la période 2001-2004.

2 Analyse de la fonction ressources humaines

La gestion du personnel est la fonction de management dont l'objet est de concevoir, planifier, coordonner et contrôler l'ensemble des éléments et des processus interdépendants qui visent l'utilisation efficiente des membres de l'entreprise et l'assurance de sa continuité en tant que groupe social soumis à des pressions internes et externes (Alouane, 1999)

La fonction des ressources humaines dans l'entreprise moderne doit répondre à plusieurs tâches, celle du CDRS Alger a pour rôle :

- La gestion des effectifs, c'est-à-dire la gestion prévisionnelle de l'emploi, la définition des postes, le recrutement, la sélection et l'embauche, l'évaluation et la gestion des carrières ;

- La gestion de la rémunération, c'est-à-dire la définition du système de rémunération ;

- La gestion des formations, qui permettent d'élever le niveau des compétences de l'entreprise.

2.1 Évolution des effectifs

Le tableau suivant nous montre l'évolution de l'effectif global de l'unité durant la période 2000 -2005.

Tableau 3 Evolution de l'effectif globale du centre durant la période 2000-2004

Année

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Effectif total

44

45

38

36

46

46

Evolution indiciaire

100

102

86

82

105

105

Source : service de gestion des ressources humaines.

A partir du tableau n° 3 et de la figure ci-dessous, on remarque que l'évolution de l'effectif total ces six dernières années est relativement stable, il était de 44 en 2000 devient 45 en 2001 et 46 en 2005, en revanche, on remarque une nette diminution de l'effectifs pour les années 2002 et 2003 où on distingue 38 et 36 ouvriers respectivement, cette diminution est due au départ en retraite des travailleurs qui dépassaient les 25 ans de service, conformément à une note de la direction générale qui exhorte les unité à renouveler leurs effectifs.

Figure 15 Evolution de l'effectif du CDRS Alger.

Source : réalisé par nous même à partir des données du tableau n°3

2.2 Répartition de l'effectif par catégories socioprofessionnelles

Le tableau suivant nous montre l'évolution de l'effectif par catégories socioprofessionnelles durant la période datant de l'année 2000 à 2005 :

Tableau 4 Evolution de l'effectif par catégories socioprofessionnelles.

Catégories

Année

2000

2001

2002

2003

2004

2005

Exécution

Nombre

11

11

15

13

07

06

%

25

24,45

39,47

36,11

15,21

13,04

Maîtrise

Nombre

13

14

15

15

22

22

%

29,54

31,12

39,47

41,66

47,82

47,82

Cadre moyen

Nombre

05

06

04

04

06

06

%

11,36

13,33

10,52

11,11

13,04

13,04

Cadre supérieur

Nombre

01

01

01

01

01

01

%

2,28

2,22

2,63

2,78

2,17

2,17

Temporaire

Nombre

14

13

03

03

10

11

%

31,81

28,89

7,90

8,33

21,73

23,91

Total

Nombre

44

45

38

36

46

46

%

100

100

100

100

100

100

Source : établi par nous à partir des données de le fonction des ressources humaines

Figure 16 Répartition de l'effectif par catégories socioprofessionnelles.

Source : réalisé par nous même à partir des données du tableau n°4

A l'Enasel l'effectif est réparti en quatre catégories (groupes) socioprofessionnelles : exécutants, agents de maîtrises, cadres moyens et cadres supérieurs. Les exécutants sont représentés principalement par les manufacturiers, les agents de maîtrise par les secrétaires et les agents de sécurité c'est-à-dire les ouvriers diplômés, les responsables des structures représentent les cadres moyens et le directeur de l'unité est le seul cadre supérieur, les temporaires sont soit des ouvriers qualifiés en période d'essaie soit des manufacturiers qu'on recrute pour des périodes limités.

Le tableau n°4 et la figure ci-dessus nous montre l'évolution de l'effectif de l'unité par groupes socioprofessionnels pour la période 2000-2005. On remarque que, le nombre d'exécutants est en diminution pour la période étudiée, ils étaient 11 en 2000 et en 2001, maintient une légère augmentation en 2002 et 2003, pour 2004 et 2005 le nombre d'exécutants a connu une baisse importante (7 et 6 respectivement), cette diminution est due principalement au départ en retraite des travailleurs qui dépassaient 25 ans de service. Le nombre d'agent de maîtrise est en revanche doublé pour la période 2000-2005, ils étaient de 13 en 2000 et actuellement ils sont de 22, cette augmentation est due principalement à la politique qualité de l'entreprise et aux exigences de la norme ISO 9001 qui exige un personnel qualifié et responsable. Pour les cadres moyens l'évolution de leur nombre est relativement stable, il tourne autour de 4 à 6 agents actuellement, ils sont 6. Pour les cadres supérieurs on enregistre qu'un seul pour toute la période car la personne considérée ainsi est seulement le directeur de l'unité.

D'une manière générale, on peut diviser les parts des catégories socioprofessionnelles dans l'effectif en deux périodes, la période 2000-2003 où la part d'exécutants dans l'effectif est la plus élevée et elle est comparable à celle des agents de maîtrise, ils représentent en moyennes 35 % de l'effectif total cette période correspond à la phase de la certification ISO et la période 2004-2005 où on remarque une nette supériorité de la part des agents de maîtrise sur les autres groupes (47,82 % de l'effectif total), cette période correspond à la phase post-certification.

2.3 Evolution de la masse salariale et les frais du personnel

Le tableau suivant représente l'évolution de la masse salariale et des frais du personnel de l'unité, pour la période 2000 - 2004.

Tableau 5 Evolution des frais du personnel et de la masse salariale

 

2000

2001

2002

2003

2004

Masse salariale moyenne/mois

Valeur (DA)

765 075,39

886 501,02

1 134 937,22

1 167 066,94

1 169 117,42

Indice

100

116

148

153

159

Frais de personnel/mois

Valeur (DA)

972 240,31

1 208 968,43

1 152 796,57

1 266 155,53

1 599 998,40

Indice

100

124

119

130

164

Masse salariale/frais du personnel en %

78,69 %

73,32 %

98,45 %

92,17 %

73,07 %

Source : établi par nous à partir des données du département des ressources humaines

Le tableau n°5 interprété par la figure ci-dessous, nous montre l'évolution de la masse salariale et l'évolution des frais du personnel pour la période allant de 2000 à 2005 ; la masse salariale est représenté par les salaires et toutes les primes qui conviennent alors que les frais du personnel sont représentés par la masse salariale, les frais de formation et les frais médicaux. Le but principal de ce tableau est de faire apparaître la part de la masse salariale dans les frais totaux du personnel. On remarque que la masse salariale et les frais du personnel sont en perpétuelle augmentation durant toute la période étudiée, la masse salariale était de 765 075,39 DA en 2000 devient 1 169 117,42 DA en 2004 avec une augmentation moyenne de 10 % par an, les frais du personnel étaient de 972 240,31 DA en 2000 et atteints les 1 599 998,81 DA en 2004 avec une augmentation de l'ordre de 12,8 % par an.

La part de la masse salariale dans les frais du personnel est en moyenne de 75 % pour les années 2000,2001 et 2004. Exception faite pour les années 2002 et 2003 où les parts de la masse salariale sont de 98,45 % et 92,17 % respectivement, cette augmentation est due aux indemnisations des travailleurs mis en retraite anticipée.

Figure 17 Evolution de la masse salariale et les frais du personnel.

Source : établie par nous même à partir des données du tableau n°5

2.4 Evolution des coûts salariaux

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution des coûts salariaux par agent pour la période 2000-2004.

Tableau 6 Evolution des coûts salariaux

 

2000

2001

2002

2003

2004

Masse salariale (DA)

765 075,39

886 501,02

113 4937,22

1 167 066,94

1 169 117,42

Effectif total

44

45

38

36

46

M.S/agent/mois (DA)

17 388,07

19 700,02

29 866,76

32 418,52

25 415,62

Indice d'évolution de M.S/Effectif

100

113

172

186

146

Source : établi par nous à partir des données du département GRH

Le tableau n° 6 et la figure n°18 nous montre l'évolution des coûts salariaux par agent pour la période 2000-2004. On remarque que les coûts salariaux/agent/mois ont connu une augmentation de l'ordre de 46 % pendant la période étudiée, ils étaient de 17 388 DA en 2000 et atteints les 25 415,62 DA en 2004, cependant, on note une augmentation anormale des coûts salariaux en 2002 et 2003 où ils étaient de l'ordre de 29 866,76 DA et 32 418,52 DA respectivement, cette augmentation est due principalement à la diminution de l'effectif à moins de 38 agents d'une part et à l'indemnisation des retraités d'autre part.

Figure 18 Evolution des coûts salariaux. Source : établie par nous même à partir des données du tableau n°6

2.5 Évolution du taux d'absentéisme

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution du taux d'absentéisme au centre de distribution d'Alger pour la période 2000-2005.

Tableau 7 Evolution du taux d'absentéisme

Année

2000

2001

2002

2003

2004

Nbre d'heures programmées

83 891,72

85 798,35

72 451,94

68 638,68

87 704,98

Nbre d'heures ratées

528

1 616

1 267

1 147

1 383

Taux d'absentéisme (%)

0,63 %

1,88 %

1,75 %

1,67 %

1,57 %

Source : établi par nous à partir de données du département GRH

A l'unité d'Alger, les principales origines d'absentéisme sont les congés de maladie, les fêtes non autorisées et la veille des fêtes autorisées pour les travailleurs qui habitent en dehors de la wilaya d'Alger. On remarque, dans le tableau n° 7 et la figure ci-dessous que le taux d'absentéismes dans l'unité est très faible pour toute la période étudié, il est en moyenne de 1,6 %. Cette faiblesse du taux d'absentéisme est due principalement à l'amélioration des conditions de travail dans le cadre de la politique qualité de l'entreprise et la crainte des travailleurs à perdre leur emploi.

Figure 19 Evolution du taux d'absentéisme.

Source : établie par nous même à partir des données du tableau n°7

3 Analyse de la fonction financière

« La fonction financière doit assurer l'équilibre financier de l'entreprise, en réalisant dans le temps la conciliation entre les ressources disponibles et les besoins financiers » (Foglierini, 1995).

Le responsable financier donc, doit faire en sorte que l'entreprise n'ait ni une insuffisance de capitaux ce qui gênerait le bon fonctionnement de l'entreprise, ni un excès de capitaux ce qui aboutirait à un gaspillage des ressources, réduisant inutilement la rentabilité de l'entreprise.

3.1 Analyse des indicateurs économiques

3.1.1 Le chiffre d'affaire

« Le chiffre d'affaire représente, en termes monétaires, la production facturée au cours d'un exercice » (Raimbault, 1998).

Le CDRS Alger réalise sont chiffre d'affaire à partir des ventes de produit de l'Enasel et des prestations de service faites au profil des clients.

A partir du tableau ci-dessous et la figure n°20, nous pouvons constaté que le chiffre d'affaire de l'unité a connu une augmentation graduelle pour la période allant de 2000 à 2004, il était de 153 000 KDA en 2000 atteint les 282 000 KDA en 2004, soit une augmentation de l'ordre de 184 %. Cette augmentation du chiffre d'affaire est due principalement à l'amélioration de niveau des ventes et une légère augmentation du prix d'unité pour l'année 2003.

3.1.2 La valeur ajoutée

« La valeur ajoutée est la différence entre la production et la consommation intermédiaire. Elle présente le surplus de production créé par les facteurs : capital et travail de l'entreprise, elle permet de cerner la dimension de l'entreprise, ainsi que de mesurer sa croissance » (Vizzavona, 1990)

D'après le tableau ci-dessous et la figure n° 20, on remarque que la valeur ajoutée a connu une augmentation de l'ordre de 217 % pour la période étudiée, elle était de 22 557,30 KDA en 2000 et devient 47 634, 80 KDA en 2004. On remarque, aussi qu'elle a connu une légère diminution pour l'année 2002 où on a enregistré 23 743, 43 KDA par rapport à l'année 2001 où on a eu 24 408,01 KDA, cette diminution qui ne correspond pas à l'évolution du chiffre d'affaire pour la même période est due principalement à l'augmentation des consommations de matières et fournitures inter-unités.

Tableau 8 Evolution du chiffre d'affaire et de la valeur ajoutée (2000-2004)

Unité : KDA

Années

Chiffre d'affaire

Evolution indiciaire

Valeur ajoutée

Evolution indiciaire

2000

153 000

100

22 557, 30

100

2001

161 000

105,22

24 408, 01

108,20

2002

194 000

126,79

23 743, 43

105,25

2003

264 000

172,54

35 210, 32

156,09

2004

282 000

184,31

47 634, 80

211,17

Source : élaboré par nous même à partir des TCR de l'unité

Figure 20 Evolution du chiffre d'affaire et de la valeur ajoutée.

Source : élaborée par nous à partir des données du tableau n°8

3.2 Analyse des principaux indicateurs de la rentabilité financière

Le tableau suivant présente l'évolution des indicateurs de résultat de l`unité pour la période datant de 2000 à 2004 :

Tableau 9 Evolution des indicateurs de résultat.

Unité : KDA

Désignation

2000

2001

2002

2003

2004

Résultat d'exploitation

2107, 255

2000, 485

- 1557, 236

1541, 434

- 705, 186

Résultat hors exploitation

445, 809

- 285, 759

- 1384, 444

- 65, 545

402, 582

Résultat net

1661, 446

1714, 725

- 2941, 680

1475, 889

- 302, 604

Source : réalisé par nous à partir des TCR de l'unité.

Figure 21 Evolution des indicateurs de résultat.

Source : établie par nous à partir des données du tableau n° 9.

3.2.1 Le résultat d'exploitation

Il permet de mesurer le résultat global de l'activité économique pour une période donnée.

R.E = Ensemble des produits d'exploitation - Ensemble des charges d'exploitation

Dans le tableau n° 9 et la figure n° 21, on remarque que, le résultat d'exploitation est en moyenne positif pour toutes la période étudiée, c'est-à-dire que le produit brut réalisé par le centre arrive à couvrir les charges d'exploitation, cependant, pour les années 2002 et 2004 on remarque qu'il est négatif, car les charges d'exploitation sont supérieures au produit brut de l'unité, cette situation est due principalement à la diminution de la valeur ajoutée pour l'année 2002 et l'augmentation des frais inter-unités pour l'année 2004.

3.2.2 Résultat hors exploitation

C'est la différence entre les produits et les charges non liés à l'activité directe de l'entreprise.

R.H.E = produits hors exploitation - charges hors exploitation

Les données du tableau n° 9, montrent que le résultat hors exploitation est en moyenne négatif pour la période 2000 - 2004, excepté les années 2000 et 2004 où on a enregistré 445,809 KDA et 402,582 KDA respectivement. Cet état est dû à la supériorité des charges hors exploitation par rapport aux produits hors exploitation.

3.2.3 Résultat net de l'exercice

Le résultat net de l'exercice mesure l'augmentation de l'enrichissement de l'entreprise.

R. net de l'exercice = R.E + R.H.E - Impôt sur les bénéfices

D'après le tableau n° 9 et la figure n° 21, on remarque que, le résultat net est positif pour la période 2000-2004, ce qui est dû à la supériorité des produits par rapport aux charges. Malgré qu'on a enregistré des déficits de 2 941,680 KDA pour l'année 2002 et de 302,604 KDA pour l'année 2004.

3.3 Analyse des comptes de gestion

Cette analyse est basée sur les comptes de résultats, elle nous permet de savoir comment l'unité arrive à couvrir ces charges par les produits. Le tableau suivant nous montre l'évolution des charges et des produits du CDRS Alger pour la période 2000-2004 :

Tableau 10 Analyse comparative entre les charges et les produits.

Unité : KDA

Désignation

2000

2001

2002

2003

2004

Produit d'exploitation

30742,95

31639,550

26790,193

37083,340

48697,448

Charge d'exploitation

28635,695

29639,906

28347,429

35541,905

49402,635

Résultat d'exploitation

2 107, 255

2 000, 485

- 1557, 236

1541, 434

- 705, 186

Produit hors exploitation

2432,366

1775,323

1880,673

3260,818

5400,068

Charge hors exploitation

1986,557

2061,083

3265,118

3326,363

4997,486

Résultat hors exploitation

445, 809

- 285, 759

- 1 384, 444

- 65, 545

402, 582

Total des produits

33175,316

33414,873

28670,866

40344,158

54097,516

Total des charges

30622,252

31700,989

31612,547

38868,268

54400,121

Résultat brut de l'exercice

1 661, 446

1 714, 725

- 2 941, 680

1 475, 889

- 302, 604

Taux de couverture

1,083

1,054

0,906

1,037

0,994

Source : établi par nous même à partir des données du TCR.

Figure 22 Analyse comparative entre les charges et les produits

Source : établie par nous même a partir des données du tableau n° 10.

3.3.1 Analyse des charges

On remarque, dans le tableau n°10 et la figure n°22 que, les charges sont relativement stables pour la période datant de 2000 à 2002 où elles tournaient autour de 31 millions de dinars, elles ont connu une légère augmentation en 2003 et atteignent les 54 400, 121 KDA en 2004, cette augmentation est due principalement à l'augmentation des frais du personnel.

3.3.2 Analyse des produits

Dans le tableau n°10 et le figure n°22, on note que, le produit brute de l'unité est de l'ordre de 33 millions de dinars pour les années 2000 et 2001, il a connu une légère diminution en 2002 où il était de 28 670, 866 KDA. A partir de 2003 on remarque une augmentation importante de produit, jusqu'à ce qu'il atteint les 54 097, 516 KDA en 2004. Cette augmentation peut être expliquée par l'augmentation de volume des ventes de l'unité.

3.3.3 Analyse comparative entre les produits et les charges

D'après le tableau n°10 et la figure n°22, on remarque, qu'en moyenne les produits arrivent à couvrir les charges de l'unité pour la période 2000-2004, sauf que, pour les années 2002 et 2004 on a enregistré des taux de couverture inférieur à 1. Cet état peut s'expliquer par la faiblesse de volume des ventes en 2002 et l'augmentation des frais de personnel en 2004.

3.4 Analyse de la structure des bilan

Selon Zitoun (2003), le bilan représente la situation patrimoniale de l'entreprise à une date précise. Il est à la fois :

- Un document comptable obligatoire ;

- Un outil d'analyse de structure financière de l'entreprise.

3.4.1 Analyse des différents types d'actif

L'actif représente l'ensemble des biens que possède l'entreprise.

Le tableau suivant nous montre l'évolution des structures d'actif pour la période 2000-2004 :

Tableau 11 Evolution des structures de l'actif.

Unité : KDA

Désignation

2000

2001

2002

2003

2004

Actif immobilisé

43292,942

41839,471

41890,894

40200,291

39191,920

Indice d'évolution

100

96,642

96,761

92,856

90,527

Valeur d'exploitation

4354,815

2266,498

5549,277

10834,031

2339,550

Valeurs réalisables

13875,062

20593,249

14175,546

16621,687

19318,687

Valeurs disponibles

12653,642

13711,221

21891,332

22819,061

35284,910

Actif circulant

30933,519

36570,968

41616,155

50274,779

56943,147

Indice d'évolution

100

118,224

134,53

162,525

184,082

Total de l'actif

75837,908

78410,43

86448,727

90475,071

96285,104

Indice d'évolution

100

103

114

119

127

Source : établi par nous même à partir des bilan de l'unité

On remarque, dans le tableau n° 11 et la figure n° 23 que l'actif de l'unité a connu une augmentation de l'ordre de 26,96 % pour la période 2000-2004, passant de 75 837,809 KDA en 2000 pour atteindre les 96 285,104 KDA en 2004. Cette augmentation est due principalement à l'accroissement de l'actif circulant de l'unité durant la période étudiée.

Figure 23 Evolution de la structure de l'actif.

Source : établi par nous à partir des données du tableau n° ()

3.4.2 Analyse des différents types de passif

Le passif du bilan regroupe l'ensemble des ressources dont dispose l'entreprise pour financer ses emplois.

Comme le montre le tableau n° 12 et l'exige le plan comptable, l'évolution du passif est la même que celle de l'actif durant toute la période étudiée.

Tableau 12 Evolution de la structure du passif

Unité : KDA

Désignation

2000

2001

2002

2003

2004

Capitaux propres

53055,729

57562,697

66754,467

65983,665

67972,630

Indice d'évolution

100

108,494

125,819

124,366

128,115

DLMT

15308,203

15308,203

14108,203

13675,782

12893,999

Capitaux permanents

68363,932

72870,9

80862,67

79659,447

80866,629

D.C.T

7473,976

3824,812

5586,057

9339,733

15418,474

Dettes

22782,179

19133,015

19694,26

23015,515

28312,473

Indice d'évolution

100

83,982

86,445

101,024

124,274

Total du passif

75837,908

78410,43

86448,727

90475,071

96285,104

Indice d'évolution

100

103,392

113,991

119,300

126,961

Source : établi par nous à partir des bilans de l'unité

Figure 24 Evolution de la structure du passif.

Source : établie par nous a partir des données du tableau n° 12.

D'après le tableau n° 12 et la figure ci-dessus on remarque, que les fonds propre représentent environ 70 % du total du passif. Ils ont connu une augmentation de l'ordre de 28% pour la période 2000-2004, en passant de 53 055,729 KDA en 2000 à 67 972, 630 KDA en 2004. Cette augmentation peut s'expliquer par l'augmentation de la part des fonds propres attribuée par l'entreprise.

Pour les dettes, on remarque qu'elle représentent seulement environ 30 % du passif, elles évoluent d'une manière relativement stable (20 million de dinars) pour la période 2000-2003, on remarque une augmentation sensible pour l'année 2004 où on a enregistré 28 312,473 KDA , cette augmentation est due à l'accroissement des dettes d'exploitation.

3.5 Analyse des indicateurs d'équilibre financier

3.5.1 Le fond de roulement

« Le fonds de roulement est la partie des capitaux permanents qui ne finance pas les immobilisation nette » (Raimbault, 1998).

Fonds de roulement = capitaux propres - actif immobilisés

Le tableau suivant représente l'évolution du fonds de roulement pour la période datant de 2000 à 2004 :

Tableau 13 Evolution du fonds de roulement

Unité : KDA

Désignation

2000

2001

2002

2003

2004

Capitaux permanents

68363,932

72870,9

80862,67

79659,447

80866,629

Actifs immobilisés

43292,942

41839,471

41890,894

40200,291

39191,920

Fond de roulement

25070,99

31031,429

38971,776

39459,156

41674,709

Indice d'évolution

100

123,774247

155,4457

157,3897

166,226818

Source : réalisé par nous à partir des bilans de l'unité.

On remarque dans le tableau n° 13 que, le fonds de roulement est positif pour toute la période étudiée, ce qui nous permet de dire que les capitaux permanents arrivent à couvrir l'actif immobilisé.

3.5.2 Le besoin en fonds de roulement

« Le besoin en fonds de roulement (BFR) d'une entreprise est déterminé par la différence entre les besoins à financer (besoins liés au cycle d'exploitation) et les moyens de financement du cycle même cycle d'exploitation » (Alouane, 1999).

Les besoins à financer son représentés par : les stocks et les différentes créances, les moyens de financement sont représentés par les crédits qui sont accordés par les fournisseurs.

BFR = stocks + créances - dettes à court terme

Le BFR doit être inférieur au fonds de roulement et ce pour éviter le déséquilibre financier.

Le tableau suivant représente l'évolution du B.F.R pour la période 2000-2004 :

Tableau 14 Evolution du besoin en fonds de roulement.

Unité : KDA

Désignation

2000

2001

2002

2003

2004

Stocks

4354,815

2266,498

5549,277

10834,031

2339,550

Créance

26528,704

34304,470

36066,878

39440,748

54603,597

Dettes à court terme

7473,976

3824,812

5586,057

9339,733

15418,474

BFR

23409,543

32746,156

36030,098

40935,046

41524,673

Evolution indiciaire

100

139,883

153,912

174,864

177,383

Source : réalisé par nous à partir des bilans de l'unité

A partir du tableau n° 14, nous pouvons constaté que le B.F.R est en augmentation continuelle, il a connu un accroissement de l'ordre de 77 % pour la période étudiée, en passant du 23 409,543 KDA en 2000 à 41 524,673 en 2004. Cette augmentation peut s'expliquer d'une part par la diminution des dettes à court terme pour les années 2001et 2002 et d'autre part par l'augmentation des créances en 2004.

3.5.3 La trésorerie

« La trésorerie est l'ensemble des fonds disponibles, des dépôts à vue et des créances recouvrables à court terme dont dispose l'entreprise, elle est égale à la différence entre le niveau du fonds de roulement et le niveau des besoins en fonds de roulement » (Lakehal,2000).

Trésorerie = fonds de roulement - besoins en fonds de roulement

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la trésorerie de l'unité pour la période datant de 2000 à 2004 :

Tableau 15 Evolution de la trésorerie

Unité : KDA

Désignation

2000

2001

2002

2003

2004

Fond de roulement

25070,99

31031,429

38971,776

39459,156

41674,709

BFR

23409,543

32746,156

36030,098

40935,046

41524,673

Trésorerie

1661,447

-1714,727

2941,678

-1475,89

150,036

Evolution indiciaire

100

-103,206

177,055

-88,831

9,030

On remarque, dans le tableau n° 15 que la trésorerie a connu des fluctuations tout au long de la période étudiée mais en moyenne elle est positive. On note aussi, des déficits de trésorerie pour les années 2001 et 2003 où on a enregistré des insuffisances de l'ordre de 1 714,727 KDA et de 1 475,89 KDA respectivement, ce déséquilibre financier est dû à la faiblesse de fonds de roulement qui n'arrive pas a couvrir les B.F.R.

3.6 Analyse par la méthode des ratios

Un ratio est le rapport entre deux grandeurs. Celles-ci peuvent recouvrir des données brutes telles que les stocks ou un poste du bilan, ainsi que des données plus élaborées telles que le fond de roulement, la valeur ajoutée et l'excèdent brut d'exploitation.

L'analyse financière par la méthode des ratios est une technique utilisée pour mieux évaluer la situation économique et financière de l'entreprise, elle permet au responsable financier de suivre de suivre les progrès de son entreprise et de situer l'image qu'elle offre au tiers intéressés tels que les actionnaires, les banquiers les et les clients.

L'objectif fondamental de la méthode des ratios consiste à mieux connaître l'entreprise et à évaluer précisément l'importance de ses qualités et de ses défauts (Vizzavona, 1988)

3.6.1 Evolution du taux d'intégration

Taux d'intégration =

Le ration Valeur ajouté / Chiffre d'affaire nous permet de représenter l'importance économique d'une entreprise. Cet indicateur montre le degré d'intégration de l'entreprise dans le process de production et de commercialisation ainsi que le poids des charges externes. Pour un même chiffre d'affaire, une entreprise fortement intégrée verticalement dégagera une valeur ajoutée plus importante qu'une entreprise faiblement intégrée (Douhane et Rocchi 1994).

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution du taux d'intégration pour la période 2000-2004 :

Tableau 16 Evolution du taux d'intégration

Années

2000

2001

2002

2003

2004

Taux d'intégration (%)

14,74

15,16

12,23

13,33

16,89

Sources : établie par nous même à partir des bilan d'activité de l'unité

A la lumière des données chiffrées du tableau n°16, on remarque que le taux d'intégration de l'unité tourne autour de 15 % pour la période étudiée. Comme on le constate, ce taux est relativement faible car l'unité ne fait que la commercialisation des sels produits par les unités de production.

3.6.2 Evolution de la rentabilité

La rentabilité de l'entreprise est sa performance sur le plan industriel et commercial elle est mesurée par le ratio excédent brut d'exploitation rapporté au chiffre d'affaires.

En réalité le concept est multiforme, la rentabilité peut s'exprimer selon Zitoun (2003) par plusieurs ratios (indicateurs) les plus utilisés sont :

Ø Le taux de marge brute mesure la capacité de l'entreprise à générer une rentabilité à partir du chiffre d'affaire.

Taux de marge brute =

Ø Le taux de marge mesure nette la profitabilité de l'entreprise, c'est-à-dire la capacité de l'entreprise à générer des profits.

Taux de marge nette =

Ø Le taux de rentabilité financière mesure l'aptitude de l'entreprise à rentabiliser les fonds apportés par les associés

Rentabilité financière =

Le tableau ci-dessous représente l'évolution de la rentabilité pour la période 2000-2004 :

Tableau 17 Evolution des rentabilités du CDRS Alger.

Années

2000

2001

2002

2003

2004

Taux de marge brute (%)

5,03

4,23

3,81

6,65

8,58

Taux de marge nette (%)

1,08

1,06

- 1,51

0,55

- 0,10

Rentabilité financière (%)

3,13

2,97

- 4,40

2,23

- 0,44

Sources : établie par nous même à partir de bilans d'activité de l'unité

Ø Le taux de marge brute : Le taux de marge brute est de 5,03 % en 2000 évolue la hausse en fin de période jusqu'à ce qu'il atteint les 8,58 %. Selon le barème du Piget1 (1998) la rentabilité économique de l'unité de distribution est estimée moyenne car elle se situe entre 5 et 10 %.

Ø Le taux de marge nette : Le taux de marge nette ou de marge commerciale est en moyenne égal à 0,25 % pour toute la période étudiée, il est positif pour les années 2000, 2001 et 2003 et négatif pour les années 2002 et 2004. Comme on le constate, la rentabilité du chiffre d'affaire de l'unité est faible.

Ø La rentabilité financière : La rentabilité financière fluctue entre 4 et -4 pour toute la période étudiée, on remarque qu'elle est négative pour les années 2002 et 2004 où on a enregistré aucune rentabilité financière et elle est positive mais inférieur à 5 pour le reste. Selon le barème du Piget (1998) la rentabilité financière de l'unité et faible.

Figure 25 Evolution des rentabilités du CDRS Alger.

Source : établie par nous à partir des données du tableau n° 17

3.6.3 Evolution de la solvabilité

La solvabilité de l'entreprise peut se mesurer par le ratio « Fond propre / Total du bilan ». Selon Douhane et Rocchi (1994), ce ratio est acceptable si il atteint les 25 %.

La solvabilité peut être mesurée aussi par le ratio « charges financière / EBE », selon toujours Douhane et Rocchi (1994) le gestionnaire d'entreprise doit s'inquiéter pour un ratio charges financière / EBE supérieure à 50 %.

Tableau 18 Evolution de la solvabilité.

Années

2000

2001

2002

2003

2005

Rapport fonds propre au total du bilan

69,95

73,41

77,21

72,93

70,59

Charge financière / EBE

10,79

12,01

11,07

0,87

4,04

Source : établie par nous même à partir des bilans d'activité de l'unité

Ø Fonds propre / Total du bilan : Ce ration est en moyenne supérieur à 70 % pour la période étudiée, ce qui est largement supérieur au 25 % exigés par l'activité industrielle.

Ø Charge financière / EBE : Ce ratio est en moyenne de 8 % pour la période étudiée, il est largement en dessous des 50 % autorisés. Ceci s'explique par la faiblesse des charges financière de l'unité.

Figure 26 Evolution de la solvabilité.

Source : établie par nous à partir des données du tableau n°18

Conclusion de la deuxième partie

L'analyse économique des principales fonctions de l'unité de distribution d'Alger, nous a permis de déduire que l'unité est en plaine mutation organisationnelle notamment sur le plan managérial, ce changement est dû principalement aux exigences de la norme ISO 9001 version 2000.

La démarche qualité a permis à l'unité de mieux s'organisée et traduire les besoins clients en exigences et les satisfaire en permanence par l'application de tous les processus dictés dans la norme ISO 9000 v 2000, les fruits de cette démarche on les a signalées dans l'analyse de l'évolution des recettes et du chiffre d'affaire de l'unité où on a remarqué une nette amélioration de ces derniers.

De plus, on avait remarqué pendant les interprétations, que la structure de l'effectif a changé considérablement, surtout en matière de nouvelles recrues, qui malgré leur petite et insuffisance expérience sont qualifiées par leurs diplômes et leurs ouvertures d'esprit.

A partir de l'examen des documents financiers des 5 dernières années de l'unité, on a remarqué que l'état financier de l'unité est satisfaisant :

- La valeur ajoutée est en amélioration continue ;

- Le résultat net est en moyenne positif, sauf exception pour les années 2002 et 2004 où on a enregistré un léger déficit ;

- La trésorerie est bonne, c'est-à-dire elle est positive en moyenne et elle est faible par sa valeur absolue.

L'analyse financière par la méthode des ratios nous a permet d'apercevoir la faiblesse du taux d'intégration de l'unité, la rentabilité économique est moyenne, la rentabilité financière est faible, mais la solvabilité de l'unité est acceptable. Ce qui nous permet de juger qu'à long terme l'unité aura des problèmes de financement si sa rentabilité continue d'être dérisoire.

Cette bonne santé économique de l'unité est due à la place prédominante de l'Enasel sur le marché national et à la nécessité du produit de cette dernière pour la vie et la santé humaines.

Enfin, l'unité de distribution rencontre toujours des problèmes d'application de la norme ISO 9001 v 2000, ceci est du principalement aux lacunes que manifestent les ouvriers dans la compréhension de la norme et parfois même ne la prennent pas en considération.

Troisième partie  

Evaluation du S.M.Q de l'unité

Chapitre I : Evaluation du système management qualité du CDRS Alger

Introduction du chapitre

Le système management qualité de l'Enasel est l'ensemble des activités coordonnées permettant d'orienter et de contrôler l'entreprise en matière de la qualité.

Le système management qualité (SMQ) formellement, s'applique à l'ensemble des unités de l'Enasel dans leurs activités. Pour vérifier son fonctionnement réel au niveau de l'unité d'Alger, on a établis un questionnaire1 d'autoévaluation. Ce questionnaire était réalisé par des auditeurs experts, modifié à l'occasion pour qu'il soit compréhensible par le personnel de l'unité.

De ce fait, ce chapitre va porter sur une analyse de la fonction qualité et le système management qualité de l'unité.

1 La fonction qualité dans l'entreprise

Le centre de distribution possède une fonction qualité qui apparaisse dans son organigramme et elle est liée à la structure informatique et qualité. Le responsable de cette structure est aussi responsable de management de la qualité. Pour le CDRS la qualité est un avantage distinct, surtout après la certification de l'entreprise par l'organisme AFAQ (Association Française d'Assurance Qualité).

Selon les normes ISO 9001 : 2000, la production de la qualité est une affaire de tout le personnel, en revanche dans le CDRS Alger le responsable qualité et le directeur de l'unité sont les seuls à se préoccuper de celle-ci, cet état est dû à la non compréhension de la norme par les travailleurs et à la culture sociale du centre qui est empruntée des anciens systèmes.

Pour informer le personnel de l'évolution des indicateurs qualité, le responsable qualité préside chaque mois une réunion qu'on appelle CPF (Comité de Pilotage de la fonction) avec l'assistance des responsable des structures et le directeur du centre. Cette réunion est très importante sur le plan managériale, car elle permet une communication directe entre le personnel et le suivi de l'efficacité du système management qualité à l'aide des processus exigés par la direction générale.

En plus des audits de suivi, normalement effectuer par AFAQ (une année après la certification et une fois chaque 3 ans après), la direction générale exige des responsables qualité de réaliser des ______________________________________________________________________________

1. Le questionnaire est en annexes

audits internes chaque semestre, sauf que, les auditeurs ne doivent pas audité leur unité. Dans le cadre de l'amélioration continue le personnel ayant attrait à la qualité suit des stages de formation réguliers pour promouvoir ses compétences et de même les performances de l'entreprise

Les actions d'amélioration sont prévues dans la CPE (Comité de Pilotage de l'Entreprise) qui est une réunion entre les RQU (Responsable Qualité de l'Unité), les directeurs des unités, le RMQ (Responsable de Management de la Qualité) et les directeur général de l'entreprise, leur budget est validé et attribué par la direction générale.

2 Documentation qualité

Le système management qualité est décrit en détaille dans le manuel qualité de l'entreprise et d'autres documents liés à la gestion de la qualité tels que : la revue de la direction, la revue de contrat, la revue de processus et la revue des réclamations.

Le manuel qualité de l'Enasel est l'expression écrite de la politique et des objectifs qualité fixés par la Direction Générale et il décrit l'organisation opérationnelle et fonctionnelle en vue de la maîtrise de l'ensemble des processus de l'entreprise.

3 Responsabilité de la direction

3.1 Engagement de la direction

La direction s'est engagée dans le développement du système management qualité en voulant certifier toutes les activités de l'entreprise selon les normes ISO 9001version 2000. Une intention du PDG a été effectuée au niveau de toutes les unités pour sensibiliser leurs personnels.

La direction générale met à la disposition des unités les moyens adéquats pour leur fonctionnement et un personnel compétant. Un ensemble de processus sont mises en place pour assurer l'amélioration continue des systèmes management des unités pour atteindre les objectifs tracés, enrichi par un dispositif de mesure et de vérification de l'efficacité de chaque structure, les mesure s'effectuent chaque mois.

De plus, la direction générale fait participer toutes les entités intéressées par la réalisation de la qualité, en notant leurs propositions et leurs réclamations

Deux types de document sont créés pour la cause :

- FISURE : fiche de suivi de réclamations propre aux clients externes ;

- FINOC : fiche de non-conformité propre aux clients interne (personnel de l'entreprise).

3.2 Ecoute client

Par l'intermédiaire de la fonction commerciale, l'unité détermine les besoins et attentes des ses clients, il existe au niveau de chaque point de vente une fiche de suivi de l'écoute clients. Dans le cas échéant le personnel concerné va être informé des résultats de la satisfaction client, les non-conformités feront l'objet d'un suivi personnalisé, une lettre d'excuse va être adressée aux clients déçus et des mesures correctives vont être mises en place suite aux réclamations des clients.

3.3 Politique qualité

La politique qualité de l'entreprise est appliquée sur toutes les unités, évoqués par le PDG de l'entreprise dans le manuel qualité ses principaux objectifs sont : La satisfaction client, offrir un produit rassurant et conforme aux exigences applicable aux produits alimentaires et industriels et la valorisation des compétences du personnel. Ces objectifs permettent une contribution à l'efficacité, l'amélioration continue, la compréhension et l'application de la politique qualité.

3.4 Gestion de la qualité

Le management de la qualité est assuré par le responsable de l'informatique sous une note de la direction générale de l'entreprise. Le directeur de l'unité et le RQU président chaque semaine une réunion CPF (Comité de Pilotage de la Fonction) avec l'assistance des responsables de toutes les structures, durant cette réunion on met le point sur l'évolution de l'activité dans l'unité, la CPU (Comité de Pilotage de l'Unité) s'effectue chaque mois dans laquelle on réalise principalement la revue des processus, en plus, des séances de sensibilisation avec tous les niveaux du personnel et des affichage se effectuent sous la responsabilité du RQU

3.5 La revue de direction

Le PDG, les directeurs des unités et les responsables qualité se réunissent une fois par 6 mois au minimum pour établir la revue de direction, le principale ordre du jour de la revue de direction est l'analyse : des résultats d'audit, des retours d'information client, de la conformité de produit, de l'état des actions correctives/préventives et de la situation issus des revues précédentes, en revanche, on sort avec des directives sur l'amélioration des produits, l'amélioration de fonctionnement du système management qualité et le suivi des actions correctives/préventives.

4 Management des ressources

4.1 Mise à la disposition des ressources

La direction générale de l'Enasel met à la disposition de ses unités toutes les ressources nécessaires pour leur fonctionnement, ces ressources sont prévues et planifiées dans des notes notamment le plan de formation et de recrutement et le programme d'investissement.

4.2 Ressources humaines et infrastructures

Le responsable qualité de l'unité est formé pour réaliser toutes les activités de coordination, de contrôle et de réalisation des audits internes. La maintenance des équipements est assurée par la direction générale et les unités de production.

5 Réalisation du produit

5.1 Conception relative aux clients

Tous les produits que vend le CDRS Alger sont des produits de l'Enasel, donc les commandes se font au dépend des unités de production (spécialement celle El- Outaya). La revue de contrat s'effectue annuellement entre les unités de distribution et celles de production elle englobe tous les contrats de commande et/ou d'offre de produit, cette revue est décrite en détail dans le manuel qualité et elle se réalise selon le processus « commercialiser les produits et traiter les commandes ».

Avant l'acceptation d'une commande ou l'envoi d'une offre, le responsable de la structure commerciale vérifie la conformité de tous les documents exigés en plus de la vérification physique du produit.

Dans le cas de retours d'information des clients y compris leurs réclamation, il existe un processus qu'on appelle « traiter les réclamations clients », ce processus est piloté par le responsable commercial.

5.2 Achat

Le manuel qualité contient toutes les procédures concernant les achats de produit, il existe un processus d'approvisionnement pour les achats stratégiques (emballage, consommable KNO3), le fournisseur doit remplir des conditions exigées par l'unité (délai, coût et conformité de son produit) et réalise la prestation de service dans de meilleurs conditions, en revanche les procédures d'approvisionnement en produits de l'Enasel sont établies dans des contrats inter-unité comme il a été expliqué ci-dessus.

5.3 Maîtrise des dispositifs de mesure et de surveillance

Le manuel qualité contient des procédures de maîtrise des équipements de contrôle, de masure et d'essai, ces équipements sont identifiés, étalonnés et maîtrisés. Un planning annuel permet le suivi de leur vérification qui s'effectue soit au niveau interne soit sous-traité par des organismes spécialisés.

Les usagers des équipements de mesure doivent s'assurer que les conditions d'environnement sont adéquates, et prennent leur précaution pendant la manutention, l'utilisation et le stockage de ces appareils.

6 Mesure, analyse et amélioration

Les procédures de contrôle de management décrivent la planification et la mise en oeuvre des processus de surveillance, de mesure, d'analyse et d'amélioration nécessaire pour démontrer la conformité du produit et assurer la conformité du système management qualité avec les exigences de la norme ISO 9001 : 2000 et son amélioration continue. Ces procédures comprennent la détermination des méthodes appliquées, y compris les techniques statistiques ainsi que l'étendu de leur validation.

Les données sur le fonctionnement du système management qualité sont analysées dans les différentes instances (CPE, CPU et CPF), l'exploitation des indicateurs qualité donne des graphes qui nous permet de voire leur évolution, les fiches de suivi subissent une analyse statistique pour connaître leurs moyennes et leurs écart-types, en revanche, le niveau de satisfaction des clients se calcule par le suivi de leur fidélité (volume des ventes, le nombre des commandes et le chiffre d'affaire réalisé).

Des audits non programmés peuvent avoir lieu par décision de la direction générale, les responsables des structures de l'unité sont appelés à assurer le suivi des actions correctives/préventives issues des rapports d'audits et le RQU fait des bilans réguliers de l'état d'avancement de ces actions pour d'éventuelles circonstances.

Dans le cas où un produit non-conforme est décelé ou bien a fait l'objet d'un retours clients on le met dans une zone qu'on appelle « la zone de non-conformité », il va subir sur place des mises en conforme selon le processus « réaliser les actions correctives ». Sur le plan management de la qualité en cherche directement les causes de cette non-conformité, si l'origine de la non-conformité est interne une fiche FINOC sera envoyée aux services concernés, si elle est externe une fiche FISURE sera ouverte pour le client.

Chapitre II : Analyse des processus qualité

Introduction du chapitre

À l'origine, le mot « processus » était surtout utilisé pour désigner un mode opératoire, c'est-à-dire une façon spécifiée de fabriquer un produit ou une partie du produit. Dans les normes ISO 9000 version 2000, le terme processus se généralise à toute activité qui transforme des données d'entrée en données de sortie identifiables et mesurables.

Dans le cadre d'une démarche qualité, il est important de connaître l'état, le statut d'un fait, d'un événement pour ensuite le comparer à une valeur cible qui caractérise un objectif. Pour naturellement savoir où on en est à un instant T il importe en effet de définir et de mettre en place des indicateurs appelés ici "indicateurs qualité" qui assurent une lisibilité continue du système management qualité, de l'entreprise dans ses actes et dans ses phases d'amélioration.

A ce titre, l'indicateur qualité réside en une information choisie, associée à un phénomène, destinée à en observer les évolutions au regard d'objectif qualité comme l'exprime la Norme.

Dans ce chapitre en va mettre le point sur l'identification des processus1 qu'utilise l'unité de distribution, l'évolution de leurs indicateurs qualité et comparer leurs résultats aux objectifs qualité fixés par l'entreprise.

1 Analyse des processus de la structure commerciale

1.1 Réaliser l'approvisionnement

1.1.1 Identification de processus

Ø Finalité du processus : Avoir toute la gamme de produits de l'entreprise disponible en stock et en rayonnage en quantité et en qualité dans les délais fixés par le plan prévisionnel.

Ø Domaine d'application : Ce processus s'applique à toute la gamme des produits fabriqués par l'Enasel.

Ø Périmètre d'application : Ce processus s'applique aux Centres de Distribution Régionaux des Sels (CDRS).

Ø Pilote : Chef service commercial (CSCo).

______________________________________________________________________________

1. les processus sont dictés dans la cartographie des processus de l'année 2004 qui est en annexe.

Ø Entités concernés dans le processus : Gestion des stocks, magasinier, sécurité et finance.

Ø Critères de performance :

- Qualité conforme aux spécification prévues : le nombre mensuel de non-conformités = 2 ;

- Quantité prévue est réellement en stocks : quantité enlevée/quantité prévue = 95% ;

- Délais respecter : délais réaliser/délais prévus = 95 %.

Données d'entrée

Données de sortie

- Niveau des stocks ;

- Nouvelle commande ;

- Planning d'enlèvement.

- Produit en stock ;

- Quantité conforme à la commande ;

- Quantité conforme aux exigences et aux fiches techniques.

Ø Document de référence : RC, CPE fixant les stocks mensuels par produit.

1.1.2 - Planning d'enlèvement ;

- Niveau de réapprovisionnement des stocks

- Nouvelle commande

1- Demander les réapprovisionnements

2- passer les commandes auprès de l'unité conventionnée

3- Revue de contrat

4- Transporter la marchandise

5- Réceptionner la marchandise

- Produit en stock ;

- Quantité conforme à la commande ;

- Qualité conforme aux exigences et aux fiches techniques.

Logigramme du processus

1.1.3 Indicateurs du processus

a) Quantité :

Ø Nom d'indicateur : Quantité. 

Ø Mode de calcul : Quantité enlevée/quantité prévue.

Ø Origine de l'information : service commercial.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destination

Chef service commercial

1 fois/mois

Rapport mensuel

DU, CG, RQU

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution des quantités enlevées par rapport aux quantités prévues pour la période allant du mois de Janvier 2004 au mois Mars 2005 :

Tableau 19 Evolution de la quantité enlevée par rapport à la quantité prévue.

Unité : tonne

Indicateur = quantité enlevée / quantité prévue

 

Quantité enlevée

Quantité prévue

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

3 350 T

2 700 T

C/S Commercial

124 %

Renforcement ; vue la rupture du mois de décembre 2003

Fev 2004

2 245T 344

2500 T

C/S commercial

90 %

Défaillance de SOACHLOR

Mars 2004

2 896 T

2 700 T

C/S commercial

107 %

Augmentation des ventes en sel alimentaire

Avr 2004

2 950 T

2 700 T

C/S commercial

109 %

Augmentation des ventes des sels alimentaires

Mai 2004

2 650 T

2 500 T

C/S commercial

106 %

Augmentation des ventes de s sels alimentaires

Juin 2004

2 650 T

2 500 T

C/S commercial

106 %

//

Jui 2004

2 540 T

2 400 T

C/S commercial

105 %

//

Août 2004

2 765T 370

2 400 T

C/S commercial

115 %

//

Sep 2004

3 353 T 270

2 400 T

C/S commercial

139 %

//

Oct 2004

2 573T 258

2 400 T

C/S commercial

107 %

//

Nov 2004

3 028 T 014

3 000 T

C/S commercial

101%

//

Dec 2004

4 089 T

3 660 T

C/S commercial

111%

//

Jan 2005

1 289 T 600

2 100 T

C/S commercial

107 %

//

Fev 2005

2 628 T 870

2 600 T

C/S commercial

101 %

//

Mars 2005

2855T261

2 600 T

C/S commercial

109,8%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

Le tableau ci-dessus nous montre l'évolution mensuelle de l'indicateur qualité « quantité » pour la période datant de Janvier 2004 à Mars 2005. On remarque que pour toute la période étudiée le taux de réalisation de cet indicateur est supérieur à 100 %, sauf exception pour le mois de Février 2004 où il était de 90%, cette diminution est due à la défaillance de SOACHLOR qui est un des gros clients de l'unité. De plus, on remarque que la moyenne des taux réalisés pendant toute la période étudiée est largement supérieur aux 95 % fixés par l'entreprise.

b) Délai

Ø Nom d'indicateur : Délai.

Ø Mode de calcul : Délais réalisés/délais prévus.

Ø Origine de l'information : Service commercial.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Chef service commercial

1 fois/mois

Rapport mensuel

DU et RQU

Le tableau suivant nous montre l'évolution de l'indicateur « délai » pendant la période datant du mois de Janvier 2004 jusqu'au mois de Mars 2005 :

Tableau 20 Evolution de respect des délais

Mois

Délais réalisé

Délais prévus

Taux

responsable

Observation

Jan 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Fev 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Mars 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Avr 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Mai 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Juin 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Jui 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Août 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Sep 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Oct 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Nov 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Dec 2004

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Jan 2005

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Fev 2005

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Mars 2005

30 jours

30 jours

100 %

C/S commercial

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque que, pendant la période datant du mois de janvier 2004 au mois de mars 2005 aucune commande n'est réalisée hors délai, cette harmonisation est due principalement à l'efficacité des moyens de transport que possède l'entreprise et à la disponibilité du produit.

c) Commande ratées

Ø Nom de l'indicateur : Commandes ratées.

Ø Mode de calcul : Nombre de commandes ratées/Nombre de commandes totales.

Ø Origine de l'information : service commercial.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Chef service commercial

1 fois/mois

Rapport mensuel

DU et RQU

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la satisfaction des commandes pour la période datant du mois de Janvier 2004 au mois de février 2005 :

Tableau 21 Evolution des commandes ratées

Indicateur = nombre de commandes ratées / nombre de commandes totales

 

Nombre de commandes ratées

Nombre de commandes totales

Taux

Responsable

Observation

Jan 2004

00

03

00 %

C.S. commercial

//

Fev 2004

00

03

00 %

C.S. commercial

//

Mars 2004

00

03

00 %

C.S. commercial

//

Avr 2004

00

03

00 %

C.S. commercial

//

Mai 2004

00

03

00 %

C.S. commercial

//

Juin 2004

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Jui 2004

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Août 2004

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Sep 2004

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Oct 2004

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Nov 2004

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Dec 2004

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Jan 2005

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Fev 2005

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Mars 2005

00

04

00 %

C.S. commercial

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque dans le tableau n° 21, aucune commande n'est ratée pour toute la période étudiée, cet état peut s'expliquer par la disponibilité du produit.

1.1.4 Les ressources

Ø Technique :

- Hangar de stockage pour 1500 Tonnes ;

- Deux chariots élévateurs ;

- Camions de transport.

Ø Humaine et savoir faire :

- Chef de service commercial qualifié ;

- Gestionnaire des stocks formé ;

- Des manutentionnaires ;

- Des chauffeurs poids lourd expérimenté.

Ø Financière :

- Budget de transport.

1.2 Stocker le produit fini

1.2.1 Identification du processus

Ø Finalité du processus : Stocker le produit fini pour préserver sa qualité initiale et facilité sa manutention.

Ø Domaine d'application : Ce processus s'applique à tous les stocks de produits finis (alimentaires, industriels et spéciaux).

Ø Périmètre d'application : toutes les unité de l'Enasel.

Ø Nom de pilote : chef de service commercial.

Ø Entités concernées dans le processus : Département maintenance, moyens généraux et service des approvisionnements.

Ø Critère de performance :

- Quantité avarie due au stockage = 0,05 % ;

- Quantité avarie due à la manutention = 0,1 %.

Données d'entrés

Données de sorties

- niveau des stocks ;

- bon de transfère ;

- facture ;

- plan de stockage.

- Etat des stocks ;

- Produit de qualité ;

- Stockage conforme.

Ø Documents de référence :

- prévisions des stocks arrêtées en CPE ;

- prévisions d'entrée des stocks (produit) ;

- prévisions de sortie des stocks (vente, cession).

1.2.2 Logigramme du processus

- Etat des stocks ;

- Produit de qualité ;

- Stockage conforme.

- Niveau des stocks ;

- Bon de transfère ;

- Facture ;

- plan de stockage.

1- Préparer les aires de stockage

3- Stocker/déstocker les produits

2- Mouvementer quantitativement et contradictoirement les produits

4- Formaliser le mouvement

5- arrêter l'état des stocks

1.2.3 Indicateurs de processus

a) avarie de manutention

Ø Nom d'indicateur : Avarie de manutention

Ø Mode de calcul : Quantité avarie due à la manutention/quantité reçue

Ø Origine de l'information : Gestion des stocks de produit final

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Magasinier

1 fois / mois

Interne (compte rendu CPU)

DU, Département commercial, RQU

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution d'indicateur avarie de manutention pour la période datant du mois de janvier 2004 au mois de mars 2005 :

Tableau 22 Evolution des quantités avaries par la manutention.

Unité : Tonne

Indicateur = Quantité avarie due à la manutention / quantité reçue

 

Quantité avarie due à la manutention

Quantité reçue

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

0,060 T

3 350

C.S.Commerciale

0,01%

Fiche DAP, CAL04

Fev 2004

00

2 245,344

C.S.Commerciale

00 %

//

Mars 2004

00

2 896

C.S.Commerciale

00%

//

Avr 2004

00

2 950

C.S.Commerciale

00%

//

Mai 2004

00

2 650

C.S.Commerciale

00%

//

Juin 2004

00

2 603

C.S.Commerciale

00%

//

Jui 2004

00

2 540

C.S.Commerciale

00%

//

Août 2004

00

2 765,370

C.S.Commerciale

00%

//

Sep 2004

00

2 226,630

C.S.Commerciale

00%

//

Oct 2004

20

2 573,585

C.S.Commerciale

0,77%

Mauvais emballage, reconditionnement dans d'autres sacs

Nov 2004

15

3 028,014

C.S.Commerciale

0,49%

Emballage en fardeau très fragile

Dec 2004

00

4 089

C.S.Commerciale

00%

//

Jan 2005

00

1 289

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2005

00

1 444,704

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2005

00

2606T425

C.S.Commerciale

00%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque dans le tableau n° 22 que la quantité avarie par la manutention est en moyenne de 0,097 % pour toute la période étudiée, donc elle est légèrement inférieur à 0,1 % fixé par l'entreprise, cependant, pour le mois Octobre 2004 on a enregistré la plus grande quantité avarie par la manutention, qui était de 0,777 %, cet endommagement est dû à la qualité inférieur de l'emballage, de même pour le mois de Novembre 2004 ou on a enregistré 0,495 %.

b) Avarie de stockage

Ø Nom d'indicateur : Avarie de stockage ;

Ø Mode de calcul : Quantité avarie due aux conditions de stockage/quantité reçue ;

Ø Origine de l'information : Gestion des stocks ;

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Magasinier

1 fois / mois

Interne (compte rendu CPU)

DU, Département commercial, RQU

Le tableau ci-dessous représente l'évolution d'indicateur qualité « avarie de stockage » pour la période datant de janvier 2004 à mars 2005 :

Tableau 23 Evolution de la quantité avarie par le stockage.

Unité : Tonne

Indicateur = Quantité avariée due aux conditions de stockage / quantité reçue

 

Quantité du aux conditions de stockage

Quantité reçue

Responsable

taux

Observation

Jan 2004

00

3 350

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2004

00

2 245, 344

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2004

00

2 896

C.S.Commerciale

00%

//

Avr 2004

00

2 950

C.S.Commerciale

00%

//

Mai 2004

00

2 650

C.S.Commerciale

00%

//

Juin 2004

00

2 603

C.S.Commerciale

00%

//

Jui 2004

00

2 540

C.S.Commerciale

00%

//

Août 2004

00

2 765, 370

C.S.Commerciale

00%

//

Sep 2004

00

2 226, 630

C.S.Commerciale

00%

//

Oct 2004

00

2 573, 585

C.S.Commerciale

00%

//

Nov 2004

00

3 028, 014

C.S.Commerciale

00%

//

Dec 2004

00

4 089

C.S.Commerciale

00%

//

Jan 2005

00

1 289

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2005

00

1 444, 704

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2005

00

2606, 425

C.S.Commerciale

00%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque, dans le tableau n° 23 qu'on a enregistré aucune quantité avarie par le stockage, cette situation peut être expliquée par deux principaux arguments : le premier est le bon état des bâtiments de stockage, le second est la gestion informatisée des stocks qui a prouvé son efficacité dans l'entrée et la sortie de la marchandise dans les délais.

1.2.4 Ressource

Ø Technique :

- Affectation des aires de stockage (rayonnage, palette, quai) ;

- Affectation des moyens de chargement et de manutention ;

- Logiciel de gestion des stocks.

Ø Humaines et savoir faire :

- Affectation de la main d'oeuvre ;

- Affectation de gestionnaires des stocks ;

- Qualification du personnel.

Ø Financière :

- Budget d'exploitation.

1.3 Assurer l'écoute client

1.3.1 Identification du processus

Ø Finalité du processus : Assurer que les exigences des clients sont déterminées et respectées afin d'accroître leur satisfaction (Norme ISO 9001)

Ce processus doit permettre de :

- Ecouter le client pour identifier ses besoins et les traduire en exigences à respecter ;

- Fournir à la force de vente les éléments et les données, résultant de l'écoute du marché ;

- Déclencher les actions d'améliorations.

Ø Domaine d'application : Ce processus s'applique à l'ensemble des clients de l'entreprise.

Ø Périmètre d'application : Ce processus est applicable aux marchés national et international.

Ø Nom du pilote : Responsable commercial.

Ø Entités concernées dans le processus : direction générale, RMQ, RQU, DU et département des importations/exportations ;

Ø Critères de performance :

- Nombre de clients écoutés/nombre de clients prévus = 98 % ;

- Nombre d'écoutes réalisées hors délais/nombre d'écoutes totales = 1.

Données d'entrée

Donnée de sortie

- Stratégie politique de l'entreprise ;

- Besoins et attentes des clients actuels et potentiels à déterminer ;

- Satisfaction du client à améliorer ;

- Fichier client.

- Besoins et attentes des clients actuels et potentiels identifier ;

- Compte rendu d'enquête ;

- Exigences clients déterminées ;

- Actions d'amélioration engagées.

Ø Documents de référence :

- Politique et stratégie de l'entreprise ;

- Plan de communication.

1.3.2 Logigramme du processus

- Stratégie politique de l'entreprise ;

- Besoins et attentes des clients actuels et potentiels à déterminer ;

- Satisfaction client à améliorer ;

- Fichier client.

- Besoins et attentes des clients actuels et potentiels identifiés ;

- Compte rendu d'enquête ;

- Exigences client déterminées ;

- Actions d'améliorations engagées.

1- recenser les actions d'écoute

2- planifier les actions d'écoute

3- préparer les moyens

4- lancer les actions d'écoute

5- synthétiser les données

6- analyser les données

1.3.3 Indicateurs de processus

a) Taux d'écoute 

Ø Nom d'indicateur : taux d'écoute.

Ø Mode de calcul : nombre de clients écoutés/nombre de clients prévus.

Ø Origine de l'information : Département des importations / exportations

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Département des importations/exportations.

Trimestrielle

Rapport trimestriel

PDG, RMQ, CPE

b) Respect du plan d'écoute

Ø Nom d'indicateur : respect du plan d'écoute

Ø Mode de calcul : nombre d'écoutes réalisé hors délais/nombre d'écoute total

Ø Origine de l'information :

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Département des importations/exportations.

Trimestrielle

Rapport trimestriel

PDG, RMQ, CPE

NB. Malgré que le processus « assurer l'écoute client » est appliqué entièrement à l'unité d'Alger, ses indicateurs ne sont pas calculés au niveau de celle-ci, car ils sont pris en charge par le RMQ et la direction générale de l'entreprise.

1.3.4 Ressources

Ø Techniques :

- Logiciel de traitement des données collectées

Ø Humaines et savoir faire :

- Personnel formé

1.4 Commercialiser les produits et traiter les commandes

1.4.1 Identification du processus

Ø Finalité du processus : Mettre à la disposition des clients des produits conformes à leurs exigences (quantité, qualité et délais).

Ø Domaine d'application : Toutes les unités de production et CDRS.

Ø Nom de pilote : chef service commercial.

Ø Entités concernées dans le processus : Gestion des stocks de produit fini et service comptabilité.

Ø Critère de performance :

- Taux de commandes non satisfaites = 1 % ;

- Taux de non-conformité = 1% ;

- Taux de hors norme technique = 1 %  (sel alimentaire) ;

- Taux de spécification technique = 0,5 % (sel industriel).

Données d'entrée

Données de sortie

- Plan annuel ;

- Objectif des ventes CPU/CPE ;

- Etat des stocks ;

- Norme, spécification technique, nomenclature des prix ;

- Demande d'offre.

- Commande libérée ;

- Etat des stocks actualisé ;

- Chiffre d'affaire par client.

Ø Documents de référence : Nomenclature des prix et disposition fiscale, compte rendu de CPE, fichier client, catalogue des produits et fiches techniques des produits.

1.4.2 Logigramme du processus

Commande libérée 

Etat des stocks actualisé

Chiffre d'affaire par client

Plan annuel, objectif des ventes, compte rendu de CPE, état des stocks, norme/ spécificité technique/ nomenclature des prix, demande d'offre, avenant, commande modifier, commandes verbales.

1- Enregistrer les demandes d'offre, les commandes verbales, les commandes modifiées et les avenants.

2- Revue de la demande d'offre

3- Préparation de l'offre

4- Revue de l'offre

5- Négocier le contrat

6- Signer le contrat

7- Revue de contrat/commande

8- Revue d'avenant / commande modifiée

9- Etablir les documents commerciaux

10- Régler la commande

11- Libérer la commande

Avenant / commande modifiée

Commande verbale

Si acceptation de l'offre

1.4.3 Indicateurs processus

a) Commandes satisfaites hors délais

Ø Nom d'indicateur : Commandes satisfaites hors délais.

Ø Mode de calcul : Nombre de commandes livrées hors délais/nombre de commandes livrées

Ø Origine de l'information : Structure commerciale.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Chef service commercial

1 fois / mois

Tableau de bord

DU, RQU

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution des commandes satisfaites hors délais pour la période datant du mois de janvier 2004 au mois mars 2005 :

Tableau 24 Commandes satisfaites hors délais.

Indicateur = Nombre de commandes livrées hors délai / nombre de commande livrées

 

Nombre de commandes livrées hors délai

Nombre de commandes livrées

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

00

173

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2004

00

187

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2004

02

233

C.S.Commerciale

0,85%

//

Avr 2004

00

156

C.S.Commerciale

00%

//

Mai 2004

00

212

C.S.Commerciale

00%

//

Juin 2004

00

176

C.S.Commerciale

00%

//

Jui 2004

00

161

C.S.Commerciale

00%

//

Août 2004

00

205

C.S.Commerciale

00%

//

Sep 2004

00

163

C.S.Commerciale

00%

//

Oct 2004

00

178

C.S.Commerciale

00%

//

Nov 2004

00

166

C.S.Commerciale

00%

//

Dec 2004

00

213

C.S.Commerciale

00%

//

Jan 2005

00

165

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2005

00

176

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2005

00

191

C.S.Commerciale

00%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque dans le tableau n° 24 qu'aucune commande n'est satisfaite hors délai pendant toute la période étudiée. Ceci est dû principalement aux améliorations effectuées au niveau de la planification annuel des commandes et aux moyens de transport (parc de semi-remorques en bon état) que possède l'entreprise.

b) Commandes ratées

Ø Nom de l'indicateur : Commande ratée.

Ø Mode de calcul : Nombre de commandes ratées/nombre de commande reçues.

Ø Origine de l'information : Structure commerciale

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Chef service commercial

1 fois / mois

Tableau de bord

DU, RQU

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution de l'indicateur «commandes ratées » pour la période datant du mois de Janvier 2004 au mois mars 2005 :

Tableau 25 Evolution des commandes ratées.

Indicateur = Nombre de commandes ratées / Nombre de commandes reçues

 

Nombre de commandes ratées

Nombre de commandes reçues

Responsable

taux

Observation

Jan 2004

00

175

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2004

00

190

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2004

03

238

C.S.Commerciale

1,26%

Augmentation des ventes

Avr 2004

00

165

C.S.Commerciale

00%

//

Mai 2004

00

226

C.S.Commerciale

00%

//

Juin 2004

00

176

C.S.Commerciale

00%

//

Jui 2004

00

161

C.S.Commerciale

00%

//

Août 2004

00

205

C.S.Commerciale

00%

//

Sep 2004

00

163

C.S.Commerciale

00%

//

Oct 2004

00

178

C.S.Commerciale

00%

//

Nov 2004

00

166

C.S.Commerciale

00%

//

Dec 2004

00

213

C.S.Commerciale

00%

//

Jan 2005

00

165

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2005

00

176

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2005

00

191

C.S.Commerciale

00%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

Dans le tableau n° 25 on remarque que , le taux des commande ratées est nul pour toute la période étudiée, sauf qu'en mois de mars 2004 il s'avère supérieur à 1 % exigé par l'entreprise, la cause cette augmentation est l'accroissement brusque et inattendu des ventes de l'unité pendant ce mois.

c) Evolution des taux de non-conformité

Ø Nom d'indicateur : Taux de non-conformité

Ø Mode de calcul : Nombre de non-conformités/nombre de commandes livrées

Ø Origine de l'information : Structure commerciale

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Chef service commercial

1 fois / mois

Tableau de bord

DU, RQU

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution du taux de non-conformité pendant la période datant du mois janvier 2004 au mois de février 2005 :

Tableau 26 Evolution du taux de non-conformités

Indicateur = Nombre de non-conformité / Nombre de commande livrées

 

Nombre de non-onformité

Nombre de commandes livrées

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

01

173

C.S.Commerciale

0,57%

//

Fev 2004

00

187

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2004

00

233

C.S.Commerciale

00%

//

Avr 2004

00

156

C.S.Commerciale

00%

//

Mai 2004

02

212

C.S.Commerciale

0,94%

Granulométrie supérieure pour le sel alimentaire

Juin 2004

00

176

C.S.Commerciale

00%

//

Jui 2004

00

161

C.S.Commerciale

00%

//

Août 2004

00

205

C.S.Commerciale

00%

//

Sep 2004

00

163

C.S.Commerciale

00%

//

Oct 2004

00

178

C.S.Commerciale

00%

//

Nov 2004

00

166

C.S.Commerciale

00%

//

Dec 2004

00

213

C.S.Commerciale

00%

//

Jan 2005

00

165

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2005

00

176

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2005

00

191

C.S.Commerciale

00%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque, dans le tableau n° 26 que le taux de non-conformité moyen pour la période étudiée est de 0,1 % qui est largement inférieur à 1 % fixer par l'entreprise, cependant, on remarque que le taux de non-conformité est proche du 1 % pour le mois de Mais 2004 et il est de 0,57 % pour le mois Janvier 2004, ces non-conformités sont dues principalement à la granulométrie du sel alimentaire.

d) retour de produit hors norme technique

Ø Nom d'indicateur : Retour de produit hors normes techniques.

Ø Mode de calcul : Retour produit hors normes techniques/ventes totales.

Ø Origine de l'information : Structure commerciale.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Chef service commercial

1 fois / mois

Tableau de bord

DU, RQU

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution des retours de produit hors normes techniques pour la période datant du mois de Juin 2004 au mois mars 2005 :

Tableau 27 Evolution des retours de produit hors normes techniques

Unité : Tonne

Indicateur = retour de produit hors normes techniques / Ventes totales

 

Retour de produit hors normes technique

Ventes totales

Responsable

Taux

Observation

Juin 2004

00

1 443

C.S.Commerciale

00%

//

Jui 2004

00

1 470

C.S.Commerciale

00%

//

Août 2004

00

1 392,126

C.S.Commerciale

00%

//

Sep 2004

00

1 329,860

C.S.Commerciale

00%

//

Oct 2004

00

1 564,705

C.S.Commerciale

00%

//

Nov 2004

00

1 621,040

C.S.Commerciale

00%

//

Déc 2004

00

4 021,127

C.S.Commerciale

00%

//

Jan 2005

00

223,443

C.S.Commerciale

00%

//

Fev 2005

00

1 490,180

C.S.Commerciale

00%

//

Mars 2005

00

1 682, 306

C.S.Commerciale

00%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

Dans le tableau n° 27 on remarque que, le taux de retour de produit hors normes est nul pour toute la période étudiée, malgré que, l'entreprise a toléré un taux de 1 % pour le sel alimentaire et 0,5 % pour le sel industriel.

1.4.4 Ressources

Ø Technique :

- Téléphones, fax et micro-ordinateurs ;

- Salle d'accueil commodité ;

- Catalogue produit et vitrine d'exposition du produit ;

- Véhicule de prospection.

Ø Humaines et savoir faire :

- Compétence et qualification du personnel ;

- Logiciel de gestion commerciale ;

Ø Financière :

- Budget d'exploitation.

2 La gestion des ressources humaine

2.1 Recruter et intégrer le personnel

2.1.1 Identification du processus

Ø Finalité de processus : Faire face aux besoins nouveaux en personnel qualifié et assurer son intégration

Ø Domaine d'application : Tous les postes de travail.

Ø Périmètre d'application : Toutes les structures de l'entreprise.

Ø Nom de pilote : responsable personnel.

Ø Entités concernées dans le processus : DU, chef de département de planification de formation, Responsable du personnel des unités

Ø Critère de performance :

- recrutements effectués hors délais/recrutement total = 2 % ;

- recrutements effectués/recrutements prévus = 95 %.

Données d'entrée

Données de sortie

- Besoin de recrutement

- Organigramme

- Recrutement à réaliser

- Recrutement réalisé

- Rapport d'évaluation

- Décision de confirmation ou de cessation de la relation du travail

- Création de dossier du personnel

- Mise à jour de fichier du personnel

Ø Document de référence : Organigramme, fiche de poste et nomenclature des postes, la loi 90/11 sur le recrutement et loi complémentaire et le plan annuel.

2.1.2 - Recrutement réalisé

- Rapport d'évaluation

- Création de dossier de personnel

- Décision de confirmation ou de cessation de la relation de travail

- Besoins de recrutement

- Organigramme

- Recrutement à réaliser

1- Exprimer les besoins (structure)

2- Consolider les besoins

3- Valider

4- Analyser et consolider les besoins exprimés

5- Valider et transmettre

6- prospecter le marché de l'emploi et sélectionner les candidats

7- Réaliser les entretiens et choisir le ou les candidats

8- Accord de recrutement

9- Installer

10- Intégrer et sensibiliser

11- Evaluer

Logigramme de processus

2.1.3 Indicateur de processus

a) Délais de satisfaction des besoins de recrutements

Ø Nom d'indicateur : Délais de satisfaction des besoins de recrutements.

Ø Mode de calcul : Recrutements dans les délais/recrutements totaux..

Ø Origine de l'information : Responsable de personnel de l'unité.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Responsable de ressources humaines

1 fois / mois

Rapport d'activité du personnel

DRH

Le tableau suivant présente l'évolution des recrutements hors délai pour la période datant du mois de janvier 2004 au mois de février 2005 :

Tableau 28 Evolution des recrutements hors délai.

Indicateur = recrutement dans les délais / recrutements totaux

Mois

Recrutement dans les délais

Recrutements totaux

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

02

02

G.R.H

100%

//

Fev 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Mars 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Avr 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Mai 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Juin 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Jui 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Août 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Sep 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Oct 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Nov 2004

01

01

G.R.H

100%

//

Déc 2004

01

01

G.R.H

100%

//

Jan 2005

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Fev 2005

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Mars 2005

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque, dans le tableau ci-dessus que tous les recrutements réalisés durant la période étudiée sont effectués dans leurs délais, malgré que l'entreprise a toléré un taux de recrutement hors délai de 2 %, ceci est dû principalement à la disponibilité des ressources humaines sur le marché national du travail.

b) Taux de satisfaction de recrutement

Ø Nom d'indicateur : Taux de satisfaction de recrutement.

Ø Mode de calcul : Nombre d'agents confirmés/Nombre d'agents recrutés.

Ø Origine de l'information : Responsable de personnel de l'unité.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Responsable de ressources humaines

1 fois / mois

Rapport d'activité de personnel

DRH

Le tableau ci-dessous représente l'évolution de la satisfaction des recrutements pour la période datant du mois janvier 2004 au mois de mars 2005 :

Tableau 29 Taux de satisfaction de recrutement.

Indicateur = Nombre d'agents confirmés / Nombre d'agents recrutés

Mois

Nombre d'agents confirmés

Nombre d'agents recrutés

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

Néant

02

G.R.H

00 %

//

Fev 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Mars 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Avr 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Mai 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Juin 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Jui 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Août 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Sep 2004

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Oct 2004

01

Néant

G.R.H

//

Il avait eu un changement de poste

Nov 2004

Néant

01

G.R.H

00%

//

Déc 2004

Néant

01

G.R.H

00%

//

Jan 2005

Néant

02

G.R.H

00%

//

Fev 2005

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Mars 2005

Néant

Néant

G.R.H

//

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque, dans le tableau n°29 que pour les mois : janvier, novembre, décembre (2004) et janvier 2005 les recrutements ne sont pas planifiés, parce que les ouvriers embauchés sont des temporaires et on les recrute au besoin seulement, pour le mois octobre 2004 on avait prévu de recruter un chef de service comptabilité et finance, mais ce recrutement n'a pas eu lieu car on a affecter à ce poste un ouvrier de la fonction, pour les autres mois on a pas enregistré de recrutement.

2.1.4 Ressource

Ø Technique :

- plan de recrutement ;

- batterie de tests.

Ø Humaines et savoir faire :

- personnel formé à la fonction

2.2 Assurer la formation

2.2.1 Identification du processus

Ø Finalité du processus : Elever le niveau de qualification du personnel suite à un besoin exprimé.

Ø Domaine d'application : Toutes les activités de l'entreprise.

Ø Périmètre d'application : Toutes les structures et unités de l'entreprise

Ø Nom de pilote : Responsable personnel de chaque unité

Ø Critères de performance :

- Nombre d'agents formés/nombre d'agent prévus = 95 % ;

- Nombre de formation hors délais/nombre de formations réalisées = 5 % ;

- Coût réalisé/masse salarial = 2 % ;

Données d'entrée

Données de sortie

- Revue de direction (CPE-CPU) ;

- Revue de processus ;

- Grille de polyvalence ;

- Besoins de formation.

- Personnel formé ;

- Dossier de formation mis à jour ;

- Fiche d'évaluation ;

- Grille de polyvalence mise à jour.

Ø Document de référence :

- Catalogue des organismes de formation (DRH) ;

- Listes des organismes de formation sélectionnés (DRH) ;

- Loi 90/11 et loi complémentaire (DRH) ;

- Plan annuel (DRH) / plan stratégique 2002-2006 ;

- Organigramme (DU, DRH).

2.2.2 - Recrutement réalisé

- Rapport d'évaluation

- Création de dossier de personnel

- Décision de confirmation ou de cessation de la relation de travail

- Revue de processus - Besoins en formation

- Revues de direction - Grille de polyvalence

1- Analyser et exprimer les besoins (structure)

2- Consolider les besoins de formation

3- Valider les besoins

4- Transmettre à la DRH

5- Consolider les besoins de formation

6- Valider le pré-plan de formation

7- Etablir le plan de formation

8- Valider le plan de formation

9- choisir l'organisme et qualifier la structure

10- Signer le contrat de formation

11- Assurer la formation

14- Mettre à jour

13- Evaluer la formation à froid

12- Evaluer la formation à chaud

Logigramme de processus

2.2.3 Indicateurs de processus

a) Délai de formation

Ø Nom d'indicateur : Délai de formation.

Ø Mode de calcul : Nombre de formations réalisées hors délais/nombre de formation réalisées.

Ø Origine de l'information : Responsable du personnel des unités.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Responsable de ressources humaines

1 fois / mois

Rapport d'activité de personnel

DRH, DU, RQU

Le tableau ci-dessous nous montre l'évolution des formations réalisées dans les délais pour la période datant du mois août 2004 au mois de mars 2005 :

Tableau 30 Evolution des formations réalisées dans les délais

Indicateur = Nombre de formations réalisées dans les délais / nombre de formation totales

Mois

Nombre de formations réalisées dans les délais

Nombre de formations totales

responsable

Taux

observation

Aoû 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Sep 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Oct 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Nov 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Déc 2004

02

02

C.S.R.H

100%

//

Jan 2005

01

01

C.S.R.H

100%

//

Fev 2005

01

01

C.S.R.H

100%

//

Mars 2005

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

Dans le tableau n°30, on remarque que toutes les formations sont réalisées dans leurs délais.

b) Taux de réalisation de la formation

Ø Nom d'indicateur : Taux de réalisation de la formation

Ø Mode de calcule : Effectif formé/effectif prévu

Ø Origine de l'information : Responsable du personnel des unités.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Responsable de ressources humaines

1 fois / mois

Rapport d'activité de personnel

DRH, DU, RQU

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de taux de réalisation de la formation pour la période datant du mois d'août 2004 au mois de mars 2005 :

Tableau 31 Evolution de taux de réalisation de la formation

 

Indicateur = Effectif formé / effectif prévu

Mois

Effectif formé

Effectif prévu

Responsable

Taux

Observation

Aoû 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Sep 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Oct 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Nov 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Déc 2004

02

02

C.S.R.H

100%

//

Jan 2005

01

01

C.S.R.h

100%

//

Fev 2005

01

01

C.S.R.H

100%

//

Mars 2005

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque dans le tableau n° 31 que le taux de réalisation de la formation est de 100% pour les mois : décembre (2004), janvier et février (2005), pour les autres mois, il n'a pas eu de formation.

c) Coût de formation

Ø Nom d'indicateur : coût de formation ;

Ø Mode de calcul : coût réalisé/masse salariale ;

Ø Origine de l'information : Responsable du personnel des unités.

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

Responsable de ressources humaines

1 fois / mois

Rapport d'activité de personnel

DRH, DU, RQU

Le tableau ci-dessous présente l'évolution des coûts de formation pour la période datant du mois août 2004 au mois mars 2005 :

Tableau 32 Evolution des coûts de formation.

Indicateur = coût réalisé / masse salariale

 

Coût réalisé

Masse salariale

Responsable

taux

Observation

Aoû 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Sep 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Oct 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Nov 2004

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Déc 2004

24 000,00

1 169 117,42

C.S.R.H

2,05 %

//

Jan 2005

12 500,00

3 992 247,00

C.S.R.H

0,31 %

//

Fev 2005

12 500,00

1 208 334,87

C.S.R.H

1,03 %

//

Mars 2005

Néant

Néant

C.S.R.H

//

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

Dans le tableau n°32, on remarque que, le taux du coût de formation pour la période : août-décembre 2004 est nul, pour les trois derniers mois est en moyenne de 1,13 %, par contre, l'entreprise exige un taux supérieur ou égal à 2 %. De ce fait, on peut dire que l'unité est appelée à revoir à la hausse les parts des frais du personnel affectées à la formation.

2.2.4 Ressource

Ø Technique :

- Un Centre de formation de l'entreprise situé à El Outaya ;

- Moyen pédagogique ;

- Moyen logistique.

Ø Humaines et savoir faire :

- Effectif adapté au plan de changement.

Ø Financière :

- Budget mensuel

3 La fonction qualité

3.1 Traiter les réclamations des clients

3.1.1 Identification du processus

Ø Finalité de processus : Traiter les réclamations des clients.

Ø Domaine d'application : Tous les clients de l'entreprise.

Ø Périmètre d'application : Toute l'entreprise, siège et unités.

Ø Nom du pilote : Tous les RQU des unités

Ø Entités concernées par le processus : RMQ, RQU, DU.

Ø Critères de performance :

- Célérité du traitement de la réclamation : nombre de réclamations traitées/nombre de réclamation totales = 95 % ;

- Nombre de réclamations traitées hors délais/nombre de réclamation totales = 2 % ;

- Taux de réclamations clients reçues pour le mois = 2 %.

Données d'entrée

Données de sortie

- Réclamations clients à traiter

- Réclamations traitées ;

- Actions préventives enclenchées

- Fiche FISURE soldée

3.1.2 Logigramme de processus

Réclamations clients à traiter

- Réclamations traitées

- Actions préventives enclenchées

- Fiche FISUR soldée

1- Informer le RQU/RMQ

2- Etablir une fiche FISURE

3- Engagées des actions correctives

4- Déterminer les causes et émettre de actions préventives

5- Revue de la réclamation

6- Solder la fiche FISURE

3.1.3 Indicateurs de processus

a) Traitement des réclamations

Ø Nom d'indicateur : traitement des réclamations

Ø Mode de calcule : nombre de réclamation traitées/nombre de réclamations totales

Ø Origine de l'information : RMQ/RQU

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

RMQ/RQU

1 fois / mois

Rapport mensuel

CPE / CPU

Le tableau ci-dessous présent l'évolution de traitement des réclamations pour la période datant du mois janvier 2004 au mois de mars 2005 :

Tableau 33 Evolution des réclamations traitées.

Indicateur = nombre de réclamation traitées / nombre de réclamations totales

 

Nombre de réclamations traitées

Nombre de réclamation totale

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Fev 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Mars 2004

01

01

R.Q.U

100%

//

Avr 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Mai 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Juin 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Jui 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Août 2004

00

01

R.Q.U

00%

//

Sep 2004

00

02

R.Q.U

00%

//

Oct 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Nov 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Dec 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Jan 2005

00

00

R.Q.U

//

//

Fev 2005

00

02

R.Q.U

00%

//

Mars 2005

01

02

R.Q.U

50%

 

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

D'après le tableau n° 33, à part deux réclamations traitées ; l'une au mois mars 2004 l'autre au mois de mars 2005, aucune autre n'est traitée pour toute la période étudiée, malgré que, l'entreprise a exigé un taux de traitement de réclamation supérieur ou égal à 95 %. Comme on le constate, l'efficacité de l'unité sur le plan de traitement des réclamations est loin d'être satisfaisant, elle est donc appelée à fournir plus d'efforts et à utiliser amplement le principe d'amélioration continue et la satisfaction client des normes ISO 9001 :2000.

b) Célérité de traitement des réclamations

Ø Nom d'indicateur : célérité de traitement des réclamations

Ø Mode de calcule : Nombre de réclamation traitées hors délais / nombre de réclamations totales

Ø Origine de l'information : RMQ/RQU

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

RMQ/RQU

1 fois / mois

Rapport mensuel

CPE / CPU

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de traitement des réclamations hors délais pour la période datant du mois de janvier 2004 au mois mars 2005 :

Tableau 34 Evolution de traitement des réclamations hors délais.

Indicateur = nombre de réclamation traitées hors délais / nombre de réclamations totales

 

Nombre de réclamations traitées hors délai

Nombre de réclamation totale

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Fev 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Mars 2004

00

01

R.Q.U

00%

//

Avr 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Mai 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Juin 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Jui 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Août 2004

00

01

R.Q.U

00%

//

Sep 2004

00

02

R.Q.U

00%

//

Oct 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Nov 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Dec 2004

00

00

R.Q.U

//

//

Jan 2005

00

00

R.Q.U

//

//

Fev 2005

00

02

R.Q.U

00%

//

Mars 2005

00

02

R.Q.U

00%

//

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

D'après de tableau n°34, aucune réclamation n'est traitée hors délai pour toute la période étudiée.

c) Evolution de taux de réclamations des clients

Ø Nom de l'indicateur : évolution de taux de réclamation des clients

Ø Mode d calcul : Nombre de réclamation reçues / nombre de factures émises.

Ø Origine de l'information : RMQ/RQU

Responsable

Fréquence

Mode de diffusion

Destinataire

RMQ/RQU

1 fois / mois

Rapport mensuel

CPE / CPU

Le tableau ci-dessous présente l'évolution du taux de réclamation des clients pour la période datant du mois de janvier 2004 au mois mars 2005 :

Tableau 35 Evolution du taux de réclamation des clients

Indicateur = nombre de réclamation reçues / nombre de réclamations émises

 

Nombre de réclamations reçues

Nombre de réclamations émises

Responsable

Taux

Observation

Jan 2004

00

173

R.Q.U

00%

//

Fev 2004

00

187

R.Q.U

00%

//

Mars 2004

01

233

R.Q.U

0,42%

//

Avr 2004

00

156

R.Q.U

00%

//

Mai 2004

00

245

R.Q.U

00%

//

Juin 2004

00

176

R.Q.U

00%

//

Jui 2004

00

161

R.Q.U

00%

//

Août 2004

01

205

R.Q.U

0,48%

//

Sep 2004

02

163

R.Q.U

1,22%

//

Oct 2004

00

166

R.Q.U

00%

//

Nov 2004

00

166

R.Q.U

00%

//

Dec 2004

00

213

R.Q.U

00%

//

Jan 2005

00

165

R.Q.U

00%

//

Fev 2005

02

176

R.Q.U

1,13%

- La granulométrie est épaisse;

- Un écart important entre la fiche technique du sel industriel 4/50 et les analyses du client.

Mars

02

191

R.Q.U

1,05%

- La granulométrie du sel CHAMSI ;

- Les sacs endommagés du sel en pastille.

Source : réalisé par nous à partir des données de l'RQU

On remarque dans le tableau n°35, que le taux de réclamation reçu est en moyenne de 0,23 %, largement inférieur au taux exigé par l'entreprise qui est de 2 %, ceci est dû principalement au contrôle physique du produit (se fait par le responsable qualité et les manutentionnaires) et au monopole de l'Enasel, c'est-à-dire la non disponibilité du sel iodé ailleurs.

3.1.4 Ressources

Ø Techniques :

- Ligne téléphonique directe avec répondeur pour les RMQ et RQU ;

- Numéro téléphonique du RQU mise sur les emballages, pour recevoir les appels des consommateurs.

Ø Humaine et savoir faire :

- Responsable qualité formé.

Conclusion de la troisième partie

Formellement, l'Enasel a obligé toutes ces unités, dont le CDRS Alger, à mettre en place un système de management de la qualité conforme aux normes ISO 9001 : 2000, et qui se voit à travers son organisation architecturale de la qualité et de son système documentaire (manuel qualité, cartographie et identification des processus, enregistrement et mesure des indicateurs qualité).

Pour le CDRS Alger, tous les processus et les procédures dictés par les normes ISO 9001 version 2000 sont mis en application. Selon le directeur du centre, la mise en place du système de management de la qualité leur a permis de mieux s'organiser pour mieux traduire les besoins clients en exigences et les satisfaire en permanence.

Cependant, le stage qu'on a fait au niveau du CDRS Alger nous a permis de dégager certaines conclusions :

- La réalisation de la qualité est restée à l'étape de conception, faute d'implication de tout le personnel dans la réalisation de la qualité. Au CDRS Alger, on constate, que la répartition des tâches est divisée en deux niveaux : le niveau de conception chargé de concevoir et de planifier la qualité et le niveau d'exécution qui subit la conception de la qualité. Ce qui indique le manque d'implication volontaire à la réalisation de la qualité. La qualité dans ce cas ne peut être que partielle car l'implication du personnel exécutant à la production de la qualité se fait par contrainte et non par une implication volontaire;

- Le service commercial de l'unité rencontre beaucoup de problèmes dans l'enregistrement des commandes, car la plupart d'entre elles se fait par le biais de téléphone ce qui n'est pas conforme à une recommandation des normes ISO 9001 : 2000 « tout est documenté».

- Enfin, le traitement de réclamations clients est long car il ne relève pas de la responsabilité des unités. Cette centralisation des actions curatives ralentie le processus d'amélioration continu (qui est un autre principe des normes ISO 9001 : 2000) et parfois contribue au mécontentement du client.

Conclusion générale

Dans la partie théorique nous avons défini : le concept qualité, l'évolution de son management, l'organisation mondiale de normalisation (ISO), les normes ISO 9000 et leur développement. Tous ces principes doivent être maîtrisés, compris et suivis par les responsables de l'Enasel pour être compétitives car cela leur permettra de soutenir durablement la concurrence devenue plus acharnée notamment après la ratification de l'accord d'association avec l'union européenne et le processus d'adhésion de l'Algérie à l'Organisation Mondiale de Commerce (OMC).

En effet, on a développé le management de la qualité par la certification conformément aux normes ISO 9001 : 2000 comme un dispositif contribuant à :

- La création d'un climat de confiance et de sérénité entre l'entreprise et son environnement et la réalisation de la plus-value ;

- L'organisation de l'entreprise et la satisfaction de ses clients ;

- L'identification des dysfonctionnements et à l'amélioration en permanence des processus sur la base des mesures objectives.

L'étude de l'impact de la mise en place d'un système de management qualité sur les performances économiques et qualités du CDRS Alger, nous a permis de répondre à notre question principale et de confirmer la réussite de l'application de la démarche qualité au sein du centre de distribution. Le CDRS Alger possède une bonne santé financière actuelle, pourtant, l'analyse par la méthode des ratios a démontré sa fragilité à long terme (chapitre II, 2ème partie) et les objectifs qualité de l'entreprise ont été atteints (3ème partie). Cependant, il faut noter que la production de la qualité est toujours partielle comme nous l'avons signalé auparavant, les normes sont mal comprises et parfois sont négligées par le personnel, le traitement des réclamations clients se fait d'une manière un peu lente et l`implication du personnel exécutant n'est pas volontaire, ce paradoxe peut s'expliquer par le monopole qu'a l'Enasel sur le marché national en matière de sel iodé. Enfin on peut dire que la qualité ne se fait pas « à la petite semaine », elle nécessite un processus d'apprentissage long entre toutes les parties intéressées du système de management qualité.

Il faut noter, que cette étude est menée seulement quatre années après la mise en place de la démarche qualité et une année après la certification de l'Enasel et que cette période peut être considérée courte pour l'évaluation des performances économiques, aussi, il faut que le processus d'apprentissage en matière de management de la qualité soit plus long que prévu pour arriver à réaliser le véritable processus d'amélioration continue. De ce fait il serait intéressant de refaire les mêmes analyses dans les prochaines années pour évaluer le processus d'amélioration de la qualité des produits et services de l'Enasel.

En terme, la certification ne peut pas être une fin en soi, car la qualité est un état d'esprit et l'entreprise certifiée évolue dans un environnement global, cet environnement doit être favorable à la production de la qualité et à l'application des normes, le centre de distribution n'est donc qu'un maillon d'une grande chaîne de réalisation de la qualité, il faut donc penser ultérieurement à voir les systèmes de management qualité des partenaires du CDRS Alger.

Bibliographie

Les ouvrages utilisés

1. AFNOR, «  les projets de la norme ISO 9000 Version 2000 » Ed. AFNOR, Paris 2000.

2. ALOUANE Y., « Le management processus de gestion et fonction d'entreprise », Les éditions C.L.E, Tunis, 1999.

3. DOUHANE A., ROCCHI J.-M., « Déchiffrer et analyser les comptes de l'entreprise », Ed. Lamy, Paris, 1994.

4. FOGLIERINI-CARNEIRO, « Organisation et gestion des entreprises : La conception moderne du management », 3ème édition, Ed. DUNOD, Paris, 1995.

5. GOGUE Jean-Marie, « la maîtrise de la qualité », Ed. Organisation, Paris, 1978.

6. GOGUE Jean-Marie, « Management de la qualité », Ed.Economica, Paris, 2001.

7. ISO /CT176, « ISO 9000 : chosir et appliquer »,2ème édition, Ed. ISO, Genève, 2001.

8. KONDO Y., « Compagnywide Quality-control-its Backround and developpement », Ed. 3A Corporation, Tokyo, 1995, traduit par Henri Bernard, « maîtrise de la qualité dans l'entreprise », Ed. Economica, Paris, 1997.

9. LABOUCHEIX Vincent, « traité de la qualité », Ed. DUNOD, Paris, 1990.

10. LAMPRECHT J., « ISO 9001 : Commentaires et conseils pratique, une approche statistique », Ed. AFROR, Paris, Février 2001.

11. LAKEHAL M., « Dictionnaire d'économie contemporaine », Ed. Vuibert, Paris, 2000.

12. MITONNEAU H., « ISO 9000 version 2000 : pour une pratique renouvelée du management de la qualité », 2ème édition, Ed. DUNOD, Paris, février 2004.

13. MONIN Jean-Michel, « les certification qualité dans les services : outil de performance d'orientation client », Ed. AFNOR, Paris, 2001.

14. PIGET P., « Gestion financière de l'entreprise », Ed. Economoca, Paris, 1998.

15. RAIMBAULT G.,  « comprendre aisément la gestion financière d'entreprise », Ed. Presse des ponts et chaussées, Paris, 1998.

16. TERFAYA N., « Démarche qualité dans l'entreprise et analyse des risques », Ed. HOUMA, Alger, 2004.

17. VIZZAVONA P., « Pratique de gestion, tome 3, Ed. BERT, Paris, 1990.

18. ZITOUN Tayeb, « Analyse financière », Ed. Berti Editions, Alger, 2003.

Les normes utilisées

· Norme internationale ISO 9000 : 2000 « système management de la qualité : principes essentiels et vocabulaire » - décembre 2000.

· Norme internationale ISO 9001 : 2000, « Systèmes de management de la qualité : Exigences » - décembre 2000.

· Norme internationale ISO 9004 : 2000, « Systèmes de management de la qualité : Lignes directrices pour l'amélioration des performances » - décembre 2000.

· Norme internationale ISO 19011 : 2002 « Lignes directrices pour l'audit des systèmes de management de la qualité et/ou de management environnemental » - octobre 2002.

Sites Web utilisés

· www.ISO.ch

· www. isoconseil.com

· www.afnor.fr

· www.Enasel.dz

Annexe

____________________________________________________________________________________________________________

Ecouter les clients, marketer et promouvoir l'offre(PRR04)

Piloter le développement (PRM06)

Cartographie des processus de l'Enasel

Définir la politique la stratégie et les objectifs (PRM03)

Connaître le marché, la concurrence, et définir l'offre (PRM01)

Prévenir les risques et piloter l'amélioration continue (PRM 08)

Planifier et Déployer les objectifs (PRM04)

Assurer le contrôle interne (PRM05)

Promouvoir ENASEL (PRM07)

Assurer une veille industrielle (technologique, normative...) (PRM02)

Préserver le potentiel minier (PRR01)

Concevoir des produits nouveaux (PRR02)

Contrôler la qualité des produitS (PRR08)

Traiter les réclamations des clients (PRR11)

Gérer le système d'information (PRS03)

Gérer le personnel (PRS01)

Assurer la gestion Financière et comptable (PRS02)

Assurer la logistique

(PRS07)

Maintenir les infrastructures (PRS06)

Maintenir le matériel de production, (PRS05)

Maintenir les équipements de contrôle es et de mesure (PRS04)

Gérer la Qualité (PRS11)

Assurer une veille environnementale (PRS10)

Assurer une veille réglementaire (produit, hygiène et sécurité) (PRS09)

Gérer les stocks d'emballages et de consommables (PRS08)

MISSION FONDAMENTALE :

Produire et commercialiser des sels alimentaires et industriels pour le marché national et l'exportation.

Traiter et conditionner le sel (PRR06)

Processus de réalisation / majeurs

Processus de soutien

Commercialiser les produits (PRR09 )

Mesurer la satisfaction du client (PRR10)

Stocker le produit fini (PRR07)

Récolter le sel (PRR05)

Acheter produits et équipements (PRR03)

Clients sels alimentaires:

- Internes

- Particuliers

- Grossistes

- Administration

- Clients sels bruts

- Entreprises industrielles

Clients sels spéciaux :

-Cosmétique

-Pharmacie

Produits :

- Sels alimentaires iodés

- Sels alimentaires iodés raffinés

- Sels industriels brut

- Sels spéciaux

Processus de Management

QUESTIONNAIRE D'EVALUATION

LA FONCTION DE LA QUALITE DANS L'ENTREPRISE

1) L'entreprise dispose-t-elle d'un organigramme ?..........................................

2) Toutes les unités organisationnelles pouvant influencer la qualité figurent-elles dans cet organigramme ?.......................................................................

3) Existe-il une fonction de la qualité dans votre entreprise ? Oui [ ] Non [ ]

4) Qu'est que la qualité pour l'entreprise :

F une obligation ? [ ]

F un coût supplémentaire ? [ ]

F un avantage distinctif ? [ ]

F normatif ? [ ]

5) Qui s'occupe de la qualité ?

F un service spécialisé ? Oui [ ] Non [ ]

F tout le monde ? Oui [ ] Non [ ]

6) La fonction qualité est-elle associée aux grandes discisions de l'entreprise ? Oui [ ] Non [ ]

Si non pourquoi :......................................................................................

Si oui comment :.........................................................

7) Y a-t-il un responsable qualité ? Oui [ ] Non [ ]

8) Avez-vous une norme retenue ? Oui [ ] Non [ ]

Si oui laquelle :

F est-ce que c'est la norme ISO ? [ ]

F est-ce que c'est la démarche H.A.C.C.P. ? [ ]

F autres ? [ ]

9) A-t-on identifié les processus nécessaires au système de management de la qualité ? Oui [ ] Non [ ]

10) Les processus sont-ils définis et élaborés pour atteindre les objectifs tracés et ainsi permettre une amélioration continue ? Oui [ ] Non [ ]

11) Les audits de qualité internes sont-ils menés dans votre entreprise ? Oui [ ] Non [ ]

12) Ces audits sont-ils prévus dans un planning annuel ? Oui [ ] Non [ ]

13) Les actions engagées suite à ces audits sont-elles suivies ? Oui [ ] Non [ ]

14) Quels types d'actions qu'utilisent les dirigeants de l'entreprise pour améliorer la qualité :

F sensibilisation ? [ ]

F formation ? [ ]

F sanction ? [ ]

15) Le personnel ayant une incidence sur la qualité, a-t-il une formation initiale ?

16) La formation est-elle considérée comme un outil de promotion pour l'homme et sont entreprise ? Oui [ ] Non [ ]

si oui, comment : ................................................................................

17) l'entreprise a-t-elle une bonne circulation entre les services et niveaux hiérarchiques ? .........................................................

18) les actions d'améliorations sont-elles envisagées ? y consacrez-vous un budget ? .........

DOCUMENTATION QUALITE

1) Les procédures suivantes sont-elles documentées comme la norme l'exige ? :

F Maîtrise des documents [ ]

F Maîtrise des enregistrements relatifs [ ]

F Audit interne : Maîtrise des non- conformités [ ]

F Actions correctives et Actions préventives  [ ]

2) Le système management est-il amplement décrit dans le manuel qualité ou par d'autres documents qui en découlent d'une façon générale ? ............................................ 

3) La direction a-t-elle formellement mise en vigueur le système de management qualité ? ....

4) A-t-on inclus dans le manuel des règles concernant la maîtrise des documents et sont-elles appliquées? Oui [ ] Non [ ]

Si oui, lesquelles : ....................................................................................

Si non, pourquoi ? : .................................................................................

7) A-t-on inclus les documents de provenance externe ; par exemple : exigences légales/ gouvernementales normes règles techniques et spécifications du client ? ...........

8) Le manuel contient-il des procédures pour les enregistrements relatifs à la qualité ? .........

9) A-t-on défini les procédures adéquates et les responsabilités pour la sauvegarde informatique? (Concept de sauvegarde, archivage des supports) ..................

10) Dispose-t-on d'une méthode adéquate pour assurer l'élimination des données informatiques? (p.ex.: données confidentielles)...................................................................

RESPONSABILITE DE LA DIRECTION

Engagement de la direction

1) Quelle est la contribution de la direction dans le système management de la qualité ? .......

2) Comment l'engagement de la direction se concrétise-t-il d'une manière opérationnelle ? ......

3) La direction a-t-elle démontré son engagement au développement et à l'amélioration du système de management? .......................................................................

4) Communique-t-on, au sein de l'entreprise, l'importance à satisfaire aux exigences des clients ainsi qu'aux exigences réglementaires et légales ?.............................

5) A-t-on mis à disposition les moyens adéquats ainsi que du personnel formé pour la réalisation du système qualité ? ....................................... ...................

6) A-t-on établi une politique d'entreprise et des objectifs mesurables ? (p. ex : charte, politique et stratégie d'entreprise) ................................................ .....................

7) Le système de management tient-il compte de toutes les parties intéressées comme : le personnel, les propriétaires, les fournisseurs, les clients, l'environnement et la société ?.........

8) Vérifie-t-on le fonctionnement et l'efficacité du système de management qualité ainsi que les objectifs qualité fixés par la direction d'une manière régulière et à des intervalles définis ? .....

9) Connaît-on des indications d'une mauvaise utilisation du certificat ou du logo ISO ?

Oui [ ] Non [ ]

Si oui, lesquelles : .............................................

10) Enregistre-t-on les réclamations des parties intéressées par rapport au système de management  qualité ? ...................................................

ÉCOUTE CLIENT

1) Détermine-t-on les besoins et attentes des clients ? ...........................................

2) Le personnel concerné est-il informé des résultats de la satisfaction clients ?  .................... 

3) Est-il assuré que les exigences des clients soient comprises et satisfaites ?........................

5) Les insatisfactions client font-elles l'objet d'un suivi personnalisé ?......................

6) La force de vente est-elle impliquée dans le processus d'évaluation ? ...........................

7) Des mesures correctives sont-elles prises suite aux réclamations des clients ?.......................

8) La satisfaction client concerne-t-elle les différents types de clients ?............................. ..........

POLITIQUE QUALITE

1) Dispose-t-on d'un document de base signé, qui défini la politique qualité ?............ ..................

2) Quelle sont les orientations générales de la politique qualité ? ...... ......................................

3) Quelle est la contribution de la politique qualité à l'amélioration continue ? .......................

4) Est-il assuré dans l'entreprise, qu'à tous les niveaux organisationnels, la politique qualité est comprise, appliquée et observée ? Oui [ ] Non [ ]

Si non pourquoi ?:.......................................................

5) quelle sont les objectifs associés à la politique qualité ? ..........................................

GESTION QUALITE

1) A-t-on nommé un représentant de la direction pour la qualité qui fait partie de la direction et a le pouvoir de décision ? .................................................................

2) A-t-on fixé et documenté les éléments suivants: responsabilité, indépendance organisationnelle et interfaces des personnes qui dirigent, exécutent et vérifient les tâches ayant une incidence sur la qualité? ....................

4) Les activités de communication sont-elles définies entre les différents niveaux et fonctions ?...

REVUE DE DIRECTION

1) Qui participe à la revue de direction ?.......................................................................................... 

2) Quelle est la fréquence de la revue de direction ? .................................

3) Vérifie-t-on le fonctionnement et l'efficacité du système qualité ? ..........................

5) Dispose-t-on des éléments d'entrée de la revue exigés par la norme :

F les résultats d'audits [ ]

F les retours d'information des clients [ ]

F la conformité du produit [ ]

F l'état des actions correctives et préventives [ ]

F la situation des actions issues des revues précédentes [ ]

6) Les données de sortie de la revue, exigée par la norme sont-elles enregistrées :

F l'amélioration du système et les processus [ ]

F l'amélioration du produit par rapport aux exigences du client [ ]

F le besoin en ressources [ ]

7) quelle est la contribution de la revue de direction dans l'amélioration du système management de la qualité ? ........................................................................................

8) La réalisations des actions correctives et préventives ordonnées par la direction sont-elles surveillées par celle - ci ? .............................................

MANAGEMENT DES RESSOURCES

Mise à disposition des ressources

1) A-t-on mis à disposition les ressources nécessaires pour la mise en oeuvre et l'amélioration des processus? ...........................................................................................

2) Dispose-t-on des moyens adéquats pour assurer la satisfaction des clients ? ......................

3) Dispose-t-on d'un personnel qualifié pour réaliser les activités de direction, du contrôle et de réalisation, ainsi que des audits internes ? ........................................................ 

Ressources humaines et infrastructures

1) Les besoins en formation, sont-ils déterminés régulièrement et propose-t-on la formation adéquate? ..........................................................

2) Les infrastructures sont-elles suffisantes par rapport aux contraintes internes et externes liées aux produits ? ..........................................................................................

3) Existe-t-il une maintenance des équipements pour assurer le déroulement correct des processus ?......................................................

4) Assure-t-on un environnement convenable selon les exigences légales et réglementaires ?.....

REALISATION DU PRODUIT

Conception relative aux clients

1) Assure-t-on que les processus de conception se réalisent sous des conditions maîtrisées et que les résultats soient conformes aux exigences des clients?..............................................

2) Existent-ils des prescriptions qui définissent les mesures, la surveillance et les dispositions à prendre pour que les processus fonctionnent selon la planification ? .............................

3) Dispose-t-on des données et informations adéquates pour assurer la réalisation des processus ?

4) La revue de contrat est-elle décrite dans le manuel qualité ? La coordination des activités des fonctions participantes est-elle définie ? ..................................................

5) Vérifie-t-on avant l'envoi de l'offre ou l'acceptation d'une commande/contrat si les exigences sont sans ambiguïtés et faisables ? ....................................................

6) L'offre et la commande sont-elles vérifiées avant confirmation concernant leur concordance ?

7) Traite-t-on convenablement les retours d'information des clients y compris leurs réclamations?

8) Le manuel qualité contient-il des directives concernant la maîtrise de la conception du produit?

9) Dispose-t-on d'un personnel qualifié et des moyens adaptés pour réaliser ces activités ? ...

10) A-t-on vérifié, dans le cadre de la validation de la conception, si les produits répondent aux exigences prédéterminées des utilisateurs? ......................................

Achats

1) Le manuel qualité contient-il des procédures concernant les achats des produits ? ............

2) Les procédures d'achats sont-elles réglementées concernant :

F l'évaluation des sous contractants ;

F le recensement des besoins ;

F le déroulement des approvisionnements ;

F le déroulement en cas de modification ?

3) Fait-on le choix des fournisseurs selon des critères prédéterminés ?

Oui [ ] Non [ ]

4) Les documents d'achats contiennent-ils toutes les données nécessaires permettant l'achat selon les critères prédéterminés ? Oui [ ] Non [ ]

5) Les documents d'achats contiennent-ils les informations complémentaires concernant : les exigences d'autorisation ou d'aptitude du produit, les processus, la libération par l'autorité, la qualification des collaborateurs des sous-traitants et les exigences du système qualité des fournisseurs ? .........................................

6) Les procédures et responsabilités sont-elles définies pour les contrôles convenus et effectués par l'acheteur chez le fournisseur ? ...............................................

MAITRISE DES DISPOSITIFS DE MESURE ET DE SURVEILLANCE

1) Le manuel qualité contient-il des procédures de maîtrise des équipements de contrôle, de mesure et d'essai ? .........................................................................................

2) Les équipements de contrôle de mesure et d'essai appliqué pour le contrôle, la mesure et l'essai sont-ils vérifiés ? ..........................................................

3) Protège-t-on les moyens de mesure et de surveillance (utilisation et stockage) ? .............

4) A-t-on assuré que tous les équipements de contrôle, de mesure et d'essai sont recensés ? .....

5) Les équipements de contrôle, de mesure et d'essai qui ne peuvent pas être étalonnés par rapport aux étalons nationaux ou qui sont mis à disposition par des clients, sont-ils surveillés ? .......

MESURES, ANALYSES, ET AMELIORATION

1) A-t-on planifié la mise en oeuvre des activités de mesure et de surveillance pour assurer la conformité du produit et réaliser des améliorations ? .....................

2) Vérifie-t-on les besoins en méthodes statistiques ? (Analyse des données) ...............

3) Utilise-t-on des méthodes statistiques concernant les enregistrements pour détecter et mettre en oeuvre des actions d'amélioration ? ............................................................

4) Dispose-t-on d'un système d'information relatif à la satisfaction et/ou mécontentement du client (p. ex : enquête client, rapports de visite, benchmarking, contacts personnels) ? .......

5) Si nécessaire, des audits hors plans sont-ils exécutés ? ...............................................

6) Les actions correctives sont-elles prises en compte par le responsable du secteur et contrôle-t-on leur efficacité ? .................................................................................

7) Applique-t-on des audits internes pour détecter et identifier les potentiels d'amélioration ? ....

8) Dispose-t-on d'une procédure documentée pour la maîtrise des non-conformités et la manière de traiter celles-ci ? ......................................................................

9) La procédure décrit-elle le marquage approprié du produit non conforme (feuille de blocage) ?

10) Est-il documenté comment les produits non conformes doivent être identifiés, stockés et déclarés ? .......................................................................................

11) Dispose-t-on d'un processus pour recueillir et analyser les données appropriées pour déterminer la pertinence et l'efficacité du système de management de la qualité ? .............

12) Exploite-t-on les données afin de détecter le potentiel d'amélioration provenant : des audits internes, des non-conformités produit, des réclamations client? .................................

13) Les responsabilités et compétences concernant les actions correctives et préventives sont-elles correctement définies et correspondent-elles aux effets des anomalies ? ....................

14) Analyse-t-on l'ensemble du problème et le risque rencontré, quand on fixe les actions correctives et préventives ? .....................................................................

15) Assure-t-on que : la cause du défaut soit analysée et documentée, l'action corrective pour éliminer la cause soit engagée et réellement déclenchée et surveillée ? .....................

16) A-t-on clairement réglé les responsabilités et compétences concernant la mise en oeuvre des actions correctives et préventives ? ............................................................

17) Inclut-on les fournisseurs dans les actions correctives et préventives ? ..........................

18) Quelle est la contribution des actions correctives et préventives dans l'amélioration du système management de la qualité de l'entreprise ?................................................................ 

19) Existe-t-il une procédure documentée d'actions correctives et préventives ?......................






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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius