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Dynamique non lineaire du pulse dans une fibre optique

( Télécharger le fichier original )
par Jean Pierre DJINGUE
Université de Yaounde I - DEA de Physique Option Mécanique 2011
  

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DYNAMIQUE NON LINEARE DU

PULSE DANS UNE FIBRE OPTIQUE

DJINGUE JEAN PIERRE

yaoundé le 25 avril 2007

Table des matières

Dédicaces ii

Remerciements iii

Abstract - Résumé 1

0.1 Abstract 1

0.2 Résumé 1

Introduction Générale 1

1 Généralités sur la fibre optique et la méthode de Lax

3

1.1

La fibre optique

3

 

1.1.1

Description de la fibre optique

3

 

1.1.2

Mode de fabrication et différents types de fibres

4

1.2

Propagation d'une impulsion lumineuse dans la fibre optique

5

 

1.2.1

Réponse d'un milieu à une excitation électrique extérieure

5

 

1.2.2

Polarisation induite

6

 

1.2.3

Équation d'onde

7

 

1.2.4

Équation de propagation

7

 

1.2.5

L'équation de Schrödinger non linéaire

9

1.3 La méthode de Lax 10

1.4 Conclusion 12

2 Solution soliton de l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur 13

 
 

2

2.1

Le soliton

13

2.2

Conditions d'Hirota

15

2.3

Construction de la paire de Lax associée à l'équation de Schrödinger non linéaire

 
 

d'ordre supérieur

17

2.4

Solution Soliton

20

2.5

Solution soliton en absence du mode linéaire

26

2.6

Conclusion

29

3 Construction de la paire de Lax pour les modèles couplés 30

3.1 Équations couplées de Schrödinger non linéaires 30
3.2 Phénomènes décrits par un système couplé d'équations de Schrödinger non li-

néaires 31

3.2.1 Propagation de deux ondes de couleurs différentes 31

3.2.2 Autres phénomènes 32

3.3 Construction de la paire de Lax 32

3.4 Conclusion 36

Conclusion générale et perspectives 38

Bibliographie 40

Table des figures

1.1

Structure d'une fibre optique

3

1.2

Quelques types de fibre optique

5

2.1

Interaction de deux solitons [6].

14

2.2

volution de l'amplitude (2.63) en fonction de la distance Z, pour les cas g1 =

 
 

0.05, g2 = 0.01; g1 = 0.01, g2 = 0.05 et g1 = g2 = 0.01 ( avec Ac = 11 = ã2 =

 
 

1,o1 = 0.05,o2 = -0.04 et ó = 5)

25

2.3

volution de l'amplitude Ac en fonction de l'amplitude As pour L = 8, 9, 10, 11

 
 

et 12

26

2.4

volution de la largeur à mi-hauteur en fonction de la distance z

28

2.5

volution de l'énergie en fonction de la distance z

28

Dédicaces

Je dédie ce mémoire à :

? Ma mère TEUPE Alice pour les encouragements, les efforts incessants et l'attention portée envers moi. Ce travail est le fruit de l'éducation que vous avez toujours su m'apporter

? Mon oncle NGAYAP Eloi qui par ses conseils sans relâche a fait de moi ce que je suis.

? Ma tante LEUNA Catherine pour ses conseils sans relâche.

? Mes frères et soeurs Mme NGOUAMBE, Mme YOUBI, Mme WETCHEBEWE, Mme FOTSO, Mlle KOUEYAP et M. NGANDEU pour leur patience et leur soutien durant de longues années.

Remerciements

Aujourd'hui l'opportunité m'est offerte de témoigner ma profonde gratitude à l'endroit de ceux qui de près ou de loin ont contribué à l'élaboration de ce mémoire. Je tiens tout d'abord à remercier :

* Le Professeur Claude Marie NGABIRENG, pour la confiance qu'elle a placé en moi en acceptant de diriger ces travaux. Je ne peux que louer affectueusement son entière disponibilité, ses remarques et le sentiment de bienveillance exprimé à mon égard.

* Le Professeur Timoléon Crépin KOFANE, responsable du Laboratoire de Mécanique, pour les enseignements édifiants.

* Le Professeur Paul WOAFO, pour son sérieux dans l'exécution de sa tâche d'éducateur.

* À M. FEWO Serge pour tous les conseils, la disponibilité et les interventions énergiques tout au long de ce travail. Qu'il trouve ici ma sincère reconnaissance.

* Au Professeur. LU Li, du Département de Physique de l'Université de Shanxi (Taiyuan). Je dis merci pour la collaboration que nous avons eue.

* À tous les membres du jury pour l'honneur qu'ils me font en acceptant de participer au jury.

* À tous mes enseignants du Département de Physique , en particulier Dr C. TCHAWOUA, Dr S. ZEKENG, Pr E. MANGUELLE, Pr F. KAMGA qui sont les principaux acteurs de ma formation académique.

Mes remerciements vont également :

* À M. WETCHEBEWE André pour la peine qu'il a pu se donner pour ma réussite.

* À M.YOUMBI Jean Paul pour ses conseils sans relâche. * À madame NGAYAP Christine.

* À ma cousine FADJIE NGAYAP Chimène pour son soutien financier et moral.

* Aux familles NGOUAMBE, FOTSO et NGADEU

* À DJUIDJE Prudence et WOUKOUWE Grâce , jamais vous ne m'avez abandonné pendant les moments difficiles.

* À mes frères et scours MONGOUE, NOUBEU, SIWE, TANKEBOU, LIATOU, NGAYAP et NKOULIHEU

* À mes camarades et amis KASSE, TANGA, TCHEUMAGOU, HAPPI, TACHIM, SAH, TANSEM, PEDIER, YAKADA, FEZEU, NANA, LIMI, DAMO, ONGUENE, BEDGA, GATCHOUSSI, AHOUDOU, GAMBO et TOGUEU pour les échanges bénéfiques depuis plusieurs années et tout au long de ce travail.

* À tous mes camarades de promotion de classe de D.E.A ; Année Académique 2006 -2007, pour les débats édifiants de tous les jours.

* À tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à l'élaboration de ce travail.

Abstract - Résumé

0.1 Abstract

The aim of This report is look for solution of some systems in nonlinear optics using the reduction of a nonlinear problem to a linear one, using the Lax pair construction. We determine initially, when the conditions of Hirota are verified, the pulses 's soliton solution of the nonlinear Schrödinger equation with higher order terms which models propagation of signals in optical fibers. Finally, we are interested on a coupled nonlinear Schödinger equation in order to construct the associated Lax pair.

0.2 Résumé

Ce mémoire traite de la recherche des solutions de quelques systèmes Physiques grâce à la reduction d'un problème non linéaire en un problème linéaire à travers la construction de Lax. Nous déterminons dans un premier temps, lorsque les conditions d'Hirota sont vérifiées, la solution soliton du type pulse de l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur qui modélise la propagation des impulsions dans une fibre optique. Enfin, nous nous interessons à l'équation de Schödinger non linéaire couplée par sa construction de Lax associée en vue de rechercher ses solutions éventuelles.

Introduction Générale

Le monde des télécommunications a connu une importante évolution depuis la mise au point du télégraphe (sur câble électrique) en 1837 par Samuel Morse et l'invention du téléphone en 1875 par Alexander Graham Bell [1, 2]. En effet, grâce à la théorie de l'électromagnétisme de James Clerck Maxwell qui prédit l'existence des ondes radio en 1864, Heinrich Hertz a prouvé expérimentalement l'existence de ces ondes en 1887 [1, 2]. Par la suite, Olivier James a établi une communication sans fil sur une distance de 140 mètres en 1894 et Guglielmo Marconi a effectué la première transmission transatlantique en 1901 [2]. Un grand pas a été effectué durant les deux derniers siècles avec le développement des systèmes de transmission sur câbles et sur ondes hertziennes, mais la qualité et le débit de la transmission sont restés toujours d'une grande importance. L'idée de se servir de la lumière dans la communication remonte aux feux de bois utilisés par les Grecs et les Perses ainsi qu'aux torches enflammées utilisées par les Romains. En 1958, et avec l'invention du laser, l'idée d'utiliser l'optique surgit de nouveau. Le laser(ligt amplification by stymulated émission of radiation) pouvait remplir dans le domaine lumineux le même rôle que l'oscillateur radioélectrique dans le cas des ondes hertziennes. Les premières expériences de transmission étaient dans l'atmosphère, qui s'est révèlé un milieu de transmission dispersif et absorbant [2]. L'idée de guider la lumière sur de grandes distances avec un très faible taux d'atténuation a conduit à la contruction d'un support révolutionnaire de transmission qui

est la fibre optique.

De nos jours, la fibre optique tend à remplacer progressivement le câble coaxial dans la transmission des données. Celle-ci se fait au moyen d'impulsions générées à l'entrée de la fibre, et repose sur la modulation binaire de l'intensité d'une onde lumineuse de très haute fréquence appelée onde porteuse. sous certaines conditions particulières, les impulsions générées peuvent être des solitons. Les solitons se définissent comme des ondes solitaires qui, au cours de leur propagation conservent leurs formes et leurs énergies [3, 4]. La géneration d'impulsions à très hauts débits dans le domaine des femtosecondes fait apparaître des effets d'ordre superieur influençant fortement la propagation des dites impulsions. Entre autres, nous avons la dispersion d'ordre trois et l'effet d'auto-raidissement. Ces differents effets seront pris en compte dans l'équation de Schrödinger non linéaire (SNL) en vue de l'obtention des solutions par la méthode Abowitz, Kaup, Newell et Segur (AKNS), incluant les conditions d'Hirota et la représentation de la paire Lax. Ceci fera l'objet de notre travail. Ce mémoire s'articule autour de trois axes.

La première partie, présente quelques généralités sur la fibre optique. Nous montrons comment l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur modélise la propagation des ondes dans les systèmes optiques. Par la suite nous présentons la méthode AKNS.

La résolution de l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur par la méthode AKNS est présentée dans la deuxième partie.

L'essentiel de la troisième partie est basé sur la construction de la paire de Lax de l'équation de Schrödinger non linéaire couplée.

Notre travail s'achève par une conclusion générale et des perspectives pour des travaux futurs.

CHAPITRE PREMIER

GENERALiTEs suR LA FiBRE opTiQuE ET LA METHoDE DE LAX

1.1 La fibre optique

1.1.1 Description de la fibre optique

FIG. 1.1 - Structure d'une fibre optique

La fibre optique est un fil transparent très fin qui guide la lumière ; Entourée d'une gaine protectrice, elle est utilisée pour conduire la lumière entre deux lieux distants de plusieurs centaines, voir milliers de kilomètres. Le signal lumineux codé par une variation d'intensité est capable de transmettre une grande quan-

tité d'information. La fibre trouve son utilisation principale dans les réseaux de transmission pour les télécommunications; C'est un guide d'ondes électromagnétiques. La fibre optique est constituée d'une partie centrale appelée coeur, ayant un indice de réfraction légèrement supérieur à celui de la gaine entourant le coeur. L'ensemble coeur-gaine étant couvert d'une couche protectrice.

1.1.2 Mode de fabrication et différents types de fibres

La fabrication d'une fibre optique passe par la réalisation d'une préforme cylindrique en barreau de silice [51; La silice est un composé dioxyde du silicium, présent dans un grand nombre de minéraux, tels que le quartz, la calcédoine et l'opale. Le barreau subit ensuite un étirage en plaçant l'extrémité dans un four porté à une température voisine de 2000 degrés celsus [51. Il est alors transformé en fibre de plusieurs centaines de kilomètres à une vitesse de l'ordre du kilomètre par minute. La fibre est ensuite revêtue d'une double couche de résine protectrice avant d'être enroulée sur une bobine. L'écart d'indice entre le coeur et la gaine est obtenue en incorporant des dopants, tels que :

- Le germanium et le phosphore qui accroissent l'indice dans le coeur, - Le bore et le fluor qui font décroître l'indice dans la gaine.

L'étude de la propagation dans un guide électromagnétique fait apparaître la notion de mode de propagation, quantifiée par les paramètres du guide. Dans le cas de la fibre optique, cette quantification conduit à une première classification: on distingue les fibres monomodes, dans lesquelles un seul mode de propagation est possible, et les fibres multimodes oil plusieurs modes (quelques centaines ou milliers) peuvent coexister.

FIG. 1.2 - Quelques types de fibre optique

1.2 Propagation d'une impulsion lumineuse dans la fibre optique

1.2.1 Réponse d'un milieu à une excitation électrique extérieure

Un matériau peut être essentiellement considéré comme un ensemble de particules chargées (ions et électrons); Soumises à un champ électrique, les charges tendent à se déplacer : Les charges positives dans le sens du champ électrique, les charges négatives dans le sens opposé. Dans un milieu conducteur, les électrons peuvent se déplacer à travers le matériau aussi longtemps que le champ électrique est appliqué, donnant lieu à un courant électrique. Dans le cas d'un diélectrique, qui est d'un usage beaucoup plus courant en optique, les particules chargées sont liées fortement les unes aux autres, bien que leurs liens conservent une certaine " élasticité ". Ainsi, en présence d'un champ électrique, les charges ont un mouvement uniquement transitoire et s'éloignent légèrement de leur position d'origine.

Ces petits déplacements élémentaires (charges positives d'un côté, charges négatives de l'autre) se traduisent par l'apparition dans le matériau de moments dipôlaires électriques induits. En d'autres termes l'effet d'un champ électrique sur un diélectrique est d'induire une polarisation. Sous l'action du champ électrique d'une onde laser, les charges d'un diélectrique sont soumises à un mouvement oscillant de même fréquence formant un ensemble de dipôle oscillant. La réponse du matériau à ce champ laser devient donc non linéaire.

1.2.2 Polarisation induite

Pour le cas d'une fibre optique, le vecteur polarisation induit

?-

P est une fonction

non linéaire du champ électrique appliqué

?- E ainsi que suit [6]

?-P = å0[÷(1)-?E + ÷(2)-?E?-E + ÷(3)-? E ?- E ?- E + ...], (1.1)

qui est une combinaison d'une partie linéaire (

-? PL) et d'une partie non linéaire

( PNL) tel que :

?-

P=

PL + PNL, (1.2)

avec

PL = å0÷(1)-?

-? E , (1.3)

PNL = å0[÷(2)-?

--? E ?- E + ÷(3)-? E ?- E ?- E + ...]. (1.4)

Où ÷(j)(j = 1, 2, ...) est la susceptibilité d'ordre j. En général, ÷(j) est un tenseur de rang (j+1). La susceptibilité linéaire ÷(1) représente la contribution dominante ?-

de P . Ces effets sont inclus à travers l'indice de réfraction n et le coefficient d'atténuation. La susceptibilité d'ordre 2 ( ÷(2)) est responsable d'effets non linéaires tels que la génération de second harmonique. Cependant, elle est non nulle, seulement si le milieu ne présente pas une symétrie d'inversion au niveau moléculaire. La fibre optique étant constituée de molécule de dioxyde de silicium, le tenseur ÷(2) s'annule du fait que cette molécule est centro-symétrique.

Les effets non linéaires dans les fibres optiques ont pour principale origine la susceptibilité d'ordre 3 (÷(3)), qui est responsable de nombreux phénomènes tels que la génération de troisième harmonique, la réfraction non linéaire,...[7].

1.2.3 Equation d'onde

A partir des équations bien connues de Maxwell [8], l'équation d'onde d'un

champ électrique

?-E est donnée par:

-? E - 1

c2

= -u0(?2-? PL

?t2 +

?

?2 PNL

?t2 ), (1.5)

?2

?2 -?E

?t2

oil u0 et c sont respectivement la pérméabilité du vide et la vitesse de la lumière.

Nous supposons dans la suite que le milieu est homogène, isotrope et centrosymétrique. Ces conditions initiales permettent de considérer une approche selon une seule composante des champs, en supposant que le champ électrique maintienne sa polarisation pendant la propagation, permettant ainsi une approche scalaire de l'équation. Pour développer cette équation, on s'intéresse en particulier à la propagation selon l'axe z dans un système invariant axialement.

1.2.4 Equation de propagation

La polarisation étant une fonction non linéaire de

?-E, nous considérons dans

un premier temps une réponse purement linéaire; L'équation d'onde devient dans ce cas :

?2 Ee + å(ù)k0 Ee = 0 (1.6)

avec å = (n + iá/2k0)2, n l'indice et á le coefficient d'atténuation.

 

?-E et nous prenons l'impulsion électrique

E est la transformée de Fourier de sous la forme :

E(z, t) = q(z, t) expi(â0z - ù0t) + cc. (1.7)

En remplaçant (1.7) dans (1.6) et en considérant l'enveloppe q(z, t) lentement variable suivant la coordonnée z, c'est-à-dire;

|?2eq

?z2| « |â0ù0 ?eq

?z|, (1.8)

l'équation (1.6) se met sous la forme :

?eq

20+ (eâ2 - â2 0)eq = 0, (1.9)

?z

avec eâ2 = å(ù)k2 0.

Les effets de la dispersion dans la fibre sont pris en compte à travers le développement en série de Taylor de la constante de propagation â(ù) autour de la fréquence ù0

â(ù) = â0 + â1(ù - ù0) + 2â2(ù - ù0)2 + 1

1 6â3(ù - ù0)3 + ..., (1.10)

oil âm = dmâ

dtm |ù=ù0 (m = 1,2,3,...).

En prenant la transformation de Fourier inverse de l'équation (1.9) et en utilisant un référentiel se déplaçant avec notre signal à la vitesse de groupe Vg = 11, avec la transformation T = t - â1z on obtient :

?q

=

?z

i ?2q 1 ?3q á

2â2 ?T2 + 6â3 ?T 3 - 2 q, (1.11)

qui est l'équation de la propagation de l'enveloppe dans le cadre linéaire.

Si nous tenons compte d'une réponse non linéaire instantanée, ceci entraîne

que la dépendance de PNL par rapport au temps et en fonction de par la relation [6] :

?-E est donnée

PNL(z, t) = o0÷(3)E(z, t)E(z, t)E(z, t). (1.12)

Nous remplaçons par la suite l'équation (1.7) dans l'équation (1.12), la polarisation non linéaire se met sous la forme suivante :

PNL(z, t) = o0÷(3)[3|qq|q(z, t)expi(0t + â0z) +q3(z,t)exp3i(0t + â0z) + cc]. (1.13)

Dans cette équation, on peut donc observer un terme oscillant à ù0 mais également un autre terme oscillant à la troisième harmonique 3ù0. Ce deuxième terme peut entraîner la génération de troisième harmonique s'il est en accord de phase avec l'onde pompée. Ce qui n'est pas envisageable dans les fibres optiques [7]. Il est habituellement négligé dans la modélisation basée sur la propagation de l'enveloppe du champ.

1.2.5 L'équation de Schrödinger non linéaire

En remplaçant l'équation (1.13) dans (1.5) et en tenant compte de l'équation (1.11), l'équation traduisant la propagation d'une onde lumineuse dans une fibre optique suivant une direction z et possédant un champ électrique dont l'enveloppe est lentement variable avec la fréquence ù est définie par

?q

=

?z

i ?2q 1 ?3q á

2â2 ?T 2 + 6â3 ?T 3 - 2 q + iã|q|2q. (1.14)

Cette équation qui est l'équation de Schrödinger non linéaire.

Sous certaines conditions, des effets non linéaires influencent la propagation des solitons, et le modèle est celui Schrödinger non linéaire avec les termes d'ordre supérieur donné par l'équation

iqz = -d2(z)qtt - 2r(z)|q|2q + id3(z)qttt + (z)(|q|2q)t

+if(z)q(|q|2)t + i(z)q, (1.15)

oil

- Le deuxième terme de l'équation décrit la dispersion d'ordre 2.

- Le troisième terme décrit l'auto modulation de phase.

- Le quatrième terme décrit la dispersion d'ordre 3.

- Le cinquième terme décrit la dispersion kerr

- Le sixième terme décrit l'auto-raidissement de la fréquence.

- Le septième terme décrit les pertes dues aux phénomènes d'absorption.

Cette dernière forme d'équation de propagation d'impulsion lumineuse dans la fibre est encore appelée équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur. De nombreuses méthodes analytiques ont été utilisées en vue de rechercher les solutions de l'équation de Schrödinger non linéaire. Nous nous servirons de la méthode AKNS à trvers la construction de Lax pour rechercher les solutions du modèle de Schrödinger d'ordre superieur.

1.3 La méthode de Lax

La méthode de Lax [4, 9] permet de traiter toute une variété de système non linéaire totalement intégrable. Son principe consiste à réécrire l'équation non linéaire sous la forme d'une équation linéaire avec les opérateurs qui agissent dans un espace de Hilbert différent de l'espace fonctionnel dans lequel on résout l'équation différentielle. Connaissant la condition initiale, la résolution du problème linéaire nous permet de déduire la solution de l'équation non linéaire. Une généralisation de Cette méthode a été introduite en 1974 par Abowitz, Kaup, Newell et Segur ( méthode AKNS) [4, 10, 11], qui est une forme matricielle de la méthode de Lax.

La construction du problème linéaire passe par la détermination de deux opérateurs L et M appelés paire de Lax et definis comme suit :

L est un opérateur linéaire dépendant de deux fonctions q(z, t) et r(z, t) tel

que

?

L = ?

?z -q(z,t)

r(z,t) -?z

?

?,

(1.16)

et agit sur un espace dont la fonction ø(z, t) = (ø1(z, t), ø2(z, t)) forme un ensemble de deux fonctions. Les valeurs propres ë de l'opérateur L sont définies de la manière suivante :

= -iëø, (1.17)

ces valeurs propres ë sont indépendantes du temps et les fonctions propres en dépendent selon la loi

øt = Mø, (1.18)

oil M est un opérateur linéaire agissant sur le même espace.

La compatibilité des deux équations (1.16) et (1.17) limite les choix pour l'opérateur M. En effet on peut réécrire l'équation (1.17) sous la forme

øz = Rø, (1.19)

avec

?

?.

-ië q(z, t) r(z,t)

?

R = ?

Pour avoir une compatibilité entre øz = Rø et øt = Mø. Il faut que les deux conditions suivantes soient vérifiées :

øzt = Rtø + Røt = Rtø + RMø, (1.20)

øtz = Mxø + x = Mxø + MRø, (1.21)

cela impose la condition

Rt - Mz - [M,R] = 0. (1.22)

L'équation (1.22 ) est une équation de compatibilité entre les deux opérateurs L et M et nous permet, connaissant L de déterminer l'opérateur M. En générale l'opérateur L est connu et dépend du type de problème non linéaire à résoudre. Ainsi, pour l'équation de SNL on utilise la matrice [4, 11].

?

R = ?

ë -u
u -ë

?

?,

(1.23)

oil u est la fonction conjuguée de u.

1.4 Conclusion

Ce chapitre nous a permis de présenter la fibre optique, de mettre en évidence les équations nécessaires à l'établissement de l'équation de l'enveloppe non linéaire décrivant la propagation d'impulsions dans la fibre optique. Enfin, nous avons présenté la méthode AKNS qui est une généralisation de la methode de Lax. Cette méthode nous permettra dans la suite de pouvoir retrouver les solutions analytiques de l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur.

CHAPITRE DEUX

SoLuTioN SoLiToN DE L'EQuATioN DE ScHRODiNGER NoN LiNEAiRE
D'oRDRE SupERiEuR

Dans cette partie, nous recherchons les solutions de type soliton par la méthode AKNS présentée dans la première partie. Pour cela, nous allons dans un premier temps établir une relation entre les coefficients de l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre superieur ( conditions d'Hirota) ; Par la suite, nous construirons la paire de Lax de cette équation , et au moyen de la transformation de Darbourx, nous rechercherons les solutions de cette équation non linéaire de Schrödinger d'ordre supérieur.

2.1 Le soliton

Dans le domaine de la propagation des impulsions dans les fibres optiques, le soliton se définit de façon simple comme une impulsion dont le profil et l'énergie sont conservés au cours de la propagation [3]. Néanmoins, la notion de soliton va au-delà de cette définition. En effet, si l'on injecte dans la fibre un soliton rapide à la suite d'un soliton lent, les deux impulsions vont interagir durant un certain temps car leur régime de propagation est non linéaire. Cependant, au terme de cette interaction, on retrouvera en ordre inversé deux impulsions de même profils, énergies et vitesses qu'avant l'interaction. Le seul témoin de l'interaction sera la phase des impulsions qui aura varié. La figure (2.1) suivante présente l'interaction

de deux solitons oil nous observons que les profils d'amplitude sont identiques avant et après l'interaction. nous constatons aussi que chaque soliton est décalé de sa trajectoire rectiligne du fait de l'interaction. C'est la seule marque révélant que la collision a eu lieu.

FIG. 2.1 - Interaction de deux solitons [6].

Un tel comportement lors des interactions incite à voir les impulsions impliquées comme s'il s'agissait des particules conservant leurs énergies, quantités de mouvements et formes. C'est ce caractère de particule que l'on tente de refléter par l'appellation " soliton " qui englobe donc une notion de stabilité forte des impulsions qui en sont qualifiées [3, 4I. Quand on veut désigner une impulsion qui conserve son profil mais ne présente pas une telle robustesse vis-à-vis des collisions, on parle plutôt d'"onde solitaire" [4I. Néanmoins, l'usage a consacré certaines appellations qui s'opposent à cette règle. L'exemple type est celui des " solitons de parois de domaines " qui ne sont en réalité que des ondes solitaires

[4]; Quels que soient les abus de langage commis, il est certain que la notion de soliton ne peut être attribuée qu'à une impulsion stable et conservant son profil et l'énergie lors de sa propagation. Néanmoins, plusieurs effets indésirables peuvent affecter le soliton lors de sa propagation dans la fibre optique. Entre autres, nous avons les pertes, la dispersion,...etc

La propagation des solitons dans le domaine des femtosecondes est modelisée par l'équation non linéaire de Schrödinger d'ordre superieur. A la suite des conditions imposées aux coefficients de cette équation, nous établirons les solutions exactes par la construction de la paire de Lax.

2.2 Conditions d'Hirota

Nous rappelons l'équation de SNL avec les termes d'ordre superieur obtenue dans la premiere partie.

iqz = -d2(z)qtt - 2r(z)|q|2q + id3(z)qttt + (z)(|q|2q)t

+if(z)q(|q|2)t + i(z)q. (2.1)

Cette équation n'étant généralement pas intégrable, nous l'analysons en considérant la solution approchée donnée par l'expression [12] :

r

d2

q1(z, t) = ç1(z) r exp(1)sechè1, (2.2)

avec

è1 = ç1(z)[t + ñ(z)],

ö1 = î1t + ù(z). (2.3)

Où ç1(z), ñ(z), î1 et ù(z) sont rattachés respectivement à l'inverse de la largeur, la vitesse de groupe, la fréquence propre et la phase de l'onde. En substituant

l'équation (2.2) dans l'équation (2.1) et en posant g = Vd2/r, on obtient une équation de la forme :

G + iH = 0, (2.4)

avec

G = (î't + ù')çg cosh2 è + d2çî2g cosh2 è - d2ç3g(-1 + sinh2 è) - 23g3

+d3çç3g cosh2 è - 3d3ç3îg(-1 + sinh2 è) - áç3îg3, (2.5)
H = (ç'g+çg'-Fçg) cosh2 è-[(ç't+ç'ñ+ñ'ç)çg+2d2ç2îg+3d3ç2î2g] sinh è cosh2 è

-(5d3ç4g - 3áç4g3 - 24g3) sinh è + d3ç4g sinh3 . (2.6)

Nous linéarisons l'équation (2.5) et (2.6), et nous obtenons les équations suivantes :

ç'g + çg' - Fçg = 0, (2.7)

(ç't +ç'ñ +ñ'ç)çg +2d2ç2îg +3d3ç2î2g -d3ç4g =0, (2.8)

(ç't +ç'ñ+ñ'ç)çg +2d2ç2îg +3d3ç2î2g -d3ç4g +5d3ç4g -3áç4g3 -24g3 =0,

 

(2.9)

(î't + ù')çg + d2çî2g + d3çî3g - d2ç3g - 3d3ç3îg = 0,

(î't + ù')çg + d2çî2g + d3çî3g + d2ç3g + 3d3ç3îg - 23g3 - áç3g3 = 0.

(2.10)
(2.11)

En posant ç constant l'équation (2.7) nous conduit à :

 

F= d2,zr - rzd2

(2.12)

.

2rd2

Nous sommons les équations (2.8) et (2.9) et nous faisons la difference des équations (2.10) et (2.11). Nous obtenons respectivement les relations suivantes :

6rd3 = (3á + 2f)d2, (2.13)

f + á = 0. (2.14)

Les équations (2.12), (2.13) et (2.14) encore appelées conditions d'Hirota. Ces conditions montrent que l'absorption (ou l'amplification) peut être contrôlée à travers les autres coefficients d2, d3 et r. .

2.3 Construction de la paire de Lax associée à l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur

En tenant compte des conditions d'Hirota données par les équations (2.12), (2.13) et (2.14), que nous remplaçons dans l'équation (2.1) et en faisant le changement de variable

V r

E = q, (2.15)

d2

l'équation (2.1) se met sous la forme :

iEz = -d2Ett - 2d2|E|2E + id3Ettt + 6id3|E|2Et. (2.16)

La paire de Lax associée à l'équation (2.16) est construite ainsi qu'il suit :

?

?

?

øt = Uø øz = V ø

(2.17)

où ø = (ø12)T represente la fonction propre associée à la valeur propre ë (T étant la transposée); U et V étant deux matrices definies par :

?

U = ?

ë -E E -ë

?

?,

(2.18)

et

?

V=?

) .

(2.19)

A B C --A

oil E est la conjuguée de E ; A, B et C des polynômes définis par :

{

A = a0 + ëa1 + ë2a2 + ë3a3

(2.20)

B = b0 + ëb1 + ë2b2 + ë3b3

C = c0 + ëc1 + ë2c2 + ë3c3

oil les coefficients ai, bi et ci (i = 0, 1, 2, 3) sont à déterminer.

Les matrices U et V vérifient l'équation de compatibilité donnée par la relation :

Uz -- Vt + [U, V ] = 0. (2.21)

(

Nous remplaçons U et V par leurs valeurs données par les équations (2.18) et (2.19) et tenons compte du fait que [U, V ] = UV -- V U. L'équation de compatibilité se met donc sous la forme :

At Bt -- Ez

Ct + Ez --At ) + ( --CE -- BE 2+ 2EA ) ( 0 0 )

2EA -- 2Cë EB + EC 0 0 . (2.22)

Nous remplaçons A, B et C par leurs expressions données par l'équation (2.20), ainsi l'équation de compatibilité permet d'obtenir :

--a0t -- ëa1t -- ë2a2t -- ë3a3t -- E(c0 + ëc1 + ë2c2 + ë3c3)

--E(b0 + ëb1 + ë2b2 + ë3b3) = 0, (2.23)

Ez -- b0t -- ëb1t -- ë2b2t -- ë3b3t + 2ë(b0 + ëb1 + ë2b2 + ë3b3)

+2E(a0 + ëa1 + ë2a2 + ë3a3) = 0, (2.24)

Ez -- c0t -- ëc1t -- ë2c2t -- ë3c3t + 2E(a0 + ëa1 + ë2a2 + ë3a3)

--2ë(c0 + ëc1 + ë2c2 + ë3c3) = 0. (2.25)
Nous regroupons les équations (2.23), (2.24) et (2.25) en puissance de ë et

nous posons par la suite que les différents coefficients associés à ëi (i = 0, 1, 2, 3) sont nuls. nous obtenons les équations suivantes :

a0t + c0E + b0E = 0 (2.26)

a1t + c1E + b1E = 0 (2.27)

a2t + c2E + b2E = 0 (2.28)

a3t + c3E + b3E = 0 (2.29)

Ez -- b0t + 2Ea0 = 0 (2.30)

b1t + 2b0 + 2Ea1 = 0 (2.31)

b2t + 2b1 + 2Ea2 = 0 (2.32)

b3t + 2b2 + 2Ea2 = 0 (2.33)

b3 = 0 (2.34)

Ez -- c0t + 2Ea0 = 0 (2.35)

c1t + 2Ea1 -- 2c0 = 0 (2.36)

c2t + 2Ea2 -- 2c1 = 0 (2.37)

c3t + 2Ea3 -- 2c2 = 0 (2.38)

c3 = 0 (2.39)

Nous résolvons ces équations et déterminons les valeurs de ai, bi, et ci (i = 0, 1, 2, 3) ainsi qu'il suit :

?

??????????????????????????????? ?

????????????????????????????????

a0 = d3(EEt - EEt) + id2|E|2

a1 = 2d3|E|2

a2 = 2id2

a3 = 4d3

b0 = -d3Ett - 2d3|E|2E - id2Et

(2.40)

b1 = -2d3Et - 2id2E

b2 = -4d3E

b3 = 0

c0 = d3Ett + 2d3|E|2E - id2Et

c1 = -2d3Et + 2id2E

c2 = 4d3E

c3 = 0

Nous obtenons ainsi les éléments de la matrice V :

{ A = d3(EEt - EEt) + id2|E|2 + 2d3ë|E|2 + 2id2ë2 + 4d3ë3

(2.41)

B = -d3Ett - 2d3|E|2E - id2Et - 2d3ëEt - 2id2ëE - 4d3ë2E

C = d3Ett + 2d3|E|2E - id2Et - 2d3ëEt + 2id2ëE - 4d3ë2E

Ainsi nous avons ramené notre problème non linéaire représenté par l'équation
(2.1) en un problème linéaire grâce à la construction de la paire de Lax associée.

2.4 Solution Soliton

Une des solutions simples de l'équation (2.1) est une solution onde plane définie par [13].

r(z) i4, (2.42)

q = Acld2(z) exp[zwet +k(

. ik(z)],

ø1,z,z Aø10120 (2.50

ø2,t24 Cø1O - Aø202

oil

k(z) = (2A2c - ù2c)D2(z) + ùc(6A2c - ù2c)D3(z), (2.43)

D2,3(z) = f0z d2,3(î)dî représente la dispersion totale accumulée ; Ac et ùc représentant les coefficients arbitraires d'amplitude et de fréquence, respectivement. L'équation (2.17) se met sous la forme :

{

q r

ø1,t = ëø1 - d22

(2.44)

ø2,t = \/cr i21 - ëø2

ceci nous conduit à l'équation différentielle de second dégré définie par la relation suivante

r r

1,tt = ëø1,t - qtø2 - qø2,t (2.45)

d2 d2

En tenant compte de l'équation (2.42), l'équation (2.45) se met sous la forme :

ø1,tt - iùcø1,t + (cë + Ac2 - ë2)ø1 = 0 (2.46) qui est une équation différentielle de second d'ordre à coefficient constant. La recherche des solutions de cette équation nous donne :

ø1 = (ä1exp(iMR + iMI

2 ) + ä2exp(-iMR + iMI

2 ))exp(iùct + k

2 ), (2.47)

De même,, nous déduisonss ø22 sous la forme :

ø22 = (D1exp(iMRR +iMI) )+ +D2exp(-iMR R+ +iMI))exp(-iùct t+ +kk2 2), '(2.48))2 22 2

oil

1 (ë - iùc 2 - iMR + iMI

D1 = 2 )ä1,

Ac 2

1(ë - iùc 2 + iMR + iMI

D2 = 2 )ä2, (2.49)

Ac

La recherche des constante ä181 e ä262 se fai à l'aidede d l'équationon (2.17) qu s'écritit

L'insertion des solutions ø1 et ø2 dans l'équation (2.50) conduit aux équations différentielles vérifiées par ä1 et ä2 suivantes :

oil

 

ä1,z =[-ikz2 + Ð1 + Ð2 1Ac(ë - iùc2 - i MR-ri1
ä2,z = [-ikz 2+ Ð1 + Ð2 1Ac(ë - iùc2 + iMRr2

(2.51)

Ð1 = (iA2c + 22)d2 + (2iA2cùc + 2A2cùcë + 4ë3)d3,

Ð2 = (Acùc - 2iëAc)d2 + (Acù2c - 2iëAcùc - 4ë2Ac)d3. (2.52)

La résolution du système d'équation (2.51) nous donne :

ä1 = ä01exp(â1 2 D2 + â2 2 D3 - 3 2 D2 + â4 2 D3 + ã),

ä2 = ä02exp(1 2 D2 - â2 2 D3 + 3 2 D2 - â4 2 D3 + ã), (2.53)

avec

zrã = =[ikzzÐ1 i+ + !lÐ2(ë - iù)]dæ..11

02 22 2ëA = -As/2+s/2,, a = -2AcAs/(A2s +M2R),, b = -2AcMR/(A2s2+M2R),,

c =MI/As, â11 = AsMRR + (ùss + ùc)MI,, â22 = (ùcc + 2ùs)AsMRR --- mMI,,

â33 = (ùss + ùc)MRR --- AsMI â44 = mMR + (ùce + 2ùs)AsMI,,
m = 2Ac2+#177;A2 s -ùcùss --- ù2c2--- ù2s,,
MR + iMII = [(ùce --- ùss --- iAs) 2 + 4Ac2]1/2

Les constantes d'intégrationn ä01, et ä022 sont prises sous la forme

ä01, = exp(è00 --- i?0oè0 0- --i?0o2

2

), ,

ä02

2

=

=

exp(

( 2 ),'

oil è00 et ?0o sont des constantes réelless arbitraires.

En substituant les expressions ä16 et ä16 dans (2.47) et (2.48) nous avons en definitive :

ø1. = eã22 [exp((MItt --- â1D22 - â2D33 - è0) --- i(MRt --- â3D22 + â4D33 - ?0)))

+exp(-(MIt - â1D2 - â2D3 - è0) + i(MRt - â3D2 + â4D3 - ?0))], (2.54)

et

7 , 1 i 2 2 --As + MI ùs - ùc - MR

ø2 = e 2 [A i )exp((MIt-O1D2 - â2D3 - è0) - i(MRt

cl

1 (-As - MI + iùs - ùc + MR

3D2 + â4D3 - ?0)) + 2 )exp(-(MIt - â1D2

Ac 22D33 --- è0)) + i(MRt --- â3D22 + â4D33 --- ?0))].. (2.55)

Les solutions (2.54) et (2.55), étantt ainsi obtenues, nous déterminonss la solution de l'équationn de Schrödingerr non linéairee d'ordree supérieurr en utilisant la transformation de Darboux définiee par [13, 14] :\I

q1 i= =q q- --2 2d2(z))(ë A+ +ë))øTTø22(2.56))øoø0r(z) )

oil

øøTT = 1|22 +2|2..

En remplaçantt (2.54) et (2.55) dans l'équationn (2.56) tout en tenant compte de (2.42), nous obtenons la nouvelle solution q1i donnée& par la relation :

avec

q1i =

\I d2(z)QQ(zz,,t)exp(ii?)), ,(2.57))r(z) )

acoshè1 + cos?1 + i(bsinhè1 + csin?1)

coshè1 O+ acos?1p,

Q(z, t) = Ac + A

è101 = M - â1D2(z)z - â2D3(z)z - è0,o, (2.58

?1P1 = MR - â3D2(z)z) â4D3(z)z - ?0,o

?cp ùctet k(z). .

Pour une amplitud évanescentet (c'ests à a dir AcA, = 0) d l'ondede plane, la solution

( 2.57) s réduiti à a la solution solitoqsol o= AsAd2(z)z) r(z sech(ès)exp(i?s),), (2.59

avec

ès = As[t - 2ùsD2(z) - (3ù2 s - A2 s)D3(z)] - è0,
?s
= ùst - (ù2 s - A2 s)D2(z) + ùs(3A2 c - ù2 s)D3(z) - ?0.

qui est une fonction sécante hyperbolique caractéristique des solutions solitons de l'équation SNL. L'amplitude maximale et la vitesse de groupe du soliton (2.59) /sont données respectivement par As d2(z)/r(z) et Vs = 2ùsd2(z) + (3ù2 s - A2 s)d3(z).

Il vient que sous la généralisation des conditions d'Hirota les termes d'ordre supérieur affectent la vitesse et par conséquent la phase du soliton. L'expression de l'amplitude révèle que les termes d'ordre superieur sont sans influence sur l'amplitude de la solution soliton. Nous pouvons donc contrôler la vitesse du soliton en jouant sur les paramètres d2(z) et d3(z), l'amplitude à partir des paramètres d2(z) et r(z).

Dans le souci de se rapprocher de la pratique, et de mieux décrire la dynamique de la solution soliton, les coefficients d2(z), d3(z), et r(z) sont pris sous la forme [13] :

d2(z) = ã1[1 + o1sin(óz)]exp(-g1z)

(2.60)

r(z) = ã2[1 + o2sin(óz)]exp(-g2z)

(2.61)

d3(z) = ã3[1 + o3sin(óz)]exp(-g3z)

(2.62)

oil ãi, oi et gi sont des constantes pour i = 1, 2, 3.

Dans le cas oil o1 = o2 = o3 = 0 les équations (2.60), (2.61) et (2.62) correspondent au contrôle par modulation exponentielle des paramètres [12, 13, 16]. L'amplitude du soliton (2.59) se met alors sous la forme :

j

ã1[1 + o1sin(óz)]

A(z) = As ã2[1 + o2sin(óz)]exp[(g2 - g1)z/2], (2.63)

La courbe suivante présente l'évolution de l'amplitude (2.63) pour des cas g1 >

g2,; g1 < g2 et g1 = g2.

0 5 10 15 20 25 30

Amplitude

2.5

0.5

1.5

2

3

0

1

Distance z

FIG. 2.2 - Évolution de l'amplitude (2.63) en fonction de la distance Z, pour les cas g1 = 0.05, g2 = 0.01; g1 = 0.01, g2 = 0.05 et g1 = g2 = 0.01 ( avec Ac = 11 = ã2 = 1,o1 = 0.05, o2 = -0.04 et ó = 5)

Pour une situation beaucoup plus générale oil Ac =6 0 avec la pulsation de la solution soliton égale à la pulsation de l'onde plane initiale (ùc = ùs = ù ) et A2 c > A2 s/4, l'équation (2.57) s'écrit encore

avec

q1 =

sd2(z) r(z) QMI(z,t)exp(i?), (2.64)

QMI(z,t) = Ac + As Ascoshè1 - 2Accos?1 + iMRsinhè1

2Accoshè1 - Ascos?1

,

(2.65)

oil

è1 = AsMR[D2(z) + 3ùD3(z)] - è0,
?
1 = MRt - MR[2ùD2(z) + (3ù2 - 2A2 c - A2 s)D3(z)] - ?0,

? = ùt + (2A2 c - ù2)D2 + ù(6A2 c - ù2)D3,

/MR = 4A2c - A2s.

La solution donnée par l'équation (2.64) avec les coefficients donnés en (2.65) montre que cette solution est périodique suivant t et de période L définie par

2ð

L = . (2.66)

MR

Ainsi, le contrôle de la période peut s'effectuer à partir des amplitudes Ac et As. la figure (2.3) montre l'évolution de l'amplitude Ac en fonction de l'amplitude As pour diverses valeurs de la période.

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2

Amplitude Ac

0.8

0.7

0.6

0.5

0.4

0.3

0.2

0.1

0

Amplitude As

FIG. 2.3 - Évolution de l'amplitude Ac en fonction de l'amplitude As pour L = 8, 9, 10, 11 et 12

2.5 Solution soliton en absence du mode linéaire

La propagation dans les fibres optiques s'accompagne le plus souvent des modes linéaires. Ces modes linéaires sont indésirables pour la propagation [13]. Pour mieux décrire la dynamique de la solution de l'équation de Schrödinger d'ordre

supérieur, la solution correspondante au mode linéaire doit être soustraite de la solution (2.64). Ce mode linéaire est pris sous la forme [13],

qB = \Id2 (z) QB(z,t)exp(i?), (2.67)

r(z)

oil

Ascoshè1 + 2Ac - iMRsinhè1

QB(z, t) = Ac - As, (2.68)

2Accoshè1 + As

on obtient

d2 (z) qT = \I r(z) QT(z,t)exp(i?), (2.69)

oil

AsMR(MRcoshè1 + iAssinhè1)(1 + cos?1)

QT(z,t) =.(2.70) (2Accoshè1 + As)(2Accosh?1 - Ascos?1)

L'énergie E(z) et la largeur à mi-hauteur (full-width at half-maximum "FWHM") ô(z) de la solution donnée par l'équation (2.69) sont données respectivement par les expressions suivantes :

(2.71)

E(z) = qT(z,t)|2dt = 2ðMRd2(z) I(z)

r(z)

0

oil

I z = 2Accohè1 - As2Accohè1 - 2As

(2.72

() )
2Accohè1 + As V 4i*osh2è1 - A2s

et

2 1 2(v2 - 1)Accoshè1 + As,

ô(z) = cos- [ j (2.73)

MR 2Accoshè1 + (v2- 1)As.

Les figures (2.4) et (2.5) présentent respectivement l'évolution de la largeur à mihauteur et de l'énergie en fonction de la distance z pour As = 1.1, As = 0.65, ù = 0, è0 = 0, ?0 = 0, ã1 = ã2 = 0.53 = 0.01, g1 = g2 = g3 = 0.001, ó = 5, å1 = 0.05, å2 = -0.04 et å3 = 0.02.

FWHM

3.5

2.5

0.5

1.5

4

3

2

1

0

0 5 10 15 20 25

Distance z

FIG. 2.4 - Évolution de la largeur à mi-hauteur en fonction de la distance z

Energie E

4

2

7

6

5

3

0

1

0 5 10 15 20

Distance z

FIG. 2.5 - Évolution de l'énergie en fonction de la distance z

Il ressort de ces deux courbes que pour z = 11, la largeur à mi-hauteur est minimale et qu'en ce même point l'énergie se trouve dans un état stable. Nous pouvons donc déduire que la solution donnée par l'équation (2.69) présente une forte stabilité à la distance z = 11.

2.6 Conclusion

Cette partie nous a permis dans un premier temps de retrouver les conditions d'Hirota satisfaites par l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur. La méthode AKNS nous a permis par la suite et au moyen de la transformation de Darboux de trouver la solution analytique de cette équation et sous certaines conditions la solution soliton. Enfin, il ressort de la solution soliton obtenue que les termes d'ordre supérieur affectent la vitesse et la phase du soliton mais sont sans effet sur l'amplitude du soliton.

Nous nous intéresserons dans la suite à rechercher les solutions solitons dans les modèles à deux dimensions, modèlisés par les équations couplées de Schrödinger non linéaires.

CHAPITRE TROIS

CoNsTRuCTioN DE LA pAiRE DE LAX pouR LEs MoDELEs CoupLEs

3.1 Equations couplées de Schrödinger non linéaires

Lorsque la lumière se déplace dans le guide d'onde formé par la fibre optique, divers régimes de propagation correspondant à divers modes coexistent. Afin d'éviter la dispersion modale en télécommunication par fibres optiques, le choix est de restreindre la taille du coeur de la fibre de sorte qu'à la longueur d'onde considérée, seul le mode fondamental existe. En réalité, il subsiste encore deux modes de polarisations orthogonales et deux équations sont nécessaires pour décrire leur évolution. Pour parvenir à ces équations, on effectue les hypothèses qui suivent.

- Les effets non linéaires peuvent être traités comme une perturbation qui ne modifie pas profondément la distribution transverse des modes de la fibre.

- L'étalement du spectre est fortement limité par rapport à la valeur de sa fréquence centrale. Cette supposition permet de pratiquer l'approximation de l'" enveloppe lentement variable " le long de la distance de propagation.

- La réponse du milieu est instantanée. De plus, nous supposons que le modèle ignore donc l'effet Raman.

En tenant compte de ces hypothèses, l'équation modélisant la propagation dans une fibre optique se met sous la forme du modèle couplé [15] :

 

iuz = -d2(z)utt - 2á(z)(|u|2 + |v|2)u + i(z)u

(3.1)

ivz = -d2(z)vtt - 2á(z)(|u|2 + |v|2)v + i(z)v

?

U = ?

ëI-Q R-ëI

?

?,

(3.9)

oil u et v représentent les champs se propageant dans le modèle.

Le paramètre d2 représente le coefficient de la dispersion de la vitesse de groupe. Il est dû à la variation de vitesse entre les diverses composantes de fréquence constituant l'impulsion. á est le coefficient de non linéarité et le coefficient de perte ou d'amplification.

3.2 Phénomènes décrits par un système couplé d'équations de Schrödinger non linéaires

Les équations (3.1) décrivent aussi la propagation optique dans d'autres milieux que les fibres optiques isotropes. Dans cette section, nous en présenterons quelques uns. Pour le premier, nous resterons dans le domaine des fibres optiques mais nous lèverons l'hypothèse d'isotropie. Ensuite, nous évoquerons d'autres domaines oil des phénomènes pourront être modélisés par les équations de Schrödinger non linéaires couplées.

3.2.1 Propagation de deux ondes de couleurs différentes

Le cas qui se rapproche sans doute le plus de celui que nous avons présenté ci-dessus est celui oil l'on injecte dans une fibre optique deux ondes différentes et qu'on étudie leur propagation dans l'approximation scalaire. En régime de propagation linéaire, les deux fréquences n'interagiraient pas. Lorsque les effets non linéaires sont pris en compte, on peut montrer qu'il apparaît un terme d'intermodulation de phase (modulation de phase croisée). Les équations décrivant la propagation peuvent se ramener à un système de la forme (3.1) [15].

3.2.2 Autres phénomènes

Les premiers résultats concernant les équations de Schrödinger non linéaires furent obtenus dans le cadre de la théorie des plasmas [4, 15]. Dans ce cadre, ces équations décrivent la propagation d'ondes électromagnétiques dans un plasma homogène et isotrope à température nulle [4, 15]. Cette dernière hypothèse permet de négliger le mouvement des ions et de considérer une non linéarité d'origine électronique. En restant dans ce domaine de la physique, on peut mentionner que les équations de Schrödinger non linéaires cubiques couplées décrivent l'interaction entre deux ondes de polarisations transverses orthogonales dans un plasma. Ces équations s'appliquent aussi à un système de deux fermions à une dimension spatiale et permettent de décrire la fonction d'onde des condensas de Bose-Einstein [4, 15].

3.3 Construction de la paire de Lax

Le système d'équations (3.1) n'est en général pas intégrable. Néanmoins, sous certaines conditions cette équation devient totalement intégrable.

En tenant compte de la condition d'Hirota definie par :

d2,zr - rzd2

= , (3.2)

2rd2 / /

et en faisant le changement de variable q = á/d2u et r = á/d2v le systéme d'équations (3.1) se met sous la forme :

 

iqz = -d2(z)qtt - 2á(z)(|q|2 + |r|2)q

(3.3)

irz = -d2(z)rtt - 2á(z)(|q|2 + |r|2)r

Cette dernière forme (équation 3.3) est totalement intégrable [16, 17] pour d2 = á
(après analyse de Painlevé). Sous cette condition en déterminant les équations

vérifiées par les fonctions q et r conjuguées on obtient le système d'équation :

En posant

?

???????

???????

iqz = -d2(z)qtt - 2d2(z)(|q|2 + |r|2)q irz = -d2(z)rtt - 2d2(z)(|q|2 + |r|2)r -iqz = -d2(z)qtt - 2d2(z)(|q|2 + |r|2)q -irz = -d2(z)rtt - 2d2(z)(|q|2 + |r|2)r

; (3.4)

? ?

q r

Q

= ?) , (3.5)

r -q

?

R = ?

q r

r -q

?

?.

(3.6)

le système d'équation (3.4) peut se mettre sous la forme matricielle donnée par l'équation suivante :

iQz = -d2(z)Qtt - 2d2(z)QRQ = 0. (3.7)

Etant donné que R = Q, l' équation (3.7) vérifiée par Q est une équation non linéaire cubique de Schrödinger de la forme:

iQz = -d2(z)Qtt - 2d2(z)|Q|2Q

. La paire de Lax se constuit en posant :

øt =

øz = V ø (3.8)

Où ø = (ø12)T représente la fontion propre associée à la valeur propre ë (T étant la transposée); U et V deux matrices définies par :

V = (A B ? .

C --A

(3.10)

Oil I est la matrice unité d'ordre deux ; A, B et C les matrices définies par :

{

A = a0 + ëa1 + ë2a2

B = b0 + ëb1 + ë2b2

C = c0 + ëc1 + ë2c2

(3.11)

Les matrices U et V vérifient l'équation de compatibilité donnée par la relation : Uz -- Vt + [U, V ] = 0. (3.12)

Nous remplaçons U et V par leurs expressions données par les équations (3.9) et (3.10) et tenons compte du fait que [U,V ] = UV -- V U. L'équation de compatibilité se met donc sous la forme :

At Bt -- Qz Ct + Rz --At

?
?

. (3.13)

? --CQ -- BR 2B+ 2QA 0 0( 2RA -- 2Cë RB + QC ) ( 0 0 )

Nous remplaçons A, B et C par leurs expressions données par l'équation (3.11), ainsi l'équation de compatibilité permet d'obtenir :

--a0t -- ëa1t -- ë2a2t -- Q(c0 + ëc1 + ë2c2) -- R(b0 + ëb1 + ë2b2) = 0 (3.14) Qz -- b0t -- ëb1t -- ë2b2t + 2ë(b0 + ëb1 + ë2b2) + 2Q(a0 + ëa1 + ë2a2) = 0 (3.15) Rz -- c0t -- ëc1t -- ë2c2t + 2R(a0 + ëa1 + ë2a2) -- 2ë(c0 + ëc1 + ë2c2) = 0 (3.16)

Nous regroupons les équations (3.14),(3.15) et (3.16) en puissance de ë et nous posons par la suite que les différents coefficient à ëi (i = 0, 1, 2, 3) sont nuls. On obtient les équations suivantes :

a0t + c0E + b0R = 0 (3.17)

a1t + c1Q + b1R = 0 (3.18)

a2t + c2Q + b2R = 0 (3.19)

-Qz - b0t + 2Qa0 = 0 (3.20)

-b1t + 2b0 + 2Qa1 = 0 (3.21)

-b2t + 2b1 + 2Qa2 = 0 (3.22)

b2 = 0 (3.23)

Rz - c0t + 2Ra0 = 0 (3.24)

-c1t + 2Ra1 - 2c0 = 0 (3.25)

-c2t + 2Ra2 - 2c1 = 0 (3.26)

c2 = 0 (3.27)

Nous résolvons ces équations et déterminons les valeurs de ai, bi, et ci (i = 1, 2, 3) ainsi qu'il suit :

?

?????????????????????? ?

???????????????????????

a0 = id2QR

a1 = 0

a2 = 2id2I

b0 = -id2Qt

(3.28)

b1 = -2id3Q

b2 = 0

c0 = -id2Rt

c1 = 2id2R

c2 = 0

Nous obtenons ainsi les éléments de la matrice V :

?

????

????

A = id2QR + 22d2I

(3.29)

B = -id2Qt - 2iëd2Q

C = -id2Rt + 2iëd2R

Nous remplaçons les expressions des matrices A, B et C dans la paire (U, V) et en tenant compte des expressions de Q et R données par les équations (3.5) et (3.6), nous obtenons finalement les matrices U et V suivantes :

U =

[

ë 0 -q -r 0 -ë -r q

q r -ë 0

r -q 0 ë

]

(3.30)

V =

[

id2(|q|2 + |r|2) 0 -id2qt -id2rt

0 id2(|q|2 + |r|2) -id2rt id2qt

- id2qt -id2rt -id2(|q|2 + |r|2) 0

- id2rt id2qt 0 -id2(|q|2 +|r|2)

]

+ë

[

0 0 -2id2q -2id2r

0 0 -2id2r 2id2q

2id2q 2id2r 0 0

2id2r -2id2q 0 0

]

+ ë2

[

2id2 0 0 0 0 2id2 0 0

0 0 0 0

0 0 0 0

]

. (3.31)

Où U est une matrice carrée d'ordre 4, de même que la marice V. À la suite de cette construction, une recherche éventuelle des solutions de l'équation couplée de Schrödinger non linéaire est envisageable.

3.4 Conclusion

Dans cette partie nous avons présenté l'équation de Schrödinger non linéaire couplée comme une équation modélisant la propagation des solitons dans les fibres optiques dans le cas où on tient compte de deux modes de polarisations. Par la suite, nous avons énuméré quelques phénomènes physiques pouvant être modélisés

par le modèle couplé. Enfin la construction de la paire de Lax de l'équation de Schrödinger non linéaire couplée dans le cas oil elle est totalement intégrable est une avancée dans la recherche des solutions analytiques de ce modèle couplé par la méthode AKNS.

Conclusion générale et perspectives

Au cours de cette étude, nous avons dans un premier temps modélisé la propagation de l'onde solitaire dans la fibre optique, ceci en partant des équations de Maxwell. Il ressort que le système est modélisé par l'équation de Schrödinger non linéaire d'ordre supérieur. La recherche de la solution de cette équation par la méthode AKNS nous a conduit à un soliton du type pulse. L'analyse de cette solution soliton montre que les effets d'ordre supérieur influence sa vitesse et sa phase et est sans action sur son amplitude. Nous avons aussi montré que dans le cas oil la pulsation de la solution soliton est égale à celle de l'onde plane initiale (ùc = ùs = ù) et A c > A s/4; La solution soliton est périodique suivant t et de période L donnée par L = 2ð/MR. Cette période peut être modulée à partir des amplitudes de la solution onde plane (Ac) et de la solution soliton (As).

Après ce premier travail nous nous sommes intéressés à la construction de la paire de Lax associée à l'équation de Schrödinger non linéaire couplée. Ceci constitue un point de départ dans la recherche de la solution soliton de cette dernière équation par la méthode AKNS. Il est à noter que cette équation modélise la propagation de l'onde solitaire dans la fibre lorsqu'on tient compte des deux composantes du champ électrique.

Au terme de ce travail, nous pouvons dire que bien d'autres aspects restent inconnus. C'est ainsi qu'il serait intéressant dans un avenir proche de rechercher les solutions de l'équation de Schrödinger non linéaire couplée. On pourra aussi

examiner un cas beaucoup plus général modélisé par les équations couplées de Ginzburg-Landau complexe. Enfin notre étude pourra être étendue à d'autres domaines aussi variés oil de nombreux phénomènes Physiques peuvent être modélisés par les équations précédemment mentionnées.

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[13] J. Wang, L. Li, Z. Li , G. Zhou, D. Mihalache and B. Molomed, Opt Commun 263 (2006) 328.

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