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Effets négatifs du redoublement précoce sur la réussite au CEPD au Togo

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par Komivi OGOUWA
Université de Lomé Togo - DEA sociologie de l'éducation 2009
  

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Conclusion de la revue de la littérature

Les auteurs des études antérieures ont comparé les compétences des enfants avant et après l'année redoublée aux résultats de la fin de l'année, et certains ont souligné les effets (positifs, négatifs) du redoublement. Pour la plupart des chercheurs, le redoublement n'améliore pas les performances des élèves. Après l'année répétée, le redoublant présente les mêmes problèmes. Pour eux, le redoublement n'est pas efficace. Ceux qui ont évalué la décision de redoublement concluent qu'elle n'est pas bien perçue par les parents et elle a été toujours contournée à cause de son coût financier.

Ensuite, à la question de savoir s'il faut redoubler tôt ou tardivement l'école primaire, d'aucuns répondent qu'il vaut mieux reprendre les cours préparatoires, lorsque l'élève est plus jeune, que les cours élémentaires et moyens. Par contre, d'autres pensent que le redoublement précoce est nuisible non seulement à la

progression scolaire du redoublant, mais il ne suffit pas non plus à résoudre les difficultés scolaires.

Enfin des études révèlent la marque de l'origine sociale dans les phénomènes du redoublement et du retard scolaire. Elles suggèrent que les élèves d'origine pauvre redoublent plus que les élèves d'origine riche. Ces études affirment aussi qu'à des conditions et motivations identiques, les élèves des milieux socialement et économiquement défavorisés réussissent aussi bien que les élèves des milieux favorisés.

4/ DEFINITION DES CONCEPTS

4-1/ Réussite/Echec au CEPD

Depuis les tous débuts de l'enseignement formel, il y a toujours eu des élèves qui se retrouvaient aux premiers rangs et d'autres aux derniers rangs. Des générations d'élèves ont connu des difficultés d'assimilation et de compréhension des connaissances. Ils ne se sont pas comportés en classe comme l'école le souhaitait. D'autres assimilent rapidement, et conformément comme le souhaite le système éducatif. Ces derniers à la fin de l'année scolaire sont autorisés à passer en classe supérieure, tandis que les premiers échouent, c'est-àdire sont obligés de reprendre la même classe l'année prochaine. Les termes `'réussite scolaire» et `'échec scolaire» sont apparus dans le langage pédagogique et dans les débats politiques après la seconde guerre mondiale (Hutmacher, 1992). L'échec est un terme plutôt général, englobant abandon, redoublement, et retard scolaire. Par contre, la réussite scolaire désigne un passage en classe supérieure, une prise d'avance sur l'âge scolaire.

Avant les années 50, il était question de succès et d'insuccès scolaires. Les succès étaient mis sur le compte de la qualité des maîtres et des institutions. Les insuccès étaient exclusivement imputés aux élèves. C'était le temps de l'élève organiquement et physiologiquement anormal, à qui la médiocrité ou l'absence de tout fonctionnement physique interdisait des performances scolaires normales. Plus tard la réussite et l'échec scolaire ont été vus sous l'angle pédagogique et psychologique. Assimilé souvent au déficit ou à la santé biologique, l'échec et la réussite scolaire vont reposer sur la théorie des dons

(Isambert-Jamati, 1985) et être conçus comme un problème individuel. En réaction à la théorie des dons, les sociologues vont considérer l'échec et la réussite scolaire, autour des années soixante comme un problème social «compte tenu du constat de plus en plus reconnu du rapport établi entre les retards scolaires et les catégories sociales » (Plaisance, 1989). Les notions d'échec et de réussite scolaires demeurent diffuses. Pour Plaisance (1989) «elles impliquent plusieurs aspects de la réalité : la décision institutionnelle, le niveau de performance des élèves, la perception ou l'évaluation de la réussite, etc.». Best (1997) propose une définition de l'échec scolaire à l'aide de critères. Elle en retient trois (3) : le retard scolaire par rapport à l'âge, les sorties sans diplôme du système, et enfin les redoublements.

La définition de l'échec scolaire est sans doute une tâche très difficile en raison de la variation de sens de ce concept. Ce qui est considéré comme échec dans un contexte ou dans un système d'enseignement d'un pays ne l'est pas dans un autre pays. La notion d'échec scolaire est donc multiforme et rend parfois impossibles les comparaisons internationales (Best, 1997). L'échec peut comprendre à la fois l'abandon ou le redoublement (reprise d'une classe). En termes de qualité de l'éducation, l'échec peut se manifester lorsque les élèves ne maîtrisent pas leur programme scolaire. C'est le cas, par exemple, lorsqu'un enfant ne sait ni lire ni écrire correctement la langue d'enseignement à l'issue du cycle primaire. En somme, notre propos ici est de tenter de cerner dans sa généralité la notion d'échec scolaire et d'essayer de rechercher ses causes profondes. En fin de compte, nous retenons comme définition ou critères : les redoublements et abandons scolaires. Mais il s'agit d'une définition globale. Les redoublements, notamment ceux du cours préparatoire (CP) et ceux de cours élémentaire (CE) pèsent sur la totalité du parcours scolaires des élèves.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon