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L'analyse des efforts de promotion de l'Investissement à‰tranger Direct (IED) au Burkina Faso

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par Saga Benjamin TAà¸TA
Ecole espagnole de négociations internationales (EENI-global business school) - Master en commerce international marketing global et internationallisation 2010
  

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REMERCIEMENTS

Mes mots de gratitude et de remerciements vont à l'endroit de Madame Mabel TURK, mon professeur encadrant qui, en dépit de ses lourdes tâches, n'a ménagé aucun effort pour me guider et me soutenir tout au long de cette formation.

Je tiens également à remercier du fond du coeur Madame Susanna FERNANDEZ, Directrice des Relations Internationales de l'EENI, de la sollicitude avec laquelle elle m'a toujours écouté et apporté des réponses à mes différentes interrogations d'ordre administratif et technique pendant toute la durée de ma formation.

Mes remerciements s'adressent également à l'ensemble du corps professoral et l'équipe technique de l'EENI pour les sacrifices qu'ils ont consentis à mon égard pendant toute la durée du master pour me faire réussir cette formation.

INTRODUCTION ET PROBLEMATIQUE

Dans les années 1950 et 1960, l'IED était considéré avec beaucoup de méfiance et de suspicion. En effet, sur des questions d'ordre politique, plusieurs pays considéraient l'IED comme une menace réelle et un facteur de dominance pouvant porter atteinte à la souveraineté nationale. De même, certains économistes « nationalistes » de l'école de la dépendance sont allés même à qualifier l'IED comme un facteur nocif au développement économique. En exposant des approches du type « centre-périphérie » qui prônaient pour un développement autocentré basé sur des politiques d'import -substitution et un rôle prépondérant de l'Etat, des économistes tel que Myrdal (1957), Hirchman (1958), Samir Amin et autres, ont contribué à la création d'une attitude plutôt hostile à l'égard de l'IED.

Aujourd'hui, la donne a changé, puisque la plupart des pays se sont orientés vers l'attraction et la promotion de l'investissement international. Il y a même presque un consensus concernant les effets bénéfiques de l'IED sur les économies d'accueil. En effet, plusieurs organismes internationaux, des politiciens, et une large majorité des économistes, présentent l'IED comme une sorte de remède miracle pour les « problèmes chroniques » des PVD1(*). Son effet positif sur la croissance économique, est presque devenu conventionnel, comme en témoignent les efforts déployés par plusieurs pays pour attirer autant que possible d'IED et la concurrence que se sont livrés ces mêmes pays pour accaparer d'importants flux d'investissement international. Rien de surprenant donc, à ce qu'à l'heure actuelle, pratiquement tous les pays s'efforcent d'attirer des investissements directs étrangers.

Du moins sur le plan théorique, les effets bénéfiques potentiels de l'IED sont considérés comme substantiels. En effet, les bénéfices des IED se concrétisent non seulement par des entrées de capitaux pour le pays hôte, mais aussi, par un apport de technologie et de savoir faire ainsi que par l'accès à de nouveaux marchés. Autrement dit, grâce aux effets spillovers2(*) qui se manifestent à différents niveaux, l'IED peut contribuer d'une façon active à la croissance et au développement économique.

Dans le contexte actuel de la mondialisation qui prône pour une plus grande ouverture économique, et en raison de l'insuffisance des ressources disponibles pour financer son développement à long terme, le BURKINA FASO, pays sous-développé, n'est pas resté indifférent vis-à-vis de l'IED. Même les pays qui sont considérés autrefois comme les plus orthodoxes (tel que la Syrie, l'Égypte, ou l'Algérie) ont essayé tout de même d'adopter l'IED comme une composante principale de leurs efforts de réformes économiques entamées depuis une dizaine d'années. L'objectif commun est de se hisser à un niveau de développement beaucoup plus élevé et de rattraper leur retard vis-à-vis des pays du Nord3(*).

Bien que disposant à l'évidence d'atouts réels tel que, la disponibilité d'une main d'oeuvre bon marché, le Burkina Faso est resté en marge de l'afflux d'IED dont a bénéficié la plupart des pays émergents. En effet, entre 1987 et 2006, le Burkina n'a accueilli en moyenne annuelle que 1,71% 4(*) des flux d'IED destinés aux pays de l'UEMOA5(*).

Face à cette problématique, le Burkina s'est lancé depuis 2006 dans des efforts multiples et multiformes pour améliorer son attractivité vis-à-vis des investisseurs étrangers.

L'objectif de notre étude est de d'analyser les efforts entrepris par l'Etat burkinabé pour améliorer le climat des affaires au niveau national et vis-à-vis de l'international dans le but d'attirer plus de capitaux étrangers.

Pour se faire, nous allons tout d'abord procéder à une présentation du Burkina Faso. Ensuite nous ferons un aperçu sur la structure économique et l'impact des IED. Ce qui nous conduira à une analyse du cadre réglementaire de l'investissement au Burkina puis le cadre institutionnel de promotion des investissements. Cela nous conduira, pour terminer à formuler des recommandations.

* 1 Pays en Voie de Développement. Terme désignant le retard de développement des « pays pauvres » par rapport au niveau actuel de développement atteint par les pays occidentaux dits « pays développés » ou « pays industrialisés ». Autres appellations similaires : pays sous-développés, Pays les Moins Avancés (PMA), pays du tiers monde, pays émergents.

* 2 Retombées économiques

* 3 Pays occidentaux, pays industrialisés

* 4 Sources : CNUCED, base de données FDI/TNC, et Banque mondiale

* 5 Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (regroupe huit pays : le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo et la Guinée-Bissau)

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus