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à‰tude de l'évolution de la consommation des rats en ville de Butembo

( Télécharger le fichier original )
par Dalmon KAKULE MAZULAMI
Université de conservation de la nature et de développement de Kasugho RDC - Licence 2010
  

Disponible en mode multipage

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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE LA CONSERVATION DE LA NATURE ET DE DEVELOPPEMENT DE KASUGHO

UCNDK

FACULTE DES SCIENCES

ETUDE DE L'EVOLUTION DE LA CONSOMMATION DES RATS EN VILLE DE BUTEMBO.

Présenté par : Dalmon KAKULE MUZALAMI

Mémoire obtenu et défendu en vue de l'obtention du dipl™me de licence en Sciences.

Option : Biologie.

Orientation : Ecologie et Gestion des Ressources Animales.

Directeur : C.T Désiré KHASIRIKANI MBAKWIRAVYO.

ANNEE ACADEMIQUE 2009-2010.

DEDICACE

A notre père KAKULE MUZALAMI FERESI pour son encadrement moral, matériel et financier.

A notre mère JUDITH E'NGULU qui a supportée touts mes caprices d'enfances.

A tous nos frères et soeurs qui ne maquaient pas à prier pour nous.

Ø EVARIST MUZALAMI.

Ø MAO KAMBALE.

Ø SOLANGE MAHUNGU.

Ø RONXYS MUZALAMI.

Ø SOLONIE MAHUNGU.

Ø GISELLE MAHUNGU.

Ø ACHILLE MAHUNGU.

Nous dédions ce modeste travail.

REMERCIEMENTS

Au bout de notre cycle de licence, il convient de remercier touts ceux qui, de près et de loin, ont contribué à nos études.

Notre remerciement s'adresse particulièrement au chef de travaux Désiré KHASIRIKANI MBAKWIRAVYO qui, malgré ses multiples occupations a bien voulu diriger ce travail.

Nous restons très reconnaissant à tous nos formateurs pour leur dévouement et sacrifice en vue de rentre notre formation súre et solide.

Nous exprimons nos sentiments de remerciement à MUHINDO KAMUNGELE PDG des Etablissements QUALITEX et KAMBALE LIRIMA LABONNE pour nous avoir ouvert les portes des études supérieures et universitaires.

A l'assistant MBUSA MUVUGHE GABRIEL dont les conseils ont été utiles pour la réalisation de ce travail.

Mon amour s'adresse à notre papa MUZALAMI qui s'est démené pour vouloir faire de nous ce que nous sommes aujourd'hui.

Mon affection s'adresse à notre maman JUDITH E'NGULU qui n'a cessé à nous donner la bonne morale.

A mon grand frère EVARIST MUZALAMI pour son assistance financière.

A tous nos compagnons de lutte, je cite; TEMBOS YOTAMA, SERGE LUKANDA, EVARISTE MUGHANDA, ODETTE KUNDJE, LEA MARASI, VINYWA, JONAS NYUMU,DAVID MALIMBO, MICHEE MATOLI, NEEMA SAWASAWA, EVE SIRIWAYO, MUHEKI, MAPOLI, FAZILA, NZOMBI, KIYANI, KITETEYA, KASAI, MATUMO, JEMIMA, MUKWARAMBYA, KASIKA, VITEKERE, KAKO WANZALIRE, MUHASA DESIRE, MANZEKELE.

A toi mon épouse Dorine KAVUGHO KASESO je dédis ce délicat travail.

DALMON KAKULE MUZALAMI.

SIGLES ET ABREVIATIONS

Ø C.T : Chef de travaux.

Ø P.D.G : Président Directeur Général.

Ø E : Est

Ø N : Nord

Ø Alt : Altitude

Ø °C : Degré Celsius

Ø Km² : Kilomètre carré

Ø FAO : Organisations des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture.

Ø P : Page.

Ø TFC : Travail de Fin de Cycle.

Ø UCG : Université Catholique du Graben.

Ø ISPH : Institut Supérieur de Pêche et Hydrologie.

Ø UCNDK : Université de la Conservation de la Nature et de Développement de Kasugho.

Ø ICCN : Institut Congolais pour la Conservation de Nature.

Ø Sp : Espèce x.

Ø F : Constance ou fréquence.

Ø n : Nombre d'individus vendus

Ø N : Nombre total d'individus vendus.

RESUME

Le présent travail a été intitulé Etude d'évaluation de consommation des Rats en ville de Butembo, il s'est axé sur la consommation de quatre espèces de Rats notamment Dasymys incomptus, Sp., Lemniscomys striatus, et Otomys tropicalis. La récolte de nos données a été effective pendant les mois de Mars en Août 2010 dans la ville de Butembo.

Pour atteindre nos objectifs assignés à ce travail, nous avons utilisé la méthode de du questionnaire d'enquête pour les consommateurs et les vendeurs, aussi nous avons fait une descente sur le terrain pour la récolte de certains spécimens qui nous ont permis de faire l'identification de notre matériel biologique. La méthode de traitement des données a été de calculer la constance dont f=.100.

Ainsi, nous avons constaté que l'espèce Dasymys incomptus a été plus vendue en ville de Butembo avec 78.2%, suivi de l'espèce Otomys tropicalis avec 10.7%, les autres espèces ont été représentées avec 2.77%, pour Lemniscomys striatus et 8.33% pour Sp.

De la préférence alimentaire, nous avons trouvé que 49.6%, de nos enquêtés n'ont pas eu de choix pour ce qui est de la préférence alimentaire de la viande du Rat, néanmoins 36%, ont déclaré avoir préféré Otomys tropicalis suite à sa taille plus grande que ces autres espèces, et 14.4 ont affirmé avoir préféré Dasymys striatus pour des raisons du goût.

SUMMARY

The present work has been titled Survey of assessment of consumption of the Rats in city of Butembo; it centered himself/itself on the consumption of four species of Rats notably Dasymys incomptus, Sp., Lemniscomys striatus, and Otomys tropicalis. The harvest of our data was efficient during the months of March in August 2010 in the city of Butembo.

To reach our objectives assigned to this work, we used the method of the investigation questionnaire for the consumers and the sellers, also we made a coming down on the land for the harvest of some specimens that permitted us to make the identification of our biologic material. The method of treatment of the data was to calculate the constancy of which f = .100.

Thus, we noted that the species Dasymys incomptus has been sold more in city of Butembo with 78.2%, followed of the species Otomys tropicalis with 10.7%, the other species have been represented with 2.77%, for Lemniscomys striatus and 8.33% for Sp.

Of the food preference, we found that 49.6%, of our investigated didn't have a choice for what is the food preference of the meat of the Rat, nevertheless 36%, declared to have preferred Otomys tropicalis following his/her/its bigger size than these other species, and 14.4 affirmed to have preferred Dasymys striatus for reasons of the taste.

INTRODUCTION

I. PROBLEMATIQUE

La République Démocratique du Congo se caractérise par une biodiversité très riche et diversifiée. La richesse de ce grand pays à animaux tant de grande, moyenne que petite taille reste significative (ANONYME, 2006). Les petits Mammifères, en particulier les Rongeurs font partie de cette immense ressource faunique.

Les Rongeurs occupent une place non négligeable dans plusieurs processus écologiques et dans la structure des écosystèmes, telles que la taille ou l'élimination des types de végétations, la dissémination des graines, la destruction des champs de culture, la lutte contre les autres animaux (GRASSE. P 1968).

Certains Rongeurs sont des propagateurs de plusieurs maladies telles que la peste noire, la salmonellose, la verminose,...dont la transmission se fait surtout par l'intermédiaire de leurs parasites (Encarta, 2005).

Ils constituent aussi la source importante des protéines animales pour beaucoup des ménages en Afrique. Ils sont vendus et consommés à l'état frais ou boucané.

Cependant, l'étude des Rongeurs malgré leur implication dans la vie quotidienne de l'homme reste fragmentaire.

La viande de brousse constitue depuis longtemps la nourriture de base des habitants des milieux ruraux. En Afrique, les animaux ont été chassés mais il s'est longtemps agi d'une exploitation traditionnelle de subsistance, une chasse pratiquée par la population et compatible avec la capacité de renouvellement des espèces donc sans danger d'extinction de la faune sauvage (ANONYME, 1991). A l'heure actuelle, le commerce de la viande de brousse se situe à un niveau jamais atteint au paravent. Les rats font aussi l'objet d'un commerce florissant dans les villes situées en dehors des zones forestières comme Butembo.

Les chasseurs traditionnels se sont transformés en chasseurs commerciaux et diverses raisons peuvent expliquer ce phénomène, notamment le développement des centres urbains où apparaît une économie de marché, le perfectionnement des outils de chasse ainsi que le tracé des nouvelles routes, particulièrement celles d'exploitation forestière, qui donnent accès à des forêts primaires restées jusque là inaccessibles. Cette illégale chasse et irrationnelle présente une menace réelle pour la faune et les écosystèmes en Afrique.

Dans le cadre de l'exécution de notre mémoire parlant de l'étude de l'évaluation de la consommation des rats en milieu urbain, nous nous sommes posé les questions suivantes ;

Ø Quelle est l'espèce de rats (Muridés) la plus consommée en ville de Butembo ?

Ø Quel village ravitaille la ville à cette espèce ?

Ø Quelle est l'espèce la plus préférée par les consommateurs ?

II. HYPOTHESES

Avant d'analyser les données relatives à cette étude d'évaluation du taux de consommation de Muridé, nous nous proposons de répondre provisoirement à certaines questions que nous avons soulignées dans la problématique.

v L'espèce Dasymys incomptus communément appelé "Ndolo" serait la plus consommée en ville de Butembo.

v Kasindi fournirait plus de viande de rats en ville de Butembo.

v Otomys tropicalis serait l'espèce la plus préférée par les consommateurs.

III. OBJECTIFS DU TRAVAIL

Pour accéder à notre but, nous nous sommes assigné des objectifs ci après ;

Ø Considérer les causes principales de la consommation de rats en milieu urbain.

Ø Découvrir le sens d'évolution de la consommation des Rats à ville de Butembo.

Ø Evaluer la fréquence ou le pourcentage de l'espèce la plus consommée.

IV. BUT ET INTERET DU TRAVAIL

Ce mémoire a pour but de contribuer à l'avancement du développement durable fondé sur la conservation des ressources naturelles. Le but principal est d'évaluer le taux de consommation de rats en ville de Butembo.

Le champ d'action étant la ville de Butembo, l'intérêt pour l'administration locale aura une connaissance juste de cette consommation, notamment son importance, afin d'y adapter une intervention mieux indiquée dans le domaine de contrôle de la quantité du produit afin de protéger les consommateurs et les consommés.

Cette étude servira aussi de référence à futures recherches qui poursuivraient des thématiques analogues.

V. DELIMITATION DU SUJET

Le présent travail est attelé sur la consommation de quatre espèces des Rats consommés en ville de Butembo, nos recherches ont été faites pendant une période de 6 mois allant de Mars à Août 2010.

VI. DIFICULTES RENCONTRES

Dans le cadre de notre investigation dans le travail, nous nous sommes heurtés à des problèmes dont la collecte des données nous a été difficiles et de l'obtention des renseignements qualitatifs et quantitatifs de notre matériel biologique sur le marché car celui-ci, y arrive à l'état boucané.

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES

I. I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE.

Il nous est indispensable de connaître notre zone d'investigation qui est la ville de Butembo.

La ville de Butembo se situe à l'Est de République Démocratique du Congo, dans l'extrême Nord Est du territoire de Lubero, province du Nord Kivu. Elle s'étend de part et d'autre de la route qui relie la ville de Goma à celle de Kisangani, sur une superficie de 190,34 km², étant donné que Butembo connais une urbanisation progressive, sa superficie ne fait que s'accroître (VIRAYI, 2004).

I.2. CLIMAT

Suite à son altitude élevée, la ville a un climat tempéré et doux. Les pluies sont abondantes toute l'année avec une moyenne annuelle de 177 jours de pluie, sa température de est dans l'intervalle de 18 à 20°c (V.WA VULWAGHE, 2001). Elle se situe à 1840m d'altitude avec 00°08' de latitude Nord et de 029°16' de longitude Est.

I. 3. HYDROGRAPHIE

L'hydrographie de la ville de Butembo est essentiellement dominée par des ruisseaux. La rivière la plus importante est celle de Kimemi. Elle est alimentée par des ruisseaux tels que Wayimirya, Kanyavuyiri. A part la Kimemi qui se jette dans la Loulo à Kisalala, au Nord, et d'autres rivières existent vers l'Ouest ; Kyabaka, Katsuva et d'autres. Ces rivières causent des dommages à la population environnementale prenant des mesures adéquates pour essayer de palier à ces risques provenant des érosions (MALENGERA, 2007).

I.4. VEGETATION

Actuellement, la végétation rencontrée dans la contrée est la résultante de multiples influences sur la flore préexistante. Toute la flore primaire a été complètement remplacée par une végétation secondaire. Celle-ci est d'une part, herbeuse ou arbustive (cas des terrains cultivés et des champs en jachères), une autre part arborescente dans les boisements d'Eucalyptus, de Grevillea robusta et d'Acacia mecanni.

I. 5. DEMOGRAPHIE

D'une façon générale, la ville de Butembo a une population homogène, l'ethnie Yira communément appelée NANDE prend à 98% de la population. Les 2% sont représentés par d'autres ethnies en provenance du Kivu et d'autres provinces de la RDC. Cette ville est en pleine expansion démographique. La population de cette ville connaît une croissance démographique à cause de l'exode rural. L'émigration n'est pas très observée et cela serait dû en grande partie à la situation climatique favorable, à l'agriculture, à l'élevage et à la santé humaine. L'immigration par contre, accuse un taux très élevé à cause de l'instabilité orchestré par les milices se trouvant aux périphéries de la ville. La population de Butembo est concentrée dans quatre communes notamment la commune Bulengera, Kimemi, Mususa et Vulamba. Ces différentes communes sont subdivisées en quartiers et en cellules.

Le tableau ci-dessous présente l'évolution de la population de Butembo de 2004 à 2007.

 

2004

2005

2006

2007

Evolution de la population

521233

527684

539277

555603

Source ; Etat civil de la mairie de Butembo.

Le tableau nous renseigne sur l'évolution de la population de 2004 à 2007. Il ressort clairement que la population de Butembo a été estimée successivement de 2004 à 2007 en 521233,527684, 539277, et 555603 habitants.

a. Environnement humain, socio économique, moral et culture de la ville de Butembo.

En considérant le critère de catégorisation par rapport au revenu, les habitants de Butembo peuvent être classés en trois catégories ; l'une relativement riche, l'autre pauvre, la troisième est celle de la population moyenne y compris les enseignants, les agents de l'administration publique ... la classe des riches est composée des operateurs économiques et certains cadres de sociétés privées. Dans la seconde catégorie nous trouvons tous ceux qui satisfont difficilement à leurs besoins primaires ; l'alimentation, l'habillement, l'habitation, les soins de santé primaire et la scolarisation des enfants. La majorité de ceux qui constituent cette catégorie des pauvres opère dans le domaine informel.

Sur le plan spirituel et culturel, Butembo est un milieu où le christianisme prend une ampleur considérable. La population de Butembo est regroupée dans différentes confessions religieuses ; le protestantisme, le catholicisme et d'autres églises de réveils.

La population de Butembo est connue comme agricultrice et commerçante. L'activité artistique attire beaucoup de jeunes gens, ici un grand nombre d'orchestres, de musiciens religieux et profanes sont en tain de faire des exploits.

La population se présente d'une façon synthétique, dans le tableau ci-dessous.

Tableau n°2 représentation de la population dans différentes communes de la ville de Butembo.

N

COMMUNE

SUPERFICIE

POPULATION

QUARTIES

1

BULENGERA

55,06 km²

149281

1. Kalemire

2. Kamesi mbonzo

3. Kyahala

4. Kimbulu

5. Mukuna

6. Mutiri

7. Rughenda

8. Wayene

2

KIMEMI

42,33 km

151294

1. Biondi

2. Bwinyole

3. Lumumba

4. Centre commercial

5. Ngengere

6. Vutsundo

7. Vutetse

3

MUSUSA

40,30 km²

156741

1. Bwinongo

2. Katwa

3. Kitulu

4. Matanda

5. Ngingi

6. Vighole

7. Vungi

4

VULAMBA

52,65 km²

66232

1. Congo ya sika

2. Kambali

3. Matembe

4. Mukalangirwa

 

4 Communes

190,34 km²

523548

24 Quartiers

Source ; WABUNGA SINGA, 2006.

Commentaire ; nous constatons que la commune Mususa est la plus peuplée avec une population de 156741 habitants soit 29, 93% de la population totale de la ville de Butembo. La Vulamba étant la moins peuplée avec 66232 habitants soit 12,65%.

II. 6. INDUSTRIES

L'industrie en ville de Butembo est encore au stade embryonnaire. Elle est essentiellement constituée par ;

v La compagnie de boisson du Kivu (COBKI) qui est éteinte suite aux problèmes techniques.

v La Menuiserie Industrielle de Butembo (MENUIBO).

v La Savonnerie Industrielle de Butembo (SAIBU).

v La Maison de production de savon CRYSTAL.

v La Société de production des Matelas TSOKAS MOUSSE.

v La société de production des Matelas BUTEMBO MOUSSE.

v La Maison des boissons du produit TAKENGO.

Ce secteur industriel à Butembo est toujours en difficulté à cause de l'absence de l'infrastructure de base (électricité, route ;...) et de l'instabilité politique.

I. 2. GENERALITES SUR LES RONGEURS

Les rongeurs, les Rats forment un groupe très important, divisée en plusieurs familles. Ils sont faciles à reconnaître à leur queue nue ou couverte des courts poils. Ils n'ont pas d'incisives supplémentaires et ne possèdent que trois molaires à chaque demi mâchoire. Certains Rats sont parasités de puces susceptibles de transmettent la peste à l'homme.

Les Muridés sont présents dans une grande variété de biotope, ils sont présents sur tous les continents à l'exception de l'antarctique (ENCARTA, 2009).

Ils comprennent les Rongeurs connus sous le nom de Rats, Souris, Campagnols, Mulot,... Leurs caractères les plus frappants à première vue sont situés au niveau de la queue et des dents. Ces animaux sont piégés différemment, soit à piége déclencheur ou soit par la nasse appelée en langue Nande "Mughona". Dans la plupart de cas, ces pièges sont aplatis par des graines ou des morceaux de poissons. Ils sont tendus sur les pistes à rats et parfois on se sert d'un chien rabatteur pour le capturer.

I.2.a. Caractéristiques morphologiques

Les Rongeurs sont des animaux de taille très variée, mais également petite, voire très petite. Ils partagent avec les insectivores le record de la petitesse.

Ils présentent des formes variées correspondant à des adaptations fort diverses et peuvent être sauteurs, coureurs, fouisseurs ou grimpeurs, arboricoles ou terricoles.

L'écureuil, le rat, le surmulot, la souris, le Porc-épic nous donnent une idée des dimensions moyennes des animaux de ce groupe.

Les Rongeurs sont caractérisés par un système dentaire qui correspond à un régime herbivore particulier. La dentition se caractérise par les incisives particulièrement développées et en croissance continue et chaque mâchoire en compte deux.

Les molaires, au nombre de 3 ou 4 paires, servant au broiement des aliments rongés. Elles sont séparées des incisives par un large espace appelé diastème à la place des canines. (ANONYME, 1993)

Les pieds et les mains des Rongeurs sont larges et pentadactyles avec une plantigradie, surtout acceptée chez les membres postérieurs.

Sous les doigts, les carpes et les tarses se développent des coussinets très amples.

La queue est développée chez diverses familles des Rongeurs. Sa longueur varie selon les familles et elle dépasse dans plusieurs cas, la longueur du corps.

I.2.b. Systématique des Rongeurs

La classification systématique des Rongeurs se présente de la manière suivante :

Les Rongeurs appartiennent au Règne Animal, Embranchement des Cordés, Sous embranchement des Vertébrés, Classe des Mammifères, Sous-classe des Thériens, Infra- classe des Euthériens, Super-ordre des Glires, Ordres des Rongeurs (http : www.itis.org/Search).

Ainsi la systématique de certaines espèces se présente comme suit :

§ L'espèce Hylomyscus parvus appartient au genre Hylomyscus, famille des Muridae, sous ordre de Myomorpha, ordre de Rodentia ;

§ L'espèce Oenomys hypoxanthus appartient au genre Oenomys, famille Muridae ;

§ L'espèce Graphiurus murinus appartient au genre Graphiurus, famille de Gliridae, sous ordre de Sciuromorpha, l'ordre des Rongeurs. (JONATHAN 1997).

I.2.c. la chasse en Afrique

Le problème de la commercialisation de la viande de brousse embrasse presque toute l'Afrique, l'Asie et représente une menace pour une multitude d'espèces. Celles qui sont restantes à la pression synergétique soit à une cause de leur comportement, soit à cause de leur potentielle de reproduction ou simplement, parce que leur viande est moins appréciée ou plus difficile à préparer (M. LUKYOLUNENE, D).

Plusieurs études édaphiques consacrées au régime alimentaire des populations Africaines signalent la consommation des rongeurs sauvages. De fait, la chasse d'animaux comestibles tels les rongeurs est pratiquée aussi bien par des populations nomades vivent d'une économie de cueillette, chasse, pêche que par des populations qui commencent à se stabiliser et dont l'élevage de bétail est peu important ou inexistant (DE VOS, 1977). L'intérêt pour les rongeurs s'est maintenu au cours des dernières décennies.

I.3. TECHNIQUE DE CAPTURE

La chasse aux rongeurs, Rats, Souris, et Taupes, est de l'avis de nombreux auteurs, un effort prolongé de chasse sans que leurs populations ne soient décimées. Le facteur limitant est donc davantage la connaissance approfondie de leur écologie que leur densité de population (WHITE, 1959). Un piège à souris, ou souricière, est un piège destiné à attraper les souris ou d'autres micromammifères. Les pièges à souris sont généralement placés à un endroit où l'on soupçonne la présence de rongeurs, afin d'en réduire le nombre.

Il existe plusieurs types de piège à souris, chacun avec ses avantages et ses inconvénients. Le plus notable étant la tapette à souris constituée d'une barre sur ressort qui se referme brutalement sur l'animal, lequel active le mécanisme par son poids en voulant attraper un appât ( nourriture). De plus gros pièges sont étudiés pour attraper d'autres rongeurs comme les écureuils, les rats ou d'autres animaux.

I.2.1. les souricières

L'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert donne à l'article "SOURICIERE" (1ère édition, tome XV) la définition suivante : c'est une boite ou un piège où les souris se prennent sans pouvoir en sortir. Il y en a à bascule, de natte, et à panier. Voyez chacun de ces termes.

A. Souricière à bascule, chez les Layetiers, est un petit coffre quarré fermé de tous côtés, excepté par un bout, qui est comme une espèce de trappe qui s'élève par le moyen d'une bascule dont il est garni, qui est retenue très faiblement par un crochet qui répond à l'appât qu'on a eu soin de suspendre dans la souricière ; en sorte que quand l'animal vient pour y mordre, la bascule tombe et l'enferme.

B. Souricière à natte, c'est un petit coffre sur lequel est un panier de fil de fer dont l'ouverture va toujours en diminuant, il se termine par des pointes qui empêchent l'animal de sortir.

Souricière à panier, c'est une simple planche garnie d'un panier comme la souricière à natte. Le XIXe siècle connaissait également la souricière à bascule.[][]

La tapette à souris.

Une tapette à souris chargée avec son appât

Le premier piège à souris fut inventé par William C. Hooker de la ville d'Abingdon, dans l' Illinois qui reçut le brevet no 528671 pour son invention en 1894. James Henry Atkinson, un inventeur britannique, créa en 1897 un prototype très proche de la tapette à souris moderne appelé Little Nipper (Petite pince) et probablement basé sur l'invention de Hooker 5. (Encarta, 2009).

La tapette à souris moderne fut inventée par Hiram Stevens Maxim, également inventeur de la mitrailleuse Maxim, et est une simple planchette de bois avec une barre de fer attachée au bois par un ressort. Un crochet permet de la charger, crochet qui se défait lorsque l'animal est présent, ce qui fait que la barre de fer vient lui briser la nuque. Un appât, typiquement du fromage est placé afin d'attirer l'animal dans le piège. En fait, la plupart des rongeurs ne sont pas attirés par le fromage et préfèrent les céréales, le chocolat, le pain ou la viande. Le beurre et le beurre d'arachides sont également assez efficaces. Une fois l'animal en place, la barre de métal se replie rapidement et avec une grande force. L'appareil est prévu pour casser la colonne vertébrale, les côtes, ou le crâne de l'animal. La force peut-être suffisante pour décapiter l'animal. Les rats, plus gros et musclés que les souris réussissant relativement facilement à s'échapper des tapettes à souris, une version plus grande et puissante est utilisée pour eux. . (Encarta, 2009).

CHAPITRE TROISIEME : METHODOLOGIE DU TRAVAIL.

a. Matériel : Pour la réalisation de ce travail, nous nous sommes choisis comme matériel biologique les Rats.

b. Méthodes : Dans l'accomplissement de ce mémoire, nous nous sommes pris en compte à premier lieu de chercher les différents sites de vente publique de Rats. C'est de-là que nous allons tirer la quantité vendue par jour, par mois et même pendant toute la période de nos investigations. Là, nous allons poser certaines questions aux vendeuses de savoir le nom vernaculaire de l'espèce qu'ils sont entrain de vendre pour que ce nom nous aide dans l'identification de l'espèce. Nous avons aussi prévu une descente sur le terrain avec un vendeur pour la récolte de certains spécimens frais pour leurs identifications car les spécimens retrouvés sur le marché sont souvent difficiles à identifier par ce que ceux ci sont toujours à l'état boucanés. C'est ainsi que cette descente sur le terrain sera effective dans certains villages environnants la ville de Butembo ; notamment celui de Bunyuka- Isale. Nous avons aussi passé à la description des pièges utilisés dans la capture de notre matériel biologique.

c. Instruments de collecte : les instruments d'enquête renvoient aux conditions pratiques de celle de collecte d'informations. Nous avons optés pour l'élaboration de ce mémoire pour trois techniques de recherche à savoir ; la recherche documentaire, l'entretien avec les vendeurs et le questionnaire d'enquête auprès des consommateurs.

La recherche documentaire

La recherche documentaire a consisté à fouiller dans les ouvrages et dans différentes publications comme les revues ou les journaux qui permettent décerner et d'apprivoiser l'objet d'une étude. Ce type de recherche est réalisable dans les bibliothèques et dans les centres d'études et de recherches. Nous avons choisi cette technique, parce qu'elle cadre parfaitement avec l'objet de notre étude. Il s'agit simplement pour nous de faire l'étude comparée des stratégies de lutte anti-braconnage dans le parc et dans la réserve naturelle lorsqu'il y a disparition des espèces dans le monde.

L'entretien

Les différents entretiens ont concerné les agents de l'Etat, les gardes de parcs, les étudiants, les enseignants, les élèves et les cultivateurs qui sont tous environnants de notre milieu d'étude. Il s'est généralement agit d'entretiens individuels semi - directs durant en moyenne une heure. Le choix de l'entretien semi directif s'explique par le fait que c'est un mode d'entretien qui n'est ni entièrement ouvert, ni canalisé par un grand nombre de questions précises. Il a permis de laisser venir l'enquêté en fait que celui-ci puisse parler ouvertement, dans les mots qu'il souhaite et dans l'ordre qui lui convient.

Nous nous efforcions simplement de recentrer l'entretien sur les objets de la recherche chaque fois que notre interview s'en écartait, afin de lui poser des questions aux quelles il ne parvenait pas à répondre au moment le plus appropriés, et de manière aussi naturelle que possible. Il a été nécessaire de retourner voir les personnes interviewées pour un complément d'informations.

Le questionnaire

Pour mieux enrichir notre recherche, nous avons procédé à l'élaboration d'un questionnaire qui a été soumis à cinq catégories d'enquêtés notamment les agents de l'Etat, les autorités en charge de la protection du parc (garde du parc), les étudiants, les enseignants, les élèves et les cultivateurs avoisinant notre milieu de travail. Ceci dans le but de permettre celui qui n'avait le temps de s'exprimer verbalement sans écrire. Permettre aussi l'enquêteur de se souvenir `d'autres données qui lui ont échappé lors de l'entretien. Cette partie du travail va consister maintenant à analyser ces questions et en déduire des résultants.

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS

Au cours de nos investigations, nous avons constaté qu'à ville de Butembo, les espèces dont les noms suivent sont consommées, et sont repris dans le tableau ci-dessous.

Tableau n°3 ; différentes espèces des Rats consommés en ville de Butembo.

N

NOM SCIETIFIQUE

NOM VERNACULAIRE

ORDRE

FAMILLE

1

Dasymys incomptus

Ndolo/ Litolo

Rongeur

Muridé

2

Sp.

Mbule

Rongeur

Muridé

3

Lemniscomys striatus

Katera

Rongeur

Muridé

4

Otomys tropicalis

Lisungu

Rongeur

Otomidé

Source ; nos enquêtes.

Commentaire ; ces espèces sont vendues en ville de Butembo, dans différents milieux. Les vendeuses les transportent dans des récipients en plastic qu'on appelle communément "plastic". Dans ces récipients on peut trouver de grand nombre d'individus appartenant à une ou plusieurs espèces.

III.1. Quelques sites de vente publique des rats

Tableau n°4 : Représentation des coordonnées géographiques des sites de vente

N

SITE DE VENTE

COORDONNEES

1

Kaghuntura

N ; 00°08'04,7''

E ; 029°17'28,7''

Alt ; 1729 m

2

L' avenue matokeo

N; 00°00'11,0''

E; 29°17'27,3''

Alt; 1726 m

3

Le marché central de Butembo

N ; 00°08'00,3''

E ; 029°17'25,6''

Rappelons aussi bien que d'autres points de vente de Muridés existe où nous sommes arrivé et y soutirer quelques spécimens par exemple le petit marché de Mukuna à Mutiri, le petit marché de Vitsayi et aussi le marché de Byasa route Butuhe, d'autres vendeuses circulent par ci par là dans les rues de la ville.

III.2. Quantités consommées par espèces par mois et selon le milieu de provenance.

Tableau n°5 : Dasymys incomptus vendus en ville de Butembo

 

 

 

 

MOIS

 

 

 

 

PROVENANCE

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOUT

TOTAL

POURCENTAGE

BUNYUKA

417

232

117

152

97

628

1643

16,28

KASINDI

937

546

178

448

328

1672

4109

40,71

KANYABAYONGA

239

291

788

482

297

574

2671

26,46

KAYNA

198

147

217

197

327

584

1670

16,55

TOTAL

1791

1216

1300

1279

1049

3458

10093

100

Représentation graphique

Fig 1 : Représentation graphique de la quantité de Dasymys incomptus.

Source ; nos recherches

Commentaire ; il ressort de ce tableau que la cité Kasindi fourni plus de rats de l'espèce Dasymys incomptus à plénipotentiaire ainsi de 40,71% des effectifs de cette espèce à la ville de Butembo pendant la période de nos recherches. Elle a donnée 40,71% de cette espèce par rapport à Bunyuka qui a 16,28%, Kanyabayonga 26,46%, Kayna 16,55%.

ESPECE SP

Les différentes quantités de l'espèce Sp vendue à Butembo lors de nos recherches sont reprises dans le tableau 6.

Tableau n°6 ; Quantités des espèces <Mbule> vendue à Butembo de Mars 2010 au mois d'Août 2010.

 

 

 

 

MOIS

 

 

 

 

PROVENANCE

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOUT

TOTAL

POURCENTAGE

BUNYUKA

196

103

126

87

115

239

866

80.49

KASINDI

0

0

00

0

0

0

0

0

KANYABAYONGA

4

15

26

11

17

78

151

14,03

KAYNA

17

0

6

0

14

22

59

5.48

TOTAL

217

118

158

98

146

339

1076

100

Représentation graphique

Fig ; 2

Source ; nos prospections

Commentaire ; Parmi les lieux de provenance de cette espèce, Bunyuka se classe alors en premier lieu avec 80,49%. Aucun spécimen n'a été observé dans le lot en provenance de Kasindi. Kayna et Kanyabayonga sont intervenus respectivement avec 5,48% et 14,03%.

Lemniscomys striatus

La figure ci précédemment rappelle la quantité des individus de l'espèce Lemniscomys striatus supposé consommés en milieu urbain.

Tableau n°7 : Récolte de l'espèce Lemniscomys striatus

 

 

 

 

MOIS

 

 

 

 

PROVENANCE

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOUT

TOTAL

POURCENTAGE

BUNYUKA

4

7

0

10

47

45

113

31,66

KASINDI

7

11

9

23

31

16

97

27,17

KANYABAYONGA

18

13

3

13

16

14

77

21,57

KAYNA

21

11

3

2

7

26

70

19,6

TOTAL

50

42

15

48

101

101

357

100

Source : nos enquêtes

Représentation graphique

Fig ; 3

Source ; nos enquêtes

Commentaire ; L'examen de ce tableau nous montre que l'espèce Lemniscomys striatus est beaucoup plus chassée à Bunyuka Isale, représentant ainsi 31.66% des individus vendus en ville de Butembo. Cette même espèce a été aussi évoquée en 19.6% dans la cité de KAYNA.

Otomys tropicalis

La quantité des individus de l'espèce Otomys tropicalis consommée pendant notre recherche est reprise dans le tableau 5.

 

 

 

 

MOIS

 

 

 

 

PROVENANCE

MARS

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

AOUT

TOTAL

POURCENTAGE

BUNYUKA

362

113

119

20

17

160

791

57,28

KASINDI

17

13

20

6

11

42

119

8,62

KANYABAYONGA

121

45

38

41

19

117

381

27,59

KAYNA

31

17

6

11

7

118

90

6,51

TOTAL

531

198

183

78

54

337

1381

100

Fig ;3

Source ; nos enquêtes

Commentaire ; la représentation de ce tableau décèle que le village de Bunyuka fourni une quantité suffisante de l'espèce Otomys striatus prenant ainsi 57.28% de nos échantillons récolter sur le marché.

Note ; au cout de nos investigations nous avons constaté qu'on a beaucoup d'individus sur le marché surtout pendant la saison de pluie, et cela s'explique que c'est pendant cette période que les animaux se cherchent de la nourriture et c'est comme cela qu'ils sont attrapés en grand nombre. Par contre, la saison de sécheresse tous les animaux sont dans des abris pour l'hibernation ou la reproduction.

III.3. Diversité d'espèces de Rats consommés en ville de Butembo.

Variation mensuelle des espèces vendues par mois.

Tableau n°6 ; Représentation des individus vendus au mois de Mars.

Espèce

1 jour

2jour

3jour

4jour

5jour

6jour

7jour

8jour

total

Dasymys incomptus

247

249

198

264

147

168

204

314

1791

Sp

38

38

32

0

4

0

37

68

217

Lemniscomys striatus

0

6

4

0

8

2

4

26

50

Otomys tropicalis

36

47

11

47

64

31

48

247

531

Total idds par jour

321

340

245

311

223

201

293

655

2589

Tableau n°7 ; Représentation des individus vendus au mois d'Avril.

Espèce

1 jour

2jour

3jour

4jour

5jour

6jour

7jour

8jour

total

Dasymys incomptus

189

138

67

221

89

65

169

278

1216

Sp

7

0

48

8

10

0

7

38

118

Lemniscomys striatus

0

0

3

4

0

0

0

35

42

Otomys tropicalis

19

47

2

31

6

7

12

74

198

Total idds par jour

215

185

120

264

105

72

188

425

1574

Tableau n°8 ; Représentation des individus vendus au mois de Mai.

Espèce

1 jour

2jour

3jour

4jour

5jour

6jour

7jour

8jour

total

Dasymys incomptus

145

25

44

57

289

45

224

471

1300

Sp

32

14

36

22

0

0

0

54

158

Lemniscomys striatus

0

0

4

0

0

3

0

8

15

Otomys tropicalis

18

7

18

19

5

7

22

87

183

Total idds par jour

195

46

102

98

294

55

246

620

1656

Tableau n°9 ; Représentation des individus vendus au mois de Juin.

Espèce

1 jour

2jour

3jour

4jour

5jour

6jour

7jour

8jour

total

Dasymys incomptus

124

57

156

189

238

84

94

337

1279

Sp

5

0

21

7

0

0

11

54

98

Lemniscomys striatus

0

0

1

4

7

8

4

24

48

Otomys tropicalis

17

13

0

5

3

0

6

34

78

Total idds par jour

146

70

178

205

248

92

115

449

1503

Tableau n°10 ; Représentation des individus vendus au mois de Juillet.

Espèce

1 jour

2jour

3jour

4jour

5jour

6jour

7jour

8jour

total

Dasymys incomptus

118

38

124

142

146

124

68

289

1049

Sp

11

0

0

24

44

0

0

67

146

Lemniscomys striatus

14

2

6

3

7

5

0

64

101

Otomys tropicalis

3

8

0

0

0

8

3

32

54

Total idds par jour

146

48

130

169

197

137

71

452

1350

Tableau n°11 ; Représentation des individus vendus au mois d'Août.

Espèce

1 jour

2jour

3jour

4jour

5jour

6jour

7jour

8jour

total

Dasymys incomptus

384

435

354

424

486

387

314

674

3458

Sp

25

38

62

29

24

38

29

94

339

Lemniscomys striatus

8

15

0

5

13

21

13

26

101

Otomys tropicalis

54

62

42

31

47

11

6

84

337

Total idds par jour

471

550

458

489

570

457

362

878

4235

Tableau n°12 Représentations de la diversité des espèces consommées par moi.

Espèces

Mars

Avril

Mai

Juin

Juillet

Aout

Total

Dasymys incomptus

1791

1216

1300

1279

1049

3458

10093

Sp

217

118

158

98

146

339

1076

Lemniscomys striatus

50

42

15

48

101

101

357

Otomys tropicalis

531

198

183

78

54

337

1381

Total mensuel

2589

1574

1656

1503

1350

4235

12907

Source : nos enquêtes.

Le tableau ci-dessus reprend la quantité des espèces vendues par mois en ville de Butembo, avec un total mensuel par mois par espèces.

Représentation de la diversité des espèces vendues.

Le tableau n°13 reprend la quantité vendue pendant la période de notre recherche.

ESPECE

Qté VENDUES

POURCENTAGE

Dasymys incomptus

10093

78,2

Sp

1076

8,33

Lemniscomys striatus

357

2,77

Otomys tropicalis

1381

10,7

TOTAUX

12907

100

Représentation graphique

Fig 6 ; Représentation du rang de consommation de Muridés vendu en ville de Butembo.

Commentaire ; Ce tableau et la figure nous montre clairement que parmi les espèces de Rats consommés en Butembo, l'espèce Dasymys incomptus est la plus vendues représentant ainsi 78.2% de toutes les espèces et individus. Cette espèce est vendue dans toute la ville. Elle est en suite suivie par Otomys tropicalis, celle-ci est privilégiée par la population suite à sa taille un peu plus grande que toutes les autres espèces. Elle a ainsi été symbolisé à 10.7% de nos spécimens.

III.4.La préférence alimentaire et le coût de la viande de Rats

Tableau représentant la préférence sur les espèces de Rats.

Tableau n°14 Présentation de la préférence alimentaire et réponse des consommateurs.

QUESTION

REPONSE

PREFERENCE

RAISON

NOMBRE

%

Avez-vous des préférences alimentaires pour la consommation des Rats? Si Oui lesquelles ?

OUI

Otomys tropicalis

Taille

45

36

Dasymys incomptus

Goût

18

14,4

NON

Pas de préférences

 

62

49,6

TOTAL

125

100

La question de savoir le nom de l'espèce qui est entrain d'être vendue est toujours posée par tous les acheteurs, mais ceux-ci finissent par acheté malgré peut être que leur espèce voulue n'y est pas. C'est ainsi que 49,6% de nos consommateurs enquêtés ont affirmés de ne pas avoir de préférences alimentaires pour le choix d'une ou telle autre espèce de Rats. Tandis que 36% ont relevé avoir préfère l'espèce Otomys tropicalis car elle est de taille beaucoup plus importante que ces autres espèces. Dasymys incomptus avec 14,4% révèle qu'elle est très délicieuse.

Les Rats sont vendus par une quantité de 4 à 6 individus en valeur de 600 et 800 FC, ces individus sont souvent d'une même espèce et leur prix qui est toujours discutable. Parfois on peu voir certains qui vendent 8 individus de Otomys tropicalis à 2000 FC.

CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS

En nous référant des données de la consommation des Rats en ville de Butembo, nous constatons que notre résultat révèle clairement le taux de consommation de différentes espèces.

En République Démocratique du Congo, comme dans tous les autres pays Africains renfermant une faune sauvage, le passage de la chasse traditionnelle à la chasse commerciale s'est opérée depuis seulement quelque temps.

Quoi qu'il en soit, la viande de brousse est destinée de plus en plus aux centres urbains où la demande maintient des prix élevés et ceci encourage d'autres habitants de la foret à la chasse, plutôt qu'aux consommateurs locaux.

La chasse a beaucoup changé par rapport à la chasse traditionnelle à cause de la modernisation des engins et méthodes de chasse qui ont beaucoup évolué. Il devient de plus en plus difficile de distinguer la chasse traditionnelle (qui n'existe presque plus) de la chasse commercialisée ; car ce commerce représente le prolongement des activités synergétiques (LUKYOLUNENE M, 2003).

4.1. CICUIT ECONOMIQUE DE LA VIANDE DES RATS

4.1.1. La provenance ;

Les résultats de notre recherche ont montré que la quasi-totalité de la viande de Rat provient de la cité de Kasindi Lubiriha et Kanyabayonga. Tout ceci avec une faible quantité provient des villages environnant la ville de Butembo.

4.1.2. Les consommateurs et leurs espèces préférentielles

Les préférences alimentaires de consommateurs des centres urbains d'où vient la demande la plus importante pour le Rat peuvent être tout à fait différentes, avec celles des locaux, mais n'indique que cela n'affectera les espèces chassées localement pour l'approvisionnement. A Kasindi par exemple, les habitants ne mangent pas le Rat (sauf les petits enfants), mais le tuent pour le vendre à Butembo et ailleurs.

La viande d'aulacode est généralement très recherchée et payée plus chère que celle des animaux domestiques sur les marchés africains et le long des axes routiers. Il s'en suit une raréfaction progressive des populations sauvages d'aulacodes à proximité des villes où la chasse et le braconnage sont des activités courantes. (DE VOS, A, 1977).

4.1.3. La vente.

Elle se fait par des personnes appropriées, soit des membres de la famille du chasseur. Il est très difficile de déterminer le nombre exact d'animaux à ventre et d'identifier les différentes espèces, puisque souvent ces animaux sont boucanés en brousse.

Quand au prix, il n'est pas stable, il vari de 600FC à 800FC par nombre d'individus, soit 4 à 8 individus. Les seules données ou informations dont on dispose proviennent de l'enquête que nous avons réalisée sur le terrain. Cette même difficulté a été relevée par CHARDONNET. P. 1995. La viande d'aulacode est généralement très recherchée et payée plus cher que celle des autres domestiques sur les marchés Africains et le long des axes routiers. Il s'en suit une raréfaction progressive des populations sauvages d'aulacodes à proximité des villes où la chasse et le braconnage sont des activités courantes.

4.1.4. Conséquences du commerce de la viande de brousse.

Le lièvre est consommé et ne fait d'aucun tabou, contrairement à son rejet par certaines populations du Botswana, suite au fait que la hase, à l'instar de la femme, exhibe des périodes de menstruation. (GRIVETTI, 1979).

Par contre l'écureuil et la musaraigne font l'objet de certains tabous. La consommation de la chaire du premier est interdite à la femme enceinte pour prévenir que l'enfant à naître n'ait de syncope, analogie avec la léthargie de l'écureuil qui est un sujet de perpétuel étonnement, tandis que la consommation de la chaire de la seconde est à éviter par les garçons lors des cérémonies accompagnants la circoncision, la longueur du museau de la musaraigne contrastant avec le raccourcissement du prépuce(GREVICE, 1950).

Les rongeurs sont hôtes des parasites bien connus, et certains auteurs considèrent qu'ils jouent un rôle important dans la transmission des maladies endémiques, telle la peste noire. Plusieurs ouvrages développent l'importance du complexe parasitaire de divers rongeurs, comme le rat de Gambie ou la souris multimamelée.

L'augmentation du risque de transmission des maladies dangereuses pour l'homme. L'éruption du virus d'Ébola qui a causé la mort à plusieurs personnes dans le Nord Est du Gabon suite à la consommation de la viande du chimpanzé (KIBARI, N et LUNGAZI, M 1998).

En territoire de Bemba, les hommes chassent le porc épic et s'attellent à la pose des pièces ; les femmes capturent des gerboises et autres petits rongeurs. La chasse aux rongeurs ne connais pas de règles, elle est ouverte en toutes saisons. De plus le taux élève de reproduction de plusieurs espèces tolère un effort prolongé de chasse sans que leurs populations ne soient décimées. Le facteur limitant est donc davantage la connaissance approfondie de leur écologie que leur densité de population.

Selon (WHITE, 1959) insiste d'ailleurs sur le fait que leur capture nécessite une connaissance préalable de leur éthologie, leur habitat et leur écologie.

4.2. VALEUR ECONOMIQUE DES RATS

En Afrique de l'Ouest et en Afrique central, les sociétés forestières ont l'habitude de sacrifier des hommes, l'investissement publique, la protection de l'environnement des écosystèmes et les coutumes locales au profit des bénéfices monétaires plus élevés. (ANTHONY, L et al, 2004). Le commerce de viande de Rats subviendrait aux besoins vitaux de la communauté qui se sent désaltéré de leur pauvreté. A en croire, au Cameroun, madame Ekwa entretient sa famille grâce au commerce du boucané ; « Grâce au commerce de la viande de brousse, je contribue à l'économie familiale, (fourniture scolaire, les vêtements pour les enfants, soins de santé). Je recours quotidiennement à mes problèmes de cotisation aisément. Ma dépendance vis-à-vis de mon mari a diminué». Madame Ngono a retrouvé le sourire grâce au trafic des dépouilles animales ; « autres, j'avais énormément les problèmes d'argent et passais tout mon temps à pleurnicher. Mais depuis que je me débrouillé pour ventre les boucanés, ma vie a changé».( MEGA-TCHAD, 2002 cité par www.ulb.ac).

Il n'est pas possible d'ignorer l'importance de la viande de brousse pour les communautés autochtones. INFILD 1988, cité par APE ALLIANCE 1998 déclara que dans la région de Korup au Cameroun la raison principale de la classe ne correspond plus aux besoins de protéines mais plus exactement aux exigences monétaires, puisque le chasseur moyen gagne environ 350 000 FCFA par an.

Même dans des milieux forestiers où la plupart des revenus proviennent de l'agriculture, la chasse a pris une importance économique.

MUCHAAL et NGANDJUI, 1995, trouvèrent que le cacao était cité comme la source principale de revenus familiaux à Dja au Cameroun et la chasse qui occupait la deuxième position de l'économie, augmentait les revenus de l'agriculture.

Il ya certainement ceux qui pensent qu'il faut accepter la pratique cynégétique parce qu'elle forme partie de la vie traditionnelle. Mais il devient de plus en plus difficile de distinguer la chasse traditionnelle de la chasse commercialisée parce que le commerce augmente les revenus de la communauté. Ce changement de la chasse de subsistance à la commercialisée a été étudié par WILKIE et al., 1992, au Congo. Ils observèrent que la chasse était devenue un commerce lucratif et qu'elle constituait une part essentielle de leurs revenus. En plus, elle ne représentait qu'un élargissement des activités cynégétiques traditionnelles pour fournir les besoins de protéines dans l'alimentation.

CONCLUSION

Les rongeurs constituent et continueront encore longtemps un apport nutritif subsidiaire non négligeable. Leur valeur nutritionnelle se situe au même niveau que celle du boeuf ou de la poule.

C'est ainsi que dans la réalisation de notre mémoire nous nous sommes choisit comme méthode d'enquêtée les vendeurs et les consommateurs en vue de voire l'espèce qui est la plus vendue et nous avons constaté que Dasymys incomptus a été la plus vendue avec 78.2 %. Et suivi de l'espèce Otomys tropicalis avec10.7%. En suite nous avons aussi constaté que de la préférence alimentaire de ces espèces, Otomys tropicalis a été la plus préférée par les consommateurs suite à la grandeur par rapport à ces autres espèces et ainsi a représenté 36% de la population des consommateurs enquêtées. Dasymys incomptus a été représenté par 14.6%. Par contre 49.6% n'ont pas eu des choix face à la question de savoir leur espèce préférée parmi les près citées.

Néanmoins, les animaux sauvages, y compris les rongeurs, ne sont jamais pris en considération dans le bilan nutritif de la FAO.

La chasse aux rongeurs ne connait pas des règles, elle est ouverte en toutes saisons. De plus le taux élevé de reproduction de plusieurs espèces tolère un effort prolongé de chasse sans que leurs populations ne soient décimées. Le facteur limitant est donc la connaissance approfondie de leur écologie que de leur densité.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. OUVRAGES.

Ø ANONYME, 1991 ; «Nature et faune » Revue internationale pour la conservation de la nature en Afrique, FAO, 5p-8p.

Ø ANONYME, 2004 ; la viande de brousse en Afrique ménace potentielle pour la santé, Gorilla journal, 1-20p.

Ø ANONYME, 2006 : La Biodiversité de la RDC in journal de l'ICCN.

Ø APE ALLIANCE 1998. Fauna and flora international, great eastern house, tension road Cambridje.p25.

Ø CHARDONNET, P. 1995; Faune sauvage africaine, Réssource oubliée, tome1 et 2 Luxembourg ; 415p( tome 1) et 243p (tome2).

Ø DE VOS, A, 1977 ; Game as food. A repport on its significance in Africa and latine america.

Ø GRASSE P. 1996 Ó Zoologie Ó Vertèbres, Ed Masson, Paris

Ø GREVETTI.L.E, 1979. Kalahari agro pastoral hunter-gathers : The Tswana example. Éco. Food. Nutr, p7.

Ø GREVISSE.F1950, Salines et Saliviers indigenes du haut- Katanga. Bull, Trimest, cent. Ed. Probl. Sec. Ind. P11.

Ø HART J.A. et HART T.B. 1986. the ecological basic of hunter gather subsistence in African rainforests : the Mbuti of eastern Zaire. Human, ecology.

Ø INFIELD M.1988. hunting, trapping and fishing in villages within and on the periphery of the Korup National Park.WWF. report. Washington.USA.

Ø KIBARI N'SANGA et LUNGAZI, M., 1998 ; le virus Ebola à Kikwit ; myte, mystère ou réalité, éd, Baobab, RDC, 48p.

Ø WILKIE.D.S., SIDLE J.G., and BOUNDZANGA.G.C, 1992. Mecanised logging, market hunting, and a bank loan in Congo. Conservation Biology.

2. MONOGRAPHIE

Ø KAMBALE NDEKESIRI Jospin, 2007, TFC, UCNDK: Evaluation du taux de la consommation des poisons frais en ville de Butembo.

Ø KATEMBO VIRAYI, 2004 ; la commercialisation des poissons dans le marché de Butembo. TFC, UCG. 60p.

Ø MASIKA LUKYOLUNENE Denise, 2003:Enquête sur la chasse et la commercialisation de la viande de brousse aux alentours du Parc National des Virunga/ secteur Nord. TFC, ISPH/ Butembo.

Ø PALUKU MALENGERA 2007 ; la problématique du lotissement dans les extensions de la ville de Butembo, TFC, UCG.42p.

WEBOGRAPHIE

Ø www.ulb.ac).

Ø (http : www.itis.org/Search).

Ø (Encarta, 2009).

TABLE DES MATIERES

DEDICACE I

REMERCIEMENTS II

SIGLES ET ABREVIATIONS III

RESUME IV

SUMMARY V

INTRODUCTION 1

I. PROBLEMATIQUE 1

II. HYPOTHESES 2

III. OBJECTIFS DU TRAVAIL 2

IV. BUT ET INTERET DU TRAVAIL 2

V. DELIMITATION DU SUJET 2

VI. DIFICULTES RENCONTRES 3

CHAPITRE PREMIER : GENERALITES 4

I. I. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE. 4

I.2. CLIMAT 4

I. 3. HYDROGRAPHIE 4

I.4. VEGETATION 4

I. 5. DEMOGRAPHIE 4

II. 6. INDUSTRIES 7

I. 2. GENERALITES SUR LES RONGEURS 7

I.3. TECHNIQUE DE CAPTURE 9

I.2.1. les souricières 9

La tapette à souris. 10

CHAPITRE TROISIEME : METHODOLOGIE DU TRAVAIL. 11

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION DES RESULTATS 13

Tableau n°3 ; différentes espèces des Rats consommés en ville de Butembo. 13

III.3. Diversité d'espèces de Rats consommés en ville de Butembo. 17

CHAPITRE QUATRIEME : DISCUSSION DES RESULTATS 21

4.1. CICUIT ECONOMIQUE DE LA VIANDE DES RATS 21

4.2. VALEUR ECONOMIQUE DES RATS 23

CONCLUSION 25

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 26

1. OUVRAGES. 26

WEBOGRAPHIE 27

TABLE DES MATIERES 28






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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire