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Approche d'analyse sur la gestion de la communauté des fermiers de Bankana (COFEBA) par le projet d'implantation des fermiers de Kinshasa (PIFK) 1986-1990

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par Aubain Lusundji Biasala
Académie des sciences de développement Kinshasa - Licence en économie appliquée 2002
  

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Chapitre III : ANALYSE SUR LA GESTION DE LA COMMUNAUTE

DES FERMIERS DE BANKANA

Ce troisième chapitre constitue le cadre pratique de notre étude. Pour y parvenir, nous avons suivi la démarche de l'Ecole du Processus de Gestion dont les caractéristiques principales ont été décrites dans le premier chapitre. Notre analyse se basera donc sur les quatre fonctions de la gestion. Nous tenterons, dans la mesure du possible, de ressortir la voie suivie par le PIFK dans la gestion de la COFEBA.

Ce chapitre se subdivise en quatre sections qui sont : la planification, l'organisation, l'impulsion des ressources humaines et le contrôle.

III.1. LA PLANIFICATION

Au cours de nos recherches à la COFEBA, nous n'avons pas eu d'indications ni de documents précis pouvant faciliter une quelconque étude de la planification dans la gestion du PIFK. Mais une observation sur le déroulement des activités nous pousse à affirmer que sans qu'elle soit conçue de manière précise, il y a bien eu une certaine planification. Pour nous, elle sera donc de type inductif.

Notre section sur la planification comportera deux sous sections. Nous parlerons de la planification avant la COFEBA et celle avec la COFEBA.

III.1.1. Processus de planification avant la COFEBA

III.1.1.1. Définition des objectifs

Dans l e chapitre consacré à la présentation de la COFEBA, nous avons vu qu'à l'origine, le PIFK s'était vu assigner deux objectifs à savoir :

- contribuer à la lutte contre le chômage des jeunes adultes en créant des emplois productifs dans les secteurs agricole et non agricole ;

- participer activement à la réduction du déficit alimentaire de la ville de Kinshasa par la production et la fourniture des denrées alimentaires de base.

Quel a été le processus de planification appliqué par le PIFK pour atteindre ces objectifs ?

Pour P. THENEVIN((*)1), « les principaux objectifs d'une planification sont :

- élaboration d'un modèle de développement ;

- définition d'une stratégie de développement à long terme associée à un plan à moyen terme assurant la cohérence des actions, études et recherches ;

- mise en oeuvre du plan assurée par le contrôle permettant des réalisations et une orientation éventuelle du plan ».

Les objectifs tels que définis ont été assignés au PIFK pour répondre à un problème réel pour l'ensemble du pays. Il s'agit du chômage. Ce problème frappe essentiellement les jeunes sans distinction d'âge, de sexe, de formation.

L'une des causes principales de cette situation est l'exode rural dont nous avons parlé dans l'introduction de notre étude.

Si au PIFK le processus de planification n'avait pas été réduit à sa plus simple expression, un bureau d'études aurait tenu compte par exemple de l'équilibre des principaux agrégats macroéconomiques tels que l'emploi, les agents économiques, l'offre et la demande des biens et services et voir l'impact du projet dans l'économie nationale. Dans le cas présent, la priorité a été accordée à la ville de Kinshasa, le modèle de développement choisi a été l'implantation de fermiers.

* (1) THENEVIN (P), « Méthode de Planification  du Développement rural » in Méthodologie de la Planification, Paris, Ministère de la Coopération, 1976, p.71

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