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Depenses publiques et équilibre sur le marche des biens et services au Burundi: une analyse empirique (1987-2006)

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par Donatien BANYANKIRUBUSA
Université du Burundi - Licence 2009
  

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0.1. Intérêt du sujet

Au Burundi, le trésor public intervient, d'une part, dans le financement des investissements publics notamment dans le financement des équipements qui doivent être effectués par le secteur public ; d'autre part, il est appelé à apporter secours pour la mise en oeuvre de certaines mesures tendant à promouvoir l'investissement privé.

C'est ainsi que, depuis 1990, l'Etat a mis en oeuvre une politique de promotion des investissements du secteur privé. A cet effet, l'Etat a financé la politique de promotion du secteur privé à travers trois canaux :

- le financement des fonds spécifiques ;

- les dotations budgétaires pour le fonctionnement des institutions d'appuis au secteur privé ;

- les exonérations ou avantages fiscaux.

Ce financement occasionne une forte augmentation des dépenses publiques dans le financement de l'investissement.

Ainsi, des débats ont été menés à propos de l'investissement et des dépenses publiques. L'hypothèse de base du modèle standard stipule que le déficit permanent (augmentation des dépenses publiques) évincent l'accumulation du capital du secteur privé, c'est-à-dire de l'investissement privé : c'est l'argument du « crowding out effet ». En effet, pour y parvenir, le gouvernement augmente l'offre des titres publics, ce qui, ceteris paribus, réduit leur prix et augmente le taux d'intérêt.

Selon KEYNES, une augmentation temporaire des dépenses publiques aura un impact positif immédiat et significatif sur la demande agrégée. Par conséquent, l'épargne et l'investissement peuvent être affectés positivement [EISNER et PIEPER, 1984].

L'analyse Macroéconomique retient que l'égalité entre l'épargne et l'investissement constitue l'équilibre sur le marché des biens et services. La thèse classique retient que l'ajustement de l'épargne et de l'investissement se fait par le taux d'intérêt individuel. Pour eux, le marché n'est jamais en déséquilibre. La loi de J. B. SAY illustre bien l'équilibre classique sur le marché des biens et services. Selon elle, l'offre crée sa propre demande et les produits s'échangent contre les produits.

Selon la théorie Keynésienne, l'ajustement se fait par la quantité et le volume d'emploi. Ainsi, les anticipations concourent à commander le volume de l'investissement et l'épargne, c'est-à-dire une identité mathématique.

Pour KEYNES, l'investissement est l'élément moteur de l'activité économique. En effet, l'investissement par ses variations va provoquer des variations de même sens du revenu, lesquelles appelleront l'épargne. Mieux encore, si l'épargne et l'investissement peuvent être égaux, c'est parce que l'investissement engendre une épargne égale du bien-être créée par elle. Ces résultats pourraient-ils être applicables sur le cas du Burundi ?

Ainsi, des variables macroéconomiques comme le déficit budgétaire, les dépenses publiques, la dévaluation, le déséquilibre, l'épargne et l'investissement ont intéressé les chercheurs, mais peu ont été analysées dans le sens de l'équilibre.

En effet, un nombre important des mémoires présentés à la Faculté des sciences Economiques et Administratives de l'Université du Burundi a été consacré à l'étude de ces variables.

NDIKUMANA (1990), montre que l'épargne est restée inférieure à l'investissement. L'épargne intérieure reste faible alors que la demande d'investissement croît à un rythme remarquable. Les dévaluations n'ont pas encore réussi à corriger le déséquilibre Epargne-Investissement.

MUCOWINTORE (2001), montre que les dépenses publiques stimulent la consommation des ménages.

NIBARUTA (2003), montre que les dépenses publiques stimulent la consommation des ménages et l'investissement induit par cette demande supplémentaire exerce un impact positif réel sur la croissance économique.

NAHIMANA (2004), montre que la consommation privée augmente avec les dépenses publiques et le revenu. L'augmentation de la fiscalité favorise l'expansion des niveaux de consommation résultant de la diminution des investissements.

INAMUCO (2005), montre que le déficit et le taux d'intérêt sont corrélés positivement, le déficit réel est corrélé positivement avec la croissance économique alors que le taux d'intérêt réel a un impact négatif sur le PIB.

La compréhension de l'effet des dépenses publiques sur le niveau d'équilibre sur le marché des biens et services (I = S) s'avère d'une importance capitale. C'est dans ce cadre que s'inscrit notre travail intitulé : « Dépenses publiques et équilibre sur le marché des biens et services au Burundi ».

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