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Investissement direct étranger et croissance économique en RDCongo (de 1990 à 2006)

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par Salvatores Yoshua
Université de Goma - Licence 2007
  

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CONCLUSION GENERALE

Depuis deux décennies, les gouvernements des PVD sont entrés dans une concurrence accrue en vue d'attirer les flux d'IDE sur leur territoire. Cet engouement des PVD envers l'IDE tient à diverse raisons : la création d'emploi, l'accumulation du capital, la promotion des exportations, la possibilité des diffusions technologiques dans les tissus industriels local, etc.

Ce travail s'est évertué à montrer que les flux d'IDE vers la RDC ne suivent pas la logique la plus courante des flux d'IDE vers les PVD mais suivent celle vers les pays les moins avancés producteurs des matières premières. L'idée centrale est que contrairement à la théorie qui veille que les IDE soient déterminé par l'ouverture économique et le facteur localisationnel comme la taille du marché où les coûts de production, l'IDE en RDC est déterminé plutôt par les ressources naturelles. Le deuxième point fort de ce travail tend à renforcer l'idée selon laquelle l'IDE contribue à la croissance économique du pays d'accueille malgré quelque zones d'ombre. C'est autour de ces points centraux que s'articule les trois chapitres de ce travail.

Le chapitre premier passe en revue la littérature théorique et empirique de la notion IDE-croissance. Le chapitre deuxième fait une analyse descriptive des flux d'IDE entrant et du taux de croissance du PIB en RDC. Il ressort de cette analyse que les flux d'IDE cumulés représentent environ 10% du PIB de la RDC, même si la RDC ne compte que pour moins d'un pourcent de l'IDE mondial. Aussi le chapitre deuxième essaye de montrer les atouts dont dispose la RDC pour attirer les IDE. Ainsi, les politiques d'attractivités (économiques, monétaires et institutionnelles) mises en place sont passées en revues, de même que les abondantes ressources naturelles de la région pour lesquelles les investisseurs peuvent s'intéresser. Il est aussi fait cas de problème qui limitent les entrées d'IDE dans la région tels la corruption et l'instabilité politique. Le chapitre troisième analyse les effets des IDE sur l'économie de la RDC à l'aide d'un modèle structurel estimé par le double moindre carré. Le résultat obtenu montre que l'IDE contribue positivement à la croissance en RDC.

Cet IDE crée très peu ou aucun effet d'entraînement sur l'économie, du fait de la peur née de l'aversion pour le risque des investisseurs potentiels. Cet IDE est celui qui susceptible de créer des emplois, de transférer le savoir faire aux entreprises locales. Malheureusement, son pourcentage reste encore faible, car la RDC n'est pas stable politiquement et demeure une zone à risque très élevé pour les investisseurs potentiels. En revanche, cet IDE génère plus des profits à l'Etat congolais, et c'est au gouvernement d'utiliser ces profits pour développer les secteurs latents de l'économie. Une utilisation de ces profits dans un premier temps pour rendre le pays autonome au point de vue alimentaire serait un point de départ appréciable, puis ensuite pour développer les industries transformatrices des produits primaires cultivés sur place. C'est seulement à ces conditions que la RDC non seulement attirerait plus des flux d'IDE, mais profiterait de ses effets pour développer son économie.

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