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Analyse des stratégies des ménages en matière de sécurité alimentaire dans la province du Zondoma (Burkina Faso)

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par Paul Sylvestre RAMDE
Polytechnique de Bobo Dioulasso - Ingénieur du développement Rural 2004
  

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3.2.6.7. Travailler dans le champ d'autrui

En moyenne, 14,8% des ménages de la strate A contre 17% des ménages de la strate B ont pratiqué cette stratégie. Cela donne une moyenne de 15,9% pour l'échantillon étudié. Le caractère dégradant, de perpétuelle dépendance sont les principaux traits caractéristiques du travail dans le champ d'autrui contre une rémunération. A ce titre, le commentaire des chefs de ménages en dit trop (Paragraphe 5.1.7. ).

3.2.6.8. Emprunter des grains ou de l'argent

L'emprunt de grains ou d'argent sont des stratégies qui ne sont pas courantes. Au niveau de la strate A, 8% et 9,6% des ménages ont respectivement emprunté des grains et de l'argent. Dans la strate B, on a respectivement 9,8% et 8,6% soit une moyenne générale de 8,9% et 9,1% pour l'échantillon étudié. Ces stratégies ne sont pas courantes car dans une situation d'insécurité alimentaire généralisée, liée à une pauvreté grandissante rares sont les gens qui sont en mesure de porter secours à d'autres personnes.

3.2.6.9. Migrer provisoirement

C'est le cas des migrations provisoires d'une partie du ménage. Cette stratégie a concerné en moyenne 38% des ménages de la strate A contre 44,6% des ménages de la strate B soit une résultante de 41,3%. L'émigration vers les sites aurifères, la Côte d'Ivoire et d'autres horizons permettent l'achat de vivres pendant la saison sèche où les prix des céréales sont encore bas. En effet, selon Savadogo et Larivière (1993), les activités non-agricoles génératrices de revenus contribuent de façon importante à la sécurité alimentaire. Selon Lombard (1989), en pays serer (République du Sénégal), les jeunes quittent la famille et la femme « pileuse » saura quelle quantité elle doit piler et si elle doit diminuer ou augmenter la ration. C'est dire que cette stratégie, que l'on soit en pays Serer ou au Zondoma, outre l'approvisionnement possible d'argent permet une réduction probable de la ration alimentaire journalière suite au départ d'autres membres du ménage.

3.2.6.10. Migrer définitivement

En moyenne, 0,4% des ménages de la strate A, contre 9% des ménages de la strate B ont connu une migration d'une partie du ménage ce qui donne une moyenne de 4,7%. Cette stratégie est caractéristique du désespoir. Une partie du ménage opte pour l'émigration définitive quand elle trouve son avenir compromis face à la pléiade de difficultés qui caractérisent le secteur agricole. Cela semble vraie car la majeur partie des CM ont l'agriculture comme activité principale (plus de 93% confère tableau 6). En effet, selon Kermel-Torres (1987), l'incertitude, le risque, les aléas climatiques les pertes élevées caractérisent le secteur agroalimentaire plus que d'autres, tant au niveau de la production, du marché que de l'accès des individus à une ration alimentaire convenable.

Les stratégies d'adaptation rencontrées dans les ménages sont multiples. Toutes les stratégies identifiées dans la littérature ont connu des taux d'adoption plus ou moins élevés selon la strate et l'année considérée. Cela est en conformité avec notre hypothèse de départ selon laquelle : il existe une multitude de stratégies d'adaptation des ménages en matière de sécurité alimentaire à l'instar d'autres régions. Cette situation traduit également le faible niveau de sécurité alimentaire d'où la multitude des stratégies d'adaptation.

Tableau 31 : Résultats du test de Khi Deux (Pour cinq ans)

Stratégies

Rat

Rep

Feui

Aid

VentA

VentB

Gara

Emg

Emar

Toud

Migr

Valeur p

0,0101

0,0279

0,000115

0,42

0,010

0,88

0,73

0,72

0,84

0,44

0,051

Source : Données de l'enquête

Au seuil de 1%, l'hypothèse d'égalité des taux d'adoption entre les strates est rejetée pour la confection de repas composés en grande partie de feuilles. C'est dire que dans 99% des cas, l'appartenance à la strate A engendre une réduction du taux d'adoption de cette stratégie.

Au seuil de 5%, l'hypothèse d'égalité des taux d'adoption entre les deux strates est rejetée pour les stratégies suivantes : la diminution de la ration alimentaire journalière, l'obligation de vendre des animaux pour l'achat des vivres.

Ces résultats montrent que dans 95% des cas les différences des taux d'adoption sont significatives. C'est dire que l'appartenance à la strate A possède une incidence sur l'adoption de cette stratégie.

Au seuil de 10%, l'hypothèse H0 est rejetée pour la migration définitive d'une partie du ménage et la diminution du nombre de repas par jour. Statistiquement, il est correct de dire que dans 90% des cas les différences de taux d'adoption observées pour ces stratégies sont significatives.

L'année 2003 a été très particulière au regard de la croissance rapide des différents pourcentages. Certains chefs de ménage ont expliqué cette situation par le déficit pluviométrique de la campagne précédente (campagne agricole 2002 - 2003), et aussi par le retour massif des immigrés de la Côte d'Ivoire.

A ce propos plus d'un chef de ménage nous a fait savoir que leurs fils qui étaient en République de Côte d'Ivoire et qui leur venaient en aide pendant les années difficiles passées sont devenus une charge pour eux en 2003.

De façon générale, pour les cinq dernières années qui ont précédé cette étude, nous constatons que les taux d'adoption des différentes stratégies évoluent en dents de scie pour le cas de la strate A. C'est dire que le PSAZ au cours de ses multiples interventions sur le terrain n'a pas éradiqué le problème d'insécurité alimentaire. Cependant, il faut reconnaître que son action a eu un impact sur la réduction des stratégies d'adaptation ou de survie en ce sens que la vulnérabilité de la strate A est réduite. En effet, l'ampleur des stratégies d'adaptation de la strate A est liée aux variations pluviométriques qui sont également en dents de scie. Or, dans la strate B, nous assistons à une augmentation progressive de la plupart des taux d'adoption des différentes stratégies d'adaptation. Avant que les activités du PSAZ ne commencent, une différence significative dans 95% des cas était observée pour la diminution de la ration alimentaire journalière. Par la suite, une autre stratégie à savoir la diminution du nombre de repas par jour a connu une différence significative dans 90% des cas. Cela est imputable aux actions du PSAZ, des autres partenaires et aussi de la population locale. De plus, le PSAZ a apporté plus d'espoir aux populations de sa zone d'intervention d'où la réduction et la différence significative de la migration définitive d'une partie du ménage. Ainsi, la naissance

d'espoir peut retenir les ressources humaines nécessaires pour la réalisation de la seconde phase du PSAZ.

CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS

Chaque année, le risque de soudure existe dans la province du Zondoma et pourtant, il ne semble pas que la désertion des campagnes s'y opère, que la famine se répand. En effet, les producteurs font peuvent d'un certain dynamisme face à la crise. Leurs réactions s'avèrent plus ou moins efficaces puisque le résultat les inscrit dans leurs terroirs. Tant bien que mal, l'agriculture au Zondoma se maintient malgré tout et réussit encore à faire vivre de fortes densités de population, du moins une partie de l'année.

Les indicateurs technico-économiques utilisés montrent que les exploitations agricoles fonctionnent à perte. Cette perte est estimée à une moyenne de 15 375 F CFA par hectare exploité. Le revenu agricole par hectare, qui mesure la quantité d'argent et de produit q'un champ d'un hectare met à la disposition du chef de ménage pour entretenir sa famille et constituer sa fortune est en moyenne 24 624 F CFA pour les cultures pluviales. Le revenu agricole est estimé à 933 989 F CFA par ménage. Pour la même campagne agricole (2003- 2004), le taux de couverture alimentaire de l'échantillon étudié est de 67,67% soit un déficit de 32,33%.

Les résultats de l'analyse montrent qu'au cours des cinq dernières années les stratégies préventives / correctives adoptées de façon conjointe dans les deux strates sont : l'élevage de la volaille et l'élevage des ovins et caprins. Ensuite viennent les techniques de conservation des eaux et des sols (CES) dont les taux d'adoption varie en fonction de la texture du sol des villages échantillonnés. Les stratégies concernées sont : la pratique du Zaï, des cordons pierreux, et des demi-lunes. Les stratégies préventives / correctives les moins observées sont le maraîchage, la pratique des demi-lunes. Dans la strate A, tout comme dans la strate B, nous constatons une augmentation de la plupart des pourcentages d'adoption des différentes stratégies. Pour les cinq dernières années considérées la strate B enregistre une différence significative de la strate A dans le cas de l'adoption des stratégies telles que la pratique des cordons pierreux, le zaï, les demi-lunes, et la possession d'une fosse fumière.

L'analyse des stratégies d'adaptation montre que celles-ci varient en dents de scie dans la strate A. Cette évolution suit également les hauteurs pluviométriques de l'année précédente. Plus la pluviosité est basse et plus les stratégies d'adaptation des ménages prennent de l'ampleur. Dans la strate B, l'adoption de ces stratégies évolue d'année en année avec un sommet pour l'année 2003. La strate A n'est pas en reste quant à cette hausse des stratégies d'adaptation de la dite année. La plupart des chefs de ménage expliquent le déficit par la pluviosité insuffisante de l'année précédente (2002) et par le retour massif des proches qui résidaient en République de Côte d'Ivoire. De façon générale, au vue des résultats du test des moyennes pour les cinq dernières années, la strate A se diffère de l'autre dans l'adoption des stratégies d'adaptation. L'appartenance à la strate A engendre un effet dans la régression des stratégies d'adaptation telle la diminution de la ration alimentaire, la diminution du nombre de repas par jour, l'obligation de vendre les animaux pour l'achat des vivres et les migrations définitives.

Selon Savadogo et Larivière (1993), la connaissance des stratégies des ménages en matière de sécurité alimentaire permet un renforcement éventuel de celles-ci par des politiques économiques appropriées et ciblées sur le milieu rural. En effet, Selon la FAO (1999), lors des famines il est préférable d'appuyer les stratégies d'adaptation des unités domestiques plutôt que de mettre en oeuvre des mesures verticales telles que les programmes de travaux publics d'urgence ou les programmes d'alimentation. Ainsi, au terme de cette étude des suggestions peuvent être proposées en vue d'appuyer quelques stratégies.

- Renforcer la prise en charge partielle de la construction des fosses fumières et

la démonstration du bien fondé de ces ouvrages. Dans le village de Koundouba (un village de la strate B) une initiative similaire a été bien approuvée par les producteurs de ce village.

- Certaines stratégies préventives en l'occurrence les plus courantes, déjà mise

en place par les acteurs locaux méritent d'être soutenues. Il s'agit notamment de l'élevage de la volaille et de l'embouche des petits ruminants qui doit s'accompagner d'une auto évaluation pertinente.

- Au niveau des stratégies d'adaptation un appui spécifique aux groupes

vulnérables sera propice. Cet appui entraînerait sans doute la réduction des stratégies néfastes comme le travail dans les champs des autres, l'emprunt d'argent ou de grains qui peuvent compromettre les relations sociales. Selon CTA et UE (1998), l'un des principaux instruments permettant d'assurer un service d'aide alimentaire auprès des groupes vulnérables consiste à mettre en place des projets « vivres contre travail » ou travaux publics à forte intensité de main-d'oeuvre où les participants sont soit partiellement soit totalement payés en vivres et non en espèces. Une telle initiative permettra de rompre le cycle perpétuel d'insécurité des ménages vulnérables. L'efficacité d'une telle oeuvre serait de s'appuyer sur le contexte socioéconomique de la province du Zondoma.

Ces résultats, basés sur un échantillon de 150 ménages, peuvent servir d'élément de base pour les investigations futures. Malgré, les insuffisances et les lacunes que pourraient comporter ce travail, les résultats pourraient être certainement exploitables pour une bonne compréhension des comportements des ménages dans la recherche d'une sécurité alimentaire, un facteur fondamental pour le développement durable.

Pour un meilleur approfondissement de ce travail nous suggérons que la stratégie de cultiver sur des sols de granulométries différentes soit prise en compte et qu'une base de données socioéconomiques fiables soit mise en place. Celle-ci devrait prendre en compte toutes les opérations de production des différentes parcelles.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

4 Africare, 1999., Africare livre de base pour les opérations de terrains, Design, mettre en
oeuvre, le Suivi et Evaluation des projets de sécurité alimentaire et nutritionnelle, 219p.

4 Azoulay, G. et Dillon, J., 1993., La sécurité alimentaire en Afrique, Manuel d'analyse et d'élaboration des stratégies, Edition Karthala, 296p.

4 Ba, c., 2003., Les paysans racontent la soudure, 3p. http://www.inter-reseaux.org

4 Baillargeon, G., 1990., Méthodes statistiques de l'ingénieur, volume 1, Editions SMG, 3e édition revue et corrigée, 738p.

4 Blaizeau, D. et Dubois, J. L., 1990., Connaître les conditions de vie des ménages dans les pays en développement, Tome 1, Méthodologie, concevoir l'enquête, 165p.

4 CE et CTA, 1998., Stratégie communautaire de sécurité alimentaire et pays ACP, Séminaire sur la sécurité alimentaire, Bruxelles, Commission Européenne, Centre Technique de Coopération Agricole et Rurale, 1997, 20-23 octobre, 24-27 novembre, 8-11 décembre, 94p.

4 Développement des Ressources Humaines Canada (DRHC), 2001., L'insécurité alimentaire au Canada, 1998-1999, dernières modifications 12-09-2002. http// www.hrdc-drhc.gc.ca

4 Direction Générale des Impôts (DGP), 1979., Instructions administratives, 330p.

4 Direction Provinciale de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques du Zondoma (DPAHRH / Z), 2003., Synthèse Rapport Mensuel d'Activités, Févier 2003, 14p.

Direction Provinciale de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques du Zondoma (DPAHRH / Z), 2004., Synthèse Rapport Mensuel d'Activités, Févier 2004, 17p

4 Direction Provinciale de l'Environnement et du Cadre de Vie du Zondoma, 2003., Rapport Annuel d'Activités 2003, 13p.

4 Direction Régionale de l'Agriculture, de l'Hydraulique et des Ressources Halieutiques du Zondoma (DRAHRH / Z), 2003., Inventaire des ouvrages hydrauliques de la province du Zondoma, 2003, 54p.

4 Direction Régionale de l'Economie et du Développement du Nord Ouahigouya (DRED / N), 2001., Monographie de la Province du Zondoma, Version Provisoire, 91p.

4 FAO, 1996-a., Déclaration de Rome sur la Sécurité Alimentaire Mondiale et Plan d'Action du Sommet Mondial de l'Alimentation, 13-17 Novembre 1996, Rome Italie, 48p.

4 FAO, 1996-b., Documents d'information technique 1-5, Sommet Mondial de l'Alimentation, 13-17 novembre 1996, Rome, Italie, 260p.

4 FAO, 1999., Les Implications de la Politique Economique sur la sécurité alimentaire, un manuel de formation, 346p.

4 Franqueville, A., 1987., Stratégies alimentaires des acteurs locaux en Afrique et leurs conséquences sur la nutrition, extrait de : Terres, Comptoirs et sillos, des systèmes de production aux politiques alimentaires, Editions de l'ORSTOM, collection colloques et séminaires, pp173-195.

4 Ghersi, G., 1989., Stratégies et politiques alimentaires, quelques réflexions en guise d'introduction, extrait de : Stratégies et politiques alimentaires au Sahel, Séminaire tenu du 12 au 15 juin 1989 à l'université de Ouagadougou, pp27-47.

Gondard-Delcroix, C., Rousseau, S., 2004., Vulnérabilité et stratégies durables de gestion des risques : une étude appliquée aux ménages ruraux de Madagascar 19p.

Site : à rechercher non disponible actuellement

4 Hallaire, A., 1989., Risques alimentaires et stratégies paysannes au nord des Monts Mandara, extrait de : Le risque en agriculture, pp 327-334.

4 INSD, 1998.,Resencement Général de la Population et de l'Habitation du 10 au 20 décembre 1996, Résultat définitif 46p.

4 INSD, 2003., Burkina Faso la pauvreté en 2003., version provisoire, Institut National des Statistiques et de la Démographie, 34p.

4 Kent, K., Charles, S. & al. 2003., Zondoma Food Security Initiative, Final Evaluation, 70p.

4 Kermel-Torres, D., Roca P., & al., 1987., Reflextions sur le concept de stratégie alimentaire : les acteurs nationaux et internationaux face aux risques , extrait de : Terres, comptoirs et sillos des systèmes de production aux politiques alimentaires, pp 15-31.

4 Lombard, J., 1989., La gestion des réserves vivrières en pays serer, extrait de : Le risque en agriculture, pp 335-343.

4 Mathieu, B., Teyssier, A., Abdouramane, N., 2003., La sécurité alimentaire : une affaire de paysans, 9p.

http://www.john-libbey-eurotext.fr

4 MA, 2000., Stratégie Nationale de Sécurité Alimentaire, Tome 2, Diagnostic, version finale, 156p.

4 MA, 2002., Stratégie Opérationnelle et Programme de Sécurité Alimentaire Durable dans une Perspective de Lutte Contre la Pauvreté, 31p.

Ministère de l'Economie et des Finances (MEF), 2003., Troisième partie : les résultats de l'étude, 19p.

http://www.finances.gouv.sn

4 Programme des Nations Unies pour le Développement, 2003., Rapport sur le Développement Humain 2003, Ed. Economica, Paris, 364p.

4 Projet de Sécurité Alimentaire du Zondoma et Réseau MARP Burkina Faso (PSAZ-a) , 2000., Diagnostic exploratoire de la sécurité alimentaire dans la province du Zondoma Rapport de synthèse, 39p.

4 Projet de Sécurité Alimentaire du Zondoma (PSAZ-b), 2000., Rapport de l'Enquête de Base, 101p.

4 Projet de Sécurité Alimentaire du Zondoma (PSAZ-c), 2000., Stratégie de mise en oeuvre des activités Hydroagricoles, 30p.

4 Projet de Sécurité Alimentaire du Zondoma (PSAZ-a), 2003., Rédaction du DAP, volet hydraulique rurale et piste rurale, 47p.

4 Projet de Sécurité Alimentaire Zondoma (PSAZ-b), 2003., Rapport de l'Enquête Final, 107p.

4 Reardon, T., Malton, P., Delgado, C., 1992., Comment les ménages font face à l'insécurité alimentaire dans les régions touchées par la sècheresse au Burkina Faso cas de 1984/1985, extrait de :Revue économique et sociale burkinabè, pp 60-81.

4 Savadogo K., Larivière S., 1993., Caractéristiques socioéconomiques et stratégies des ménages en matière de sécurité alimentaire dans la province du Passoré, 98p.

4 Service des Statistiques Agricoles, 2002., Résultat de l'Enquête Permanente Agricole Campagne 2001-2002, 86p.

Service de Statistiques Agricoles, 2003., Résultat de l'enquête Permanente Agricole, Campagne 2002-2003, document en cours d'édition.

Sinaré T., Toé/Foro, A., Kaboré, I., Sinaré/Millogo A., Konkobo, A., 2001., Formation en réalisation d'enquêtes quantitatives appliquées à la santé de la reproduction, support de formation, 17p.

ANNEXES

Exploitation n°: Section n°1 : caractéristiques socioéconomiques du chef de ménage

Nom et prénom (s) du chef de ménage :

QUESTIONS

CATEGORIES ET

CODES

 

1

Quel est votre âges (ans) ?

 

/___/___/___/

2

SEXE

Masculin 1

/___/

 
 

Féminin 2

 

3

Combien d'année (s) avez-vous passé à l'école ou dans un centre d'alphabétisation ?

 

/___/___/

4

Etes-vous originaire du village ?

Oui ..1

/___/

 
 

Non 2

 

5

Etes-vous membre d'une association ou d'un groupement ?

Oui .1

/___/

 
 

Non 2

 

6

Etes-vous membre du bureau ?

Oui .1

/___/

 
 

Non 2

 

7

Quelle est votre activité principale ?

Agriculture 1

/___/

 

Quelle est votre activité secondaire ?

Elevage .2

/___/

 
 

Maraîchage 3

 
 
 

Commerce 4

 
 
 

Artisanat 5

 
 
 

Orpaillage 6

 
 
 

Autres 7

 

Exploitation n°: Section n°2 : composition du ménage

Noms et prénoms des membres du ménage

Age (ans)

Sexe

Lien de parenté avec le chef de ménage

Type d'instruction

Alphabétisation .i
Primaire ..2

Secondaire 3

Non instruit 4

Autres (préciser)....5

Travail sur l'exploitation

Avez-vous un champs Personnel ?

 
 

1=Ho mme 2=Fe mme

Epouse 1

Fils/Fille .2

Frère/Soeur 3

Autres (à préciser) 4

 

Oui 1

Non. .2

Oui .1

Non 2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Exploitation n°: Section n°1 : stratégies préventives et/ou correctives

Stratégies préventives et/ou correctives 3

Années

2003

2002

2001

2000

1999

Approvisionnement de grains juste après les récoltes (ki / kooda taab raab kinbg wakto)

 
 
 
 
 

Pratique du maraîchage (ziindo koobo )

 
 
 
 
 

Présence de cordons pierreux (koug kogsé)

 
 
 
 
 

Présence du Zaï (zaï toubou )

 
 
 
 
 

Présence des demi-lunes (kiu pédsé)

 
 
 
 
 

Présence d'une ou plusieurs fosse (s) fumière (s.) (bir boko)

 
 
 
 
 

Utilisation de semences améliorées ( boum boud paala)

 
 
 
 
 

Elevages de la volaille (noos guulgo)

 
 
 
 
 

Elevage d'embouche (ovins ou caprins) (roum bonnogan nobsgo )

 
 
 
 
 

3 Pour chaque année on écrira le chiffre (un) devant les stratégies qui sont adoptées et le chiffre (02) devant celles qui n'ont pas été adoptées.

Exploitation n°: Section n°2: stratégies d'adaptation

Stratégies d'adaptation4

Années

2003

2002

2001

2000

1999

Diminuer la ration alimentaire journalière (mondé)

 
 
 
 
 

Diminuer le nombre de repas par jour (riib sonr dar pouguin )

 
 
 
 
 

Repas essentiellement composé de feuilles suite à une carence de céréales (riib nin fand yéin yé)

 
 
 
 
 

Avoir recours à l'aide alimentaire suite à une carence de céréales (kood songré ki sin pog wakato)

 
 
 
 
 

Obliger de vendre des animaux (y compris la volaille) (roums bi noos koosgo)

 
 
 
 
 

Obliger de vendre d'autres biens (arzèka taab koosgo)

 
 
 
 
 

Obliger de travailler dans le champs d'autrui (ko gara)

 
 
 
 
 

Emprunt de grain (peing ki)

 
 
 
 
 

Emprunt d'argent (peing liguidi)

 
 
 
 
 

Une partie du ménage à migré provisoirement (toud boobo)

 
 
 
 
 

Une partie du ménage à migré définitivement (zaka neb kinr yi fassi)

 
 
 
 
 

4 Le principe de remplissage de la page précédente sera utilisé.

GESTION DES RESSOURCES DE PRODUCTION AGRICOLE

Village :

Exploitation n°: Section n°1 : Identification du capital fixe de l'exploitation

Type de matériel

Nbre

Age

Valeur d'achat

Durée de vie estimée Par le

paysan

Valeur actuelle estimée par le paysan

Mode d'acquisition

Comptant 1

Crédit ..2

Legs ou don.....3
Autres ..4

Amortissement annuel

à calculer

Pioche

 
 
 
 
 
 
 

Houe

 
 
 
 
 
 
 

Rayonneur

 
 
 
 
 
 
 

Arrosoir

 
 
 
 
 
 
 

Houe manga

 
 
 
 
 
 
 

Charrue asine

 
 
 
 
 
 
 

Charrue bovine

 
 
 
 
 
 
 

Botteleuse

 
 
 
 
 
 
 

Pelle

 
 
 
 
 
 
 

Charrette

 
 
 
 
 
 
 

Séchoir

 
 
 
 
 
 
 

Brouette

 
 
 
 
 
 
 

Autres (à préciser)

 
 
 
 
 
 
 

GESTION DES RESSOURCES DE PRODUCTION AGRICOLE Village: Section n°2 : évaluation des charges de location du matériel
Exploitation n°:

N° Parcelle

Zaï 1

Cp 2

Demi-lune .3

Scarifiage 4

Paillage 5
Autres (préciser).6

Superficie (ha)

Type de matériel

Brouette ..1

Charrette 2

Charrue 3

Barre à mine 4

Autres (préciser).5

Propriété

Du matériel Personnel.....1 Collection....2

Prêter 3

Loué 4

Autres (préciser)....5

Coût du matériel utilisé

Nbre

Nbre d'heures d'utilisation par jour

Nbre de jours D'utilisation

Coût du
matériel
par jour

Coût total du

Matériel

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Village :

Exploitation n°: Section n°2 : coût de production en culture pure

Campagne 2003 - 2004

N° de la
Parcelle

Type de

culture

Sorgho 1

Maïs .2

Mil 3

Coton 4

Arachide 5

Sésame ..6

Niébé 7

Pois de terre 8

Autres

(préciser)..9

Superficie (ha)

Coût de la fumure minérale et organique

Semences

Pesticides

Production moyenne 5

Fumure minérale6 Unité :

Fumure organique7 Unité :

Qté

Valeur

Qté

Valeur

Qté

Valeur

Qté

Valeur

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

5 Définir l'unité et préciser si le produit est égrainé ou avec les tiges.

6 Définir l'unité 1 :sac de 100kg 2 : assiette yorouba 3 :ananka moré 4 : sac de 50kg 5 : autres à préciser.

7 Définir l'unité. 1:charrette 2: brouette 3: sac de100kg 4: sac de 50kg 5: autres (àpréciser)

Village :

Exploitation n°: Section n°3 : coût de production en association de culture

Campagne 2003 - 2004

N° de la
Parcelle

Type de

culture

Sorgho 1

Maïs .2

Mil 3

Coton 4

Arachide 5

Sésame ..6

Niébé 7

Pois de terre 8

Autres

(préciser)..9

Superficie (ha)

Coût de la fumure minérale et organique

Semences

Production moyenne8

Fumure minérale9 Unité :

Fumure organique10 Unité :

Qté

Valeur

Qté

Valeur

Culture 1

Culture 2

Culture 1

Culture 2

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8 8 Définir l'unité et préciser si le produit est égrainé ou avec les tiges

9 Définir l'unité 1 :sac de 100kg 2 : assiette yorouba 3 :ananka moré 4 : sac de 50kg 5 : autres à préciser.

10 Définir l'unité. 1:charrette 2: brouette 3: sac de100kg 4: sac de 50kg 5: autres (àpréciser)

VILLAGE :

Exploitation n°: Section n°4 : évaluation de la production animale et des charges variables

(en nombre de tête)

11

~

~

~

~

Nbre

Valeur

Nbre

Valeur

Nbre

Valeur

Nbre

Valeur

Nbre

Valeur

Effectif (stock initial) (a)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-par naissance

Entrée - par achat

-par don ou confiage

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Effectif (b)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

-par autoconsommat.. Sortie -par mortalité-par vente

-par don, vol, perte

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Effectif (c)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Effectif fin de campagne (a+b-c)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Conduite de l'élevage

 

~

~

~

~

~

Vaccin

Nbre
Coût

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Déparasitages (interne et ext.)

Nbre
Coût

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Aliments du Bétail

Nbre
Coût

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Salaire berger

 
 
 
 
 
 

11 Dans chaque colonne, préciser le type d'espèce qui est élevé.

QUESTIONNAIRE SUR LES CAPACITES COMMUNAUTAIRES EN MATIÈRE DE SECURITE ALIMENTAIRE Département:

Village:

Infrastructures

Nombre

Nombre de Fonctionnel

Raison du non fonctionnement

Panne 1

Pas de personnel 2

Pas de fourniture 3

Autre .4

Age du plus récent

Age du plus ancien

Source de financement

Ecole

 
 
 
 
 
 

Pompe

 
 
 
 
 
 

Puit busé

 
 
 
 
 
 

Dispensaire

 
 
 
 
 
 

Maternité

 
 
 
 
 
 

Pharmacie villageoise

 
 
 
 
 
 

Route

 
 
 
 
 
 

Banque de céréales

 
 
 
 
 
 

Structure épargne -crédit

 
 
 
 
 
 

Marché

 
 
 
 
 
 

Moulin

 
 
 
 
 
 

Parcs de vaccination

 
 
 
 
 
 

Magasins aliment bétail

 
 
 
 
 
 

Autres (à préciser)

 
 
 
 
 
 

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