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Analyse et prévision des séries temporelles et financière

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par TAYEB Meryem
FSEGN - Maitrise 2009
  

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INTRODUCTION :

N

ous avons présenté dans le premier chapitre, la notion de la stationnarité, mais les chroniques économiques sont rarement des réalisations de processus aléatoires stationnaires, c'est pour cela, nous étudierons dans ce chapitre les processus aléatoires non stationnaires qui peuvent être observés graphiquement soit à partir de la série d'origine( existence d'une tendance, variabilité croissante au cour de temps), soit à partir de la fonction d'autocorrélation et décroissante lente .

La difficulté réside dans le fait qu'il existe différentes sources de non stationnarité et qu'à chaque origine du non stationnarité est associée une méthode propre de stationnarisation. Nous commencerons donc par présenter deux classe de processus non stationnaire, selon la terminologie de Nelson et Plosser(1982):les processus TS (Trend Stationnary) et les processus DS (Differency Stationnary); puis nous présenterons les méthodes de stationnarisation pour chacune de classe de processus; ensuite, nous verrons apparaitre les testes de racine unitaire de Dickey-Fuller, test de Phillips et Perron et test de KPSS.

Enfin, il ne reste plus qu'introduire une sous classe de processus «ARMA»;c'est la classe des processus "ARIMA"(Integrate AutoRegressive Moving Average).

SECTION1 :

Les processus TS

1 -Définition :

Commençons par définir ce qu'est un processus TS pour »Trend Stationnary», selon la terminologie proposée par Nelson et Plosser(1982).

-(, t Z) est un processus TS s'il peut s'écrire sous la forme suivante: avec f(t) est une fonction de temps et est un BB (0,)

Le cas le plus fréquent rencontré dans les séries économiques apparait lorsqu'on modélise f(t) par polynôme d'ordre un soit :

Avec

On dit également que ce processus présente une non stationnarité de type déterministe car seul le moment d'ordre un dépend de temps.

· E ()=E ( ) = car E (t

· V ()= E t

· COV(,) =E-E()) (-E ( =E ()=0 ; t

2- La stationnarité du processus TS:

Le processus « TS » traduit l'existante de fluctuations stationnaires représentées par sa variance autour d'une tendance déterministe qui est sa moyenne. Afin de rendre ce processus "stationnaire", il s'agit d'enlever la tendance du processus après avoir estimé les coefficients de l'ordonnée à l'origine et de la pente par LA MÉTHODE DE MOINDRE CARRÉE ORDINAIRE(MCO).

= =

Le processus résultant « » est bien stationnaire puisqu'il a les même propriétés que le terme d'erreur «   ».

SECTION2 :

Les processus DS

1 - Définition:

Comme nous l'avons précédemment mentionné, il existe une autre forme de non stationnarité, provenant non pas de la présence d'une composante déterministe tendancielle, mais d'une source stochastique. C'est pourquoi nous allons à présent introduire la définition de processus DS pour Differency Stationnary.

- Un processus non stationnaire ( , t Z) est un processus DS (Differency Stationnary) d'ordre « d » qui désigne l'ordre de l'intégration, si le processus filtré défini par :

; Avec L est l'opérateur retard, d est l'ordre d'intégration et B est une constante encore appelée dérive.

On dit également que ce processus présente une non stationnarité de type stochastique car tendance aussi que la variance sont variables dans le temps. Le cas le plus fréquemment rencontré lors de l'étude des séries d'observation est celui avec « d =1» : On parle de marché au hasard avec dérive ;

Cas : Si B=0

Le processus donc comme suit :

(1-L)=C'est un processus AR(1) avec =1, on appelle aussi DS sans dérive, marché au hasard qui a cette représentation :

· E ()=E (+)=

· V ()=V (

· COV (

Le processus s'écrit donc comme suit:

(1-L) processus AR(1) avec dérive avec =1, on appelle DS avec dérive, marche aléatoire qui a une représentation équivalente :

· E () = E (+Bt

· V (

· COV (

2- La stationnarité de processus DS:

Le processus DS de peut être rendre stationnaire EN APPLIQUANT LE FILTRE AU DIFFÉRENCE PREMIÈRE

SECTION3 :

Les tests de racine unitaire

- Il est important de pouvoir distinguer avant toute tentative de modélisation «ARMA» si le processus générateur d'une série d'observation appartient à la classe TS ou DS. La littérature a sur ce sujet été prolixe ces dernières années suite aux travaux pinières de Dickey(1976) et Fuller(1976). On s'accorde néomoins pour reconnaitre à trois tests particuliers, précisément ceux de Dickey et Fuller(1979,1981), Phillips et Perron(1988) et Kwiatkowski et al(1989), la capacité de donner de bonnes indications quant à la nature du non stationnarité observée.

1-Test de Dickey-Fuller:

Le test de Dickey Fuller simple(1979) est un test de racine unitaire (ou de non stationnarité) dont l'hypothèse nulle est la non stationnarité d'un autorégressif d'ordre un.

Considérons un processus ( , t Z) satisfaisant la représentation AR(1) suivante :

Avec

Le principe général du test de Dickey Fuller consiste à tester l'hypothèse nulle de la présence d'une racine unitaire.

Le test de Dickey Fuller se base à des 3 modèles qui sont :

Donc le statistique de test est donnée par :

=Avec

Ø Règle de décision :

- Si ; alors on ne rejette pas le processus est non stationnaire

- Si alors on rejettele processus est stationnaire

- Dickey et Fuller ont testé aussi la valeur de ( alors on trouve ces trois modèles :

Donc

On aura les mêmes étapes de test

2- Test de Dickey Fuller Augmenté (ADF):

C'est test est applicable dans le cas d'autocorrélation des erreurs d'ou les articles de Dickey-Fuller(1981) étendent les résultats des tests que l'erreur suit un processus AR(p) et ils sont fondés sur l'estimation par MCO de trois modèles suivant.

Avec

Pour les trois modèles, on chercher à tester la racine unitaire sous contre une racine en dehors du cercle unité.

Ceci revient à poser la stratégie suivante :

La stratégie de test « ADF » consiste en première étape à déterminer le nombre de retard "p" nécessaire pour blanchir les résidus. Dans la seconde étape, il suffit d'appliquer la stratégie séquentielle du test de Dickey- Fuller simple.

Pour déterminer la valeur de "p", il suffit de minimiser les critères d'information qui sont des critères fondé sur le pouvoir prédictif du modèle considéré et qui tiennent du nombre de paramètre à estimer. Ces critères s'applique de façon générale à tout type de modèle et pas uniquement aux modèles des testes « ADF ».Nous retiendrons ; le critère d'Akaike(1973) et le critère de Schwarz (1978).Pour un modèle, incluant "p" paramètres, estimé sur "T" périodes et dans la réalisation de l'estimateur de la variance des résidus est  :

- Le critère d'Akaike, ou AIC est :

AIC (p) =T Log () +2p

- Le critère de Schwartz(1978) est défini par:

SIC(p)= T log () +p Log T

3- Test de Phillips et Perron:

Le test de Phillips et Perron(1988) est construit sur une correction non paramétrique de la statistique de Dickey- Fuller pour prendre en compte des erreurs hétéroscédastique et/ou autocorrelées. Il se déroule en 4 étapes:

- Estimation par MCO des trois modèles de bases des tests de Dickey- Fuller et calcule des statistiques associées, soit le résidu estimé.

- Estimation de la variance dite de cour terme des résidus :

- Estimation d'un facteur correctif «  »établit à partir de la structure des covariances des résidus des modèles précédemment estimés de telle sorte que les transformations réalisées conduisent à des distributions identiques à celle de Dickey -Fuller standard :

Calcule de la statistique de test :

=+ Avec K =

4- Le test de KPSS:

Kwiatkowski, Phillips, Schmidt, et Shmin(1992) proposent un test fondé sur l'hypothèse nulle de stationnarité.

Après l'estimation de modèles ; on calcule la somme partielle des résidus : et on estime la variance de long terme () comme pour le test de Phillips et Perron. La statistique est alors :

LM=

- Si LM : on ne rejette pas l'hypothèse nul et on conclu que la série est stationnaire.

- Si LM: on rejette l'hypothèse nul et on conclu que la série n'est pas stationnaire.

SECTION 4 :

Les processus ARIMA

On a si le processus est de type « DS » ; alors on emploie les filtres aux différences pour le stationnariser. Le recours à ces filtres permet de définir les processus ARMA intégrés notés "ARIMA".

- Un processus (t Z) ARIMA (p, d, q) est un processus stationnaire dont la différenciation est d'ordre « d » :

 

Est un processus ARMA (p, q) stationnaire et inversible

- Un modèle "ARIMA" est étiqueté comme modèle ARIMA (p, d, q) dans le quel :

- L'estimation des modèles "ARIMA" suppose que l'on travaille sur une série stationnaire. Ceci signifie que la moyenne de la série est constante dans le temps, ainsi que la variance. La meilleur méthode pour éliminer toute tendance est de différencier, c'est-à-dire de remplacer la série originale par la série des différences adjacentes. Une série temporelle qui a besoin d'être différenciée pour atteindre la stationnarité est considéré comme une version intégrée d'une série stationnaire (d'où le terme Integrated).

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus