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L'apport de la RDC dans le commerce international de 2001 à  2007, état des lieux et perspectives

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par Christian BALEMBOMFUMU - MUNLEMVO
Université de Kinshasa - Licence 2010
  

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CHAPITRE I. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES

Dans ce chapitre, il est question de passer en revue les origines et les concepts opératoires relevant du commerce extérieur et du commerce international, ainsi qu'une brève présentation de la RDC afin de doter le lecteur d'une terminologie qui lui permette de parcourir tout le travail sans difficulté.

Il comprend deux sections parlant respectivement des théories générales de l'échange international pour la première, relevant les origines, la définition des concepts, l'évolution et le cadre institutionnel du commerce et la seconde aborde une présentation de la République Démocratique du Congo dans son aspect géographique et démographique, sa situation politique, sa production nationale.

Section 1. Théories générales de l'échange international

§1. Origines

L'histoire du commerce international tire ses origines au 19e siècle vers les années 1850 en Grandes Bretagne. Elle est étroitement liée à la révolution industrielle et technique. En 1885, le volume des exportations industrielles britanniques représentait 38% des exportations industrielles mondiales. L'extension du phénomène d'industrialisation d'abord à l'Europe, aux USA et enfin au Japon a entraîné l'instauration du premier schéma de la division international du travail provoquant ainsi un taux très élevé des échanges internationaux et d'interdépendance croissante.9(*)

Il convient de préciser également que la révolution industrielle du 19ème siècle s'est produite de façon autonome et que les matières premières telles que le charbon, le fer, le blé, el coton étaient produites sur place en Europe. Ce n'est qu'à partir du 20ème siècle que certaines matières premières du tiers-monde participeront aux échanges internationaux, c'est le cas du caoutchouc, le cuivre, le pétrole10(*).

Mais contrairement à ce qui s'est produit en Europe, les pays dits du tiers-monde ne participent pas à ces échanges internationaux à cause de leurs structures nationales de production désarticulées. Comme on peut le constater, la spécialisation internationale des produits constitue le fondement des échanges internationaux.

§2. Le commerce extérieur

a) Définition

« Le commerce extérieur s'entend au sens strict comme échanges des marchandises (biens matériels) entre pays et le reste du monde, et au sens large comme échanges des biens et services »11(*).

b) Relation entre commerce extérieur et croissance économique

« Toutes les Nations commercent entre elles pour tirer profit de différences qui les caractérisent. Le commerce international, grâce à la spécialisation, permet à chaque pays de réaliser des économies d'échelles de production de manière à produire à une échelle plus grande et de façon efficiente »12(*).

L'accroissement de la productivité ainsi obtenu amènera sûrement à la croissance économique. En d'autres termes, l'échange international permet l'acquisition des biens d'équipements nécessaires à la croissance, il permet aussi aux capitaux extérieurs de s'investir dans le pays de manière à soutenir le développement.

Pour les opposants à cette approche, du fait qu'il n'existe pas d'homogénéité de facteurs de production entre les pays riches et les pays pauvres, tant en ce qui concerne les facteurs naturels que les facteurs humains, le commerce international ne peut se traduire que par un échange inégal.

En effet, cet échange inégal maintient les pays en développement dans la production des produits de base (d'origine agricole et minière) et les condamne à servir des débouchés aux produits manufacturés des pays industrialisés. Pour eux, le commerce international est donc plus favorable aux pays riches qu'aux pays pauvres.

* 9 Jaime de Melo, Jean-Marie GRETHNER, Commerce international, théories et applications, éd. De Boeck Université, Bruxelles, 1997, p.9

* 10 NTUAREMBA, L., Cours d'Economie de développement, 3ème Graduat RI, FSSAP, UNIKIN, 2007-2008, p.27. Inédit

* 11 CAPUL, J.Y. et GARNIER, O, Dictionnaire d'économie et de Sciences sociales, éd. Hatier, Paris, 1999, p.67.

* 12 LUKUSA Dia BONDO, Notes de cours de théories de l'échange international, 1ère Licence ECOP, FASEG, UNIKIN, 2002-2003, inédit.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams