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Depenses publiques et équilibre sur le marche des biens et services au Burundi: une analyse empirique (1987-2006)

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par Donatien BANYANKIRUBUSA
Université du Burundi - Licence 2009
  

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III.3.1.2. Le test de Philips et Perron

Philipps et Perron (1988) ont mis en place un test autorisant les termes de moyenne mobile d'hétéroscédacités dans les termes d'erreur.

Le test se déroule de la manière suivante : On estime par les MCO le modèle suivant :

Avec : t : variable de tendance et variant de 1 à n ;

n : nombre d'observations.

On calcule la statistique z qui prend en compte le cas où les erreurs ne sont pas indépendamment et identiquement distribués et qui est représenté par l'égalité suivante :

Où t : la statistique de student ;

 : la variable résiduelle ;

D(x) déterminant de YY' ou Y est la matrice des variables explicatifs du modèle

Avec.

On formule enfin les hypothèses de stationnarité et les règles d'acceptation ou de rejet de H0 comme pour le test de Dickey-Fuller standard.

III.3.2. Test de coïntégration

Afin de vérifier si la régression effectuée sur des variables non stationnaires ne sera pas fallacieuse, il faut d'abord réaliser un test de coïntégration. Pour le faire, nous partons de la définition de Engle et Granger (1987). Considérons un vecteur xt de variables non stationnaires. Les composantes de xt sont dites coïntégrées si premièrement elles sont intégrées de même ordre d(I(d)), et s'il existe une combinaison linéaire de ces variables d'ordre d'intégration inférieur, c'est-à-dire s'il existe un vecteur â non nul tel que est I(d - b), avec 0 < b < d. Le vecteur â est le vecteur coïntégrant. Dans le cas où d = 1, la coïntégration implique que est stationnaire.

L'ordre d'intégration d'une variable est le nombre de fois qu'il faut la différencier pour la rendre stationnaire. La coïntégration se présente ainsi comme une propriété de réduction de l'ordre d'intégration d'une combinaison linéaire de variables intégrées de même ordre.

L'analyse de la coïntégration entre les variables exige que celles-ci soient intégrées de même ordre I (1). Toutes les variables étant intégrées du même ordre I (1) ; nous allons les considérer toutes dans la recherche de l'équation de long terme.

La notion de coïntégration traduit l'idée selon laquelle des variables ayant une tendance fluctuante à travers le temps, peuvent avoir une tendance d'évolution constante et parallèle sur une longue période.

Pour tester cette relation de coïntégration, nous avons utilisé la méthode basée sur les résidus de Engle et Granger (1987). Selon cette méthode, pour tester une éventuelle relation de coïntégration entre les variables, il suffit de dériver le résidu de relation statique et de le soumettre aux tests de la racine unitaire. Si les résidus sont stationnaires en niveau, on conclut à la présence de la coïntégration entre les variables. Si par contre, les résidus possèdent une racine unitaire, on rejette l'hypothèse de coïntégration entre les variables.

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