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Degré de participation des populations locales aux projets de "SOS village d'enfants Togo":cas du programme de renforcement de la famille du village d'enfants Lomé

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par Kodzo Amenu HAMENOU
Institut international de l'eau et de l'environnement (2iE) de Ouagadougou Burkina Faso - Master en innovations développement et sociétés (IDS) 2009
  

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TABLE DES MATIERES

I- INTRODUCTION 1

1.1. Justification du choix du sujet : 3

1.1.1-. Intérêt Personnel 3

1.1.2- Intérêt Social 3

1.1.3- Intérêt professionnel 3

1.1.4- Intérêt académique et scientifique 4

1.2. Problématique : 4

1.3. Objectif global : 7

1.4. Objectifs spécifiques : 7

1.5. Hypothèses : 7

1.6. Revue de la littérature 8

1.7. Clarification et définition des termes et concepts utilisés 10

1.8. Le Programme de Renforcement de la Famille (PRF) : Qu'est-ce que c'est ? 13

II- MATERIELS ET METHODES 16

2.1- La pré-enquête : 16

2.2- La population cible : 17

2.3- La technique de l'échantillonnage : 17

2.4- La technique du questionnaire : 18

2.4.1- L'administration du questionnaire : 19

2.4.2- Mode d'administration du questionnaire : 19

2.5- La technique de l'observation directe : 19

2.6- La technique de l'interview et d'entretien : 19

2.7- Mode de présentation des données : 20

III- RESULTATS : 21

3.1- Données sur les caractéristiques socio-démographiques : 21

3.2- Données sur la perception et connaissance du village d'enfants SOS et le PRF : 24

3.3- Contribution à la prise en charge des enfants : 27

IV- DISCUSSIONS : 37

4.1- La perception et connaissance du village d'enfants SOS et le PRF : 37

4.2- Degré de participation des familles au programme de renforcement de la famille : 39

4.3- Participation et accession à l'autonomie vis-à-vis du PRF : 40

4.4- Approches méthodologiques du Programme de Renforcement de la Famille : 40

4.5- Limites et contraintes de l'approche participation du Programme de Renforcement de la

Famille : 42

4.5.1-Les faiblesses méthodologiques : 42

4.5.2-Les faiblesses liées au coût : 43

4.5.3- Obstacles liés aux bénéficiaires : 43

V- LES SUGGESTIONS : 45

5.1- A l'endroit des structures d'intervention et des partenaires en général 45

5.2-. A l'endroit du Programme de Renforcement de la famille : 45

5.3. A l'endroit des familles bénéficiaires du PRF : 46

VI- LES LIMITES DE NOTRE RECHERCHE : 47

VII- CONCLUSION : 48

BIBLIOGRAPHIE 49

ANNEXES 54

I- INTRODUCTION

En vue de réduire la pauvreté et d'assurer le bien-être de leurs populations, les peuples africains, après les indépendances des années 60, se sont engagés ouvertement dans la bataille du développement politique, économique, sociale et culturelle avec l'appui non négligé des occidentaux.

Cependant, on constate que les nombreux projets de développement initiés depuis plus de quarante ans n'ont pas donné les résultats escomptés. Des évaluations récentes comme celles du Comité d'Aide au Développement (CAD), de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) à la fin des années 80 indiquaient qu'une part importante des projets de développement aboutissait à des résultats médiocres (CE, 2001).

La Banque Mondiale ajoutait que la moitié des projets de développement rural qu'elle a financés en Afrique, se sont soldés par un échec pur et simple : «En effet, ZANA (2003) affirme que les projets réalisés sans les personnes concernées sont perçus comme des vaches à lait des bailleurs de fond justes bonnes à la traite ».

Selon la socio-économiste Wilhemina Quaye, les tentatives d'introduction de la biotechnologie en Afrique doivent prendre en compte les besoins et les valeurs des populations locales.

Pour l'auteur, divers facteurs expliquent l'échec des projets ; au nombre de ces facteurs, on peut citer la non-appropriation du projet, la? réticence face à la transparence, l'absence de planification de la gestion des changements, l'absence d'un agent de changement, le manque d'engagement des employés, la mauvaise communication des besoins, et aussi l'élaboration des stratégies de développement introduites par des spécialistes qui ne se sont pas nécessairement informés des aspirations profondes des milieux d'intervention.

Pour ce qui est de la non-participation des populations locales, des raisons ont été avancées parmi lesquelles il y a, d'une part, la méconnaissance des réalités socioculturelles et économiques, la non prise en compte des besoins exprimés par les bénéficiaires et d'autre part, la non motivation de ces communautés locales dans les actions de leur propre développement, la non appropriation des microréalisations par les populations.

Cette situation conduira un grand nombre d'organisations et institutions internationales même les plus conservatrices comme la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International, qui se tenait à l'écart des discussions avec les Etats et les Organisations Non Gouvernementales (ONG) locales, à faire maintenant marche arrière.

Elles ont compris qu'aucune initiative en faveur des populations ne pourra donner des résultats satisfaisants sans la participation effective des bénéficiaires.

Aussi vont-elles coopérer avec ces ONG et autres associations dans la lutte pour la réduction de la pauvreté.

C'est ainsi que la participation des populations locales aux projets de développement fait de plus en plus l'objet de recommandations des séminaires, des colloques, et célébrées dans des discours officiels des politiques.

A partir de ce moment naîtront, plusieurs types de développement dits << participatif >>, << auto-promotion >> ou encore << développement local >> qui confèrent aux populations bénéficiaires la responsabilité de réaliser des changements qu'elles désirent à partir des réalités qu'elles vivent.

L'idée de développement participatif représente une force essentielle pour animer la croissance nationale. Ce modèle participatif du développement se doit de conférer une image de respectabilité aux populations locales qui sont tenues de contribuer réellement à la conception, à l'exécution et à l'évaluation des projets de développement.

Dans leur ouvrage << La participation populaire au développement en Afrique noire >>, IPDKathala, Paris, 1984, Mondjanagni et al ont présenté plusieurs expériences de la participation des communautés aux actions de développement en Afrique, dans les pays francophones et les pays anglophones. Les auteurs y démontrent l'engagement actif de diverses communautés dans la résolution de leurs problèmes de développement, ainsi que les obstacles multiformes qui handicapent la participation populaire et communautaire. Les différents << succès-stories >> en matière de participation communautaire couvrent tous les secteurs : promotion rurale et paysanne, santé, éducation, etc.

Ce livre confirme la thèse selon laquelle seule la participation des populations locales est le gage de tout développement auto entretenu. Les communautés ne doivent pas attendre forcement les solutions venues d'ailleurs avant d'agir.

SOS Village d'Enfants a compris la leçon en travaillant conjointement avec les individus, les groupes, les organisations et les institutions, partout où cela contribue à la réalisation des objectifs de son programme.

A travers la coopération avec les autorités gouvernementales, la communauté et d'autres organes de tutelle, SOS Village d'Enfants les encourage et les soutient à satisfaire leurs engagements envers les enfants et leurs familles. Et c'est d'ailleurs ce qui justifie le choix de notre thème de recherche qui s'intitule : « Degré de participation des Communautés Locales aux projets SOS Villages d'Enfants Togo : Cas du Programme de Renforcement de la Famille du Village d'Enfants SOS Lomé ».

1.1. Justification du choix du sujet :

L'intérêt que notre sujet de recherche suscite en nous est important et se situe à quatre niveaux : intérêts personnel, social, professionnel puis académique et scientifique

1.1.1-. Intérêt Personnel

D'abord au plan personnel, nous sommes émerveillés par le travail que les organisations non gouvernementales font dans le domaine du développement des communautés locales. Notre curiosité intellectuelle nous a aussi poussé à nous interroger sur l'impact de la participation de ces populations locales sur leur développement économique et social.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand