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à‰tude des déterminants du développement du secteur informel en ville de Butembo

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par Sivundaveko Mulume Vany MUHINDO
Université adventiste de Lukanga - Gradué en gestion informatique 2008
  

Disponible en mode multipage

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EPIGRAPHE

Monsieur le menuisier, c'est l'insensé qui brûle les copeaux sans avoir vérifié si l'on peut les utiliser pour autre chose ; et si on le brûle sans une vérification minutieuse on risque d'incendier l'atelier 

DEDICACE

A notre sponsor SEUNG YANG

A la famille SIVUNDAVEKO NDOMEKO

A la famille KASEREKA MUTHAVALY

A la famille KASEREKA MUHASA

A la famille KAMBALE SYLUVALWA

A vous mes frères et soeurs, ami(e) s et connaissances

Je dédie ce travail

MUHINDO SIVUNDAVEKO VANY

REMERCIEMENTS

A l'issu de ce travail de longue haleine, fruit d'un dur labeur qui couronne le premier cycle universitaire, nous adressons nos sentiments de gratitude.

Au très haut, le Dieu tout puissant, le richissime en bonté et en charité pour tous ses bienfait dont nous avons été bénéficiaires ;

Au CT KASEREKA MBAHWEKA, directeur du présent travail qui, malgré ses multiples charges académiques a encouragé et dirigé notre étude tout en consolidant nos acquis intellectuels et didactiques et en supportant nos caprices.

A notre feu père KAMBALE NDOMEKO Jean et à notre mère TSOMA YALALA qui nous ont conseillé sans se lasser et indiqué la voie de l'école. A notre sponsor SEUNG YANG qui nous a offert une bourse d'étude, que le bon Dieu vous comble de ses riches bénédictions

A vous mes oncles : KATEMBO TSOMA, HERMAN TSOMA, TATASI TSOMA

 A vous mes soeurs : M MATSINDE, Naomi MALEGEKANIA, Jeanne BYALEGEKANIA, MILKA, GENESE, pour vos conseils et vos soutiens.

A vous mes ami(e) s : PERCISE, NURA, VANGI. S, ROMAINE, MEDIANE, ACQUILAS, B. MANENO, BINZANZA, K. KANYWA, MAGHESE.R

A vous mes compagnons de lutte : KAMBALE KAMAVU, MUHINDO SIBAMWENDA, KAVIRA KATEKERE ,MBUSA MBASA ,OSEE MBAKWIRAVYO, MABULI

Nous remercions grandement ceux qui, de près ou de loin, nous ont tenu mains fortes à travers les prières, les différentes contributions, qu'ils trouvent à travers ces mots l'expression de notre gratitude.

Muhindo Sivundaveko Vany

LISTE D'ABREVIATION

RDC : République Démocratique du Congo

PMA: Pays Moins Avancé

B.I.T : Bureau International du Travail

ACMACO : l'Association Club Mohamed Ali De La Culture Ouvrier

PREALC: Programme Régional d'Emploi pour l'Amérique latine et le Caraïbes

O.I.T : Organisation Internationale Du Travail

TABLES DES MATIERES

EPIGRAPHE I

DEDICACE II

REMERCIEMENTS III

LISTE D'ABREVIATION IV

TABLES DES MATIERES V

INTRODUCTION GENERALE 1

0.1 PROBLEMATIQUE 1

0.2. HYPOTHESES 3

0.6. DELIMITATION DU SUJET 5

CHAPITRE  I : CADRE THEORIQUE 6

I 1 LE SECTEUR FORMEL 6

I.1.1 Définition 6

I 1.2 Caractéristique de l'entreprise du secteur formel 6

I 1.3 Typologie des entreprises du secteur informel 7

I.2. ECONOMIE 7

I.4 LE SECTEUR INFORMEL 9

I.4.1 L'origine du secteur informel 9

I.4.2 Travail informel. 10

I.5 EMPLOI 12

I.5 .1 La demande de l'emploi 12

I.5.2 L'offre D'emploi 12

I.6 LE MARCHE 13

I.6.1 Le marché à plein emploi 13

I.6.2 Le marché à sous emploi 13

I.7 LE CHOMAGE 14

I.7.1 DEFINITION 14

I.7.2 Typologie du chômage 15

CHAPITRE DEUXIEME : 16

PRESENTATION DU MILIEU D'INVESTIGATION ET CADRE METHODOLOGIQUE 16

II.1 PRESENTATION DU MILIEU: 16

LA VILLE DE BUTEMBO 16

II.1.1. Situation géographique 16

II.1.3. SITUATION ECONOMIQUE 17

A) L'agriculture 17

b) Le commerce en ville de Butembo 18

c) DU TROC AUX ACTIVITES COMMERCIALES MONDERNES EN VILLE DE BUTEMBO 19

II .2 CADRE METHODOLOGIQUE 20

II.2.1 POPULATION D'ETUDE 20

II.2.2 L'ECHANTILLONNAGE 20

II.3 METHODES ET TECHNIQUE 23

CHAPITRE IV PRESENTATION ET INTERPRETATION DE DONNEES 25

CONCLUSION ET DISCUTION DES RESULTATS 34

BIBLIOGRAPHIE 37

INTRODUCTION GENERALE

0.1 PROBLEMATIQUE

Les pays du tiers monde connaissent le problème de développement économique, social, politique par manque d'un cadre incitatif au développement d'une politique adéquate de développement.

Ainsi la République Démocratique du Congo est une économie de rente par excellence puisque elle dispose d'un grand potentiel en terme des ressources minières, forestières d'hydrocarbure....La relance de la croissance économique ne se base plus sur les secteurs formels dans le pays mais il se réalise dans le secteur informel

Depuis longtemps nombreux auteurs ont mis en évidence la notion du secteur informel et le juge nocif pour les entreprises modernes, et préfèrent que l'Etat réprime et réorganise les différents secteurs de l'économie congolaise1(*).Malgré la diversité d'opinions, le secteur non structuré joue le rôle moteur et poumon de la relance économique dans ce pays.

IBRAHIMU DIOUF dans les poids du secteur informel au Sénégal par exemple, montre que celui-ci est très actifs et que ce dynamisme ne fait pas l'ombre pour les entreprises légales et ils sont tantôt partenaires car les industries légales ont besoin de relais pour redistribuer leurs marchandises. Or le secteur informel dispose d'un réseau national de distribution.2(*)

Depuis deux décennies le débat courant chez les économistes se base à la réalité quotidienne de l'envahissement du secteur formel par le secteur non structuré, il s'agit d'un secteur énorme englobant des millions de travailleurs et qui est en croissance.

En outre, c'est un domaine largement négligé par les syndicats et aussi la plupart du temps par les gouvernements. Ces millions des travailleurs, sont des marginaux et des exclus de la société de travail or si nous avons le souci dans le contexte de la globalisation, de changer les rapports de forces au niveau mondial et surtout en RDC c'est à dire les rendre plus favorables au mouvement ouvrier de récupérer le terrain perdu, l'organisation de ce dernier doit être une de nos priorités.

En effet la décennie 80 marque le début de la crise économique et la mise du continent africain sous administration du Fonds Monétaire International et de la Banque Mondiale. Implicite dans les années 70, le secteur informel a pris de l'ampleur au point de concurrencer, à son avantage, le secteur formel. La divisibilité des produits et leur demande évolutive en raison de la faiblesse du pouvoir d'achat est un facteur qui renforce un couple vendeur- acheteur. Cette relation au delà de sa fonction économique favorise une convivialité absente dans le secteur informel où les prix ne donnent pas lieu à des négociations. La baisse sans cesse croissante du pouvoir d'achat de salariés exerçant dans le secteur moderne incite les ménages à rechercher des revenus complémentaires dans le secteur informel pour joindre les deux bouts du mois.

Rappelons que le PIB du Congo Belge était au même niveau que celui du Canada en 1958 mais par la suite nous avons emprunté deux itinéraires contrastes. Tandis que le Canada s'est fort développé et se range aujourd'hui parmi les sept grandes puissances du monde économique, la RDC se trouve actuellement parmi le PMA3(*).

L'économie de la République Démocratique du Congo est aujourd'hui bien plus pauvre qu'elle ne l'était à l'indépendance. La désorganisation de l'offre et l'érosion presque continue de la demande l'ont entraînée depuis les années 70 dans une spirale négative, provoquant la désorganisation des secteurs entiers, voire leur « criminalisation », jusqu'à ce que le pays s'installe dans une économie de guerre à la fin des années 90.En 1990, selon un Rapport de la conférence nationale souveraine, le secteur informel représentait près de 60% des activités économiques. Douze ans après, il est évident que ce pourcentage représente plus de 80% des activités4(*).

Selon les statistiques du BIT la population oeuvrant dans l'économie informelle est estimée à 19871347 personnes soit 72% de la population en age actif au monde. La part de l' économie informelle dans la création d' emplois s'est accrue continuellement au point de devenir le « secteur dominant » de la République Démocratique du Congo. L' économie informelle en RDC revêt plusieurs formes.5(*)

Bien que le volume de production de ce secteur ait grandement augmenté, le secteur informel congolais ne joue pas un rôle essentiel dans l'économie nationale, fournissant du revenu minimum à ses employés.

L'association club MOHAMED ALI de la culture ouvrier (ACMACO) tenu à TUNISIE élucide qu'Il y a là un enjeu social et un enjeu politique. Le mouvement syndical basé sur le secteur formel - réglementé - rétrécit et continuera à s'affaiblir s'il n'arrive pas à organiser le secteur informel, c'est à dire d'empêcher que le patronat puisse le contourner par le secteur informel: il faut donc occuper le terrain.

Le secteur informel était antérieurement considéré comme un "accident" transitoire du processus de construction d'une économie moderne dans les pays en développement, dont l'Afrique. Mais progressivement, ce secteur a révélé toute sa dynamique d'extension et de renforcement de son rayon d'action.

L'emploi informel, a révélé Germain Condé, englobe environ 48% de l'emploi non agricole en Afrique du Nord et 78% en Afrique subsaharienne. En outre, il est à l'origine de plus de 93% des nouveaux emplois créés en Afrique.6(*) Signalons qu'il y a parmi les vendeurs qui vivent en dehors de leurs foyers,ceux qui ne rentrent que lorsqu'ils sont malades : malaria, cancer, diabète,jaunisse,empoisonnement,sida... et alors l'épouse ou le mari supporte un calvaire qui laminera l'épargne familiale7(*).

Le représentant du BIT, a ainsi estimé que la clandestinité a de beaux jours devant lui. Il continuera de façon durable à occuper une part importante de la population active de notre continent, d' où notre préoccupation principale et de savoir :

Quels sont les déterminants du développement du secteur informel ?

0.2. HYPOTHESES

L'hypothèse est une réponse anticipative de la question posée, ainsi nous retenons :

- Il semblerait que la dynamique sociale, le chômage, le faible niveau de revenu dans le secteur réglementé bref la pauvreté soit à la base du développement du secteur informel, car il est devenu le seul secteur de l'économie à créer des nouveaux emplois en RDC.

- Il semble que la fixation des prix pour les produits de première nécessité par rapport à l'instrument de mesure utilisé est à la base de ce développement, puisque il échappent à la loi de l'offre et la demande et il n'y a pas un prix fixe pour une certaine quantité des produits

0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET

Les choix de ce sujet est motivé par le fait que dans notre pays la RDC le secteur informel occupe plus de 80 % de la main d'oeuvre et ce dernier est traqué par les autorités étatique.

Malgré leur poursuite le secteur se développe du jour au jour dans notre ville et surtout offre les produits de première nécessité (cas de banane, poisson, têtes des poissons...) qui leur vente est croissante d'où l'inquiétude de notre part de savoir pourquoi nous préférons exercer une activité informelle qui pourtant marginalisée.

0.4. OBJECTIF DU TRAVAIL

L'objectif de ce travail est de dégager les principaux déterminants du développement du secteur informel dans notre pays pour que nous puissions mettre en oeuvre les différents procédés de changement qui ne lèsera pas les tenants de l'informel en vue d'une production nationale d'ensemble

0.5. METHODES ET TECHNIQUES

Tout travail scientifique exige l'usage d'une démarche méthodologique qui puisse permettre au chercheur de collecter, d'interpréter, et d'analyser les données recueillies.

Dans ce travail, nous ferons usage de :

-La méthode statistique : Cette méthode permet la quantification des données, l'interprétation et l'analyse des résultats

La méthode analytique : qui nous a été utile pour l'interprétation des données afin d'atteindre le résultat. Comme techniques, nous allons utiliser :

- La technique documentaire : par laquelle nous avons accédé à certaines données en consultant certains ouvrages, archives, etc.

- La technique d'interview (entretien) : a permis d'entrer en contact direct avec les vendeurs du produit concerné.

0.6. DELIMITATION DU SUJET

Notre travail est limité dans l'espace et au niveau du thème.

Dans l'espace, ce travail a pour champs d'investigation la ville de Butembo, surtout les activités informelles et particulièrement la vente des produits vivriers de première nécessité.

Dans le temps nous avons choisit six mois de cette année 2009

Au niveau du thème nous voudrions étudier les éléments qui déterminent le développement du secteur informel car le secteur à question fait couler de l'encre dans plusieurs débats au niveau national

CHAPITRE  I : CADRE THEORIQUE

Dans ce chapitre nous présentons différentes approches conceptuelles ou théoriques qui nous permettront d'avoir une idée claire sur ce qui est de l'économie informelle. Ainsi nous donnerons le contexte de l'apparition du secteur informel, ses définitions, ses critères.

I 1 LE SECTEUR FORMEL

I.1.1 Définition

Le secteur formel est considéré comme étant le secteur de l'économie regroupant des entreprises constituées et fonctionnant conformément à la loi. C'est un secteur légal, déclaré et comptabilisé dans les statistiques qui sont soumises à des obligations fiscales et sociales (

Ainsi les entreprises du type formel sont celle reconnues officiellement, légalement structurés, régulières et fonctionnant sous l'autorisation de la loi. Elles se différencient de l'entreprise du secteur informel par ses caractéristiques

I 1.2 Caractéristique de l'entreprise du secteur formel

Le secteur formel d'emplois recouvre un large éventail d'activités professionnelles de diverse nature, pour ce fait, les caractéristiques qui se rapportent à ce secteur sont nombreuses.

A titre d'illustration, nous citons :

v Les entreprises y sont structurées

v Les entreprises sont constituées et fonctionnent légalement

v Les entreprises qui y prestent sont reconnues dans les statistiques nationales

v Les entreprises y opèrent sur un marché réglementé ouvert ou concurrentiel

v Etc.

I 1.3 Typologie des entreprises du secteur informel

D'après l'étude du CADICEC, les entreprises du secteur informel se répartissaient, par secteur d'activités, en 1998, de la façon suivante:

1° alimentation (restauration, boulangerie, boucherie, etc.)

2° construction (bois, briques, ciment) ;

3° cuir : maroquinerie, cordonnerie (savetier), garnissage

4° électronique - électricité : réparateurs de radio, TV, frigidaires, cuisinières, lampes ;

5° impression : reliure, plastification, teinturerie (pagnes)

6° mécanique générale : auto, vélo, montage ;

7° métaux précieux et horlogerie

8° peintures ;

9° imagerie : photocopie ; photographie ; T.V. & vidéo

10° divers (réparateurs de casseroles, arts, parapluies, location de chaises, catafalque, etc.) ;

11° santé : tradi - praticien ; dispensaire hors normes ;

12° éducation : école ; précepteur ; messianisme ;

13° usinage : savonnerie ; bonbonnerie ; glace ; eau de boisson

I.2. ECONOMIE

Le mot économie revêt plusieurs sens :

1. science de l'administration du patrimoine de la maison ou de l'entreprise ou plus généralement science de l'administration du patrimoine collective qui peut être la cité ou la nation

2. système ou régime général dans les quel vit une nation.

3. synonymes d'épargnes, réduction des dépenses, réductions des coûts volontaires ou involontaires

I .3 ECONOMIE SOUTERRAINE ET ECONOMIE INFORMELLE

Généralement, on fait une distinction entre économie informelle et économie souterraine du point de vue des activités et du fonctionnement.

Si les secteur informel se réfère plus aux activités licites mais non déclarées, qui échappent aux statistiques officielles et se conforment peu ou pas du tout aux lois ; les activités de l'économie souterraine par contre sont illicites, clandestines, illégales, prohibées voire délictueuses.

Les acteurs de l'économie souterraine opèrent généralement en secret. Par contre les opérateurs de l'économie informelle ne se cachent pas pour pratiquer leurs activités. Les activités informelles tendent à ignorer la distinction entre la légalité et l'illégalité.

Sur base du critère de légalité, les activités informelles se situeraient entre celles qui sont totalement légales (formelles) et celles qui sont totalement illégales et illicites (souterraines)

D'ailleurs au Kenya, les acteurs des activités informelles sont qualifiés de « Jua Kali » pour désigner ces activités qui ne se dissimulent pas mais se pratiquent sur la rue, sous le soleil, sans bâtiment. Si les pratiques d'économie souterraine peuvent être qualifiées de « hors-la-loi », celles d'économie informelle seraient plutôt « hors loi » encore qu'elles ne peuvent pas l'être entièrement8(*). Elles sont hors loi dans la mesure où elles tendent à ignorer la distinction entre la légalité et l'illégalité.

Parmi les activités d'économie souterraine, on peut mentionner le faux monnayage, le trafic des stupéfiants ou de drogue, le trafic de prostitution ou d'immigration, la fraude fiscale et douanière, des pratiques de corruption et de concussion, des détournements des biens ou des deniers publics, etc. il faut aussi y ranger des activités lucratives du secteur criminel ; le blanchissement d'argent, etc.

On peut aussi préciser que des activités légales ici, peuvent recourir aux pratiques d'économie souterraine. C'est le cas des stratégies illégales de profits. Il y a donc une hétérogénéité des activités qui peuvent être globalement qualifiées d'informel.

Cette hétérogénéité des activités d'économie informelle entraîne une grande difficulté de définir en terme clair ou unique le secteur informel. C'est pourquoi, les auteurs se penchent ou donnent des critères pour le définir.

- Economie informelle

Ensemble des activités productrices des biens et services qui échappent à la régulation par l'Etat .Elle comprend l'économie noire, l'économie criminelle, le travail domestique ainsi que le volontariat, autrement dit les activités illégales9(*)

I.4 LE SECTEUR INFORMEL

I.4.1 L'origine du secteur informel

Le concept du secteur informel apparaît pour la première fois dans les études du BIT de 1971 sur le Ghana et le Kenya dans le cadre des discussions sur l'emploi.

On appelle secteur informel toute la partie de l'économie qui n'est pas (ou peu) réglementée par les normes légales ou contractuelles (selon ACMACO)

Le secteur informel regroupe un ensemble d'activités qui ne sont pas reconnues légalement .Il compte des petits boulots qui permettent aux familles de survivre (comme les travaux de réparation pour les hommes et la transformation et la vente des fruits et des légumes pour les femmes)

Les travailleurs du secteur non réglementé ne sont pas souvent des salariés dans le sens habituel du terme : ce sont formellement des indépendants, en réalité souvent dans des relations

Concernant les définitions classiques, nous retiendrons, suivant Charme, dans son article, « Débat sur le secteur informel » (en ligne), que les économistes, monétaristes et keynésiens, considèrent que le secteur informel est constitué « des sables dans lesquels se perdent les effets multiplicateurs du capitalisme ». Pour eux, il y a anormalité et illégalité dans ce secteur10(*).

Selon le B.I.T., qui introduit une définition multicritère, des auteurs comme S. V. Sethuraman donnent les sept critères simples et concrets qui caractérisent ce nouveau concept sont :

1. la facilité d'entrée ;

2. les marchés concurrentiels non réglementés ;

3. l'utilisation des ressources locales ;

4. la propriété familiale des entreprises

5. la petite échelle des activités ;

6. les technologies adaptées, à faible intensité de travail (main-d'oeuvre)

7. les formations acquises en dehors du système scolaire.

De là, selon S. V. Sethuraman, les conditions d'appartenance à ce secteur sont :

1. l'emploi de 10 personnes au plus par entreprise ;

2. la non application des règles légales et administratives ;

3. l'emploi d'aides familiales ;

4. l'absence d'horaire ou de jours fixes de travail ;

5. l'absence de crédits institutionnels ;

6. une formation scolaire des travailleurs inférieure à six ans ;

7. dans certains cas, l'absence d'énergie mécanique et électrique ;

8. le caractère ambulant ou semi permanent de l'activité (mobilité sociale).11(*)

La grande critique de ces définitions, c'est la réglementation du marché de travail et la méconnaissance des interactions qui caractérisent un système économique. Il y a aussi la définition fonctionnelle, d'obédience marxiste, qui appelle ce secteur, la : « petite production marchande ». D'après cette école, le rôle de ce secteur est le maintien et le développement du capitalisme.

Ainsi, le secteur informel prend l'aspect de la reproduction, à moindres frais, de la main-d'oeuvre ou de la force de travail. Ce secteur est alors considéré comme le réservoir de main-d'oeuvre qui lui est nécessaire. Ce qui offre la possibilité d'agir sur le taux de salaire du secteur formel, dans le sens de la baisse. Critique : cette approche est insoutenable en RDC

I.4.2 Travail informel.

Selon certains auteurs, c'est depuis plus de trente ans que la notion de « travail informel » est devenue partie intégrante du vocabulaire des spécialistes qui analysent le monde du travail et toute sa complexité. Les discussions qu'a générées ce sujet dans le monde de la recherche ont été assez nombreuses.

Les débats ont commencé dans les années 70, à partir du rapport sur le Kenya écrit par Hart en 1972 à la demande du BIT (Hart, 1972). Ces débats ont pris une place centrale dans les réunions des organismes internationaux, notamment dans la 15e conférence Internationale des statisticiens du travail de 1993 et la conférence Internationale du Travail de 2002.

On a convenu d'admettre que l'expression « travail informel » désigne toute activité non rémunérée mais ayant un caractère économique, réalisé tant à l'intérieur d'un ménage qu'à l'extérieur du foyer.

La catégorie « travail informel » peut cependant s'en remettre à quatre situations de travail particulier :

· Le travail familial non rémunéré ;

· Le travail indépendant (excepté les techniciens et les professionnels) ;

· Le travail en entreprise comptant jusqu'à cinq employés (micro entreprise)

· Le travail domestique (incluant la garde d'enfants, le soutien aux personnes âgées ou aux malades, le bénévolat au sein d'organismes d'entraide, ...)

Il y a deux manières de comprendre le travail informel à partir de deux besoins : l'analyse et la pratique.

Le travail informel est tout d'abord une catégorie d'analyse. Ici on vérifie que les travailleurs inclus dans ce secteur représentent une importante proportion des travailleurs occupés.

1. selon le programme Régional d'Emploi pour l'Amérique latine et les Caraïbes (PREALC) et l'organisation Internationale du Travail (OIT), le secteur informel est composé de l'excédent de main d'oeuvre disponible compte tenu de l'incapacité du secteur formel de l'économie à l'absorber..

Le travail informel se caractérise ainsi par la facilité d'entrée dans le secteur, la séparation minimale entre capital et travail, la faible productivité, le faible investissement en capital, l'utilisation de main d'oeuvre intensive et la faible division du travail.

I.5 EMPLOI

Généralement le mot emploi signifie d'après · petit la rousse·usage qu'on fait d'une chose, manière d'en user, travail, occupation. Appliquer à notre sujet le concept signifie travail effectué par une personne (employé) en contre partie d'une rémunération, accordée par une personne appelée employeur, Selon le contrat signé par deux parties. L'emploi devrait être exécuté de manière à ce qu'offreur et demandeur trouvent satisfaction de celui-ci alors la question s'avère importante d'être posée comment se comporte le niveau d'emploi ?

I.5 .1 La demande de l'emploi

Toute personne immédiatement disponible à la recherche d'emploi à une durée déterminée, à temps partiel ou en temps plein peut demander son inscription comme demandeur d'emploi.

La demande d'emploi sur le marché est l'expression de l'attitude des emploies chercheurs vis à vis du salaire, ainsi la loi de la demande de l'emploi s'énonce comme suit : « toutes choses restant égale par ailleurs, la demande d'emploi pour une espèce d'emploi est a raison directe du salaire »12(*)

I.5.2 L'offre D'emploi

C'est une proposition faite pour un employeur en vue de la conclusion d'un contrat de travail

Selon Keynes, il y a au moins trois moyens possibles d'accroître l'emploi

1) Améliorer l'organisation ou la prévision de manière à diminuer le chômage

2) Abaisser la désutilité marginale du travail telle qu'elle est exprimée par le salaire réel

3) Augmenter par rapport aux prix des biens de consommation ouvrière et le prix des autres catégories des richesses tout en accroissant l'importance relative de celle-ci dans les dépenses totales de ses salaires

L'offre de l'emploi est la quantité de travail qui peut être lancée sur un marché d'emploi dont la loi de l'offre s'énonce comme suit : « toutes choses restant égales par ailleurs la quantité offerte d'emploi est en raison inverse du salaire »

I.6 LE MARCHE

Le marché est la confrontation de l'offre à la demande afin de réaliser un échange des services, des produits, des capitaux. L'équilibre sur ce marché constitue le plein emploi de l'économie nationale tandis que le déséquilibre constitue le sous emploi qui fait appel au chômage.

I.6.1 Le marché à plein emploi

C'est une situation où l'ensemble de la main d'oeuvre disponible est en activité ou utilisée. Il n'y a qu'un chômage volontaire, tous les facteurs de production sont utilisés rationnellement.

I.6.2 Le marché à sous emploi

Ici nous voyons la présence du chômage c'est-à-dire une situation ou seul une partie de la main d'oeuvre est en activité. A la question de savoir que faire en cas de sous emploi ; KEYNES, après une longue démonstration conclut que c'est le jeu des variables qui les déterminent, quand le niveau de l'activité baisse parce que celui de revenu disponibles pour les dépenses a baissé, l'emploi varie dans le même sens, celui de baisse c'est-à-dire vers une situation de sous emploi mais tout ceci d'un point de vue macro économique. Par contre si dans une entreprise donnée, la baisse de salaire entraîne une baisse de coût, cela peut stimuler l'emploi vers le plein emploi.

La position finale de KEYNES est que le niveau de l'emploi dépend du salaire nominal13(*)

I.7 LE CHOMAGE

I.7.1 DEFINITION

Le chômage peut être défini comme l'inactivité d'une personne souhaitant travailler. Cette définition du chômage connaît de nombreuses variantes et son concept donne toujours lieu à des controverses théoriques et statistiques.

Le chômage est souvent considéré comme résiduel et volontaire jusqu'au début du XXe siècle. Lors de la grande dépression des années 1930, le chômage devient par son ampleur un des problèmes sociaux et économiques les plus centraux des pays développés. La détermination du niveau de l' emploi devient également avec cette crise économique une des questions les plus fondamentales de la réflexion économique. Le chômage demeure, dans la réflexion économique actuelle, un sujet de confrontation politique : ses causes ou les politiques aptes à lutter contre lui, ne font ainsi pas consensus.

Dans de nombreux pays, la statistique du chômage connaît la cohabitation d'une définition internationale proposée par le Bureau international du travail (BIT) et de définitions locales propres aux organismes nationaux.

Selon le BIT, est chômeur toute personne (de plus de 15 ans) qui remplit les critères suivants :

· « être sans travail », c'est-à-dire ne pas avoir d'activité, même minimale, pendant la semaine de référence ;

· « être disponible pour travailler », c'est-à-dire être en mesure d'accepter toute opportunité d'emploi qui se présente dans les quinze jours, sans qu'une tierce obligation soit une entrave au retour à l'activité ;

· « rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement ».

taux de chômage =

chômeurs au sens du BIT

population active

Pour être chômeur selon le système statistique européen Eurostat, il faut avoir été sans travail durant la semaine de référence (soit moins d'une heure hebdomadaire d'activité) et avoir fait des démarches spécifiques en vue de retrouver un emploi, sans forcément s'être déclaré comme chômeur auprès de l'administration.

I.7.2 Typologie du chômage

La science économique distingue plusieurs types de chômage selon leur cause : mobilité volontaire des travailleurs ; niveau d'activité (conjoncture) et structures économiques et sociales on a:

· Le chômage de mobilité, ou chômage frictionnel : les travailleurs employés sont en permanente mobilité. À tout moment, des individus quittent leur emploi pour changer d'entreprise, de région, de salaire, de poste, de conditions de travail. À la mobilité entre les différents emplois s'ajoutent les périodes de mobilité entre activité et inactivité.

· Le chômage conjoncturel est lié à l'évolution négative de l'économie, au ralentissement de l'activité. Le produit intérieur brut détermine le nombre d'emplois.

· Le chômage structurel découle de l'inadéquation qualitative entre l'offre et la demande de travail. Durant les périodes de mutation industriels certains secteurs déclinent rapidement au profit de nouveaux secteurs en développement. La consommation et la production entraînent inévitablement des entrées au chômage, les entreprises réduisent sensiblement leur volume de production. Or, les secteurs sinistrés pour résister aux secteurs en expansion substituent du capital au travail, ce qui peut aussi constituer une cause de chômage structurel. Le coût du travail n'a cessé de croître depuis la Seconde Guerre mondiale, en raison d'une progression rapide des salaires liée, entre autres, à la montée des cotisations sociales.

· Le chômage saisonnier, lié aux variations d'activité au cours de l'année dans certains secteurs économiques (exemple : le tourisme) et le chômage technique, subi par des travailleurs dont les moyens de production sont devenus inutilisables, sont à classer parmi les causes secondaires du chômage.14(*)

CHAPITRE DEUXIEME :

PRESENTATION DU MILIEU D'INVESTIGATION ET CADRE METHODOLOGIQUE

Comme dit dans l'introduction, le deuxième chapitre présentera le milieu et la population d'étude en insistant sur leurs faiblesses et forces, leurs contraintes et atouts. Il sera donc subdivisé en deux sections :

La présentation du milieu d'étude

le cadre méthodologique

.

II.1 PRESENTATION DU MILIEU:

LA VILLE DE BUTEMBO

Dans cette section, nous présentons la ville de Butembo qui reste notre champs d'investigation ; c'est elle le cadre spécial de notre enquête.

II.1.1. Situation géographique

Butembo est une ville située en Province du Nord Kivu, à l'Est de la République Démocratique du Congo. Il est situé à, plus ou moins 1840m d'altitude, entre 0o8' de latitude Nord et 25o 16' de longitude Est, Butembo a une superficie d'environ 190.34 km2, soit un petit territoire d'environ 14Km de coté. Cette ville est localisée à l'Est du Pays, sur la route KISANGANI-GOMA.

Par ailleurs, Butembo vit une situation d'éloignement par rapport aux principaux centres de décision. Elle est à plus ou moins 2000Km de la capitale KINSHASA, 900Km de KISANGANI, 350Km de GOMA, chef lieu de la Province du Nord Kivu. Mais elle est à plus ou moins 120Km de la frontière avec l'Ouganda dont les routes asphaltées permettent l'accès aux villes ou centres commerciaux des pays de l'Est. Son économie dépend en partie des échanges avec les pays Est africains et asiatiques15(*).

II .1.2 SITUATION DEMOGRAPHIQUE

La ville de butembo possède quatre commune en son sein dont :

- la commune mususa

- la commune kimemi

- la commune bulamba

- la commune bulengera

Voici le tableau représentant l'évolution de la population dans ces communes durant au moins huit ans

Commune

2001

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

Bulengera

114664

127391

138106

149171

149632

155074

165513

172044

Kimemi

113176

116416

141814

150780

152335

154336

156401

160983

Mususa

136822

138381

150417

156271

158113

159491

161461

164789

Vulamba

60193

61002

62173

65011

67604

70376

72168

74638

TOTAL

424855

443190

492510

521233

527684

539277

555603

572454

Source : archive de la mairie

II.1.3. SITUATION ECONOMIQUE

La situation ou la vie économique de Butembo est constituée de l'agriculture et du commerce. Ces deux activités demeurent les principales et détiennent le plus grand nombre d'actifs. La population de Butembo s'adonne principalement à l'agriculture et aux activités marchandes.

A) L'agriculture

L'agriculture occupe une place considérable dans la ville de Butembo. Ce secteur demeure la base de démarrage des activités commerciales du moins pour la majorité des opérateurs économiques.

Elle va des cultures vivrières aux cultures industrielles et permet d'assurer non seulement l'autosuffisance alimentaire mais également des dégager un excédent commercialisé à l'intérieur et en dehors de Butembo : KISANGANI, GOMA, KINSHASA, Les cultures industrielles, sont principalement constituées du café, du quinquina, du thé, cacao, bois, huile de palme, papaye, etc. Les cultures vivrières sont constituées des haricots, pomme de terre, mais, légumes, etc.

Cependant, cette agriculture reste un parent pauvre de développement. Les ressources récoltées sont directement affectées dans le commerce aux dépenses de l'agriculture. Les activités d'élevage ne sont pas inconnues ; certains ménages entretiennent des basses-cours et de ruminants pour des raisons essentiellement alimentaires et économiques.

b) Le commerce en ville de Butembo

L'agriculture demeure le support matériel de base du commerce. Depuis l'époque coloniale, Butembo a toujours été un centre qui se veut commercial. L'évolution du commerce à Butembo est si rapide qu'il tend même à devenir la principale activité la plus rémunératrice et la plus entreprise. L'expansion du commerce va de petites activités marchandes au commerce d'importation et d'exportation en passant par le commerce général, de détail ou de gros.

Cependant, ce commerce est en grande partie tourné vers l'extérieur, un commerce extraverti, un commerce import export. De Butembo, les commerçants exportent surtout le café, du quinquina, de l'or, du thé, le bois, etc.

L'importation porte sur des activités de traite, les produits pétroliers, les médicaments, les pièces de rechange, les automobiles, les matériaux de construction, etc. Les commerçants importent des biens manufacturés du NIGERIA, DUBAI, THAILLADE, HONG-KONG, TAIWAN, JAPON, INDONESIE, etc. Mais aussi de l'Europe.

Nous avons quelques fabriques et projets industriels : SAIBU, savon BLEU, KIFEBE, COBKI, CTB Butuhe, eau minérale de l'UCG, huilerie de CETRACA, café décortiqué par les usines de Mbanga, Qualitex, Cetraca, Cafekit, Kahehero, Cugeki, etc..., les bois de ENRA, les pains de Kamatex, le vin Takengo, le jus de fruits à Lubero, projet farine de blé, les projets de Ceta Palos à Lubero, le projet mousse Qualitex, le projet cristal de Mbanga, etc.

A Butembo, on dénombre quelques banques et institutions de micro - finances : BIAC, BIC, BC, BCDC, LA CRUCHE, CADECO, COODEFI, CCR, etc. Le commerce a ouvert la ville de Butembo à beaucoup d'outres centres du pays comme ceux de l'étranger, et avec le contact, les habitant acquiert quelques outres mentalités ou s'ouvrent petit à petit à la mondialisation. Bref tout se passe comme si en ville de Butembo « hors du commerce pas de vie ». Le commerce en ville de Butembo est source de plusieurs maux : pillages, enlèvement, les assassinat dans les rue et avenues parce que simplement on est trop attaché à l'argent.

c) DU TROC AUX ACTIVITES COMMERCIALES MONDERNES EN VILLE DE BUTEMBO

Le commerce à Butembo est une activité mobilisatrice de masse. Il reste le souhait de chacun quelque soit la qualité de ses études.

Le troc est entendu comme « échange direct d'un objet contre un autre » cette pratique a uni des peuples au cours des siècles. Mais, vu l'inégalité des biens d'échange, la monnaie et la balance ont été créées.

La floraison du commerce à Butembo est au bout d'un long processus, son évolution pacifique est la résultant des échanges qui ont eu lieu jadis, les échanges des expériences de vie et de biens. Le commerce en ville de Butembo est une modernisation du troc, il a été déclenché davantage par les GRECS .En supplantant les trocs, les masses d'argent ont malheureusement introduits la conflictualité entre les hommes. Nous croyons, l'activité commerciale est bonne, ses acteurs ne doivent pas lui donner une mauvaise image.

Enfin signalons que, bien que procurant de l'argent, le commerce n'est pas seulement source de bonheur..., la patience est de rigueur quand il s'agit des affaires qui vont lentement.16(*)

II .2 CADRE METHODOLOGIQUE

Dans ce chapitre nous présentons la méthodologie de la recherche en spécifiant la population d'étude, la technique de récolte de données ainsi que les méthodes de dépouillement des données collectées.

II.2.1 POPULATION D'ETUDE

Pour MICHELI cite par TALIMULA, définit la population d'enquête comme étant l'ensemble du groupe humain concerne par l'objet d'enquête. Elle désigne l'ensemble des individus aux quelles s'intéressent une étude ayant un caractère commun.

Ainsi notre population d'étude englobe toute personne qui fait la vente (commercialisation) des produits de premières nécessités en ville de Butembo

II.2.2 L'ECHANTILLONNAGE

L'échantillonnage est l'ensemble des individus extraits d'une population plus large qui vont participer dans la recherche.

On appelle échantillonnage, le processus de sélection de l'échantillon, c'est à dire le processus de sélection des participants pour un projet de recherche. En définitive dans la plupart des recherches face à une population que l'on veut étudier, il n'est pas toujours possible, ni même souhaitable d'observer toute la population de façon en obtenir une information complète ; le plus souvent on se contente d'une information partielle obtenue en observant une partie de la population17(*).

Selon DELANDSHEER, un échantillon est un groupe d'individus ou d'objet relativement petit, choisi scientifiquement de manière à représenter le plus fidèlement possible la population18(*).

En effet comme il nous a été difficile de contacter toute la population oeuvrant dans le secteur informel en ville de Butembo nous avons utilisé l'échantillonnage aléatoire stratifié ; qui consiste à subdiviser la population en sous groupe relativement homogène (strate) et par la suite on tire dans chaque strate un échantillon aléatoire simple.19(*)

Nous avons choisi par jugement que chaque produit concerné par l'étude puisse représenter 10% dans l'échantillon. Nous avons procédé ainsi pour éviter le risque de ne pas tirer que des personnes s'occupant de la vente d'un seul produit. Ayant vu la grandeur de la population d'étude et l'immensité des produits d'étude nous avons choisi par jugement un échantillon des 300 personnes qui nous aideront durant notre étude et nous avons ensuite procéder par un échantillon aléatoire des produits, suivant la méthode d'échantillonnage aléatoire simple en utilisant des coupons des papier qui reprenaient 45 produits de première nécessites et en voici les résultats et le nombre de personne qui seront soumis aux questionnaire par produit

TABLEAU No1 produits d'étude

no

Produits

Nombre de personne par produit

1

RIZ

30

2

POMME DE TERRE

30

3

HARICOTS

30

4

MAIS

30

5

REGIME DE BANANE

30

6

OIGNONS

30

7

MANIOC

30

8

SOJA

30

9

POISSON

30

10

ARAHIDES

30

 

Total

300

Ce tableau présente les produits de première nécessité qui font l'objet de notre étude et les personnes répondant à notre questionnaire avec la proportion que chaque produit occupe dans notre échantillon d'étude

Tableau n° 2 : répartition de la population selon le sexe

 

Produits

F

M

1

Manioc

18

12

2

Mais

22

8

3

Riz

21

9

4

Banane

24

6

5

Haricot

26

4

6

Arachide

28

2

7

Pomme de terre

30

 

8

Soja

29

1

9

Poissons

17

13

10

Oignons

19

11

 

Total

234

66

 

POURCENT

78

22

SOURCE : nos enquêtes

Commentaire : Au vu de ce tableau, nous pouvons dire que les hommes comme les femmes sont tous acteurs dynamiques dans le secteur informel en ville de Butembo. Toutefois, on constate que 78% de nos enquêtés sont du sexe féminin contre 22% seulement de sexe masculin. Il est clair que ce sont les femmes qui s'en donnent plus à cette activité. Les quelques hommes que nous avons pu rencontrer sont ceux qui vendent dans quelques dépôts. Ce sont les femmes qui vendent le long des rues ou des avenues au centre ville ou à domicile. Au marché central, les femmes sont les plus qui oeuvrent dans le secteur informel en ville de Butembo que les hommes.

Cette activité est donc accessible aux femmes. Et la féminisation des activités est une des caractéristiques de l'économie informelle. Pour notre cas, ceci peut être expliqué par le fait que cette activité ne demande pas trop de force ; les hommes s'occupent des travaux lourds.

II.3 METHODES ET TECHNIQUE

Tout travail scientifique exige l'usage d'une démarche méthodologique qui puisse permettre au chercheur de collecter, d'interpréter, et d'analyser les données recueillies.

Dans ce travail, nous avons fait usage de :

La Méthode Analytique qui nous a été utile pour l'interprétation des données afin d'atteindre le résultat.

-La méthode statistique : Cette méthode permet la quantification des données, l'interprétation et l'analyse des résultats. Ainsi nous avons utilise le test de fréquence qui est celui de khi deux à un seul échantillon.

Quant à ce qui concerne l'analyse des données, nous avons fait usage du test du Khi-carré et du programme SPSS. Le test de Khi-carré, noté a été élaboré par Karl PEARSON. Il est l'un des tests statistiques les plus employés dans les recherches scientifiques. Son but est de comparer les effectifs observés avec les effectifs théoriques. Ce test s'apprécie par la formule ci-après :

= = Khi-carré

= fréquences observées

= fréquences théoriques

Et = = Total lignes

= Total colonnes

= Total général

. Le test à un échantillon sert à tester s'il existe une différence significative entre les effectifs de différentes catégories. Le degré de liberté s'apprécie par la relation k - 1, k = nombre de colonnes ; =

Cependant, le test à plusieurs échantillons ou de l'indépendance sert à vérifier s'il y a un rapport ou un lien entre les variables mises en jeux. En bref, le test de à un échantillon est un test des différences et le test de l'indépendance est un test d'association. Le degré de liberté s'apprécie par et = avec k = nombre des colonnes et r = nombre des lignes. (KAVITI 2008, p. 17).

Comme techniques, nous avons utilisé:

1) ENTRETIEN

Nous sommes entre tenus librement avec certaines personnes exerçant le métier dans le secteur informel qui étaient dans l'impossibilité de remplir seuls le questionnaire compte tenu de leur niveau d'étude Le guide d'entretien se trouve en annexe

2) L'EXPLOITATION DOCUMENTAIRE

Elle a été très utile dans l'enrichissement de notre problématique par des données tirées de l'Internet, journaux, revues, livre, travaux antérieurs et archives. Elle nous a facilité l'établissement de la partie théorique.

II.4. DIFFICULTES RENCONTREES

Plusieurs de nos enquêtés, à cause de leur faible niveau d'étude, avaient beaucoup de difficultés à répondre correctement à nos questions lors de l'entretien, d'autres par contre, manifestaient une peur extrême, quand nous leur posions des questions, car ils croyaient que nous étions des agents de la sécurité ou des services fiscaux.

Nous avons été également victimes de beaucoup de rendez vous manqués, car nos enquêtés étaient tellement surchargés qu'ils ne nous accordaient pas assez de temps pour nous entretenir avec eux.

La grande difficulté a été celle de cerner la population d'étude pour en tirer un échantillon représentatif : les acteurs du secteur informel en ville de Butembo peuvent être répartis en trois groupes, ceux qui vendent dans les grands marchés, ceux qui vendent le soir au niveau des petits marchés appelés « limanga » et ceux qui vendent à domicile. Notre échantillon n'a été tiré que du premier groupe, c'est-à-dire ceux qui vendent dans les grands marchés. Ainsi, il nous a été difficile de calculer un taux d'échantillonnage, vu le nombre élevé des agents qui s'occupent de la commercialisation des produits des premières nécessités dans le deuxième et troisième groupe.

CHAPITRE IV PRESENTATION ET INTERPRETATION DE DONNEES

Dans cette partie nous présentons les résultats de la recherche sous forme de tableau statistiques permettant de présenter les données sous formes de distribution de fréquence.

Tableau n°4 présentation de l'échantillon selon le sexe

 

Produits

F

M

1

Manioc

18

12

2

Mais

22

8

3

Riz

21

9

4

Banane

24

6

5

Haricot

26

4

6

Arachide

28

2

7

Pomme de terre

30

 

8

Soja

29

1

9

Poissons

17

13

10

Oignons

19

11

 

Total

234

66

 

POURCENT

78

22

SOURCE : nos enquêtes

Dans le présent travail, notre échantillon, est constitue de 78% des femmes et 22% d'hommes. C'est-à-dire dans le secteur informel en ville de Butembo ceux qui y oeuvrent sont plus des femmes que des hommes pour la commercialisation des produits de premières nécessités

Tableau n°5 présentation de la population selon l'âge

Classe d'age

fréquence

pourcent

Pourcentage cumulé

20

15

5

5

20-30

88

29

34

30-40

107

36

70

40-50

82

27

97

50 ET PLUS

8

3

100

TOTAL

300

100

 

SOURCE : nos enquêtes

Ce tableau présente la population d'études selon l'âge dont 5% ont l'âge inférieur à20 ans, 29% ont l'âge qui varie entre 20et 30, 36% sont dans l'intervalle de 30-40 ans et 27% ont l'âge de situe entre 40 et 50 en suite et seulement 2,6% de la population ont 50ans et plus

Tableau n°6 : répartition de l'échantillon selon le niveau d'études

Niveau

Fréquences

POURCENT

Sans études

45

15

Etudes primaires non terminées

73

24.3

Etudes primaires terminées

92

30.6

Etudes secondaires non terminées

69

23

Cycle secondaire terminé

20

6.6

Université

1

0.33

Total

300

100

Source : nos enquêtes

Commentaire : en nous refera du tableau ci haut nous constatons que 30.6 %de notre population d'étude ont terminé l'école primaire et 24.3 n'ont pas achevé les études primaires, en suite 23% n'ont pas achevé les études du secondaire et 6.6% ont terminé les humanités secondaire. Ce pendant 0,33% ont fait l'université et oeuvre dans le secteur informel pour la commercialisation des produits des consommations courantes. Mais aussi, on peut dire que trop des femmes n'ont pas eu accès aux études ou avoir la chance de finir leurs études (pour des raisons diverses), pour ce, elles créent des activités comme celle de la vente dans le secteur informel en ville de Butembo pour s'auto employer. Aussi, les hommes veulent rester dans des locaux ou standing, mais on constate que le secteur informel en ville de Butembo se fait au bord de la rue ou à domicile. Les hommes partent souvent vers les lieux d'approvisionnement pour venir vendre aux femmes au marché central.

Tableau n°7 Etat matrimonial

Etat matrimonial

fréquence

Pourcent

Marie

242

80.6

Ce libateur

30

10

Divorcé

4

1.3

Veuf (ve)

24

8

Total

300

100

Source : nos enquêtes

Il est évident de signaler que 78.3% sont de marie et 12.3 c'est la proportion des célibataire et 1.3% pour le divorcé et 8 % représente la proportion de veuves et veuf au sein de la population d'étude. Donc maintenant on peut affirmer en disant que ce sont les femmes mariées qui entreprennent plus cette activité.

La majorité des enquêtés étant constituée des femmes mariées, elles doivent nécessairement avoir des enfants. Le nombre d'enfants marié varie de 1 à 8 enfants par femme et une portion de ces enfants est scolarisée pour certaines femmes ou tous les enfants sont scolarisés. Notons qu'à part ces enfants propres, d'autres personnes sont prises en charge : cousins, neveux, oncles, tantes, petits fils,

Tableau n°8 Temps pendant lequel on a exercé ce métier

Intervalle d'année

Fréquence

Pourcent

cumule

1-5

103

34.3

34 ,3

6-10

67

22.3

56.6

11-15

59

19.7

76,3

16-20

47

15.7

92

20 ET PLUS

24

8

100

TOTAL

300

100

 

Source : nos enquêtes

Il ressort de ce tableau que la plupart de nos enquêtés ont démarré ou ont été acteur dans le secteur informel entre 1 et 5 ans, soit 34,3 %. Et 22 ,3 % des acteurs ont entrepris leurs activités il y a au moins 10 ans. Donc, au total 56,6 % de nos enquêtés ont démarré durant cette décennie. Les 44,4 % sont des personnes qui ont fait plus de 11 ans

Tableau n° 9 cause d'oeuvre dans le secteur informel

Item

FQ

%

cumule

Ces activités m'aident à supporter ma famille en100%

193

64,3

64 ,3

Les activités sont rentables que le travail de bureau

56

18,7

8 3

Ils sont sans tracasserie

23

7,7

90 ,7

J'avais un travail au paravent, mais il ne suffisait pas pour couvrir les besoins

18

6

96,5

Je suis en chômage

10

3,3

100

Total

300

 
 

Source : nos enquêtes

Commentaires : partant de ce tableau nous trouvons que 3,3% oeuvre dans le secteur informel puisqu'ils sont en chômage et 6% avaient un travail dont la rémunération ne suffisait pour couvrir les besoins qui étaient en croissance chaque jours ;7,7 % exercent ce métier puisqu'ils sont sans tracasseries fiscales et autres,18,7 % disent que le travail dans le secteur informel est rentable que le travail dans les bureaux et maintenant 64,3% sont dans le secteur informel puis qu'avec ses activités ils couvrent les besoins de la famille en gros.

En nous basant de la rentabilité et de la capacité de couvrir les besoins, nous trouvons que 88,9% y travaille suite à recherche de satisfaction de leur besoin.

En appliquant le test khi carre d'un seul échantillon au seuil de signification 95% avec le degré de liberté de 4 nous trouvons un khi carre calculer de 388.92 qui est supérieur au khi carre critique nous acceptons l'alternative selon la quelle les acteurs du secteur informel y adure parce que les activités sont d'une rentabilité très élever pour satisfaire leur besoin.

Tableau n° 10 données relatif à la propriété de l'activité

 

fréquence

pourcentage

oui

265

88,333

non

35

11,66

Source : nos enquêtes

Commentaire : il se révèle dans ce tableau que 88,33% sont propriétaires de leurs activités sauf seulement 11,33% qui travaille pour autres personnes dans le secteur informel.

En appliquant le test khi deux a un seul échantillon avec un seuil de signification de 95%, avec un degré de liberté de 1 nous trouvons dans la tables khi deux 3.84 et le khi calculer de 176.32 qui est supérieur au khi carre critique ; nous rejetons l'hypothèse nulle en faveur de l'alternative selon la quelle les acteurs du secteur informel exercent les activités pour leur propre compte.

Tableau n°11 : source du capital de démarrage

Items

fréquence

pourcent

cumule

Aide familiale et du marie

166

55,33

55,33

Par emprunt

76

25,33

80,66

Le peu qu'il a eu comme salaire

16

5,33

85,99

Utilise les produits de leurs champs

29

9,67

95 ,67

Autre source

13

4,33

100

Total

300

99,99

 

Source : nos enquêtes

Nous constatons à la vue de ce tableau que la majorité de nos enquêtés ont eu leur fonds de démarrage de leurs membres de familles et maris, soit 55,33% de cas. Ce sont des femmes à qui leurs époux leur donnent les fonds pour qu'elles aient une occupation qui pourra générer des revenus et ainsi permettre de suppléer au budget ménager. On constate de même que 25,33% de nos enquêtés ont eu leur financement par emprunt, 4, 33% ont d'autre source ; elles ont été soit vendeurs d'autre produit, agriculteurs, ou autres activités. On constate 5,33% ont eu leur fonds de démarrage à partir de leur ancien emploi (salaire). Mais aussi on a d'autres 9,68% qui utilisent les produits de leurs champs propres, ...

En appliquant le test de khi carre a un seul échantillon au seuil de signification de 95% nous trouvons un khi carré calculé de 276.6 et un khi carre critique de 9.49 qui est inférieur au khi carre calculer, nous rejetons notre hypothèse nulle et nous admettons l'alternative selon la quelle les acteurs du secteur informel ont eu leur capital par une aide familiale.

Tableau n°12 : données relatives a l'emploi

 

Fréquence

pourcent

Oui

41

13 ,6

Non

259

86,4

Source : nos enquêtes

Dans ces tableau nous nous renseignons de l'emploi et il nous révèle que 86,4% n'ont jamais tenté de chercher de l'emploi dans d'autres secteurs, selon eux le secteur réglementé est trop cassant puisque il faut entendre la fin du mois pour avoir une liquidité en main d'où ils préfèrent exercer ces activité et ne jamais chercher de l'emploi parce que la liquidité est assuré tout les temps

En y appliquant le test khi carre à un seul échantillon au seuil de signification de 95% nous trouvons :

Dl de 1

calculé de 158.4

Critique de 3.84

Le khi carre calculé est supérieur au khi carré critique nous acceptons notre hypothèse alternative selon la quelle les acteurs du secteur informel n'ont jamais eu d'emploi.

Les 13,6% ont affirmé qu'ils avaient de l'emploi, le tableau ci-dessous montre la fréquence des gens oeuvrant dans le secteur informel qui avaient du travail et leur cause d'abandon du travail rémunère

Tableau n° 13 : causes d'abandon du travail rémunère

Items

fréquence

Pourcent

Cumule

Le salaire était très minime

25

61%

61

Le patron m'a chassé du travail

1

2,4%

63,4

J'avais peur de contrôle de l'Etat

5

12,1

75 ,5

Notre patron est tombé en faillite

10

24 ,5

100

Autres raisons personnelles

-

 
 

Total

41

 
 

Source : nos enquêtes

Il se révèle dans ce tableau que 60,9% ont abandonnée le travail suite au salaire qui était très minime et 2,4 % ont été chance du travail par le patron 12,1% avaient peur des contrôle de l'Etat et le 24,3% leur patron sont tombé en faillite

Le cas à signaler pour ces gens, sont des personnes qui avaient de l'emploi au paravent mais suit au dynamisme socio-économique ont trouvé que ils n'ont pas d'emploi, sont le 13,6% qui d'autant avaient de l'emploi.

Tableau n°14 ont tenté de chercher l'emploi

 

fréquence

pourcent

Oui

62

21

Non

238

79

Source : nos enquêtes

Ce tableau montre que les 21% des nos enquêter ont tenté de cherche de l'emploi st les 79 % n'ont jamais tenté des chercher du travail le tableau ci-dessous nous présente les différentes réponses que les agents ont eu pour leur demandes d'emploi.

Tableau n°15 : réponse à propos de la demande d'emploi

Items

fréquence

pourcent

Pourcentage cumulé

Favorable

29

47

47

Défavorable

18

29

76

Jamais eu de réponse

10

16

92

Ils m'ont indiqué un travail en de longue distance

5

8

100

Total

62

100

 

Source : nos enquêtes

A propos de la réponse à la demande d'emploi, 47 % de nos enquêter qui ont tenté de chercher l'emploi ailleurs ont eu une réponse favorable, 29 % une réponse défavorable et 8 % ont les a indiqué un travail à de longue distance puis le 16% n'ont jamais eu des réponses.

En y appliquant le test khi carre en un seul échantillon au seuil de 95 % nous trouvons :

Calculé de 17.91

Critique de 7.82

Ddl de 3

Nous trouvons un khi carre calculer supérieur au khi carre critique, nous acceptons notre hypothèse alternative selon la quelle les quelque acteurs du secteur informel ont eu des réponse a leur demande d'emploi

Tableau n° 16 : informations relatives à un emploi nouveau

Items

Fréquence

pourcent

Oui

98

32,67

Non

153

51

Je laisserai si seulement le salaire est supérieur à ce que je gagne

49

16,33

TOTAL

300

100

Source : nos enquêtes

En prenant ce tableau comme référence nous constatons que 51% de nos enquêtées déclarent qu'ils ne laisseraient jamais d'exercer les activités informelles car celle-ci sont rentables ; 32.67% il y demeure suite au manque d'un emploi et il sont prêt à laisser leur activités si on leur offre un emploi ; 16.33% laisserai si seulement le salaire est supérieur a ce qu'il gagne dans le secteur informel

En appliquant le test khi carre à un échantillon, au seuil de 95%,

Calculé = 54.14

Critique = 5.99

Dl=2

Nous trouvons un khi carré calculé supérieur au khi carré critique d'où nous rejetons notre hypothèse nulle en admettant l'alternative selon laquelle les acteurs du secteur informel en ville de Butembo aiment leur métier et ne préfèrent pas abandonner ce secteur

Tableau n° 17 : quel est la motivation réelle d'exercer votre métier

Items

fréquence

Pourcentage

Chômage

114

38

Faibles revenu dans le secteur réglementer

163

54,33

Autres causes

19

6,33

Sans réponses

4

1,33

TOTAL

300

99,99

SOURCE : nos enquêtes

En interprétant ces tableau on trouve que 114personnes soit 54,33% exerce les activités puisqu'ils détestent le revenu du secteur réglementé et ils évoquent le salaire par jours non pas par mois car la faim est si grande dans la famille ; 38% de cette même population y oeuvre puisqu'ils n'y a pas de travail ailleurs dans le secteur réglementé.

En appliquant le test khi carre a un échantillon au seuil de 95% avec un degré de liberté de 3 nous trouvons un khi deux calculer supérieur au khi deux critique.

Calculé = 323.55

Critique = 7.82

Ddl =3

Nous acceptons notre hypothèse alternative selon la quelle le chômage, le faible revenu dans le secteur réglementé sont à la base du développement du secteur informel.

CONCLUSION ET DISCUTION DES RESULTATS

Dans ce travail nous avons traité les déterminants du développement du secteur informel en ville de Butembo, cas des produits de première nécessité .En illustrant notre problématique, nous sommes partis des données indiquant que les secteur informel est remis en cause par plusieurs auteurs et celui-ci a pris de l'ampleur au point de concurrencer, à son avantage le secteur formel.

La question de recherche a été ; quels sont les déterminants du développement du secteur informel et quelle est la motivation réelle de rester dans le secteur informel ?

Nous avons énuméré les réponses anticipatives pour faire notre recherche qui sont les suivantes :

-Les activités informelles sont à considérer avant tout comme une forme particulière de la dynamique sociale dans les sociétés en développement d'où elles sont une réponse de la société aux besoins nouveaux résultant de l'influence du développement.

- il semblerait que le chômage, le faible niveau de revenu dans le secteur réglementé bref la pauvreté soit à la base du développement du secteur informel, car il est devenu le seul secteur de l'économie à créer des nouveaux emplois en RDC.

L'objectif poursuivi dans cette étude était de dégager les principaux déterminant du développement du secteur informel en ville de Butembo, ainsi nous avions voulu connaître quelle est la motivation primordiale d'oeuvrer dans le secteur informel. Pour évaluer nos hypothèses un questionnaire a été utile pour recueillir les informations qui sont susceptibles de déceler les déterminants. Nous avons tire un échantillon d'abord aléatoire pour la sélection de produits et en suite nous avons prélevé un échantillon par jugement de 300 individus dont chaque produits y occupent 10% de cet échantillon.

S'agissant de genre des personnes oeuvrant dans le secteur informel nous avons eu l'information que ces sont les femmes qui font l'informel pour notre cas 78% est constitué de femmes et seulement 22% sont des hommes ; quant à ce qui est de l'âge, il varie entre 20ans et 55ans et la tranche d'age qui loge la majorité est de 30à 40 ans.

Le niveau d'étude est encore plus bas car sur les 300 enquêtés, seulement 6.93% ont terminé leur étude s secondaire et les 93.03% n'ont jamais terminé suite à plusieurs facteur économique et condition sociale. Nous constatons dans la même logique que ces sont le marie qui oeuvrent dans l'informel, 80.6% des nos enquêter sont de maries et les autre pourcent est occupé par les autres catégories soit 19.4 % d'où il est en signaler que le fait que le besoin de supporter la famille est croissant au fur est en mesure que la famille augmente, les hommes se lance a entre prendre plusieurs activités voir même illicite pourvu qu'il gagne quelque chose pour nourrir leur famille. Pour la cause de travailler dans le secteur informel , 64,3% sont dans le secteur informel puis qu'avec ses activités ils couvrent les besoin de la familles en cent pourcent ainsi en prenant le tableau numéro 9 nous trouvons que 88,9% y travail suite à recherche de satisfaction de leur besoin.

En analysant les donnes relatif au propriétaire du travail nous avons 88,33% qui sont propriétaires des leurs activités et 11,33% qui travail pour autre personnes et sur un total de 300 personnes 41 ont abandonné et voici les proportions suivant les motif d'abandon 60,9% ont abandonnée le travail suite au salaire qui était très minime et 2,4 % ont été chance du travail par le patron 12,1% avaient peur des contrôle de l'Etat et le 24,3% leur patron sont tombé en faillite.

Dans l'analyse de comment nous avions eu le capital de démarrage le 55,33% de cas. Ce sont des femmes à qui leurs époux leur donnent les fonds pour qu'elles aient une occupation qui pourra générer des revenus et ainsi permettre de suppléer au budget ménager On constate en suite que 25,33% ont eu leur fonds de démarrage d'une institution de crédit. Mais aussi on a d'autres 9,67% qui utilisent les produits de leurs champs propres, ...

Il nous a été révèle que 86,4% n'ont jamais tenté de cherche de l'emploi dans d'autre secteur, selon eux le secteur réglementer est trop cassant puisque il faut entendre la fin du mois pour avoir une liquidité en main d'où ils préfèrent exercer ces activité et n'ont jamais cherché de l'emploi parce que la liquidité est assuré tout les temps, à ce qui est de la réponse à la demande d'emploi 51% de nos enquêter qui ont tenté de cherche l'emploi ailleurs ont eu une réponse favorable ,27 % une réponse défavorable et 0.05 % ont les a indiqué un travail à de longue distance;et ensuite le 54,33% de la population d'étude exercent les activités puisqu'il déteste le revenu des secteur réglementer et il évoque le salaire par jours nos pas par mois car la faim est si grande dans le famille qui entende les salaire à la fin du mois .38% de cette même population y oeuvre puisqu'ils n'ont pas trouvé du travail ailleurs dans le secteur réglementer .ces résultats sont valable pour cette échantillon et non pas à l'ensemble de toute la population exerçant les activités dans le secteur informel en ville de Butembo pour ce nous affirmons toutes nos hypothèses

En fin nous devons revoir la politique économique de la RDC qui devra tenir compte des particularités naturelles , économique et socioculturelles de chaque entité politico administrative locale .ainsi nous ne négligeons pas le rôle que joue le secteur informel dans la stratégie de la réduction de la pauvreté; pour lui permettre de joue pleinement son rôle,la plus part des pays développent des politique de promotion de l'emploi et appui aux acteur du secteur mais la réussite de ces politiques est fortement subordonnée à une meilleure connaissance de la nature de ce secteur informel, des ses acteur, des ses produits et de leur utilisation.

SUGGESTION

A l'Etat congolais : structure encore une fois le secteur dit formel et maintenir le salaire des agent capables de nouer les deux bout du mois

- restructurer les matériels et outil utiliser dans le secteur informel pour créer l'équilibre entre les mesures offertes pour n'est pas facilité la fraude

- sur le plan administrative : l'état congolais doit mettre en place un programme et des structures pour les répertorier et ainsi élargir l'assiette fiscale

- que les employés et employeurs du secteur informel ne trouvent pas l'administration comme une contrainte mais plutôt ils doivent s'organiser en syndicat pour contribuer à la production national d'ensemble, ainsi on peut payer par exemple la taxe d'inscription à chaque exercice et une patente forfaitaire

- faire un programme d'appui du secteur informel

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrage

MALIKWISHA MENI : L'importance du secteur informel en RDC».Kinshasa 2000

DE VILLERS G., le pauvre, le hors-la-loi, le métis. La question de l' « économie informelle » en Afrique, CADAF, Bruxelles, 1992,

DELANDSHEER, G : introduction à la recherche, paris, 1974

Jacques Rueff, L'assurance chômage, cause du chômage permanent, Revue d'économie politique, paris, 1931

J MOULIN, A CHARLE : lexique de gestion 6 ème édition 2003

JOSEPH I MASINDA : méthodologie de collecte, présentation, analyse des données et discussion des résultats, in cahier du FRIDI, uniluk 2007

KEYNES : Théories générales de l'emploi et de l'intérêt de la monnaie, puf, 1936

ARTICLE

IBRAHIMU DIOUF les poids du secteur informel au Sénégal

VYAKUNO PAULIN Le commerce en ville de Butembo in umojafrica I.S.E.A.B. no3 janvier 2005

COURS ET TFC

A. MATHE, Cours d'économie des pays en voie de développement, UNILUK, Cours inédit 2008-2009

P KYAVU : cours d'introduction à la recherche scientifique : uniluk, cours inédit 2006-2007

KAMBASU TALIMULA ; Etudes des quelques problèmes de la scolarisation de la fille nande , uniluk 1999

SITE WEB

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence

Http//fr.wikipedia / wiki /emploi

http://fr.wikipedia.org/wiki/Co%C3%BBt_du_travail

http://www.uqac.ca/Classiques_des_sciences_sociales/

* 1ANTOINE MATHE, Cours d'économie des pays en voie de développement, Uniluk, 2008-2009 p9

* 2 IBRAHIMU DIOUF in les poids du secteur informel au Sénégal

* 3 Selon le rapport du PNUD 1998

* 4 http://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence

* 5 Http//fr.wikipedia / wiki /emploi

* 6 Sources rapport du BIT

* 7 Le commerce en ville de Butembo in umojafrica no3 janvier 2005

* 8 DE VILLERS G., le pauvre, le hors-la-loi, le métis. La question de l' « économie informelle » en Afrique, CADAF, Bruxelles, 1992, p 16

* 9 J MOULIN, A CHARLE : lexique de gestion 6 ème édition 2003 p206-207

* 10 Malikwisha Meni, «L'importance du secteur informel en RDC» (2000) p9

* 11Malikwisha meni op cit p8

* 12 Keynes : théories générales de l'emploi et de l'intérêt de la monnaie

* 13Keynes : théories générales de l'emploi et de l'intérêt de la monnaie

* 14 <http://fr.wikipedia.org/wiki/Co%C3%BBt_du_travail

* 15 Archive du Bureau État civil Butembo, 1994

* 16 Le commerce en ville de Butembo in umojafrica no3 janvier 2005 p5

* 17 Joseph I masinda : méthodologie de collecte, présentation, analyse des données et discussion des résultats in cahier du FRIDI ,UNILUK 2007 p 49

* 18 Delandsheer,G : introduction à la recherche, paris,1974 p28

* 19 P kyavu cours d'introduction à la recherche scientifique : UNILUK, cours inédit 2006-2007 p45






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