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Les enjeux de l'établissement de la zone tampon du Parc national des Virunga à  Kahunga face à  l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement. Le cas spécifique du 7ème objectif

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par Patient POLEPOLE
Institut supérieur de développement rural / ISDR Bukavu - Licence 2011
  

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Objectif 8 : Mettre en place un partenariat mondial pour le développement

En 2009, les décaissements nets de l'aide publique au développement (APD) se montaient à 119,6 milliards de dollars, soit 0,31 pour cent du revenu national cumulé des pays développés. Il s'agit d'une légère hausse en termes réels (0,7 pour cent) par rapport à 2008, même si, en dollars actuels, l'APD a diminué de plus de 2 %, puisqu'elle était de 122,3 millions de dollars en 2008.

Pour la plupart des donateurs, l'aide est loin d'avoir atteint la cible de 0,7 pour cent du revenu national brut fixée par les Nations Unies. En 2009, les seuls pays à avoir atteint ou dépassé cette cible étaient le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède. En 2009, les plus gros donateurs, en termes de volume, ont été les États-Unis, suivi par la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Japon.

B. Critique sur la réalisation des OMD

Les choix stratégiques efficaces qui contribuent à la réalisation des OMD doivent se fonder sur des données et des analyses solides (réalités locales). Cependant les approches existantes (technocratiques) qui visent à identifier ces choix stratégiques ne sont pas fiables. Plus particulièrement, les estimations du coût des stratégies de rechange sont dérivées d'hypothèses restrictives et peu vraisemblables, dépendent de données de mauvaise qualité et ne reflètent pas suffisamment les incertitudes concernant l'avenir. Les insuffisances des méthodes existantes peuvent être atténuées mais non surmontées. Par contre, une approche démocratique de la planification stratégique établit un cadre institutionnel qui permet aux décideurs représentatifs d'opérer des choix en toute connaissance de cause et de façon continue. Une démarche démocratique réduit le risque d'interventions fondées sur des recommandations inappropriées faites par les technocrates. Une approche démocratique de la réalisation des OMD peut être effectuée par un processus d'évaluation périodique par les pairs et les partenaires, un mécanisme institutionnalisé de financement et d'assimilation des connaissances (MIFAC). Celui-ci permet à chaque `'milieu'' de tirer les enseignements de son expérience et de celle d'autres pays et accroît donc les chances de succès (Sanjay REDDY et Antoine HEUTY, 2004).

C. Évaluation des progrès accomplis dans la réalisation du 7ème OMD

Le 7ème OMD qui consiste à ``assurer la durabilité de l'environnement'' engage les pays à « inverser la tendance actuelle à la déperdition de ressources environnementales » à l'horizon 2015 via 4 cibles dont Intégrer les principes du développement durable dans les politiques et programmes nationaux et inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources naturelles, surtout des forêts ; Réduire l'appauvrissement de la diversité biologique et en ramener le taux à un niveau sensiblement plus bas d'ici à 2010 ; Réduire de moitié, d'ici à 2015, le pourcentage de la population qui n'a pas d'accès à un approvisionnement en eau potable ni à des services d'assainissement de base ; Améliorer sensiblement, d'ici à 2015, les conditions de vie de 100 millions d'habitants des taudis.

La plupart des pays ont du mal à traduire cet objectif dans les actes, l'absence d'indicateurs de développement durable n'étant pas la moindre des raisons. Il ne se passe de jour sans que les décideurs ne soient tenus d'opérer des choix touchant l'utilisation des ressources naturelles et les conséquences environnementales des projets et politiques de développement. En l'absence de solides indicateurs pour les guider dans ces choix, les pays auront du mal à déterminer s'ils sont en fait sur une trajectoire viable.

Ainsi, dans un ouvrage d'accompagnement intitulé Where is the Wealth of Nations ?, la Banque Mondiale propose des solutions pratiques pour évaluer la durabilité. Cet ouvrage présente des estimations de la richesse totale, produite, naturelle, humaine et institutionnelle. Le capital naturel représente, dans les pays à faible revenu, une partie importante de la richesse totale, plus importante que la part du capital produit. Pourtant, des nombreux pays pauvres enregistrent une baisse, par habitant, du capital total et naturel. Cette évolution est lourde de conséquences, non seulement du point de vue de l'environnement, mais aussi dans la perspective du développement en général (Banque Mondiale, 2005). L'évaluation des variations de la richesse totale et de la richesse naturelle permettra de disposer d'une mesure globale pour déterminer si le développement se trouve sur une trajectoire viable. Cette évaluation devrait aller de pair avec une action concertée visant à faire l'inventaire et à déterminer la valeur des services environnementaux qui sous-tendent l'activité économique et le bien-être.

Cinq ans après la Déclaration du Millénaire, la communauté du développement et les pays en développement ont déjà passé cinq années sur les quinze prévues jusqu'à la date cible de 2015 pour les OMD

Le temps commence à presser pour la réalisation de ces objectifs. Ce serait cependant une catastrophe si les résultats obtenus d'ici à 2015 n'étaient pas viables en raison de la surexploitation des sols et de l'épuisement des ressources halieutiques et forestières.

Le septième objectif de développement pour le Millénaire consiste véritablement à éviter une telle issue.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille