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Degré de participation des populations locales aux projets de "SOS village d'enfants Togo":cas du programme de renforcement de la famille du village d'enfants Lomé

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par Kodzo Amenu HAMENOU
Institut international de l'eau et de l'environnement (2iE) de Ouagadougou Burkina Faso - Master en innovations développement et sociétés (IDS) 2009
  

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VI- LES LIMITES DE NOTRE RECHERCHE :

Nous ne pouvons pas affirmer avec certitude avoir complètement exploré le sujet. La complexité de la société, les limites des techniques de recherche et les diverses difficultés que nous avons rencontrées au cours du travail ont sûrement rétréci notre volonté de mieux faire. Tout autre chercheur voulant entamer une recherche sur la faiblesse ou l'inexistence de la participation des populations bénéficiaires dans le programme de renforcement de la famille pourrait s'inspirer de notre présent travail pour approfondir son étude.

La société, selon Marcel MAUSS, << est un tout >> et pour la connaître, il faudrait l'étudier dans sa globalité. L'implication et la participation étant un des aspects du développement social, nous n'avons pas étudié tous les autres. D'autres auteurs pourraient continuer plus largement sur le thème pour le situer dans le << tout >>.

En ce qui concerne les techniques d'échantillonnage et d'enquête, elles ne manquent pas d'inconvénients. En effet, le questionnaire a été le principal moyen pour la collecte des informations de terrain. L'échantillon de l'étude comporte plus de 29,5 % de non-instruits. L'utilisation du questionnaire écrit en Français n'est pas facile. Nous avons passé plus de temps que prévu, car il fallait traduire par moment les questions en Ewe ou en Mina avec parfois des biais, car nous avons évidemment passé par une administration du questionnaire indirecte, posant nous-mêmes les questions et transcrivant les réponses.

Par ailleurs certains de nos enquêtés nous connaissant être un collaborateur du Village d'enfants SOS et donc son envoyé venu pour évaluer le programme en vue d'une quelconque intervention. La conséquence qui est découlée est que ceux qui nous considèrent ainsi, nous exposaient leurs problèmes que de répondre à nos questions.

Malgré tout nous avons pu mettre les cours de méthodologie de recherche pour pouvoir surmonter les difficultés et pouvoir recueillir les informations.

Les autres difficultés de terrain rencontrées çà et là, ajoutées aux techniques d'échantillonnage et d'enquête et à la complexité de la société ont certainement agi sur les résultats, voilà pourquoi, une fois encore nous demanderions à ceux qui voudraient aborder ce terrain d'être très attentifs et plus circonspects.

VII- CONCLUSION :

En choisissant notre thème, nous avons voulu réfléchir sur les raisons profondes de la non évolution de l'esprit de participation chez les populations en général et celles bénéficiaires du PRF en particulier.

Au terme de notre étude, nous estimons avoir apporté quelques réponses aux multiples questions que les uns et les autres se posent lorsqu'ils sont sur le terrain du développement communautaire.

En effet, nombreux sont des auteurs ou chercheurs en développement qui reconnaissent l'échec du développement lorsqu'il est basé purement sur la croissance à dominante économique forte du pays ou lorsqu'il est insufflé d'en haut. Il est actuellement admis que seuls les projets où l'approche participative est appliquée peuvent réellement aboutir au développement durable lorsque aucun des acteurs n'est occulté ou négligé.

De l'étude, il ressort que l'intérêt de la méthode participative est la garantie de la prise en compte des besoins réels de populations, mais que les stratégies utilisées par l'Etat et les partenaires en développement dans nos communautés ne sont pas celles nécessairement souhaitées par les populations à développer. Ce qui est en grande partie à l'origine de la faible ou du refus de participation des populations bénéficiaires aux projets de développement.

L'approche participative dans les communautés locales doit se bases sur la sensibilisation et l'animation pour expliquer aux populations les raisons et les méthodes de la nouvelle donne en vue d'enclencher un développement local. Cet aspect a été insuffisant au PRF, car pour nous le personnel en charge des populations bénéficiaires est trop réduit.

L'absence d'organisation à base communautaire dans certaines localités n'a pas favorisé la participation au programme.

La participation des bénéficiaires demande une analyse poussée que ce qui est fait pour l'instant par le PRF.

Nous achevons ce travail avec MULLER cité par AJJANI (2003) qui précise que : « Le seul moyen de réussir une politique, c'est d'en confier la réalisation à ceux qui ont intérêt qu'elle réussisse ».

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand