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Gestion des contraintes nutritionnelles autour de vèlage

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par El Houssain BOUICHOU
 - Ingénieur Zootechnicien 2006
  

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II- GESTION DES CONTRAINTES NUTRITIONNELLES EN TARISSEMENT

Le tarissement et une opération indispensable pour préparer la vache au vêlage et pour la prévention des troubles qui entoure la mise bas, et pour le bon démarrage de la production laitière. Pendant la phase de tarissement, il suffit d'assurer à l'animal son entretien et les besoins de gestation. Théoriquement cette période dure environ, 2 mois, il reste 3 semaines pour préparer la future lactation. Pendant la période de repos des vaches laitières la priorité alimentaire est donnée à la fibre (cellulose) pour redonner de la motricité au rumen. Les équilibres UFL / PDI doivent être respectés mais surtout avec aucun excès.

A- Alimentation et pathologie pendant le tarissement :

Erreurs alimentaires

Mortinatalité

Acétonémie

« Hépatose »

Troubles de la reproduction

Fièvre Vitulaire

Mammites

Non délivrance

Métrite

Infertilité

Energie <

++

 
 
 

+

 
 

>

+++

+++

+

+

+

+

+

Excès de

glucides fermentescible

+++

+++

 
 
 
 
 

Matières <

protéique >

++
++

 
 
 

+

+

+

Minéraux

 
 
 
 
 
 
 

Ca <

 
 
 

+

#177;

-

 

>

 
 
 
 
 

+++

 

P <

 
 
 
 

++

++

 

>

 
 
 
 
 

---

 

Oligo <

++

+

+++(Se)

 

+++

 
 

Vit A<

vit D<

+++

 

++

+

++

 
 

>>

 
 
 
 
 

---

 

Alimentation et pathologie pendant le tarissement (Roger Wolter)

1/ Prévention de La fièvre vitulaire

1-1Définition de la fièvre de lait.

La fièvre vitulaire est aussi appelée parésie puerpérale ou encore fièvre de lait. La fièvre de lait est un trouble métabolique qui intervient généralement dans les 48 heures, surtout chez de fortes productrices, plus souvent en 3ème -4ème lactation suivant le part elle est liée à une brutale augmentation de la demande en calcium liée à l'entrée en lactation. En fin de gestation, l'exportation calcique vers le veau représente environ 4 à 5 g par jour .au démarrage en lactation cette exportation passe à 35g par jour. Le jour de vêlage la calcémie chute d'environ 15% elle passe de valeurs comprises entre 95 à 100 mg /litre à des valeurs de 80-85mg/litre. Il y a donc une hypocalcémie physiologique au vêlage cependant celle-ci est accentuée chez certaines vaches qui présentent alors les symptômes de la fièvre vitulaire.

Les vaches représentant une fièvre vitulaire sont exposées à un risque 3 fois plus important au déplacement de caillette et à la dystocie, 9 fois aux mammites (GOFF et HORST 2003).

D'après les recherches récentes, l'excès de cations (principalement K et Na), par rapport aux anions (Cl et S surtout) serait le premier responsable il entraînerait une alcalose métabolique qui entraverait l'efficacité métabolique de la vitamine D. pendant les trois semaines de tarissement l'équilibre (K+Na)-(Cl+S), exprimé en milliéquivalents (meq) par kg d'aliment devrait inférieur à -100. En revanche, après tarissement il gagne à être supérieur à + 250 pour augmenter l'appétit et production laitière.

Pour cela, il convient de limiter l'emploi d'aliments très riches en potassium tels que la luzerne, herbe très jeune, feuilles de mélasse de betterave ...le recours à des compléments minéraux à base de sulfures et de chlorures (de calcium, magnésium et ammonium) peut même être préconisé, bien que ces sels soient assez fortement inapparents.

Plus classiquement, on attribue un rôle négatif aux excès alimentaires de calcium. Ceux-ci exagèrent la fixation osseuse du calcium, au détriment de sa remise en circulation sanguine. Intervenant au cours des 2 ou 3 dernières semaines de gestation, ils augmentent donc les risques d'hypocalcémie à l'entrée en lactation. Ils procèdent de régime à base de légumineuse, de betterave et pulpes, de choux ...ils sont renforcés par l'utilisation de composés minéraux riches en calcium.

La vitamine D est proposés dans la prévention de la fièvre vitulaire, la période
d'injection c'est-à-dire entre 2 et 8 jours avant la date de vêlage conditionne la réussite
du traitement (THILSING-HAWSEN et al 2002). L'administration de vitamine D avant

Gestion des contraintes nutritionnelles autour de velage ELBOUICHOU

Dossier Technique ~uillet 2008

vêlage permet de prévenir hypocalcémie, mais aussi les dystocies, ainsi que les rétentions placentaires (CORREA. Et al 1990).

La prévention de la fièvre de lait consiste à réduire les apports de calcium, une quinzaine de jours avant le vêlage, si les apports de l'ensemble de la ration dépassent largement les recommandations (ARABA IAV).

1-2-Apports calciques à risque :

Lorsque une vache ingère en période de gestation une dose quotidienne supérieure à 100g, l'absorption de calcium est réalisée essentiellement de façon passive. Les mécanismes actifs d'absorption digestive ou de résorption osseuse sont inhibés. Par conséquence, au moment de vêlage, la vache n'est pas capable d'utiliser les mécanismes actifs. Elle présente donc une hypocalcémie jusqu'à ce que l'absorption active (GOFF et al 1991).

1-3- Influence de phosphore

L'augmentation de la part de phosphore (>80 g/jour) dans la ration des vaches laitières augmente le risque de fièvre vitulaire. En effet, une teneur sanguine importante inhibe l'action des enzymes rénales qui catalysent la production de 1.25-(OH) 2D (nécessaire à l'absorption intestinale et à la résorption osseuse de calcium), cela réduit donc la production de 1.25-(OH) 2D, et par conséquent diminue les mécanismes actifs d'absorption digestive de calcium (CORREA et al 1990).

1-4- Facteurs de variation :

Les primipares contrairement aux multipares développent rarement de fièvre vitulaire, cela s'explique par le fait que leur os et leur intestin s'adaptent pour répondre à la demande en calcium. Ainsi les vaches âgées présentent moins de récepteurs à la 1.25 (OH) 2D au niveau de leurs intestins comparativement aux jeunes vaches (GOFF et al 1988).

En conséquence, les veilles vaches répondent moins à la 1.25-dihydroxyvitamine D (ORREA et al 1990).

1-5-: prévention de l'hypocalcémie puerpérale

Figure 1 : prévention de l'hypocalcémie puerpérale Pendant les 3 semaines avant vêlage.

Equilibre anions/cations : Na+ + K+ - Cl- - SO4--

< 100 milliéquivalents/kg d'aliment (danger d'excès Na et K)

=> Compléments de CaSO4, CaCl2, MgCl2,...

Apports contrôlés de Ca et P :

Ca 70 ou 140g/j (danger maximum à 1.2p.100 de la ration avec diminution des risques au dessus et en dessous).

P 30 à 50 g/j (se méfier des excès comme des carences).

Fourniture suffisante de Mg ( 0.35 %)

Au cours des 8 jours avant vêlage.

Vitamine D : en supplémentation massif (<5 à 10 millions UI) une seule fois, au moins 2 jours et au plus 8 jours avant vêlage (le renouvellement expose à une grave hypervitaminose).

Dérivés hydroxylés de la vitamine D : plus actifs, moins dangereux.

Veille, jour et éventuellement lendemain du vêlage CaCl2 : 100 à 150 g en pâte ou en solution buvable

( calcémie pendant 24 heurs).

Prévention de l'hypocalcémie puerpérale (Wolter)

Gestion des contraintes nutritionnelles autour de velage ELBOUICHOU

Dossier Technique ~uillet 2008

2-Prévention de Déplacement de la caillette : A- Facteurs intrinsèques

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery