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Approche d'analyse sur la gestion de la communauté des fermiers de Bankana (COFEBA) par le projet d'implantation des fermiers de Kinshasa (PIFK) 1986-1990

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par Aubain Lusundji Biasala
Académie des sciences de développement Kinshasa - Licence en économie appliquée 2002
  

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III.1.2. La politique de la production et de la commercialisation

En matière de production et de commercialisation, le Projet ne s'est pas appuyé sur des études de planification. La production devrait simplement répondre au deuxième objectif : celui de participer à la réduction du déficit alimentaire de la ville de Kinshasa.

En première analyse, il ressort que les limites de l'action du Projet n'ont pas été définies. Il fallait tenir compte de certains paramètres à savoir :

- évaluer les besoins alimentaires de la ville de Kinshasa pour déterminer le déficit total et ainsi déterminer la marge d'intervention du Projet ;

- étant donné que les principales cultures vivrières pour la ville de Kinshasa sont le manioc, le maïs et le riz, choisir laquelle des variantes serait la plus rentable ;

- déterminer les coûts et avantages que cela procurerait aux fermiers pour justifier le premier objectif ;

- fournir des garanties de conservation par un bon stockage et un conditionnement adéquat ;

- mener des études sur la nature du terrain pour déterminer quelles sont les cultures qui seraient les plus avantageuses, c'est-à-dire qui présenteraient un coût de production faible mais une marge brute élevée.

Quant à la commercialisation, elle visait uniquement le marché de Kinshasa. Ici aussi il fallait tenir compte de :

- l'impératif du transport : la viole de Kinshasa est un peu mieux lotie en matière de transport. Le Projet a mis à la disposition des fermiers les moyens de transport. Il fallait à présent déterminer le coût de ce transport et son influence sur les prix de revient ;

- évaluation de l'importance de la concurrence ;

- détermination des normes à respecter en matière de conditionnement et veiller sur la qualité. Etudier les lois de l'offre et de la demande.

La politique du PIFK en matière de production et de commercialisation a été beaucoup trop simpliste. On a choisi de cultiver la manioc parce que c'est une culture qui pousse sur tous les sols et que c'est la culture la plus consommée à Kinshasa. L'étude du marché n'a pas été réalisée étant donné que la structure des prix est inexistante en RDC et que les prix se déterminent selon la loi de l'offre et de la demande.

En fin de compte, il n'existe pas de prévision en matière de production ou de bénéfices probables attendus. C'est ainsi qu'il a été presque impossible de déterminer les écarts et de trouver les moyens de les corriger. On peut comprendre cet aspect dans la mesure où le Projet n'est pas une société de production ordinaire mais plutôt une structure devant aboutir à l'implantation agricole d'une communauté de personnes.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault