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Problématique de financement de petites et moyennes entreprises par les institutions financières en RDC: "cas de la ville de Kinshasa"

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par Freddy Katengu Menda
Université de Kinshasa - Licence 2009
  

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I.1.1.4. Calcul de la capacité d'autofinancement 

La capacité d'autofinancement se calcule à partir du compte de résultat. Elle est la différence entre les produits encaissables (sauf produit des cessions d'éléments d'actifs) et charges décaissables. Les produits encaissables sont des produits qui génèrent de recettes (chiffre d'affaires, revenus financières, etc.) et les charges décaissables sont celles qui entraînent des dépendances (achats, charges externes, charges de personnel, etc.).

La capacité d'autofinancement se calcule selon deux méthodes : soustractive et additive12(*) :

1. Méthode soustractive :

Excèdent brut d'exploitation (ou insuffisance brute d'exploitation)

+ Transferts de charge (d'exploitation)

+ Autres produits (d'exploitation)

- Autres charges (d'exploitation)

+ Produits financiers sauf reprises sur provisions

- charges exceptionnelle sauf dotation aux amortissements et

aux provisions financières.

+ Produits exceptionnels sauf :

o Produits des cessions d'immobilisation

o Quôtes - parts des subventions d'investissement virées

au résultat de l'exercice ;

o Reprises sur provisions exceptionnelles

- charges exceptionnelles sauf :

o Valeur comptable des immobilisations cédées

o Dotation aux amortissements et provisions

exceptionnelles

- participation des salariés aux résultats

- impôts sur les bénéfices

= capacité d'autofinancement

2. Méthode Additive :

Résultat Net de l'exercice

+ Dotations aux amortissements et provisions

- reprises sur amortissements et provisions

+ Valeur comptable des éléments d'actifs cédés

- produits des cessions d'éléments d'actif immobilisés

- quôte - part des subventions d'investissement virées au résultat

de l'exercice

= capacité d'autofinancement

Notons de ce fait, qu'il existe deux types d'autofinancement : l'autofinancement d'expansion qui est indispensable pour l'augmentation du patrimoine et du niveau de protection de l'entreprise ; l'autofinancement de maintien qui est indispensable à la bonne gestion et à la conservation du patrimoine et du niveau d'activité de l'entreprise.

Signalons également que cette ressource est la plus utilisée par la majorité des petites et moyennes entreprises évoluant en République Démocratique du Congo plus précisément dans la ville de Kinshasa par le fait que le crédit institutionnel reste difficile à trouver.

I.1.2. Les ressources propres d'origine externe

Lors de la création de l'entreprise, les actionnaires par leurs apports vont constituer un capital social ou fonds propres. Les sommes ainsi réunies ne sont pas une sécrétion de l'activité de l'entreprise. Elles sont de ce fait d'origine externe à la société. Il en est de même, lorsqu'ils seront sollicités pour augmenter le capital. Cette augmentation peut se réaliser par d'autres moyens : aides et subventions, capital risque et le rachat de l'entreprise par les salariés.

* 12 KALONJI NSENGA, op. Cit. p.50

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