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Analyse des sources de financement d'une institution financière bancaire: cas de la B. I. A. C de 2007 à  2008

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par Eric MAKIESSE TEMA
Institut supérieur de commerce de Goma - Licencié 2009
  

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2.5.2. Arbitrage «  ressources internes-dettes » : analyse cout-avantage

L'entreprise a le choix entre différentes sources de financement dans l'optique de la maximisation de sa performance. Cependant au-delà du jeu mécanique présent par l'effet de levier, une analyse cout-avantage s'impose quant à l'une ou l'autre des options.

Il faut un arbitrage entre les avantages et les coûts de l'endettement afin d'atteindre une structure optimale du capital.

v Bénéfice de la dette

La littérature financière permet de mettre en évidence deux avantages de la dette à savoir l'économie de l'impôt (gain fiscal) et la discipline de la dette43(*)

0. Le gain fiscal

Du fait de l'endettement, la forme bénéfice d'un avantage fiscal. Ce dernier peut être appréhendé de deux manières :

- Le coût net de la dette est égal à i(1-P) ou i est le taux d'intérêt de l'emprunt et T celui d'impôt des sociétés.

- La valeur actuelle des économies fiscales liées aux payements d'intérêts.

Elle mesure l'augmentation de la valeur de la firme. Pour, par exemple, une dette perpétuelle d'un montant D au taux d'intérêt i, le gain total est de i ; D (Endettement à 100%)

1. La discipline

La dette constitue un mécanisme de discipline implicite. En particulier, lorsque les flux de trésorerie dégagés par l'exploitation de l'entreprise sont pléthoriques les dirigeants ont une large manoeuvre quant à l'utilisation de ces fonds (free cash flow)44(*) qui constitue un coussin de sécurité. Ils sont moins efficients dans la gestion et dans le choix de projets.

L'émission de la dette oblige les dirigeants à entreprendre des projets couvrant au minimum de paiement des intérêts et le remboursement du capital.

En effet, lorsque l'entreprise est endettée, la crainte de faillite induit les dirigeants à utiliser les ressources de manière efficiente sur des projets susceptibles de créer de la valeur pour les actionnaires. Non seulement ils doivent payer des intérêts de la dette, mais aussi ils effectuent des remboursements sur le principal.

Une mauvaise gestion, non seulement compromettrait cela mais aussi ils effectuent des remboursements cela, mais aussi leur ferait perdre leur emploi et renommé.

v Les coûts de la dette

Ici on distingue d'une part le coût de faillite, les coûts d'agencé et la perte de la flexibilité.45(*)

1. Les coûts de la faillite

Ces coûts sont énormes et dépendent de deux variables : coûts de faillite et probabilité de faillite.

- Coûts de la faillite : ils peuvent être directs (les coûts légaux et administratifs...) ou indirect (conditions de paiement plus strictes imposées par les fournisseurs, difficultés pour lever des externes supplémentaires ou rationnement du capital, la perte de la clientèle, ...)

- La probabilité de la faillite : c'est-à-dire les flux dégagés ne suffisent pas à couvrir le payement des intérêts et le remboursement. Elle est fonction de la croissance au niveau d'endettement (le risque financier).

2. Les coûts d'agence :

Dans la théorie de l'agence, les dirigeants d'entreprise qui agissent en tant que mandataires des actionnaires et ont l'obligation de gérer l'entreprise conformément aux intérêts de ces derniers. Cependant, sous l'effet de leur opportunisme, ils peuvent s'engager dans des actions qui maximisent leur propre utilité, ce qui pose le problème des coûts d'agence entre actionnaires et dirigeants.

Les prêteurs anticipent ces coûts par une politique de surveillance et les clauses restrictives.

Une des pratiques actuelles permettant la réduction de ces coûts est connue sous le concept de « stock option ». Il s'agit d'une possibilité offerte aux gérants d'acquérir des actions à des prix préférentiels dans l'hypothèse où, une fois devenues copropriétaires, devront gérer l'entreprise, eux-mêmes étant bénéficiaires des dividendes.

3. La perte de la flexibilité

Elle s'explique par :

- L'amenuisement de la capacité d'endettement empêchant la société d'investir dans des projets rentables ou de faire face aux imprévus,

- Les clauses attachées aux contacts de dettes pour protéger les intérêts des créanciers.

* 43 S. NICKEL. D. NICOLITSA and D. NIEL,» what makes firm well?», in Revue Economique Européen, vol 41.

1997,PP. 783-796

* 44 M. JENSEN,» Agency cost of free cash flow, corporate finance and take overs» in American Economics reviews vol. 7676, 1986. PP. 323-352

* 45 Idem

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo