5.1.3.-Organisation spatiale du périmètre
Le périmètre irrigué de Savonnette est
divisé en plusieurs quartiers appelés « Bloc d'irrigation
». On appelle bloc d'irrigation tout espace du périmètre qui
est irrigué par un canal secondaire à l'exception des blocs
quatre et cinq ou l'eau leur arrive par un canal tertiaire. En raison de la
configuration du terrain les blocs sont séparés par de ravines
excepté les blocs 4 et 5 qui sont séparés par un petit
sommet.
5.1.4.-La fonctionnalité technique du réseau
5.1.4.1.-L'ouvrage de prise
L'ouvrage de prise est un barrage de dérivation
construit sur la rivière de Savonnette ; ce barrage comme on l'a
déjà signalé est à peine construit, pourtant sa
détérioration est très avancée.
Ce problème est du surtout à la gestion des
matériaux alloués à la construction du système
(MONT-FLEURY et SAINT-GILLES, Août 2007).
L'amont du Barrage est fortement sédimenté, de
plus le canal tête morte n'est pas équipé de vanne de
sécurité et de contrôle de manière à apporter
l'eau sur le périmètre et est entravé de
sédiment.
5.1.4.2.- Le canal tête morte
Ce canal s'étend sur une longueur d'environ
416.47 mètres linéaires. Il est fait en
maçonnerie. Il longe le lit de la rivière sur une distance de
300 mètre linéaires à partir du barrage
et la traverse d'autre part par l'intermédiaire d'un aqueduc construit
en béton armé. Il n'est pas épargné par des
sédiments et des matériaux grossiers lors des averses. Le
débit pour lequel il a été dimensionné n'est pas
constant à cause des modifications du lit de la rivière
provoquée par des dépôts de sédiment de la partie
amont du barrage et du versant. En d'autres termes le débit qu'il
transporte effectivement est inférieur au débit
souhaité.
5.1.4.2.-Le canal principal
La construction du canal principal est inachevée, sur
une longueur de 2077.90 ml de canal seulement 1250
ml est en maçonnerie. Le canal principal ne peut pas
transporter le débit pour lequel il a été
dimensionné, étant donné que la hauteur et la revanche du
canal diminuent par endroit pour le tronçon en maçonnerie ;
à cela s'ajoute les pertes par infiltration et par percolation profonde
qui augmente considérablement dans le tronçon en terre, ce qui
compromet la régularité de l'irrigation des parcelles
situées en fin de réseau.
A coté de tous ces problèmes enregistrés
au niveau du canal principal, il y a certains irrigants indisciplinés
qui s'amusent à perforer les parois de ce dernier pour amener l'eau
directement à leur parcelle. Or ces parcelles
appartiennent à la catégorie des terres marginales, de forte
pente environ 100%, facilitant ainsi la dégradation des sols de l'amont
vers l'aval.
A la limite du tronçon de canal primaire en
maçonnerie / en terre, une grande fuite provoque le creusement d'une
ravine du à l'érosion hydrique des sols.
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