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Analyse des sources de financement d'une institution financière bancaire: cas de la B. I. A. C de 2007 à  2008

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par Eric MAKIESSE TEMA
Institut supérieur de commerce de Goma - Licencié 2009
  

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C. LA MONNAIE49(*)

1. Approche définitionnelle de la monnaie

La monnaie est, en effet, un ensemble d'éléments complexes et nom homogènes.

On appelle disponibilités monétaires, l'ensemble des moyens de paiement mis aux dispositions particulières et des entreprises.

a. Les billets et les pièces : émis par la banque centrale et monétisés (transmis au public comme signes monétaires) par les banques commerciales.

b. Les dépôts à vue : ou monnaie scripturale car matérialisée par les écritures des banques (monnaie de banque), et/ou des chèques postaux (monnaie du trésor public).

On appelle masse monétaire, l'ensemble constitué par les disponibilités monétaires et quasi-monnaie. Cette dernière se compose de dépôts à épargnes liquides des banques. Ceux-ci sont aisément monétisables monétisables, c'est-à-dire, transformables avec un minimum de formalités en monnaie.

On appelle monnaie centrale, la monnaie émise par banque centrale ou institution d'émission. Une partie est destinée au public : ce sont les billets. Une partie est destinée aux organismes financiers : ce sont les comptes de réserves de banques et le compte courant du trésor qui permet leurs paiements réciproques.

· Tout compte ouvert dans les écritures d'une banque, y compris la banque centrale est une monnaie

· Seule la monnaie émise à l'intention d'un agent non financier (particulier ou entreprise) fait partie de la masse monétaire

En termes concrets, la masse monétaire comprend trois éléments principaux : la monnaie fiduciaire (billets de banque), la monnaie métallique ou monnaie divisionnaire (les pièces), la monnaie scripturale ou monnaie de banques matérialisée par les écritures comptables (ce sont les dépôts à vue, à terme d'épargne). Dès lors la monnaie scripturale ne peut par remplir toutes les fonctions de la monnaie, ainsi, elle ne peut être un instrument matériel des échanges.

Elle conserve cependant son rôle de procédé de règlement, sous forme de crédit à un compte bancaire postal.

2. Différentes formes de monnaie

La monnaie se présente sous forme de marchandise, métal, papier (billet) et écriture.

2.1. La marchandise-monnaie

La monnaie de paiement a d'abord été un bien matériel, marchandise choisie parmi beaucoup d'autres, comme ayant des qualités fondamentales, à savoir :

· Son homogénéité, si non les contrats exprimés en cette monnaie sont d'un contenu incertain

· La malléabilité, pour qu'il soit possible de le diviser en partie exactement égales,

· Son inaltérabilité, sans laquelle la monnaie ne pourrait pas remplir la fonction de réserve de valeur, ni même servir de simple moyen d'échange,

· Sa rareté, c'est-à-dire, ne pas dire être disponible facilement.

Avant de trouver l'instrument monétaire réunissant optimalement ces qualités fondamentales, c'est-à-dire les métaux précieux (Or et argent), les fonctions monétaires ont été exercées par les matériels demandés par la communauté, pour leur propriété à satisfaire les multiples besoins des hommes. Cependant, les objets qui constituaient des signes extérieurs de richesse semblent avoir été les premiers à posséder réellement les attributs monétaires.

C'est ainsi que les civilisations primitives ont souvent conféré le rôle de la monnaie à des animaux domestiques : les boeuf, le mouton, la chèvre, etc.

Des objets tels que des coquillages ont également joué le rôle d'instrument monétaire.

Au début, les fonctions monétaires des ces biens étaient accessoires mais petit à petit, la nécessité d'assurer les échanges et de conserver un réserve de valeur accentuèrent de plus en plus leur caractère monétaire.

Toute fois, les animaux domestiques ne sont jamais parvenus à gagner leur caractère de monnaie. Ils sont, périssables et ne peuvent remplir que difficilement la fonction de réserve de valeur.

2.2 La monnaie métallique

Les biens de consommation, utilisés comme monnaie ont été rapidement remplacés par des métaux précieux, notamment l'or et l'argent. Outre qu'ils étaient fortement demandés par la communauté pour leur rareté en orfèvrerie, ils étaient pratiquement indestructibles et susceptibles d'être présentés sous forme de très petites unités.

Des marchants réputés ou des templiers apposaient leur sceau pour authentifier le poids et le titre du métal inscrit sur le lingot, comme ayant une certaine valeur d'usage. Cet instrument doit être divisible, conservable et crédible.

En outre, pourqu'un instrument serve de monnaie, il fallait qu'on ne puisse pas le produire, à des coûts trop bas, c'est-à-dire qu'il ait une rareté permanente.

D'abord, « pesée », puis « comptée », la monnaie métallique a rapidement été « frappée », c'est-à-dire que le pouvoir politique s'est peu à peu, réservé le droit d'émettre les signes monétaires.

Cette monnaie émise par l'Etat avait son contenu en métal garanti et possédait un pouvoir libératoire. Le droit de battre la monnaie a été la conséquence de l'intervention de l'Etat dans l'authentification des instruments monétaires, elle même justifiée par le souci de protéger les citoyens contre la falsification et surtout de se ménager des recettes fiscales à l'occasion de la frappe.

2.3 La monnaie fiduciaire

Si le métal est commode, mais il présente cependant un inconvénient, il peut être perdu ou volé. C'est pourquoi, ceux qui possédaient des pièces d'or ou d'argent avaient pris l'habitude de les déposer chef des commerçants appelés orfèvres. Ces derniers délivraient un reçu en contrepartie de ce dépôt. La pratique s'établit très vite, entre commerçants, de remettre ces reçus en paiement de biens vendus et services prestés, au lieu de se servir du métal lui-même, pour conclure la vente.

La remise et l'acception de ces reçus ne soulevaient aucune difficulté, puisque le détenteur du reçu savait pourquoi reprendre l'Or, qui se trouvait en dépôt chez l'orfèvre, quand bon lui semblait. Les reçus furent ainsi transmissibles de main en main. Les orfèvres, devenus banquiers, facilitèrent leur circulation, en y inscrivant des sommes rondes.

Le banquier s'aperçut que la plus grande partie de l'or déposé dans ses coffres n'était pas retirée et demeurait inutilisée. Les porteurs de reçus ne demandaient pas tous à la fois le remboursement en métal. Pour éviter d'assumer eux-mêmes les charges et les risques de conserver les métaux précieux, ils préféraient se servir des reçus moins encombrants que les pièces et d'une valeur tout aussi grande.

Ces nouveaux banquiers eurent alors l'idée d'émettre des reçus pour un montant supérieur à celui des réserves métalliques entreposées dans leurs coffres ; le supplément circula sans difficultés. Les billets en circulation n'étaient plus couverts entièrement par les métaux précieux. La contre patrie de l'émission de billets, non gagés par l'or, était représentée par le crédit au privé d'abord et à l'Etat ensuite. La monnaie fiduciaire était née. Il s'agit d'une monnaie reposant sur la confiance.

Pour faire admettre en toute confiance dans le public l'usage du billet de banque, il fallait s'assurer de l'honnêteté du dépositaire qui gardait l'or, gage des billets et veiller à la moralité et à la compétence du banquier qui émet les billets de banque pour un montant supérieur à la valeur de réserves métalliques déposées dans ses coffres.

Aussi, l'Etat, protecteur, promoteur de l'intérêt commun va confier le monopole d'émettre les billets à une seule banque agréée, à savoir la banque centrale ou institut d'émission.

2.4. La monnaie scripturale

Devant l'emprise de l'Etat sur l'émission de billets, les banquiers privés ne s'avouèrent pas vaincus. Ils amenèrent les particuliers à déposer dans leurs coffres les billets conservés dans les caisses particulières.

En contrepartie de ces dépôts, les banquiers ouvrirent, pour les déposants des comptes, au crédit desquels, ils inscrivent le montant des sommes déposées en billet.

Les déposants avaient l'entière disposition de leurs fonds bien. Mais au lieu de retirer directement leurs dépôts, ils prirent l'habitude de régler leurs transactions commerciales par un simple jeu d'écritures sur le registre des comptes, sans manipulation des billets.

Ainsi, pour effectuer un paiement valable, le débiteur qui possède un compte en banque se borne à donner au banquier l'ordre de déduire de ses avoirs en compte le montant des sommes dues et de l'ajouter aux avoirs en compte de son créancier.

Le transfert de cette somme d'un compte à un autre équivaut à une remise de billets du débiteur au créancier avec cette différence qu'il n'y a pas de manipulation de billets mais un simple jeu d'écritures sur des registres.

C'est pourquoi cette forme immatérielle de la monnaie s'appelle « monnaie scripturale »...

2.5 La monnaie électronique

Se présente sous la forme d'une carte magnétique, carte de crédit avec une monnaie concentrant les informations d'un compte bancaire, en vue d'assurer les placements à travers les installations électroniques appelés « Distributeurs automatiques des billets » (DAB).

I.4 INSTITUTIONS FINANCIERES

Une institution financière est une institution ou organisme ayant pour objet de faire une étude sur l'obtention des ressources monétaires suffisantes pour financer un investissement quelconque d'une entreprise ça implique une bonne gérance monétaire50(*)...

Les institutions financières ont comme activité principale la manipulation de la monnaie sous ces différentes formes (fiduciaire, scripturale, électronique, ...), elles sont principalement constituées des institutions bancaires, mais aussi des institutions financières non bancaires.

L'ensemble de ces institutions au sein d'un pays autrement appelées  « système financier »constitue une branche principale de l'économie nationale et souvent mal connu même par ses utilisateurs.

Pour toutes entreprises, la gestion des institutions financières consiste à prendre des décisions aussi bien stratégique que tactiques pour atteindre l'objectif leur assigné qui est la maximisation de la rentabilité tout en minimisant les risques.

Ainsi dans les institutions financières, on doit veiller à ce que les produits lies à l'exploitation puissent couvrir les charges d'exploitation et ainsi dégager un surplus (profit) indispensable à la rémunération des capitaux propres investis et au développement des activités.

Toutefois, pour ce type d'institution, la matière première, particulièrement utilisée est la monnaie qui conduit toujours les autorités publiques (l'Etat) à leur imposer les contraintes réglementaires spécifiques51(*).

* 49 P. Seblon MPEREBOYE, Economie monétaire générale, Goma 2010

* 50 Webstern's dictionary, New-York, 1978

* 51 B. MACHOZI, Cours d'Institution financière congolaise, Goma 2009

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius