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Les facteurs favorisants l'utilisation des activités d'un centre de conseil et dépistage volontaire dans la ville de Bukavu. Cas spécifique du centre de conseil et dépistage du centre hospitalier FARDC

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par Bertrand TULIZANA NAMEGABE
Université officielle de Bukavu - Licencié en santé publique 2010
  

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III.3. Facteur liés aux services de prise en charge

La prévention du SIDA par le dépistage volontaire du VIH doit nécessairement intégrer la prise en charge médicale adéquate si l'on veut que plusieurs femmes en âge de procréer y adhèrent. Malgré ces obstacles, plusieurs auteurs révèlent que les populations sont disposées à faire le test de dépistage du VIH.

A ce propos, SAWADOGO Jean Noël (2003) indique dans son étude que 80% des enquêtés accepteraient le test de dépistage du VIH si on le leur proposait12.

Une étude semblable réalisée par DAMESYN et al en 1998 portant sur des jeunes couples en zone rurale du Kenya occidental a montré que 95% des participants accepteraient le test s'il était gratuit. S'ils devaient payer le service, 31% à 41% ont indiqué qu'ils paieraient le montant indiqué30.

La connaissance de l'existence de la prise en charge, notamment en ce qui concerne les médicaments anti-rétro viraux (ARV) et des infections opportunistes leur disponibilité et accessibilité sont des éléments qui pourraient influencer l'utilisation du service de dépistage par la communauté militaire et civil, car plus elles savent qu'elles pourraient accéder facilement à la prise en charge plus elles seront disposées à utiliser le service.

III.4. Facteur liés aux stigmatisation/discrimination associées au VIH

Il s'agit principalement de l'existence des personnes ayant été victimes de la stigmatisation/discrimination à cause de leur statut de séropositif ou de malade de SIDA.

Certes, le CDV comporte de nombreux avantages mais les études révèlent que l'existence de la stigmatisation liée au VIH empêche les populations d'en bénéficier.

En effet, OUEDRAOGO T.L. et al. (2001) dans leur étude dont le thème est : << infection à VIH et modifications des relations sociales : étude auprès de 188 personnes infectées par le VIH à Ouagadougou > indiquent que l'évènement le plus vécu par les personnes interrogées est le rejet franc par la famille de la PVVIH. Ils ajoutent que les malades du SIDA sont considérés comme des << pestiférés >, la matérialisation de la honte et de la mauvaise conduite. Ils concluent que si le recours au test de dépistage volontaire du VIH reste faible, c'est bien parce que les gens ont peur des réactions négatives de leur entourage.

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TULIZANA NAMEGABE Bertrand, L2 Santé Publique ; Mémoire ; UOB, 2010-2011

Selon la même étude, les sujets interrogés affirment que ces réactions se traduisent par la séparation de lit dans le couple, le divorce, le rejet par la famille, la décision personnelle de s'isoler, les moqueries/critiques/mépris, les exclusions des prises de décision au sein de la famille, l'isolement et l'interruption des visites par les parents. (OUEDRAOGO T.L. et al. Infection à VIH et modification des relations sociales : étude auprès de 188 personnes infectées par le VIH à Ouagadougou, BF, cahier santé n°4, 2001, 4 pages. www.john-libbeyeurotext.fr)

ZIGANI Z. (2004) précise aussi dans son étude que la majorité des personnes qui sont à l'origine du rejet d'une PVVIH appartient à la famille de celle-ci qui doit pourtant être son premier soutien25.

Si la stigmatisation est présentée comme un écueil à l'utilisation des services de CDV par divers auteurs, il en est de même de la méconnaissance de l'existence des services de CDV et de l'existence d'une prise en charge médicale par les ARV à coût réduit par les populations.

Si la communauté militaire et civil ont déjà vu des personnes qui ont été rejetées parce qu'elles portent en elles le virus du SIDA celèrent peut les conduire à ne pas utiliser les services de dépistage par crainte de subir le même sort si leur résultat s'avérait positif.

TULIZANA NAMEGABE Bertrand, L2 Santé Publique ; Mémoire ; UOB, 2010-2011

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius