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Cohabitation population fang/CNPN, WCS dans la conservation de l'environnement au Gabon : Analyse du cas du Parc National des Monts de Cristal

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par Aimée Prisca MEKEMEZA ENGO
Université Omar Bongo - Maîtrise 2007
  

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Domaine d'étude

Notre objet d'étude s'inscrit dans la problématique de l'anthropologie écologique, dans la mesure où nous analysons les rapports de l'homme à l'environnement. L'anthropologie écologique est née dans les années 1930, avec les travaux de Julian Stewar. Sa théorie consistait à démontrer que la culture avait pour fonction principale l'adaptation à la nature. Elle s'est construite sur l'idée de séparation entre la culture et la nature.

A propos, Philippe Descola (2002 : 13) dira : « Parler de la nature, c'est avant tout parler de culture. On ne peut pas parler d'une nature extérieure au monde des hommes, leur séparation est un dualisme expressif ». Ce sont les hommes qui pensent la nature, et c'est cette optique théorique que voudrait développer notre travail. La forêt des Monts de Cristal est muette en elle-même. Ce sont les autochtones qui lui donnent sens par leurs représentations et même par leurs pratiques.

L'anthropologie écologique s'inscrit aussi dans la dynamique actuelle des relations entre société et environnement. Elle apporte des réponses à la dichotomie nature et culture et a pour objectif l'analyse des rapports entre l'homme et son environnement, sous l'angle des interactions dynamiques entre les techniques de socialisation de la nature et les systèmes symboliques qui les organisent. Cette discipline a connu depuis quelques années un important regain d'intérêt qui s'exprime au travers d'une production tout aussi diversifiée. Il suffit de prendre connaissance de quelques-unes des plus récentes publications : Alfred Irving Hallowell et Milton (1992), Eduard Viveiros de Castro et Bennet (1993), Philippe Descola et Palson (1996), Hellen et Fukui (1996). Les préoccupations actuelles à l'égard de l'environnement contribuent sans aucun doute à cette renaissance, en remettant à l'ordre du jour le débat nature-culture, non seulement de l'anthropologie, mais aussi de la philosophie et de la biologie, pour ne nommer que ces disciplines. Les anthropologues écologistes doivent beaucoup à Claude Lévi-Srauss.

Il reste un des piliers de l'anthropologie symbolique, ainsi qu'un passage nécessaire pour tout anthropologue qui veut aborder l'anthropologie écologique. Il y a une filiation entre l'anthropologie structurale et l'anthropologie écologique. Lévi-Strauss parle du mariage entre le structuralisme et l'écologie. Elles poursuivent toutes deux des visées universalistes. Il (2002 : 5) traduit son intérêt pour la nature en ces mots : « L'univers est objet de pensée au moins autant que moyens de satisfaire des besoins». A ces anthropologues, nous ne pourrons oublier les auteurs écologistes qui ont abordé la différence de lectures qui donnent lieu à des conflits entre les différents acteurs de la conservation : Tjibaou et Marcus Colchester (1999), Frétigne (2003), John Nelson, Lindsay Hossack (2003), Samuel Nguiffo (2003), et Sabine Rabourdin (2005). Marcus Colchester est considéré au même titre que Claude Lévi-Strauss comme un des piliers de ce domaine. Cet auteur évoque la nécessité d'une gestion participative entre les acteurs de la conservation. Il l'exprime en ces mots : « Pour une meilleure conservation, les peuples autochtones doivent participer de manière effective dans tous les programmes en faveur des aires protégées, clé d'une gestion efficace » (1999 : 168-170).

Problème, hypothèses et définition des concepts

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand