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Inventaire des espèces ligneuses locales pour le reboisement à des fins énergetiques

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par Emmanuel-tsadok NGWAMASHI
Université de Kinshasa - Graduat 2009
  

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CHAPITRE I : LA PRODUCTION D'ENERGIE A PARTIR DE LA BIOMASSE

I. 1. CONTEXTE ET ENJEUX

Une véritable prise de conscience s'est opérée au XXème siècle au niveau mondial sur les problèmes d'augmentation de l'effet de serre et d'épuisement des ressources fossiles. Elle a conduit un grand nombre de pays à se tourner vers des ressources d'énergie alternatives dont les énergies renouvelables. Ainsi, dans un contexte de développement durable, la diversification des ressources d'énergie est un défi du XXIème siècle (Mermoud 2006).

La consommation d'énergie primaire dans le monde s'élevait à 10,3 Gtep en 2002 (Mermoud 2006), la biomasse représentant à elle seule 1,1 Gtep tandis que les autres énergies renouvelables s'élevaient à 0,3 Gtep (en majorité de l'énergie hydraulique).

La biomasse est incontestablement une des plus prometteuses de par son potentiel important. C'est ce qui a fait que le bois soit utilisé pendant des siècles comme énergie de chauffage et de cuisson.

La production d'électricité à partir du bois est envisagée aujourd'hui grâce à des nouvelles technologies de production de l'énergie comme la gazéification (transformation d'un produit carboné liquide ou solide en gaz combustible.)

I.1.1. Enjeux environnementaux

I.1.1.1. Historique des engagements de réduction de gaz à effet de serre

La communauté internationale s'est réunie pour examiner l'état de l'environnement mondial et les impératifs de développement durable pour la première fois à Stockholm en 1992, lors de la conférence des Nations Unies sur l'environnement. Mais c'est surtout le sommet de la terre de Rio de Janeiro 20 ans plus tard en 1992 qui a marqué la prise de conscience internationale du risque de changement climatique suite à l'augmentation constante des émissions des gaz à effet de serre. Les Etats se sont notamment entendus sur la convention cadre sur les changements climatiques, dans laquelle les pays les plus riches ont pris l'engagement de contrôler leurs émissions de gaz à effet de serre.

C'est le protocole de Kyoto, en 1997, qui a traduit cette volonté en engagements quantitatifs. Les pays signataires ont accepté de réduire globalement de 5,2% par rapport à leur niveau de 1990 leurs émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2008-2012. L'Union Européenne s'est notamment engagée sur réduction de 8% de ses émissions de gaz à effet de serre. Elle a estimé nécessaire de procéder ensuite à une réparation de la charge de cet objectif entre les quinze Etats membres d'alors qui, aujourd'hui sont à vingt sept. En France, étant donnée la part importante du nucléaire dans la consommation d'énergie primaire (41% en 2004) (Mermoud 2006), l'objectif fixé est seulement de revenir au niveau d'émission de 1990.

L'entrée en vigueur de l'accord nécessitant la ratification par un minimum de 55 pays représentant au moins 55% des émissions des gaz à effet de serre de 1990. Même si les États-Unis, qui à eux seuls émettent 30 à 35% du total des gaz à effet de serre, ont finalement décidé de ne pas ratifier l'accord en 2001, le protocole de Kyoto est entré en vigueur le 16 février 2005 grâce à sa ratification par la Russie (Mermoud 2006).

I.1.1.2. Biomasse et Gaz à effet de serre

Bien que les procédés de la valorisation énergétique de la biomasse dégagent du dioxyde de Carbone (gaz principal responsable de l'effet de serre), celui-ci n'est pas comptabilisé dans l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

En effet, la quantité de dioxyde de carbone dégagée lors de la combustion de la biomasse correspond à celle qui a été absorbée dans l'air lors de la croissance de la plante par photosynthèse. Un équilibre est obtenu et le bilan théorique sur le dioxyde de carbone produit est dont neutre : l'utilisation de la biomasse comme source d'énergie rentre dans le cycle naturel du carbone, ce qui fait de la biomasse une source d'énergie renouvelable.

Cependant, la biomasse ne peut être considérée comme une énergie renouvelable qu'à condition de maintenir le potentiel existant. Il s'agit de replanter au moins l'équivalant de la biomasse prélevée, afin de maintenir l'équilibre entre le carbone présent dans l'atmosphère et le carbone séquestré sous forme végétale.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon