WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Depenses publiques et équilibre sur le marche des biens et services au Burundi: une analyse empirique (1987-2006)

( Télécharger le fichier original )
par Donatien BANYANKIRUBUSA
Université du Burundi - Licence 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.4.3.1. Les dépenses publiques comme stimulant de la croissance : effet de relance

Cette vision optimiste des effets des dépenses publiques sur la croissance a été défendue par des auteurs, qui selon eux, les dépenses publiques jouent favorablement sur la croissance.

En effet, elles influencent la fonction de production privée en stimulant la productivité du capital puisqu'elles créent des conditions propices à la production en mettant en place des infrastructures socio-économiques indispensables pour la conduite des activités économiques (CALVO, 1985).

Quant à ASCHAVER (1985), il avance l'idée que l'augmentation de la dépense publique, surtout de l'investissement, stimule la rentabilité du capital privé ; ce qui a un impact sur la production plus supérieure à un relèvement équivalent de la consommation publique. Donc, les dépenses publiques exercent un effet positif sur la productivité globale des facteurs de production du secteur privé.

Partant de l'hypothèse que les dépenses publiques financent les biens publics purs, BARRO (1990) trouvent que ces dernières sont complémentaires aux dépenses privées, c'est-à-dire qu'elles agissent, à côté de la production privée, dans la détermination de la production nationale.

En examinant les liens entre la croissance et les dépenses publiques, ces dernières stimulent la croissance par deux possibilités :

- un mécanisme macroéconomique : plus de dépenses publiques voulant dire plus d'activité, il y a plus de gains de productivité par le jeu de diverses externalités et, par conséquent, plus de croissance future ;

- un mécanisme technologique : certaines dépenses publiques favorisent l'accumulation des connaissances et donc améliorent la capacité productive des agents économiques, ce qui, enfin de compte, stimule la croissance ; telles sont les dépenses en éducation de formation.

Les dépenses publiques agissent positivement sur la croissance par des effets d'entraînement pour le reste de l'économie (M.A NELSON, 1994). En effet, elles stimulent la demande privée et encouragent la productivité des activités étatiques. Les économistes des nouvelles théories de la croissance soutiennent eux aussi l'idée d'une plausible action positive des dépenses publiques sur la croissance à LT à condition de rationaliser leur affectation. Ainsi, les dépenses allouées aux infrastructures publiques, à la formation du capital humain à travers l'éducation, la formation et la recherche-développement stimulent l'activité économique de LT.

Finalement, l'hypothèse en faveur des dépenses publiques comme stimulant de la croissance se fonde essentiellement sur les externalités ou effets d'entraînement que ces dépenses sont susceptibles d'engendrer et qui favorisent l'initiative privée.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo