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Problematique de l'assurance-vie dans la ville province de kinshasa

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par André LUBANZA MUKENDI REMO YOSSA Michel
Université de Kinshasa - Licence 2009
  

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2.5. Les techniques de récolte des données

Après avoir décrit la technique par la quelle nous avons extrait l'échantillon de cette étude, nous allons maintenant parler de la technique utilisée dans la récolte des données

Nous définissons la technique comme étant un moyen qui permet à un chercheur de récolter les informations nécessaires pour une étude. Le choix d'un instrument de travail approprié s'avère nécessaire en vue de rechercher les informations nécessaires. Il est entendu évidemment que le choix d'une technique de récolte des données d'une investigation est subordonné par plusieurs paramètres, les uns et les autres ne pouvant justifier un bon choix que dans la mesure où ils peuvent permettre d'utiliser pour une étude précise des techniques adoptées aux types de données à récolter.

En ce qui nous concerne, nous avons opté pour le questionnaire comme instrument de base, parce que cet outil nous semble le plus adapté non seulement au thème exploité dans cette recherche mais aussi aux moyens (ressources matérielles et financières) disponibles et au contexte général du milieu dans le quel cette étude se réalise.

Nous avons aussi opté pour l'interview qui nous a servi pour interroger oralement quelques sujets qui ont bien voulus exprimer leurs idées et positions et afin la technique documentaire qui nous a permis de consulter certains ouvrages, notes ou autres documents ayant rapport avec notre travail.

2.5.1. Le questionnaire

2.5.1.1 : Notions de questionnaire

Le questionnaire définit par R, MUCCHIELLI.,(op.cit,p.51) comme étant une suite de proposition ayant une certaine forme et un certain ordre sur les quelles on sollicite l'avis d'un sujet interrogé.

Pour PICHOT, cité par D, BOSHOMINGA., (1999,p.2O) le questionnaire est défini comme un test composé d'un nombre plus au moins élevé de questions présentées par écrit au sujet sous étude ».

R,NGUB'USIM, MPEY NKA.,(,2004,p.157) un questionnaire est à comprendre comme un instrument de recherche comprenant un ensemble des questions bien dosées et qui couvrent les différents aspects d'un problème que le chercheur veut étudier à travers les réponses que les sujets donnent. Le questionnaire peut être utilisé dans les études de sondage d'opinions, les études d'orientation scolaires et professionnelles, études de personnalité etc.

Pour nous, le questionnaire est une liste des questions posées par l'enquêteur pour récolter les données de la part de l'enquêter afin de vérifier ses hypothèses de travail

2.5.1.2. Elaboration du questionnaire

L'élaboration du questionnaire de notre étude a suivi en gros les deux étapes suivantes : la pré-enquête et le pré-test.

2.5.1.2.1. La pré-enquête

Dans cette phase de la pré-enquête qui coïncide avec la genèse de cette étude, nous avons fait une descente sur terrain pour voir si les préoccupations de l'assurance d'une manière générale se traduisent sous forme de quelques questions spécifiques pouvant faire l'objet d'une étude. Il était aussi question de voir dans l'ensemble des domaines probables d'études qu'offrirait cette éventualité, quelques angles d'attaques possibles pouvant être envisagés dans une étude de la dimension d'un mémoire de fin d'étude.

Après avoir abordé ces problèmes de domaines d'investigation et de l'objet de l'étude qui ont permis de choisir l'orientation qui part de ce que pensent les chauffeurs eux-mêmes sur l'assurance. Il restait à construire un ensemble de questions qui cadrent avec le sujet et l'angle d'attaque retenu.

C'est ainsi qu'une ébauche de questionnaire de 17 Items a été composé. Mais il restait de voir comment notre population d'étude, à savoir les chauffeurs réagiraient à ce questionnaire. Le souci étant, bien entendu que ce questionnaire sera adapté à eux pour qu'ils y réagissent de façon adéquate. Cette préoccupation a trouvé sa réponse dans la deuxième phase de l'élaboration de notre enquête à savoir, le pré-test. 

2.5.1.2.2. Le pré-test.

M.GRAWITZ (1979, p.159) définit le pré-test comme étant la phase qui consiste à essayer, sur un échantillon réduit, l'instrument prévu dans l'enquête.

Dans l'application pratique, le pré-test a consisté à administrer les 17 questions de l'ébauche du questionnaire à 12 chauffeurs dans la ville province de Kinshasa. Ces 12 sujets n'ont pas, bien entendu, fait partie de l'ensemble de 80 retenus dans notre échantillon.

A issue de ce pré-test, il s'est dégagé que deux questions reprenaient des mêmes préoccupations si bien que, dans leurs réponses, les 12 sujets répondaient de la même manière où nous renvoyaient à l'une ou à l'autre de ces deux questions. La fusion de ces deux items en une seule a réduit l'ébauche de notre questionnaire à 15 questions qui constituent, dans leurs formes et leurs contenus, notre instrument de récolte de données dans cette étude.

2.5.1.3. Administration du questionnaire.

Nous faillait-il administrer notre instrument en déposant les questionnaires chez les sujets qui devraient les remplir et remettre les protocoles ? Ou fallait-il lire le questionnaire à nos et écrire nous-mêmes directement es réponses qu'ils nous donnaient ? Cette question soulève le problème des modalités d'administration d'un questionnaire. Faut-il opter pour une administration directe ou indirecte ?

Devant les deux modalités d'administration du questionnaire, notre position a été inspirée par la réalité sur le terrain en suivant les conseils de C, JAVEAU (1971, p. 82) qui prévoit deux modalités dans l'administration directe ou indirecte.

Nous retenons cde cette distinction faite par C, JAVEAU (Idem) que dans l'administration directe, les sujets de notre étude ont été appelés à écrire eux-mêmes leurs réponses dans les questionnaires que nous leur avons remis. Etant donné que notre questionnaire a été écrit en français, cette modalité devrait être adaptée à tous les sujets.

Mais, il n'en a pas été toujours question, car certains sujets de notre étude, même s'ils savaient lire et écrire en français, ils n'ont pas été disposés à nous répondre sous cette modalité

Nous avons alors utilisé aussi l'administration indirecte. Cette modalité oblige l'enquêteur de noter les réponses que lui fournit l'enquêté. Ce qui nous a permis de recueillir les informations au près des sujets qui semblaient ne pas savoir ou vouloir écrire en français et surtout nous avons eu un nombre important des sujets ayant un niveau primaire.

Dans les faits, nous lisions en traduisant la question parfois en Lingala, langue courante dans notre milieu et nous notions en français les réponses que les enquêtés nous donnaient.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault