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Planification urbaine et enjeux de développement local :étude rétrospective-prospective de la ville de Ghomrassen

( Télécharger le fichier original )
par Haithem GHOURABI
Université de Carthage  - Diplôme national en urbanisme et aménagement 2011
  

Disponible en mode multipage

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Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la recherche Scientifique
Université de Carthage
Institut Supérieur de Technologies, de l'Environnement de l'Urbanisme et du Bâtiment

Département D'urbanisme

Pour l'obtention du Diplôme National En Urbanisme et
A
ménagement

Planification urbaine et enjeux du

développement local :

Etude rétrospective-prospective de la ville de

Ghomrassen

Préparé par : Encadré par :

Haithem GHOURABI M.Hatem KAHLOUN

Année universitaire : 2010 - 2011

Dédicaces

Aux âmes des mes grands-mères :
Paternelle Khadija et maternelle Halima.

Remerciement

L'occasion m'est ici offerte pour exprimer ma profonde
gratitude et mes remerciements les plus sincères à tous ceux qui
m'ont aidé l'élaboration de ce travail.

C'est avec mon enthousiasme le plus vif et le plus sincère, que je
voudrais rendre hommage à celui qui m'a honoré en acceptant de
m'encadrer et qui m'a aidé à bien mener ce travail. Je m'acquitte
volontier d'un devoir de gratitude envers :

Monsieur Hatem KAHLOUN pour sa confiance et sa disponibilité.
Qu'il trouve dans ce travail l'expression de ma reconnaissance.

Je remercie également M. Mohamed El-Hédi GHRABI (Association
de sauvegarde du patrimoine de Ghomrassen), M. Makrem
DABABI (Office des tunisiens à l'étranger), Mlle Samira ABAZA et
M. Mohamed BEN SASSI (La commune de Ghomrassen), M.Habib
KHORCHANI (Architecte), M. Hassen BOUBAKRI (Géographe) et
les responsables des agences bancaires ainsi que le directeur de la

poste de à Ghomrassen.

Merci.

SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE PREMIER :(Analyse rétrospective / Analyse prospective)

I- L'ANALYSE RETROSPECTIVE THEMATIQUE

A. Domaines :

B. Tableau récapitulatif :

II- L'ANALYSE PROSPECTIVE

A. Le domaine démographie

B. Les besoins en logements, en équipements et en emplois :

C. Orientations définies par les documents d'urbanisme et de planification (les autres domaines)

CHAPITRE DEUXIEME :(AFOM / Projet d'aménagement)

I. MISE EN APPLICATION DE LA METHODE AFOM :

A. Rappel des composantes par domaines

B. Confrontation entre les atouts et les faiblesses avec les opportunités et les menaces

II. LE PROJET D'AMENAGEMENT :

A. La variante d'aménagement

B. Un circuit touristique culturel

INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE

 

Positionnement de l'étude :

Le Sud-est tunisien renferme plusieurs villes intérieures et se caractérise par un milieu naturel fragile et un retard remarquable au niveau du développement par rapport au reste du pays. Ce retard se manifeste par des indicateurs de développement assez bas et surtout par une économie faiblement diversifiée à cause des conditions climatiques et naturelles défavorables conjuguées avec de longues périodes de marginalisation par rapport aux zones littorales.

La ville de Ghomrassen fait partie de cette région, elle est caractérisée par le phénomène migratoire qui a marqué depuis longtemps son contexte local. Le choix d'émigration est considéré comme l'une des solutions pour une grande partie de la population pour améliorer sa situation socio-économique.

L'importance de l'émigration dans cette ville ne retraduit pas l'absence d'opportunités et de potentialités du développement local. Cette ville renferme une richesse patrimoniale et culturelle marquante. Elle est entourée par de beaux paysages. En plus, Ghomrassen est la ville natale de plusieurs investisseurs en Tunisie et à l'étranger donc le rassemblement des ces divers atouts pourrait développer les différents secteurs économiques dans la ville et de créer de l'emploi.

C'est dans ce contexte qui se positionne l'objet de cette étude qui consiste à inscrire les enjeux du développement local de Ghomrassen dans une démarche de planification urbaine stratégique.

C'est dans cette perspective nous adoptons une démarche rétrospective-prospective articulée autour de l'approche AFOM.

Analyse rétrospective :

C'est une technique d'analyse des évolutions passées d'un espace urbain, dont le traitement des indicateurs quantitatifs et qualitatifs de différents secteurs (Social, Economique...) permet de dégager des constats sur la situation présente. Ces constats permettent d'élaborer l'analyse prospective. (1)

(1) François PLASSARD, TRAVAUX ET RECHERCHES DE PROSPECTIVE

Analyse prospective :

L'analyse prospective est une démarche, s'appuyant sur un ensemble de techniques, et destinée à éclairer le décideur, à la fois sur ses marges de liberté par rapport aux futurs possibles et sur les conséquences que peuvent avoir ses décisions sur le futur. Les définitions que l'on peut trouver de la prospective insistent sur cette relation nécessaire à la décision.

"La prospective est un regard sur l'avenir destiné à éclairer l'action présente". (1) "Panorama des futurs possibles d'un système destiné à éclairer les conséquences des stratégies d'action envisageables".(2)

Cette démarche consiste à :

"Rassembler des éléments d'appréciation, chiffrée ou non, concernant l'avenir, dont le but est de permettre de prendre des décisions grâce auxquelles ledit avenir sera mieux conforme à nos préférences que s'il n'y avait pas eu cet éclairage prospectif"(3)

L'approche AFOM :

AFOM est un acronyme signifiant Atouts, Faiblesses, Opportunités, Menaces. En anglais, SWOT est un acronyme signifiant Strengths, Weaknesses, Opportunities, Threats.

C'est un outil d'analyse interne et externe de l'environnement d'un projet. Elle permet de regrouper dans un méme tableau les opportunités et les menaces de l'environnement extérieur d'un projet ou d'une zone, ainsi que les forces et les faiblesses de l'objet d'étude qu'il est nécessaire de prendre en compte pour réussir à innover et être plus crédible.

1. Fabrice Hatem.

2. Michel Godet, Prospective et planification, cité par Fabrice Hatem.

3. Définition de Bernard Cazes, citée par Fabrice Hatem

Objectifs de l'étude :

L'objectif général de l'étude vise à proposer une variante cohérente d'aménagement urbain qui prend en considération les enjeux du développement local de la ville de Ghomrassen.

Les objectifs spécifiques prétendent :

- Mener une étude rétrospective-prospective qui dépasse l'approche classique de l'aménagement urbain tel que souvent pratiquée par la majorité des concepteurs en Tunisie ;

- Mettre en oeuvre l'approche AFOM afin d'assurer une articulation entre l'étude sectorielle des domaines d'intervention et la dimension spatiale de la planification urbaine.

 

Sources d'information :

Les données utilisées dans ce travail sont diverses : quantitatives et qualitatives d'autres sont de sources différentes.

La collecte de données quantitatives à été repérée d'une part à partir des recensements de la population et de l'habitat de l'Institut National de la Statistique (INS) et de l'observation personnelle. Et d'autre part, à partir des différents chiffres dégagés des travaux de recherche qui ont porté sur notre zone d'étude.

Ces données qualitatives ont été complétées par l'analyse des documents, la lecture des différentes recherches théoriques notamment les ouvrages et les revues et la consultation de sites Internet. Outre ces techniques, des entretiens ont été effectués auprès des différents acteurs : élus et organismes compétents ayant une relation avec la ville de Ghomrassen et ses plans d'aménagement urbains (l'Office du Développement de Sud, Association de sauvegarde du patrimoine de Ghomrassen, la commune de Ghomrassen, l'office des tunisiens à l'étranger...)

Toutes les données recueillies ont été traitées et analysées afin de mieux répondre aux objectifs de l'étude.

 

La méthodologie de l'étude :

La méthodologie de l'étude s'est basée sur trois plans :

- En premier plan rétrospectif : ce plan consiste à établir un bilan de fonctionnement de la commune de Ghomrassen .ce bilan est forgé autour d'une batterie d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs.

- Un deuxième plan qui consiste à l'application de la méthode de planification stratégique AFOM, à partir de laquelle les enjeux/objectifs de planification ont été dégagés sur la base des facteurs endogènes et exogènes du développement.

- Un troisième prospectif dans lequel une variante d'aménagement et du développement a été établie.

Par conséquent, le présent travail s'articule sur deux chapitres :

Dans le chapitre premier :

En premier lieu nous avons essayé d'élaborer une analyse rétrospective du site. De ce fait nous avons analysé rétrospectivement dix domaines d'analyses en relation avec les secteurs économiques, sociaux, environnementaux et culturels. On outre nous avons résumé cette partie dans un tableau récapitulatif qui contient les indicateurs, les tendances et les facteurs explicatifs de chaque domaine.

En deuxième lieu, nous avons élaboré une analyse prospective du site en traitant en général certains domaines et en particulier le domaine démographique.

Dans le chapitre deuxième :

D'abord, nous avons essayé de définir la technique d'analyse des indicateurs (AFOM) et ses composantes, ensuite nous avons classé les atouts, les faiblesses, les opportunités et les menaces dans un tableau récapitulatif et nous avons créé la matrice AFOM. Ensuite, nous avons fait une confrontation entre les contraintes et les potentialités pour dégager les enjeux d'aménagement, les orientations d'aménagement et les actions d'aménagement.

En dernier lieu nous avons traduit, tous ses résultats dans une variante d'aménagement de la ville.

CHAPITRE PREMIER

Analyse rétrospective / Analyse prospective

I- L'ANALYSE RETROSPECTIVE THEMATIQUE :

A. Domaines :

1- Site et paysage :

Ghomrassen est une ville qui compte environ 12000 habitants. Elle est située dans le Sud-est tunisien dans le gouvernorat de Tataouine. Elle occupe le centre du Jebel Demmer, partie centrale de l'arc montagneux du Sud tunisien constitué de `'Jebel Matmata», `'Jebel Demmer», `'Jebel Abiodh» et qui continue en Libye par le `'Jebel Neffoussa». Cet arc montagneux divise le Sud tunisien en deux parties : la partie littorale constituée de la plaine de `'Jeffara» et de `'l'Aradh» qui couvrent le golfe de Gabès et une partie saharienne désertique, le `'Dahar», qui s'ouvre sur le grand `'Erg» oriental.

Ces montagnes (Jebel) du Sud tunisien correspondent à un puissant rebord regardant vers l'Est. La crete supérieure la plus imposante dans le paysage se situe à une altitude variable de 600 à 700m (1). Il s'agit d'un relief de cuesta, la crete est matérialisée par une suite de corniches qui surplombent des versants à pente raide qui dominent la plaine de la `'Jeffara». Dans ce Jebel on découvre un paysage particulier sculpté par l'érosion. On observe aussi des canyons profonds et des cascades impressionnantes. Certaines vallées connaissent un développement important et se présentent comme des cuvettes. Ce Jebel est traversé par de profonds oueds descendant de la première cuesta vers la plaine. Dans l'une de ces cuvettes se situe la ville de Ghomrassen, objet de notre étude.

Carte.1 : Topographie du site. Source : Réalisation personnelle à partir la carte topographie.

(1) Mzabi (H.) : La Tunisie du Sud Est : géographie d'une région fragile, marginale et dépendante, Thèse de doctorat, Tunis, 1993, p20.

La région du Sud Est tunisien et une région pré-désertique caractérisée par la sécheresse : La pluviométrie annuelle ne dépasse que rarement 200 mm (1) et les températures sont très élevées en été. La végétation du Jebel est très rudimentaire.Vu, son altitude le Jebel profite d'un climat plus favorable par rapport à la plaine et le Dahar.

Schéma.1 : Paysage morphologique (2)

La ville de Ghomrassen occupe, dans ce contexte géographique, un site original. En effet, la ville moderne s'est développée dans une dépression qui correspond à la vallée de son Oued élargie par une suite de `'Chaâbats» (ravin versant dans l'Oued : `'Châabet Omzlef», `'Ouiren», `'Insifri» au Sud et `'Châabet El Mâarek», `'El Aouina», `'Elbechr», `'Founess», `'Elbled au Nord...). Cette dépression est dominée de tout part par des éperons rocheux qui séparent les différentes `'Châabats» et forment des barres calcaires qui se détachent du revers de la première cuesta du Jebel. Ce site enfui dans la montagne constitue un site privilégié et sécurisé (une corbeille).

(1) Atlas du gouvernorat de Tataouine : Direction générale de l'aménagement du territoire, Tunis, 1995, p6.

(2) Ibid, p 21.

La ville de Ghomrassen est entourée par un paysage montagneux et traversé par un oued où déverse 8 ravins (Chabaàs).

Ce paysage naturel spécifique de la ville a subi une dégradation visuelle contenue à cause des hauteurs des bâtiments.

Schéma.2 : Les différents Chabàas de Ghomrassen
Source : Réalisation personnelle à partir de la photo satellite (Google Eearth).

4La vile de Ghomrassen bénéfice d'un paysage montagneux spécifique et de grandes réserves foncières au niveau des plateaux dominant la corbeille.

2- Risques naturels :

Malgré la potentialité du paysage montagneux du site, ce dernier engendre des risques naturels : les inondations .En effet les inondations de 1998 ont entrainé des dégâts énormes surtout sur les constructions au bord de l'oued.

Photo1. Oued Ghomrassen en hiver1998

En plus du site, la responsabilité de ces dégâts est due aussi à la mauvaise gestion des autorités locales concernant la protection de la ville contre les inondations qui a renforcé les risques des inondations, catastrophiques, au lieu de les réduire.

Depuis quelques années (2005) et dans le cadre de l'embellissement de la ville, la commune a installé des petits daleaux (1,5m sur 1,2m) au niveau des différentes intersections de l'oued avec l'axe principal.

Schéma.3: L'embellissement de la ville renforce les risques d'inondation

Ces ouvrages d'embellissement de l'espace urbain conçus par la commune peuvent entrainer une grande catastrophe pendant la période de retour car les petits daleaux vont entraver le ruissèlement normal de l'eau pendant les averses. En plus l'asphaltage d'une partie d'oued de Ghomrassen, pour utiliser l'espace comme un marché hebdomadaire, va minimiser l'absorbation de l'eau et de renforcer davantage les risques d'inondations.

Photo.2 : Un oued rarement actif mais il pose Photo. 3: L'asphaltage d'une partie de l'oued

un grand problème pendant la période de retour.

Par ailleurs, le colmatage de plusieurs anciens puits de la part des habitants et le changement de leur vocation agricole (irrigation) par une vocation d'assainissement (des fosses septiques) augmentera les risques d'inondations.

4Le risque des inondations pendant la période de retour dans cette ville est toujours présent.

3- Situation :

a) Armature urbaine :

 

Présentation de la délégation de Ghomrassen :

Ghomrassen est une ville du sud-est de la Tunisie située à 16 kilomètres de Tataouine et à 40 kilomètres de Médenine. Rattachée administrativement au gouvernorat de Tataouine, elle constitue une municipalité. Elle est aussi le chef-lieu de la délégation du même nom.

Délégations

Tataouine
Nord

Tataouine
Sud

Ghomrassen

Remada

Dhiba

Samar

Bir
Lahmer

Population
en 2004

54362

33783

18335

9977

3971

13826

9270

Tableau1 : Répartition de la population totale du gouvernorat sur les délégations. (INS 2004)

> Malgré l'importance du phénomène migratoire, la délégation de Ghomrassen occupe

la troisième place au niveau du nombre de la population par délégation en 2004.

La délégation de Ghomrassen est limitée par le gouvernorat de Médenine au nord et le gouvernorat de Kébii à l'Ouest , la délégation de Tataouine Sud au sud et les délégations de Tataouine Nord et Bir Lahmer à l'EST.

A un rayon de 25 km par rapport la ville de Ghomrassen, se concentre plusieurs agglomérations urbaines, chaque agglomération à ses spécificités historiques et architecturales (Des villages berbères Chneni, Douiret et Guermessa).

Egalement, le chef lieu de gouvernorat est a 21km de Ghomrassen et le fameux site touristique saharien Ksar Ghilane situé à 60 km de distance.

Carte.2: Délégation de Ghomrassen et ses environs
Source : Réalisation personnelle.

Graphique.1 : La délégation de Ghomrassen
représente que 2 % du la superficie totale du
gouvernorat.

b) Statistiques sur la délégation :

En 2004 : -Superficie: 666.0 km2

-Nombre d'habitants: 18 335 habitants -Population Masculine = 7 733 -Population féminine = 10 602 -Densité : 27.53 hab./Km2

-Population Urbaine : 11 383 habitants -Population rurale : 6 952 habitants

- Taux d'urbanisation : 62 %

- Milieu urbain : 3 secteurs : Ghomrassen, Ezzehour et El-Waha

- Milieu rural : 7 secteurs : Guermassa,Ksar El-Hdada, El-Farech,Wadi El-Khil , ElGhordab ,El-Mrabtine ,El-Madina Ajadida

4Une petite superficie de délégation par rapport à la superficie totale du gouvernorat.

c) Flux véhiculaire :

D'après le recensement général de la circulation dans le gouvernorat de Tataouine en 2007 on note que 1942 Voitures/Jour traversent la route régionale R121 (Ghomrassen-Tataouine) et 1719 Voitures/Jour traversent la route régionale R207 (Ghomrassen-Béni Khédeche) et seulement 298 Voitures/Jour traversent la route locale L1006 qui relie Ghomrassen à Guermessa.

Concernant la route Ghomrassen-Bir Lahmer : on note que 2362 Voitures/Jour traversent la route L1001et 1526 traversent la route L1000.

Carte.3 : Recensement du flux véhiculaire au gouvernorat de Tataouine

Un important flux véhiculaire entre le chef lieu de gouvernorat et les villes avoisinantes contre un modeste flux véhiculaire entre les petites localités. Ce dernier est du à la modestie de l'infrastructure routière et au manque des moyens de transport publics entre les petites agglomérations urbaines dans la région et la prédominance administrative et économique du chef lieu du gouvernorat.

On note la vitalité et l'activité des petites villes comme Ghomrassen durant le jour du marché hebdomadaire ou se réunissent les divers habitants des petites localités avoisinantes, pour vendre, acheter ou faire leurs opérations financières dans la ville.

4La ville de Tataouine relativement plus dynamique par rapport aux villes avoisinantes. 4On note le manque d'interrelation entre les petites localités urbaines et les secteurs ruraux.

4 L'importance des flux véhiculaires entre Ghomrassen et Bir Lahmer due essentiellement aux relations directes avec Médenine sur le plan de l'émigration et de l'agriculture.

4- Le domaine démographique :

a) Histoire de peuplement de Ghomrassen:

Grâce à son site original, défensif, en plein centre de Jebel Demmer éloigné tant de la plaine que du désert, l'occupation humaine a été très ancienne à Ghomrassen. L'homme préhistorique a occupé les lieux depuis des milliers d'années. Ses traces sont toujours visibles sur le plateau qui entoure le site de Ghomrassen et dans ses ravins (Des éclats de silex, des tumulus, des dolmens, des peintures rupestres...).

Cette occupation humaine a continué durant l'Antiquité préromaine et romaine. Cette présence à l'époque antique est attestée par différents vestiges berbères, villages de crete, habitats troglodytes et installations romaines dans le cadre du Limes tripolitanus constitué de monuments défensifs (des fermes agricoles, des installations hydrauliques...).

Avec la régression de la domination romaine, les Berbères ont reconquis leur liberté jusqu'à la conquête arabe au VIIe siècle ap J.C qui a entraîné en premier lieu le refoulement des Berbères vers les montagnes et la création de villages de crête tels que Ghomrassen, Guermessa, Chenini, Duiret. En second lieu, il y a eu développement au niveau de l'hab itat troglodyte autour de ces villages et une mise en valeur des vallées du Jebel par la maîtrise de l'eau de ruissellement grace à un système agricole adapté aux reliefs (Jessour).

La population de cette région s'est convertie à l'Islam ; mais pour se démarquer des Arabes conquérants, elle a préféré la secte Kharijite Ibadite. Elle a fait partie du royaume Ibadite du Tahert en Algérie.

L'invasion hilalienne survenue au XIe siècle a entraîné l'arabisation progressive de ces Berbères, leur acculturation et leurs descentes de leurs refuges montagneux pour occuper les vallées et les plaines. Ils ont adopté, avec leur alliance arabe, le semi-nomadisme raison pour laquelle ils ont construit les Ksour de montagne suivis plus tard des Ksour de plaines.

A cause de la colonisation française, à la fin du XIXe et au début de XXe siècle, la population de Ghomrassen a dû occuper une partie de la plaine de la Jeffara en vue de la mettre en valeur et de cultivent des oliviers dans ses Jessour .

A cause de ces conditions naturelles difficiles la ville de Ghomrassen a connu d'importantes vagues l'émigration depuis le Moyen Age vers Tunis et vers les autres villes du pays.

b) Population et ménages : un fort risque de dépeuplement :

Ghomrassen compte 18 335 habitants en 2004 ce qui

représente 12,78 % de la population totale du gouvernorat (143 524 hab.)

 
 
 

Graphique.2 : Population en 2004

Pendant la décennie 1994-2004 Ghomrassen est caractérisée par un taux d'accroissement démographique négatif de -1,23% contre un taux d'accroissement démographique de 0,56 au niveau du gouvernorat.

Ce recul peut s'expliquer par l'émigration massive enregistrée dans la ville pendant cette décennie et par la chute du taux de natalité.

On note également que les cinq dernières années de cette décennie ont enregistré le grand pourcentage d'émigration dans cette ville.

Période 1999-2004 :

Population en 1999 : 19 508 personnes. Population en 2004 : 18 355 personnes. Avec un taux d'accroissement démographique négatif de -1 ,23 % 4 - 1153 personnes.

L'accroissement démographique = L'accroissement naturel + L'accroissement migratoire

= (36) + (-1189)

= - 1153 personnes

La diminution du nombre d'habitants dans cette ville n'a pas influé sur l'augmentation du nombre de ménages qui était de 3895 ménages en 1994 et passe à 4186 ménages en 2004.

Tableau 2 : L'évolution du nombre de logements et de ménages à Ghomrassen

-Le nombre de personnes par ménages a aussi diminué, de 5,32 personnes/ménages en 1994 à 4,5 personnes/ménages en 2004.

- En 2004 et concernant le nombre des étudiants de l'enseignement supérieur, Ghomrassen a enregistrée un pourcentage de 12,8% (19-24 ans), un pourcentage important par rapport aux autres délégations de sud tunisien.

-La ville enregistre un déséquilibre démographique et saisonnier dû au retour d'un grand nombre d'émigrés au cours des vacances d'été et des périodes de fêtes. (La population de la ville double voire triple)

4 Avec l'importance du phénomène de l'émigration qui a influé sur l'évolution démographique dans la ville, on note aussi la réussite de la politique du planning familial qui a réduit le nombre de personnes par ménages.

c) La migration : Un fort taux d'émigration:

La ville de Ghomrassen est caractérisée par le phénomène d'émigration qu'on peut repartir en trois types: l'émigration au niveau régional (vers Médenine,Jarzis), émigration au niveau national ( vers Tunis, Sousse) et une émigration au niveau international (vers la France et l'Algérie).

Le motif essentiel d'émigration de la population Ghomrassen est la recherche du travail et surtout le travail dans le commerce.

Graphique. 3 : Solde migratoire négatif

Graphique.4 : Ghomrassen présente plus 1/4 du solde
migratoire négatif du gouvernorat

Migration intérieure (1999-2004)

Cette émigration a produit ses effets démographiques sur des les villes qui ont accueilli cette population. On note la naissance d'une communauté de migrants dans certains quartiers notamment la cité de Stade à Mednine, le quartier de Bab Ejdid et Bab Elfala à Tunis et le quartier Barbès à Paris.Les changements sont bien perçus dans la ville de Ghomrassen au niveau du cachet architectural et des pratiques sociales.

Graphique .5 : Solde migratoire négatif

Graphique.6 : Le part de Ghomrassen dans le solde
migratoire (négatif) du gouvernorat

Migration extérieure (1999-2004)

Les émigrés originaires de Ghomrassen représentent 38% de la population émigrée dans le gouvernorat de Tataouine et ils représentent 44,2% des actifs à l'étranger par rapport au gouvernorat en 1998.

3500

3000

2500

2000

1500

1000

500

0

Tataouine Nord Tataouine Sud Ghomrassen Remada

Dhibet

Smar

Bir Lahmar

Graphique.7 : Répartition des actifs à l'étranger par délégation en 1998

Source : Office des Tunisiens à l'Etranger

4L'émigration de la population de Ghomrassen a garantit l'amélioration du cadre de vie d'une bonne partie de la population mais aussi elle a favorisé l'émergence de mauvaises pratiques sociales et économiques tel que la consommation à outrance surtout en été.

L'émergence de mauvaises pratiques sociales et économiques en relation étroite avec la Migration :

- On note l'existence depuis longtemps des marchés clandestins de change de devises (marché noir) dispersés dans toute la ville et dirigés surtout par les commerçants de la ville.

- Depuis 1998, on a observé l'émergence d'un nouveau phénomène lié à l'émigration vers l'Europe et surtout vers la France : c'est le trafic de VISA dirigé par des Hommes originaires de Ghomrassen et des responsables dans l'Ambassade de France.

A partir de notre enquete le prix `'d'achat» du VISA clandestin a évolué à travers les années comme suit :

L'évolution de prix du Visa en DT

18000
16000
14000
12000
10000
8000
6000
4000
2000
0

 
 
 
 

Prix du Visa DT

1998. 2002. 2004. 2008. 2010.

Graphique.8 : L'évolution de prix du Visa en DT

Source : Entretien avec la population

- Egalement, il y a un autre phénomène de trafic qu'on appelle `'le mariage Blanc `', qui a comme objectif d'avoir les papiers de résidence en France.

-Et finalement, plusieurs jeunes de Ghomrassen ont choisi l'émigration clandestine par la mer vers l'Italie comme dernière solution pour atteindre l'Europe.

4 Notons donc les effets négatifs de ce phénomène sur les pratiques socio-économiques à savoir la prolifération du marché clandestin de devises.

4 L'émigration massive dans cette ville a produit aussi un changement radical de la composition ethnique de la population de Ghomrassen : d'une majorité originaire de la ville vers une majorité originaire des agglomérations avoisinantes (Hwaya , Matmata ,Twazine ...)

5- Le logement /l'habitat :

Le mode d'occupation du logement porte dans l'ensemble sur la propriété privée.

En effets, les propriétaires représentent presque 98%. Par ailleurs, des logements occupés sont de différents tailles et varient de l'habitation à 3 pièces à celle possédant 5 ou 6 pièces. Cette diversité dans la taille du logement répond à la variation de la composition et du niveau de vie des ménages.

Photo.4 : Une villa propriété d'un émigré en France (9 mois inoccupé)

En 2004, Ghomrassen compte 6027 logements avec une moyenne de 4 Pièces/Logement. Nous estimons une moyenne de 123m2 de surface couverte dans chaque logement et d'une valeur de 25 000 DT comme coût de construction de chaque logement. Mais aussi on peut trouver des palais de dizaine de chambres et de valeur qui dépasse des millions de dinars (Geurida, Karoui...)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Schéma.4 : Un palais construit sur un terrain de 10 975 m2 dont 2817 m2 couverte.

Graphique.9 : Evolution des logements à Ghomrassen

La répartition par type d'habitation dénote d'une tendance vers les logements de type villa et avec 10% des constructions de type traditionnel édifié par la SNIT et 90% sont du type isolé réalisées par les particuliers.

Photo.5 : Aucune harmonie dans le cachet architectural Photo.6 : Façade massivement décorée

4Notons par ailleurs un grand investissement dans le secteur du bâtiment de la part de la population de Ghomrassen et surtout des émigrés.

Certains jeunes et mémes des hommes âgés (de Matmata,de Beni Kédeche et d'El- Hama...) sont venus à Ghomrassen pour travailler dans les chantiers de construction.

A cause de leur niveau social modeste, ils ont choisi de louer pour habitat, des petits locaux essentiellement à vocation commerciale au plein centre ville de Ghomrassen et à proximité de la place de l'Indépendance (Une place ou se réunissent ces travailleurs avec leurs outils de travail en attendant un entrepreneur ou un habitant de la ville qui cherche des ouvriers pour un chantier de construction).

Ces petits locaux ne renferment méme pas les besoins nécessaires d'un espace à vivre (Eau potable, Electricité, Assainissement ...)

Photo.7 : Changement de vocation de
locaux commerciaux par la vocation résidentielle.

6- L'urbanisation :

La morphologie urbaine peut être définie comme l'ensemble des formes que prend la ville ou son agglomération sous la double influence de son site géographique et de l'histoire de son développement.

a) Histoire du développement urbain de la ville :

Noyau urbain ancien :

Le site de Ghomrassen a été décrit avec précision par le voyageur Attijeni dans son voyage, il souligne :

`' La distance de Ghomrassen contient un grand nombre de citadelles (Kalâa) dont les plus connues sont la Kalãa de Neffik et celle de Hamdoun . .Celle de Neffik est la plus forte et c'est dans cette Kalãa que les populations des environs se réfugient lorsqu'elles sont menacées par une armée ou un ennemi quelconque. Cette Kalâa se dresse au sommet d'un éperon rocheux très élevé dans le ciel. Sur ce mont ont été aménagés des sentiers d'accès difficils et très exigus et qu'on ne peut emprunter que difficilement. Les habitants de Ghomrassen et leurs troupeaux de moutons et de chameaux se sont habitués à les emprunter et à y circuler à l'aise et sans risque. Ces sentiers amenaient à des maisons creusées dans les montagnes en étages superposés et qu'on appelle `'Ghiren `' (1).

Description de Ghomrassen d'après Attijeni (1286 ap JC /706 H, 1287 ap JC / 707 H)

Schéma.5 : Le premier noyau urbain

(1) Abd El Wahab (H.) : Rihla d'Attijeni, Tunis-Libye, 1980. : Traduction M.H.GHRABI

b) Processus d'urbanisation :

D'après les photos prise par un militaire français en 1900, on peut remarquer clairement que jusqu'a cette date la vallée de Ghomrassen (Le site actuel de cette ville) n'est pas encore urbanisée. Les habitations sont encore localisées près du noyau urbain ancien suite à la création du nouveau quartier Ibn Arafa, où il se dresse jusqu'à maintenant la plus ancienne mosquée de la ville.

Photo.8 : Ghomrassen en 1900 Photo.9. Ghomrassen : vue de la vallée (1900)

A partir les années 30 et 40 du 20éme siècle, la politique coloniale et surtout après l'Indépendance, les autorités ont obligé les habitants des montagnes à descendre vers la plaine (précaution sécuritaire) et ont encouragé les habitants des espaces ruraux dispersés dans la région à se localiser dans la ville pour minimiser les coüts d'infrastructures.

Cette nouvelle politique de dépeuplement de l'ancien noyau urbain et d'installation de la population locale dans la vallée inondable n'étant pas sans conséquences sur l'économie agraire locale. En effet, cette vallée était à l'époque un espace où on dénombre un grand nombre de puits et où les habitants pratiquaient une agriculture très riche d'oasis et diversifiée qui produisait les besoins de la population.

Schéma.6 : Processus de l'urbanisation

Depuis quelques années et à cause de la forte densité démographique et urbaine et la rareté des espaces urbanisables dans la vallée de Ghomrassen, on a remarqué le retour de l'urbanisation sur les flans des montagnes et même sur les plateaux qui dominent le site.

Photo.10 : Habitat sur les flancs de montagne Photo.11 : Urbanisation des plateaux hauts de la ville

c) Les fronts d'urbanisation :

L'urbanisation dans cette ville est orientée par deux moyens :

- La topographie montagneuse du site : La ville actuelle de Ghomrassen est encerclée par les reliefs montagneux, ce qui oriente l'urbanisation vers deux directions uniquement.

Soit vers l'est de la ville, où se trouve le niveau topographique le plus bas du site ,ou vers l'ouest ou se localisent d'importantes réserves foncières sur les palataux hauts de la ville.

- / F SMCAIAiPQ RdEs RVINSIF eCAs : La tendance de minimiser la densité démographique et urbaine dans le plein centre de ville, a entrainé l'implantation de plusieurs équipements sociocollectifs et surtout scolaires dans les espaces urbanisables. Cette politique urbaine locale est réussie, car on voit clairement la naissance de nouveaux noyaux urbains autour de ces équipements, citons à titre d'exemple le quartier près de l'hôpital local de Ghomrassen ou les quartiers situés autour des équipements scolaires implantés sur les palataux hauts de la ville (Quartier El-Rosfa, la cité nouvelle et la route de Guermassa).

Carte.4 :La topographie oriente l'urbanisation. Source : Réalisation personnelle à partir de la carte topographique.

Concernant l'urbanisation de la Chabaà d'Insifri, on voit que la topographie a influé sur la trame urbaine du quartier, et que l'extension urbaine a dégradé les anciens espaces agricoles (rasage des oliviers, de palmerais) et a détruit les puits.

 

Schéma.7 : Chaàbat Insifri : La coté Sud de la ville de Ghomrassen

On note que l'installation des équipements administratifs et éducatifs dans le plateau Nordouest de la ville a encouragé l'urbanisation dans cet espace. En plus, l'absence des contraintes topographiques et naturelles a entrainé une trame en échiquier.

Schéma 8 : La cité nouvelle : Le côté Nord-Ouest de la ville de Ghomrassen

Ghomrassen est caractérisée par une forte densité démographique avec 27.53 hab. /km2 en 2004 contre une densité de 3.69 hab. /km2 au niveau du gouvernorat. On note également que 62 % de la population de Ghomrassen est urbanisée.

Graphique.10 : Densité démographique en hab/km2

Graphique11 : Répartition de la population sur le milieu

L'espace urbain dans la ville souffre de plusieurs problèmes fonciers, surtout au niveau du partage de terrains à propriété commune entre les différentes familles de la délégation. Ce qui entraine la spéculation foncière et l'élévation de la valeur foncière surtout au plein centre ville dont le m2 peut coûter près de 100 DT.

d) La planification urbaine :

La commune de Ghomrassen dispose d'un plan d'aménagement urbain dont la révision était achevée en février 2008 :

Le périmètre d'étude de la révision du P.A.U de la ville couvre une superficie totale d'environ : 2588 ha dont 150 ha sont réservés à la zone résidentielle.

D'après les indicateurs, on relève que la planification a contribué une forte tendance vers le logement individuel isolé.

En effet près de 3750 logements d'une moyenne de 400m2 ont été programmés ce quisurestimé les besoins réels de la commune en logement additionnels. 4Gaspillage des réserves foncières dans une ville où le taux de croissance est négatif.

Photo.12 : Une centralité axiale à Ghomrassen

4 Cependant et sur le plan de la centralité, la localisation des différents équipements administratifs et éducatifs sur l'axe principal de la vile à renforcer la densité urbaine et la centralité axiale dans la ville.

7- Le domaine des équipements socio-collectifs :

Les divers équipements socio-collectifs existent à Ghomrassen à l'exception la protection

civile et le bureau d'emploi. L'absence de la protection civile dans la ville a entrainé des grands dégâts engendrés par la propagation rapide des incendies à cause des retards d'intervention de la protection civile qui se localise à Tataouine à 16 km de la ville.

On note l'absence d'encombrement dans les services administratifs à Ghomrassen sauf le vendredi (le jour du marché hebdomadaire à Ghomrassen) et un manque des équipements culturels et de loisirs modernes et développés.

Carte.5 : Localisation des différents équipements socio-collectifs

Actuellement, les équipements occupent une superficie de 24,629 ha. Ces équipements se repartissent comme suit :

Equipements scolaires :

Equipements culturels et de jeunesses :

2 Lycées secondaires 2 Ecoles préparatoires 7 Ecoles primaires

1 Ecole professionnelle

1 Maison des jeunes 1 Maison de culture 1 Stade football ;

1 Bibliothèque municipale

1 Club d'enfants.

Equipements de culte :

Equipements sanitaires :

5 Mosquées.

3 Dispensaires.
1 Hôpital local.

Equipements administratifs :

Equipements commerciaux :

1 Délégation.

1 Municipalité.

1 Recette des Finances. 1 Bureau de postes.

1 Garde nationale.

1 Poste police.

Banques (2) Assurances (2) Vente en gros

(2) Alimentation générale ; Boulangeries (3);

Pâtisseries ; Restaurants ; Cafés ; Boucheries ;

Boutiques légumes ;Matériaux de constructions ;

Menuisiers ; Mécaniciens ; Plomberie sanitaire ; Matériaux électricités ; Menuisiers, Station service ;et plusieurs points de vente de l'essence provenant de la Lybie

8- /'infrastructure et les réseaux :

a) Voirie :

Le réseau de voirie de la ville de Ghomrassen est constitué de plusieurs axes principaux qui la relient avec les autres villes et localités voisines dont notamment : la RR207, la RR121, la RL1006...

La route régionale RR121 vers Tataouine.

La route régionale RR 121 vers Ksar Hadadda et Beni Khedache ;

La route régionale RR207 qui mène vers El Ferch ;

La route locale RL1006 qui mène vers Guermassa ;

La route locale 1001 qui mène vers Bir Lahmer.

=> 85 km de routes classées sont goudronnées contre 68 km non goudronnée.

Carte.6 : Réseau routier

 

Routes
Nationales

Routes
régionales

Routes Locales

P. Agricoles

Total

Délégation de Ghomrassen

Bitumées

Non
Bit

Bitumées

Non
Bit

Bitumées

Non Bit

Bitumées

Non Bit

Bitumées

Non Bit

7,0

0

42,0

0,0

35,5

68,0

22,0

148,0

106,5

216,0

Tableau.3 : Répartitions des Routes à la délégation de Ghomrassen en 2001

Source : Institut National de la Statistique : Rapport annuel sur les indicateurs d'infrastructure (2001)

+Nous relevons que l'infrastructure routière est modeste, celle est insuffisante dans le milieu rural en général, et dans les zones montagneuses en particulier.

b) Eau Potable :

Toute la ville est desservie par un réseau d'eau potable de la SONEDE.Le nombre des abonnés est de l'ordre de 3130 abonnés, soit un taux de couverture de 100%.Avec une consommation d'eau potable de 604 000 mètres cubes en 2006.

 

Nbre des bénéficiaires

Taux de desserte %

Taux de branchement
%

Délégation

de Ghomrassen

Urbain

Rural

Global

Urbain

Rural

Global

Urbain

Rural

Global

3130

1434

4564

100

99

99

100

75

99

Tableau .4 : Taux de branchement (SONEDE) et Taux de desserte (SONEDE+GR)

Source : Institut National de la Statistique : Rapport annuel sur les indicateurs d'infrastructure (2001)

c) Electricité :

La ville de Ghomrassen est couverte en totalité par le réseau électrique de la STEG, le nombre des abonnés est de l'ordre de 3312 abonnés, soit un taux de couverture de l'ordre de 99%.

 

Nombre de bénéficiaires

Taux d'électrification

Délégation de Ghomrassen

Urbain

Rural

Total

Urbain

Rural

Total

 

1764

5076

100

98,0

99,0

 

Tableau .5 : Electrification : Nombre de bénéficiaires et Taux d'électrification

Source : Institut National de la Statistique : Rapport annuel sur les indicateurs d'infrastructure (2001)

d) Assainissement :

L'exécution de la première partie du réseau d'assainissement ONAS de la ville de Ghomrassen vient d'être achevée récemment.

Il est prévu, dans les prochaines années, une deuxième partie et par la suite l'extension du réseau afin qu'il couvre la totalité de la ville de Ghomrassen.Actuellement le taux de branchement des ménages au réseau d'assainissement est de 42 %.

9- Le domaine des activités économiques : a) Chômage, emploi :

Avec une population active de 5463, le taux de chômage dans cette ville est de 17,1 % contre 15,3% au niveau du gouvernorat en 2004. On note aussi que la population active occupée de Ghomrassen ne représente que 11,2% de la population active occupée du gouvernorat.

D'après les entretiens avec plusieurs jeunes de la région on peut affirmer que le taux de chômage dans cette ville est plus fort que 17,1% car un important pourcentage de la population active n'est pas enregistrée dans le bureau d'emploi, c'est que peut élever le taux de chômage à 30% et plus dans cette ville.

On explique ce fort taux de chômage par l'absence totale du secteur industriel et le sousdéveloppement des autres secteurs. Egalement on note un déséquilibre remarquable entre les diverses zones du gouvernorat au niveau les offres d'emploi à cause la centralisation de divers secteurs économiques dans le chef-lieu du gouvernorat (les projets industriels et touristiques).Finalement on cite le rôle positif de l'émigration qui offre de nouvelles opportunités d'emploi et ce qui permet de réduire la pression sur le marché local et national.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Graphique.13 : Une faible population active

occupé à Ghomrassen

Graphique.12 : Un fort taux de chômage par rapport le taux de chômage régional et national.

4 Un taux de chômage de 17,1 % selon les statistiques officielles. Ce taux peut atteindre 30% car plusieurs parmi la population active ne sont pas enregistrés dans le bureau d'emploi.

b) Agriculture :

Au niveau du gouvernorat :

D'importantes ressources d'eau souterraine estimée à 68,7 millions de m cube caractérisent la zone, ces ressources de repartissent comme suit :

15,1 millions m3 de nappe surfacique.
53,6 millions m3 de nappe profonde.

27 millions m3 d'eau de ruissèlement dont 3,5 millions m3 seulement sont exploités soit 13%.

Graphique.14 : Seulement 38% d'eau sous terraine est exploitée

Graphique.15 : Exploitation modeste d'eau de ruissèlement

Source Commissariat régional au Développement agricole de Tataouine (2006)

4Importance des ressources en eau dans la région.

Au niveau de la délégation de Ghomrassen :

La Superficie de la zone agricole est de 55 247 ha contre 1 706 455 ha en total du gouvernorat, ce qui représente 3,2 % seulement de la zone agricole de gouvernorat.

Graphique.16 : Superficie de la zone agricole en Ha

Cette zone agricole de Ghomrassen se repartie comme suit :

> Terrains agricoles : 27% ? Parcours : 72 %

? Forêt : 1%

L'Exploitation de terrains agricoles à Ghomrassen est de 70% ,celle se repartie comme suit :

? 83% d'Arboriculture (olivier, palmier, figue...) ? 17% Céréales et légumineuses.

Graphique.17 : Répartition de la zone agricole

Graphique.18 : Rendement et superficie par rapport au
gouvernorat en 2006

Le poids de Ghomrassen dans le gouvernorat :

Surface :

- 4.2% de surface réservé pour les Céréales

- 13% de surface de légumineuses - 18% de surface d'Arboriculture

Rendement :

- Céréales non irrigué : 3.3% - Céréales irrigué : 70 %

- Légumineuses irrigué : 17% - Fourrage irrigué : 20%

Photo.13 : L'olivier du Sud tunisien, un faible
rendement mais une meilleure qualité d'huile (huile
biologique très apprécié).

Photo.14 : Une mise en valeur des vallées du Jebel
par la maîtrise de l'eau de ruissellement grace à un
système agricole adapté aux reliefs (Jessour).

La délégation de Ghomrassen soufre de longues périodes de sécheresse et de précipitations très irrégulières avec une moyenne annuelle à Ghomrassen qui est de 133 Millimètres par an. En plus la topographie de la région (montagnes, collines ...) et la dispersion des parcelles agricoles n'encouragent pas le développement de l'agriculture.

Cette situation climatique et topographique a renforcé les préjugés de non rentabilité d'investissement dans le secteur agricole dans le sud Tunisien et le sous-développement de ce secteur à Ghomrassen et dans toutes les régions du gouvernorat.

Grace à l'irrigation, l'expérience a montrée le contraire dans certaines zones.

On peut citer comme projet agricole réussi dans la région de Ghomrassen, le périmètre privé irrigué El-Ferch où existent des tissus agricoles et des ressources d'eau favorables à l'agriculture.

Ce type d'exploitation est caractérisé par la présence des puits de surface individuels au sein de l'exploitation et l'occupation du sol par des cultures à 3 étages: palmiers, arbres fruitiers (oliviers, figuiers, grenadiers etc.), du maraîchage et des cultures fourragères. Ce sont des oasis de petite superficie.

c) Industrie :

Les usines et les grands établissements industriels sont absents à Ghomrassen. Mais on note qu'il existe des petits établissements de fabrication de matériaux de construction et textile artisanal. Selon les statistiques officielles ces établissements sont de nombre de 30 avec 3 055 000 DT comme investissement et 136 emplois. Mais en réalité le nombre d'établissements ne dépasse pas 10 actuellement.

Le sous-développement de ce secteur dans la ville est dü à l'absence d'une zone industrielle aménagée conjuguée avec la modestie de l'infrastructure routière et la topographie du site. Ces contraintes urbaines et topographiques ne doivent pas entraver la possibilité d'investir dans ce secteur, au contraire ils existent dans l'entourage de Ghomrassen plusieurs ressources en matières premières comme la pierre marbrière, et la pierre de plâtre, également plusieurs capitaux originaires de la ville désirent investir dans ce secteur après l'aménagement d'une zone industrielle.

d) Tourisme :

Malgré la beauté du paysage naturel spécifique, la richesse naturelle et écologique (des oasis, des montagnes, la proximité de Sahara ...) et la richesse patrimoniale et culturelle, le tourisme à Ghomrassen est resté un tourisme de passage et la ville ne bénéfice pas de ce secteur.

La dominance du tourisme littoral sur le tourisme intérieur au niveau de l'investissement de l'Etat et le manque d'interrelations entre les différentes zones touristiques de sud tunisien (balnéaire, saharienne et montagneuse) ont renforcé la marginalisation de ce secteur à Ghomrassen.

La richesse écologique et patrimoniale peut être un potentiel pour développer le tourisme, mais cette richesse est en dégradation contenue à cause des effets anthropiques et climatiques et naturelles.

Photo.17 : Une richesse naturelle et écologique

Photo.15 : Un beau paysage montagneux

Photo. 16 : Silhouette du Jbel à l'heure de coucher du soleil

Photo.18 : Une ville entourée par les montagnes

5Une économie peu diversifiée et faiblement articulée avec l'économie régionale et nationale.

10- Rescousses et potentialités : a) Ressources en eau :

Le gouvernorat de Tataouine renferme un enorme volume d'eau profonde qui se reparti comme suit :

- 68,7 millions m3 d'eau souterraine

- 15,1 millions m3 de nappe surfacique.

- 53,6 millions m3 de nappe profonde.

- 27 millions m3 d'eau de ruissèlement dont 3,5 Millions m3 seulement sont exploités (13%).

Ces importantes ressources en eau souterraine ne sont pas encore bien exploité pour développer les secteurs économiques dans la région également on note une grande perte d'eau de ruissèlement.

L'énorme coüt d'installation de l'infrastructure hydrique (barrages, puits profondes...) et la politique d'Etat concernant la maitrise de ressources (réserves en eau) sont les principales contraintes devant l'exploitation de ces ressources locales au développement de l'agriculture ,de l'industrie et du tourisme.

Carte.7 : Nappe phréatique de salinité de <5 à Ghomrassen

b) Ressources financières de l'émigration :

Les atouts de l'émigration sont multiples. D'après une enquête personnelle élaborée à Ghomrassen, j'ai contacté les divers établissements financiers dans la ville et je peux confirmer que l'émigration a produit un potentiel financier important dans cette ville.Environ 9.83 millions de dinars par année ( Moyenne de six dernières années 2005-2010) sont les ressources financières de l'émigration de la population de Ghomrassen (mandats internationaux, change de devises ...) (1)

3000

8000

7000

6000

5000

4000

2000

1000

0

Nbre Mandats

Opérations Financières (1000 DT)

Graphique.19: Opérations financières par délégation en 2001

Source : Office des Tunisiens à l'Etranger

c) Ressources en pierre marbrière :

Du point de vue géologique, les zones potentielles appartiennent au moins à trois périodes caractérisées par des conditions sédimentologiques et paléogéographiques nettement différentes .Le Jurassique a livré des marbres de couleur beiges et riches en bioclastes, type Ghomrassen, très répandus dans la région de Tataouine.

Les pierres marbrières de type Ghomrassène :

C'est la barre dite de Ghomrassène, d'age oxfordien. Elle ferme un repère constant en Tunisie méridionale. Elle fournit des calcaires dolomitiques de couleur beige, grise, blanchâtre et jaunâtre

Poids spécifique

Absorption

Porosité

Res. Compression

Res. Intempérie

De 2,65 à 2,70 g/cm3

De 0,35 à 1,40 %

De 0,9 à 4 %

De 980 à 1300

Bonne (DIN)

Tableau.6 : Caractéristiques géotechniques de la pierre marbrière de type Ghomrassène Source : ONM, 2000

(1) Voir Enquête personnelle à l'annexe-

d) Le patrimoine :

L'occupation humaine a été très ancienne à Ghomrassen et on cite ici les principaux vestiges archéologiques dans la région :

1- Les peintures rupestres de Ghomrassen

2- Les fameux Limes tripolitanus à l'époque antique

3- Villages de crêtes

4- Les ksour et les habitats troglodytes

 
 
 
 

Photo.20 : Le fameux Limes tripolitanus à l'époque

antique à 15 km de la ville.

Photo.19

: Des peintures rupestres : Un patrimoine préhistorique rare en son genre en Tunisie

 
 
 

Photo.22 : Le ksar est un potentiel touristique

 
 

Photo.21 : Village de crêtes

 
 
 
 
 
 
 

Photo.24 : L'oasis du Ksar Ghilane

Photo.23 : Un village berbère Chnéni

4 La richesse patrimoniale est un potentiel du développement du secteur touristique.

B. Tableau récapitulatif : Domaines, Indicateurs, Tendances et facteurs explicatifs

Domaine

Indicateurs

Tendances

Facteurs explicatifs

1/Site et paysage :

-Une ville entourée par un paysage montagneux.

-La dégradation du paysage naturel spécifique de la ville.

-Hauteurs de bâtiments et construction qui ne

respecte pas les normes.

-Un oued qui traverse la ville. -Plus de 8 ravins (Chaàbas) se déversant dans l'oued.

-Site inondable

- Urbanisation dans des espaces inondables.

-La concentration de divers équipements administratifs au niveau de l'axe

principale de la ville.

2/Risques naturels :

Inondations :

- La probabilité d'inondations catastrophiques est toujours présente, la commune n'a

pas parfaitement assuré la protection de la ville contre

les inondations.

-Un aménagement de territorial qui ignore les périodes de retour et les risques.

-Importance des dégâts matériels pendant les inondations de 1998.

3/ Situation :

- Ghomrassen est une ville du sud-est de la Tunisie située à 16 km de Tataouine et à 40 km de Médenine.

- A 25 km de Ghomrassen se localisent les fameux villages berbères Chénini,Guermassa et Douiret.

- A 60 km se localise, un grand centre de tourisme saharien celui de Ksar Ghilane.

- Ghomrassen est une délégation parmi les 7 délégations du gouvernorat de Tataouine. Sa superficie est de 666 km2 qui ne représente que 2 % du la superficie totale du gouvernorat.

- La ville de Tataouine est très active par rapport aux villes avoisinantes sous- développées.

-Manque d'interrelation entre les petites localités urbaines et les agglomérations rurales. - Domination

administrative et économique du chef-lieu de gouvernorat.

- 1942 V/J traversent la route régionale R121 (Ghomrassen- Tataouine) avec 1719 V/J traversent la route régionale R207 (Ghomrassen-Béni Khédeche)

-298 V/J traversent la route locale L1006 qui relie Ghomrassen à Guermessa

-Un important flux

véhiculaire entre le chef lieu de

gouvernorat et les villes avoisinantes contre un modeste flux véhiculaire entre les petites localités.

- La modestie de l'infrastructure routière entre les petites agglomérations urbaines dans la région.

-Le faible développement des localités limitrophes

4/le domaine Démograp hique :

Population et ménages :

-Dépeuplement de la ville.

-L'émigration massive de la population.

(Période 1999-2004)

> Taux d'accroissement
démographique =

-1, 31%<==> -1153 habitants.

> Solde naturel = + 36

> Solde migratoire = -1189

La migration :

-Déclin du taux d'accroissement démographique.

- L'émergence de mauvaises pratiques sociales et économiques dans la ville.

- Importantes ressources financières de l'émigration. -L'amélioration du cadre de vie d'une grande portion de population

- Un changement radical de
la composition ethnique de

la population de Ghomrassen : d'une majorité originaire de la ville vers une majorité originaire d'agglomérations

avoisinantes

(Hwaya ,

Matmata ,Twazine ...)

-L'émigration massive de

la population.

-Manque d'offres d'emploidans la ville.

- L'émigration est devenue une tradition et une spécificité dans cette ville. -13.9% d'émigrés de Ghomrassen ont comme motif d'émigration : L'éducation.

(Période 1999-2004) :

> Solde migratoire =

-1189

> 44.2% des actifs à l'étranger par rapport au gouvernorat.

> 38% de la population émigrée au gouvernorat.

> 9.83 Milliards de dinars

par année sont les ressources financières de l'émigration. (mandats internationaux, change de devises ...)

5-LE Logement /

l'Habitat

: (2004)

> 1,43 log /ménages.

> Ghomrassen compte
6027 logements

- Suffisance du parc logement par ménage.

- Diminution du nombre de ménages à cause de l'émigration.

> 123m2 la surface.

moyenne couverte d'un logement.

> 25000 DT est la

moyenne du coût de

construction d'un logement.

> 4 pièces/logement

> Les propriétaires

représentent presque

98%

- Un grand investissement dans le secteur du bâtiment. - Une forte propension du logement individuel isolé.

- Un mauvais goût architectonique.

- Un haut niveau de vie de la population à l'étranger.

- Volonté des propriétaires de se distinguer

socialement.

-Recul de la superficie de la zone agricole à Ghomrassen par rapport à la superficie totale du gouvernorat.

-Une grande surface de la zone agricole est réservée aux parcours, les terrains agricoles sont dominés par les arbres fruitiers.

-Un fort rendement de blé irrigué par rapport au rendement total du gouvernorat.

-Un secteur sous-développé à Ghomrassen et même au niveau du gouvernorat.

-Un secteur très marginalisé et non développé.

-Un tourisme de passage. -Un secteur très marginalisé et absent dans la région.

 

> 90 % de logements sont de type Villa et réalisés par les particuliers.

> 10% de logements sont

édifiés par la SNIT

-Une faible intervention publique dans ce domaine.

 

6-

L'Urbanis ation :

Espace urbain :(2004)

-Une forte densité urbaine. -La majorité de la population est urbaine.

-Localisation de différents équipements administratifs et éducatifs dans la ville. -La politique urbaine après l'indépendance qui oblige les habitants des montagnes à se concentrer en plein centre ville et encourage les habitants des espaces ruraux dispersés dans la région à se localiser dans la ville pour minimiser les coüts d'infrastructures et par soucis de sécurité.

 
 

-Les divers équipements socio-collectifs existent à Ghomrassen sauf la protection civile et le bureau d'emploi

- 24,629ha est la superficie des équipements existants.

-Pas d'encombrement dans les services administratifs sauf le vendredi (le jour de marché hebdomadaire à Ghomrassen) et en été.

- De grands dégâts à cause les accidents d'incendies.

-Le retard de la protection
civile qui se localise à

Tataouine (16 km de

distance) aggrave les
risques d'incendie.

s :

 

- Taux de branchement au réseau électrique (%) = 98 ,9%

-Taux de branchement à l'eau potable (%) = 87.4%

-Taux de branchement de

ménages au réseau
d'assainissement = 42 %

-Le réseau de voirie de la ville de Ghomrassen est constitué de plusieurs axes principales qui la relient avec les autres villes et localités voisines dont

notamment : la RR207, la

RR121, la RL1006.

-Un fort raccordement aux réseaux publics nécessaires. -Infrastructure routière moyenne et mal entretenue.

-On note la contrainte de la topographie concernant la modestie de l'infrastructure routière.

-Un réseau routier

discontinu

 

9-lE DomainE DEs

Activités économiqu Es :

(Agriculture, industrie et tourisme / Chômage, emploi)

Agriculture

> Superficie de la zone agricole est de 55 247 ha (3,2 % seulement de la

zone agricole du gouvernorat) :

- Terrains agricoles : 26%

- Parcours : 71 %

- Forêt : 3%

> Terrains agricoles exploités :

· 83% Arbres fruitiers (olivier, palmier,
figue...)

· 17% blé et légumes

> Le poids de Ghomrassen par rapport au gouvernorat :

Surface .

· 4,2% de surface réservé au blé

· 13% de surface de légumes

· 18% de surface d'arbres fruitiers.

Rendement .

-Blé non irrigué : 3,3%

-Blé irrigué : 70 %

-Légumes irrigué : 17%

-Fourrage irrigué : 20%

/ 'iOrXJ4iie :

- 30 petits établissements industriels (matériaux de construction, textile)

- 3 055 000 DT comme investissement.

- 136 emplois

Le tourisme :

-Richesse patrimoniale et

culturelle.

-Richesse paysagère et

écologique.

-Localisation entre la zone

-Les préjugés de non rentabilité d'investissement dans le secteur agricole dans le Sud Tunisien à

cause de la sécheresse et l'irrégularité de pluie.

- Une région qui soufre de longues périodes de sécheresse et de précipitations peu abondantes et très irrégulières.

-La topographie de la région (montagnes, collines ...)

-Dispersion des parcelles agricoles.

-Absence d'une zone

industrielle aménagée.

-Une ville éloignée par rapport aux axes principaux de transports.

-L'absence d'une politique d'aménagement touristique claire et utile.

-Manque d'interrelations entre les différentes zones touristiques (balnéaire, saharienne et montagneuse)

 

touristique balnéaire (Jerba- Jarzis) et la zone touristique saharienne (Tozeur-Nefta-Douz)

 

-La dominance du tourisme littoral sur le tourisme intérieur au niveau d'investissement de l'Etat.

 

Chômage, emploi (2004):

- Un fort taux de chômage.

- Insuffisance de l'offre d'emploi à cause de

> Taux de chômage :

 

17 ,1%

- La modestie de la part de la population active occupée

l'absence totale du 2éme
secteur économique et le

 

> Taux d'activité : 29,8 %

par rapport au poids démographique et

sous-développement d'autres secteurs.

 

> La population active

économique de Ghomrassen

- La volonté d'émigration

 

occupée : 11,2% de la

population active

occupée du gouvernorat.

dans la région.

et de travail à l'étranger de la part de la jeunesse de Ghomrassen.

 
 
 

- La centralisation de

divers secteurs

économiques dans le chef- lieu du gouvernorat (les projets industriels et touristiques)

10-

Ressources en

 
 

REssourcE

eau :(Gouvernorat)

-Importance des ressources

-L'énorme cofit

s ET

- 68,7 millions m cube d'eau

en eau souterraine pas encore

d'installation de

poTENTiAL iTés :

souterraine :

- 15,1 millions m3 de nappe

bien exploité.

l'infrastructure hydrique

(barrages, puits

 

surfacique.

- 53,6 millions m3 de nappe

profonde.

- 27 millions m3 d'eau de

ruissèlement dont 3,5 Millions m3 seulement sont exploités

- Une grande perte d'eau de ruissèlement.

profondes...)

-La politique d'Etat

concernant la maîtrise des ressources (réserves en eau)

 

(13%).

 
 

Ressources financières d'émigration :

- 9.83 Millions de dinars par année sont les ressources financières de l'émigration. (mandats internationaux, change de devises ...)

Les pierres marbrières de type Ghomrassène:

-Caractéristiques géotechniques de la pierre marbrière de type Ghomrassène :

Poids spécifique : De 2,65 à 2,70 g/cm3

Absorption: De 0,35 à 1,40 % Porosité : De 0,9 à 4 %

Resistance à la Compression en kg/cm2: De 980 à 1300

Resistance Intempérie: Bonne (DIN)

R.U. (DIN) : Bonne (DIN)

Source : ONM, 2000

-L'amélioration du cadre de vie d'une grande partie de la population.

-La création de nouveaux projets surtout agricoles. -Grand investissement dans le secteur de bâtiment.

-Une bonne qualité par rapport aux autres types de marbres en Tunisie.

-Pas d'investissement dans ce domaine.

-Evolution du nombre de retraités.

-L'importance de nombre des émigrés originaires de la ville.

-L'ancienneté du site de Ghomrassen.

Le patrimoine culturel:

-Plus de 25 sites archéologiques. -Malgré sa diversité et son originalité la majorité de ses sites est marginalisée par les autorités locales (la commune) et centrales (INP et ANEP)

-Une richesse patrimoniale nationale et même mondiale en dégradation contenue.

-L'ancienneté de

l'occupation humaine à Ghomrassen.

- Les effets climatiques et humains font accélérer la dégradation de ces monuments historiques.

II- L'ANALYSE PROSPECTIVE :

Dans cette partie nous avons concentré l'essentiel de l'analyse sur le domaine démographique et nous avons mis l'accent sur les autres domaines en se basant sur les orientations prospectives des documents d'urbanisme ainsi que sur les orientations du développement définies par la politique de l'Etat.

A. Le domaine démographique :

Pour ce faire, nous devons établir deux scénarios : un scenario tendanciel que maintient le taux d'accroissement démographique en méme niveau enregistré dans la période précédente -1,23% et un scenario de taux d'accroissement démographique de 1% qui prévoit un gain dans l'accroissement démographique moyenne avec l'accroissement du phénomène migratoire.

Les hypothèses de croissance démographique :

1- Scénario nO 1 :

2004-2014 : Si le taux d'accroissement démographique reste -1.23% à Ghomrassen la population s'établira à 16 218 habitants en 2014.

2014-2024 : Si le taux d'accroissement démographique reste -1.23% à Ghomrassen la population s'établira à 14 330 habitants en 2024.

- Le nombre de ménages en 2004 est de 4186.

- Si le nombre de ménages en 2014 est de 3718 et la population comptera 16218, on obtiendra une moyenne de 4,36 personnes par ménage en 2014.

- Si le nombre de ménages en 2024 est de 3301, la population comptera 14 330, on obtiendra une moyenne de 4,34 personnes par ménages en 2024.

Graphique.20 : Estimation de la population future (TC=-1 .23)

? Le scenario prévoit un fort risque de dépeuplement.

2- Scénario nO 2 :

2004-2014 : Si le taux d'accroissement démographique s'établira à 1% à Ghomrassen la population serait de 20 263 habitants en 2014.

2014-2024 : Si le taux d'accroissement démographique se maintiendra à 1% à Ghomrassen la population s'établira à 22 370 habitants en 2024.

Le nombre de ménages en 2004 s'établira à 4186 ménages.

- Si on a un nombre de ménages en 2014 de 6038 et une population de 20 263 habitants, on aura la moyenne de 3,36 personnes par ménages en 2014.

- Si on a un nombre de ménages en 2024 de 8083 et une population de 22 370 habitants, on aura la moyenne de 2,76 personnes par ménages en 2024.

Graphique.21 : Estimation de la population future (TC=1%)

4Dans ce scénario, le taux d'accroissement tendrait à la hausse sous l'effet du solde migratoire positif engendré par la création d'emplois supplémentaires dans les différentes zones à projeter notamment la zone industrielle, la zone touristique et la zone agricole.

B. Les besoins en logements, en équipements et en emplois :

Compte tenu de l'importance de la dynamique urbaine et économique que devrait engendrer le développement des activités dans la zone, nous retenons le scénario 2 comme base de rétrospection pour la conception de la variante d'aménagement

1. Les besoins en logements : Compte tenu du scenario n°2 l'évolution des logements s'établira comme suit :

- 6027 logements en 2004

- 7825 logements en 2014

- 9810 logements en 2024

Estimation du nombre de logments

Estimation du nombre de logments

2000

0

.2004 .2014 .2024

12000

10000

8000

6000

4000

Graphique.22 : Estimation du Nombre de logements

? 3783 nouveaux logements sont les besoins de la ville jusqu'à 2024

2. Les besoins en équipements :

La grille des équipements se présente selon un double aspect :

- Une grille des équipements à caractère réglementaire.

- Un guide de programmation à caractère incitatif.

La grille des équipements regroupe les seuils quantitatifs, variant de moins de 1000 à plus de 60 000 habitants. Par aileurs, elle comporte les unités spatiales concernées. C'est à dire à la fois la hiérarchie administrative (secteur, commune, délégation et gouvernorat) et les niveaux de planification (lotissement, P.A.D, et P.A.U).et prévoit les équipements à programmer pour

chaque binôme `' seuil quantitatif / unité spatiale».Ainsi, cette lecture permettra de recenser tous les équipements à prévoir.

Les seuils d'apparition ne sont plus uniquement quantitatifs, mais que pour plusieurs équipements, ils intègrent la fonction administrative du milieu urbain : secteur, commune et gouvernorat.

Dans une seconde étape, le recours au guide de programmation permet de calculer le nombre d'équipements nécessaires, ainsi que leurs surfaces, et de définir leurs prescriptions techniques.

L'application de cette grille sur la ville de Ghomrassen :

- Ghomrassen est une commune et délégation à la fois.

- Des tissus de faible densité dans la ville, correspondent à des typologies de villas, villa jumelées et autres typologies horizontales n'excédant pas des hauteurs de R+1 (correspondant à moins de 30 logements à l'hectare)

- La population projetée en 2024 est de 22 370 habitants.

- Le nombre de logements protégés en 2024 est de 9810 logements

Secteur

Les équipements nécessaires et optionnels
suivant la grille des équipements pour le
cas de la ville de Ghomrassen

Les
équipements
existants

2011

Les équipements
projetés
2024

Unité

Surface

Unité

Surface

Enseignement

Ecole primaire de base (10 salles) (5)

7

21000m2

0

0

 

Collège (12 salles)........................ (3)

3

45 000m2

0

0

 

Lycée (1000 élèves) (2)

2

30 000m2

0

0

Santé

Centre de santé de base type IV ... (2)

1

600m2

1

6002

 

Centre PMI (2)

0

0

2

1600m2

 

Hôpital de circonscription (1)

1

3000m2

0

0

 

Clinique privée (équipement opionnel) (1)

0

0

1

1000m2

Espaces verts et

Aire de jeux pour enfants (2)

1

500m2

1

500m2

de loisirs

Terrain de jeu pour préadolescent (2)

1

1000m2

1

1000m2

 

Terrain de jeu pour adolescent (1)

0

0

1

1000m2

 

Petits jardin publics (4)

2

3000m2

2

3000m2

 

Jardin public (2)

0

0

2

7000m2

 

Parc urbain (1)

0

0

1

20000m2

Administration

Bureau de poste de 6 guichets (2)

1

600m2

1

600m2

 

Siège de Municipalité ................ (1)

1

600m2

0

0

 

Siège de Délégation................... (1)

1

600m2

0

0

Justice

Tribunal de justice cantonale (1)

0

0

1

600m2

 

Tribunal immobilier ................... (1)

0

0

1

600m2

Culture

Théâtre de plein air ....... (1)

0

0

1

5000m2

 

Maison de la culture................... (1)

1

1000m2

0

0

 

Musée spécialisée (équipement optionnel) (1)

Bibliothèque évolutive (équipement optionnel) (1)
Cinéma (équipement optionnel) (1)

0
1
0

0
600m2
0

1
0
1

1000m2
0
2500m2

Jeunesse et

Club d'enfants (1)

1

600m2

0

0

enfance

Maison de jeunes (1)

1

600m2

0

0

Sport

Stade municipal (0)

1

27000m2

0

0

 

Salle couverte spécialisé ~~~~~ (1)

1

5000m2

0

0

 

Salle pour sport civil (1)

0

0

1

1500m2

 

Piscine (équipement optionnel)~~~~~.(1)

0

0

1

2000m2

 

Terrain de quartier (équipement optionnel) (3)

2

2000m2

1

1000m2

Social

Inspection du travail~~~~~~~ (1)

0

0

1

400m2

 

Unité d'action sociale~~~~~~ ~(1)

0

0

1

400m2

Formation
professionnelle

Bureau d'emploi~~~~~~~~~.(1)

0

0

1

400m2

Culte

Mosquée...............(2)

5

7000m2

0

0

 

Salle de prière (équipement optionnel) (3)

7

2800m2

0

0

Sécurité

Poste de police~~~~~~~~~~.(1)

1

500m2

0

0

 

Poste de protection civile... (1)

0

0

1

500m2

 

Garde nationale~~~~~~.. ~~~(1)

1

500m2

0

0

Commerce

Marché couvert~~~~~~. ~~~..(1)

1

2500m2

0

0

 

Commerce de première nécessité (5)

-

-

-

-

 

Surface commerciale (équipement optionnel)(1)

0

0

1

3000m2

Divers

Garderie (équipement optionnel) ...............(3)

0

0

3

1800m2

 

Jardin d'enfants (équipement optionnel) ......(4)

6

4800m2

0

0

 

Crèches (équipement optionnel)~~~~~.(2)

0

0

0

0

 

Hammam (équipement optionnel) (3)

2

1400m2

1

700m2

 

Salle de fêtes (équipement optionnel)~~~.(2)

2

5000m2

0

0

 

Cimetières ~~~~~~~~~~~~(3)

3

-

-

-

Nombre et superficie totale des équipements

57

18 ,1ha

30

23 ,7 ha

3. Les besoins en emplois :

Avec un taux de chômage de 30% et une population active de 3930 en 2006, les besoins en emplois dans cette ville est de 1179. Ces besoins peuvent être modulés selon les niveaux d'investissement dans la commune et dans la région.

Estimation des emplois additionnels dans chaque zone :

 

Superficie (ha)

Moyenne d'offres
d'emploi emploi/ha

Nombre d'offres
d'emploi

Zone agricole

141

1,2

169

Zone industrielle

58

20

1160

Zone touristique

31

50

1550

C. 2 LJLI24D24JFO rdOIJnJes rSDrrIDs rEFINP 1124A rdINrbDnJsP e rE24ra r planification (les autres domaines) :

1. En matière de risques naturels :

- Lutter contre les risques d'inondation.

- La protection totale de la ville contre les inondations de l'oued de Ghomrassen et ses affluents qui provoquent des dommages à l'agglomération.

2. En matière de l'Jnfrastructure et des réseaux : Les orientations visent à :

- Etendre le réseau routier et promouvoir les zones industrielles à travers l'aménagement et la consolidation de185 kilomètres de routes classées, ainsi que l'aménagement et l'asphaltage de quarante kilomètres de pistes rurales.

- Entreprendre l'aménagement et l'élargissement de la route reliant Bir Lahmar à Ghomrassen, et la construction d'un pont sur l'oued Graguer.

- Entendre les réseaux d'assainissement de Tataouine et de Ghomrassen, au profit de 5000 habitants.

- Réaliser l'asphaltage de la route touristique Guermassa-Ksar Ghilane.

- Renforcer l'axe Ghomrassen Beni Khedache ;

- Renforcer l'axe Ghomrassen Tataouine

- Renforcer l'axe Ghomrassen Bir Lahmer

3. ' IiXJ ileicW IiIXeicslxrbanisation :

Dans l'élaboration de XIème Plan du développement, la session extraordinaire du Conseil régional du gouvernorat de Tataouine en octobre 2009 a prévu:

- La réalisation de trois projets de développement intégré au profit des délégations de Tataouine-Nord, Tataouine-Sud et Ghomrassen

- La création de deux villages d'artisanat, l'un à Tataouine et l'autre à Ghomrassen et la constitution d'une réserve foncière à Ghomrassen

- La réalisation de l'équilibre entre les diverses zones du gouvernorat»

- Le développement des secteurs liés à l'économie résidentielle : commerces, services aux particuliers, santé, transports compte tenu les évolutions prévisibles des besoins socio-économiques, liées aux retraités, aux touristes, associées aux besoins locaux.

- L'élaboration d'un Plan prospectif du développement des zones sahariennes qui visent à mieux intégrer cet espace dans la dynamique du développement et à mettre à profit les potentialités qu'il recèle, notamment les ressources en eau.

Selon la révision du plan d'aménagement urbain de la ville de Ghomrassen achevée en Février 2008 les zones d'extension susceptibles d'être urbanisées dans le futur se présentent comme suit :

-La zone se trouvant sur la rive Nord de

- La zone se trouvant sur la route de Ksar

l'oued Ghomrassen longeant la route RR121

Hadadda occupe une superficie de l'ordre de

vers Tataouine y compris la nouvelle

agglomération de Sidi Mbarek , couvre une superficie de l'ordre de 160,68 ha des terres libres ;

50,00 ha à la cité nouvelle ou cité Bakhtit ;

-La zone de Bir Elkarma qui n'a pas été

-La zone située au sud sur la route locale de

touché elle aussi par le plan d'aménagement

Guermassa jusqu'au nouveau lycée , encore

de 1994 couvre une superficie de l'ordre de

une partie non touchée par le plan

50,00 ha ;

d'aménagement de 1994 et couvre une

superficie de l'ordre de 80,00 ha ;

La zone de Ksar Rosfa et la zone située sur la route d'El Ferch jusqu'au réservoir d'eau, cette

nouvelle zone d'extension elle aussi non inclus dans le périmètre du plan d'aménagement de

1994 et couvre une superficie de l'ordre de 30,00 ha des terres constructibles.

Le PAU prévoit :

- D'orienter l'urbanisation vers les terrains hauts de la ville (route ElFerch, Route Guermassa, Bir El Karma) et aussi l'urbanisation des terrains bas (agglomération de Sidi Mbarek longeant la route de Tataouine),pour minimiser la densité démographique et urbaine.

- De lutter contre la spéculation foncière.

- De promouvoir une architecture et un urbanisme spécifique pour la ville. - D'assurer l'équilibre entre les différents quartiers de la ville.

- De créer un parc urbain.

4. (nIP lhi~reI(flctivités économiques :

Les études du développement s'intéressent à la ville ont prévu une série de programmes et d'orientations notamment :

- Un programme qui englobera la réalisation des études techniques relatives à la création d'un nouveau pôle de palmeraies et de périmètres irrigués sur une superficie de mille hectares.

- Réhabiliter les Jessours et les cultures correspondantes.

- Intensifier l'encadrement et la vulgarisation agricoles dans les productions végétales et animales.

- Elaborer un programme pour la promotion des cultures irriguées et l'extension des palmeraies de la région.

- Promouvoir la petite industrie manufacturière

- Encourager les capitaux originaires de la ville qui désirent s'investir dans le secteur économique à Ghomrassen.

- Valoriser les spécificités naturelles, historiques, culturelles et environnementales de la région, et à les intégrer dans les circuits du tourisme saharien.

- Entamer l'aménagement de la zone touristique de Tataouine, sur une superficie de 30 hectares, pour constituer un prolongement des pôles touristiques de Tozeur, Douz et Jerba, de réaliser l'asphaltage de la route touristique Guermassa-Ksar Ghilane, sur une distance de quarante-trois kilomètres, pour assurer la liaison de la région avec le circuit saharien, de réhabiliter et de préserver les villages à vocation touristique de Douiret et Guermassa, et de réaliser une deuxième tranche du projet de sauvegarde et de réfection du village de Chenini à Tataouine-Sud.

- Un programme pour l'aménagement et la réhabilitation des ksours Berbères dans le cadre d'un circuit touristique englobant Tataouine, Ghomrassen, Guermassa, Chenini, Douiret et Ksar Ouled Soltane, de créer un musée à l'effet de promouvoir le secteur du tourisme, de mettre en valeur le patrimoine saharien et les spécificités naturelles et culturelles de la région

- Aménager le centre de camping et de villégiature de Douiret .

- Développer l'artisanat local et la formation féminine dans ce domaine ;

- Créer une zone de petits métiers pour promouvoir l'activité artisanale et touristique en créant des structures d'accueil et de services.

5. En matière des ressources et potentialités :

- Le 'Plan bleu pour la Méditerranée" prévoit, pour l'an 2025, un accroissement de 38% des besoins en eau d'irrigation pour l'ensemble des pays du bassin méditerranéen. Les pays du Maghreb, sont confrontés à un défi sans précédent dans l'histoire: l'accroissement démographique et les besoins alimentaires doublent chaque vingt ans. Dans ces pays, la quantité d'eau disponible par personne et par an était de 540 m3 en 1990, et ne serait plus que 324 m3 en l'an 2025.

- L'Etat va entamer un programme d'aménagement et l'entretien d'un grand nombre de ksour.

- Un organisme appartenant à l'UNESCO va se charger d'entretenir et sauvegarder les

peintures rupestres dans le monde dont les peintures rupestres de Ghomrassen.

CHAPITRE DEUEXIEME

AFOM / Projet d'aP pnaJIP Int

I- Mise en application de la méthode AFOM :

Après avoir mené une étude rétrospective qui a permis d'analyser l'environnement interne et externe, la technique AFOM consiste à confronter les atouts et les faiblesses avec les opportunités et les menaces. Ces composantes nous permettons par la suite d'établir une matrice de synthèse qui se décline en une série d'orientations d'aménagement et d'actions. C'est de cette méthode que nous comptons construire notre proposition d'aménagement de la ville de Ghomrassen.

A. Rappel des composantes par domaines :

1- Atouts:

Secteurs Economiques:

- Céréales irriguée

- Ressources financières d'émigration

- Réserves foncières

- Matériaux premiers

Secteurs sociaux :

- Une population jeune - Taux d'accroissement démographique.

- Population urbaine. -

Environnement:

- Ressources en eau souterraine.

- Paysage montagneux spécifique.

Infrastructures:

- Raccordement aux réseaux

publics.

- Equipements socio-collectifs.

- Parc logement.

-

Secteur culturel:

- Richesse patrimoniale et

culturelle

2- Faiblesses :

Secteurs Economiques:

- Industrie

- Tourisme

- Agriculture

- L'intercommunalité

- Pratiques économiques

Secteurs sociaux :

- Solde migratoire négatif - Pratiques sociales

- Chômage assez fort

- Déséquilibre démographique - Goût architectonique.

- Densité urbaine

Environnement:

- La topographie - Inondations

-

Infrastructures:

- Infrastructure routière

Secteur culturel:

- Equipements culturels et de loisirs

3- Opportunités :

Secteurs Economiques:

- Industrie

- Tourisme écologique culturel - Agriculture

- L'intercommunalité économique - Politique du développement économique de régions

intérieures.

Secteurs sociaux :

- Politique du développement humain de régions intérieures.

Environnement:

- Enormes ressources hydriques non exploitée.

Infrastructures:

- Une architecture et un urbanisme spécifique à la ville.

Secteur culturel:

- Programme de sauvegarde du patrimoine local

4- Menaces :

Secteurs Economiques:

- Dégradation de réserves

foncières.

- Dégradations de zones agricoles. - Déséquilibre de la dynamique économique.

Secteurs sociaux :

- Dépeuplement.

- Changement radical de la
composition ethnique.

- Chômage.

- Vitalité de la ville.

Environnement:

- Le gaspilage d'énormes ressources d'eau de ruissèlement.

Infrastructures:

Longue période de marginalisation. Secteur culturel:

- Dégradation du patrimoine local.

B. Confrontation entre les atouts et les faiblesses avec les

opportunités et les menaces :

1. Les enjeux et les orientations d'aménagement

Domai

Endogène

Exogène

Enjeux

Orientations

ne

Atouts

Faiblesses

Opportunités

Menaces

 
 

1/Site

et paysag e :

-Paysage montagneux spécifique.

- Des grandes réserves

foncières aux

plateaux hauts

du site.

-Contraintes topographiqu es et naturelles.

-Orientation de

l'urbanisation vers les
plateaux

hauts par le

PAU.

-Des espaces inondables

non encore

classés par

les services

techniques. -Orientation de

l'urbanisation vers des
zones

inondables

par le PAU.

-Eviter l'urbanisation des sites
inondables.

-Arrester la

dégradation visuelle du
paysage montagneux.

-Orienter l'urbanisation vers les
plateaux hauts du site.

-Elaborer une
réglementation qui traite de la dégradation du paysage et de l'émergence de l'urbanisation

dans les sites
inondables.

2/Risqu es

nature ls :

-Une longue

période entre

les inondations (période de retour 20ans)

-Un énorme

ruissèlement d'eau surtout

pendant la

période de

retour.

-De grands

investisseme nts de la part de l'Etat dans ce domaine.

-

L'exploitatio n d'énormes ressources en eau de ruissèlement par leur accumulation dans des citernes.

-Une

mauvaise gestion de la part de la
commune concernant

les travaux de protection contre les
inondations.

-Protéger la

ville contre les inondations.

-Elaborer un

projet de

protection de

la ville contre
les inondations
en se basant

sur les
indicateurs d'inondations de la période de retour.

3/ Situati on :

- Les marchés
hebdomadaires

qui réunissent

les divers

habitants des

petites

localités.

-La modestie de

l'infrastructur

e routière

entre les

petites localités.

-Manque de

moyens de

transport publics.

-A un rayon de 25km seulement par rapport à Ghomrassen se localisent les

différentes localités.

-La prédominanc e économique et

administrativ e du chef-

lieu du
gouvernorat.

-Renouveler l'interrelation entre les
petites

localités.

-Assurer une

intercommunal ité

administrative et économique entre les
diverses agglomérations avoisinantes.

4/Démo graphi e

-Une

population jeune.

-Très faible

taux d'accroissem ent

démographiq ue.

-Un fort

risque de

dépeuplemen t.

-Déséquilibre démographiq ue entre les
différentes

périodes de
l'année.

-Solde migratoire négatif.

-Une population éduquée et
qualifiée. -Ressources financières d'émigration.

-Un changement radical de la
composition

ethnique de
la population de

Ghomrassen -Mauvaises pratiques économiques et sociales du à

l'émigration.

-Fixer la

population

dans la ville.

-Développer la vie

économique

dans la ville.

- Développer la vie

culturelle.

-Créer des

espaces de

loisirs et de
détentes

5- Logeme nt/

Habita t :

-Suffisance du parc

logements.

-Un mauvais goût

architectoniq ue.

- La ville est

disposée à

accueillir un

bon nombre

de nouveaux résidants.

-Absence d'interventio n de l'Etat.

-Un grand

capital gelé

en construction.

-Harmoniser le cachet

architectonique et urbanistique de la ville.

-Réviser les

règlements d'urbanisme.

6/Urba nisatio n :

-La majorité de la population est urbaine.

-Une forte

densité

urbaine.

-Les contraintes naturelles (les montagnes et l'oued)

-Orientation de

l'urbanisation vers les
terrains hauts de la ville par le PAU .

-La topographie de nouvelles
réserves foncières.

-Minimiser la

densité urbaine et

démographiqu e au plein centre ville.

-Urbaniser les

terrains hauts

de la ville.

7- Équipem ents sociocollect ifs :

-Suffisance des équipements socio-

collectifs.

-Pas d'encombreme nt.

-L'absence

de la

protection civile dans la ville.

-Manque des équipements culturels modernes et
développés.

- L'encourage

ment de

l'Etat du

secteur

culturel.

-La centralité de chef-lieu de

gouvernorat.

-Encourager l'investisseme nt dans le
secteur culturel et de loisirs.

-Renforcer les

équipements culturels et de loisirs

8-

L'INFRIs
tructu re et les

réseau x :

-La majorité de

logement est

raccordée aux

réseaux

publics nécessaires.

-

Infrastructure routière moyenne.

-L'évolution d'investissem ent d'Etat au profit de
régions intérieures.

-La topographie montagneuse

de la région

impose des

énormes investisseme nts.

-Elaborer une

infrastructure moderne et
développée

pour

encourager les investissement s économiques.

-Organiser un

nouveau

réseau de

transport en

commun bien planifié

-Créer des axes routiers

rapides et

modernes entre les diverses localités.

9-

Agriculture :

-Modeste

-D'énorme

-La

Développer le

-Allonger les

Activit

 

superficie de

ressources en

sécheresse et

secteur et

espaces

és

-Un fort

la zone

eau profonde.

l'irrégularité

surtout

agricoles.

économi

rendement de

agricole à

 

de pluie

l'agriculture de

 

ques :

céréales

Ghomrassen.

 

-Les

céréales

 
 

irrigué.

-La topographie

de la région
(montagnes, collines ...) -Dispersion des parcelles agricoles.

 

préjugés de

non

rentabilité d'investissem ent dans le
secteur

agricole dans
le sud

irrigués.

 
 
 
 
 

Tunisien.

 
 
 

Tourisme :

-Un tourisme

-Localisation

-La

-Développer le

-Aménager

 
 

de passage.

entre la zone

dominance

tourisme de

une zone

 

-Richesse

-Un secteur

touristique

du tourisme

passage vers

touristique.

 

patrimoniale et

très

balnéaire

littoral sur le

un tourisme

-Renforcer le

 

culturelle.

marginalisé

(Jerba-Jarzis)

tourisme

`'de nuitées»

marketing de

 

-Richesse

et absent

et la zone

intérieur au

 

produit

 

paysagère et

dans la

touristique

niveau

 

touristique de

 

écologique.

région.

saharienne

d'investissem

 

la ville

 
 

-

(Tozeur-

ent de l'Etat.

 

(Installation

 
 

Marginalisati

Nefta-Douz)

-Manque

 

des panneaux

 
 

on et

-

d'interrelatio

 

publicitaires)

 
 

dégradation

Aménagemen

ns entre les

 

-Valoriser et

 
 

de plusieurs

t d'un circuit

différentes

 

protéger le

 
 

vestiges et

touristique

zones

 

patrimoine

 
 

sites

géologique

touristiques

 

écologique et

 
 

archéologiqu es dans la région.

Ghomrassen- Ksar

Haddada.

(balnéaire, saharienne et montagneuse

 

patrimonial de la ville.

 
 
 

-L'asphaltage de la route
touristique Guermassa-

) -L'opposition

de certains

habitants de

 
 
 
 
 

Ksar Ghilane,

Ghomrassen

 
 
 
 
 

pour assurer

la liaison de

la région

avec le

circuit

saharien.

contre l'évolution de ce secteur
dans la ville.

 
 

L'industrie :

-La modestie de

l'infrastructur e routière.

-La topographie du site.

-Plusieurs capitaux et
propriétaires

des usines
originaires de

la ville
désirent s'investir

dans ce

secteur à

Ghomrassen.

-

Concentratio n de ce

secteur dans

le chef lieu
de

gouvernorat.

Organiser et

développer le

secteur dans la ville.

-Aménager

une zone

industrielle. -Identifier la
localisation

des futures

carrières.

-L'existence

de plusieurs

matières premières :

marbre, la

pierre de

plâtre,

l'argile...

- des produits agricoles spécifiques

comme les

figues et

l'huile

d'olivier biologique.

Chômage et

-Un fort taux de chômage
par rapport le

taux de
chômage

régional et
national.

-Tendance

politique à

assurer une

intercommun alité surtout
au niveau de secteur

touristique.

- La nouvelle politique du développeme nt humain et économique de régions intérieures.

-Un déséquilibre remarquable entre les
diverses

zones du

gouvernorat au niveau
d'offres d'emploi.

Minimiser le

taux de

chômage et

créer de

nouvelles

offres

d'emploi

-Développer le secteur

touristique. -Développer le secteur

industriel -Développer l'agriculture. -Renforcer les
activités artisanales.

emploi :

-L'émigration à minimiser le taux de chômage.

10- Ressou rces et potenti alités

Ressources en

-Une grande perte d'eau de ruissèlement. -Sous-

exploitation de ces ressources hydriques.

-

Développemen

t du secteur économique (agriculture, tourisme et l'industrie)

-Sous- développement de l'économie régionale et surtout le second secteur. -L'énorme

coût d'installation de

-Minimiser le gaspillage des eaux de ruissèlement et exploité avec modération les eaux

souterraines.

-Accumuler les eaux de ruissèlement. -Allonger les espaces agricoles.

eau :

-Importance des ressources en

eau souterraine.

Le

patrimoine cul turel:

-Une richesse patrimoniale dispersée dans toute la région.

Les pierres marbrières de type

Ghomrassen:

-Une pierre de
bonne qualitépar rapport aux

autres types en Tunisie.

Ressources financières oIiPIJrarIRn :

-Evolution du nombre de retraités de retour de l'étranger.

Exploiter cet

atout de

développement du secteur
touristique, sans dégradation des monuments historiques.

-Localisation de différents monuments et sites

archéologiques dans la ville et ses environs.

-

L'aménagement de certains sites pour qu'ils
devenaient

accessibles et
protégés.

-La plus part de ces

ressources sont investis dans

la construction des logements.

-

L'infrastructur e routière

-

Marginalisatio n et
dégradation de plusieurs

vestiges et
sites

archéologiques dans la région. -Secteur touristique

sous-

développé.

-Importance des capitaux originaires de la ville.

-

Eencourageme nt de l'Etat de l'investisseme nt économique dans les

régions intérieures.

-La volontédes Italiens à

investir dans ce domaine.

-L'Etat va

entamer un

programme d'aménageme nt et
d'entretien

d'un grand

nombre de

ksours.

- Un

organisme mondial va se charger de
l'entretien et

l'infrastructure hydrique (barrages,

puits profondes...) -La politique d'Etat

concernant la maîtrise des ressources (réserves en eau)

-

Investissement dans le secteur économique en dehors de la

ville (des briqueteries,

des usines d'eau

minérale ...)

-Le coût élevéde

l'investisseme nt dans le secteur d'extraction de marbre. -l'influence

des travaux d'extraction sur

l'environneme nt.

-La marginalisatio n au niveau central de sud

tunisien en

matière de

sauvegarde du patrimoine de la part de l'institut

national du
patrimoine et le ministère de la culture et

Minimiser l'investissement de ces

ressources dans la construction des logements et encourager les capitaux originaires de la ville à créer de nouveaux

projets économiques.

Exploiter cet atout de développement du secteur sans menacer l'environnement .

-Aménager une zone

industrielle. -Aménager une zone touristique.

-Identifier la localisation de carrières. -Aménager une zone

industrielle. -renforcer l'infrastructure routière.

 
 
 

de sauvegarde

l'agence

 
 
 
 
 
 

des peintures

nationale

de

 
 
 
 
 

rupestres dans

protection

et

 
 
 
 
 

le monde dont

de mise

en

 
 
 
 
 

les peintures

valeur

du

 
 
 
 
 

rupnestres de

patrimoine.

 
 
 
 
 
 

Ghomrassen.

 
 
 
 
 
 
 

-

 
 
 
 
 
 
 

Développemen t du secteur touristique

 
 
 
 

2. Création de la matrice AFOM (SWOT) :

La matrice AFOM constitue le résultat visuel de l'analyse. Elle synthétise les conclusions et les traduit graphiquement afin de fournir une vue synoptique des facteurs qui conditionnent le développement de la région. Get instrument aide à analyser le contenu du tableau AFOM (SWOT) et peut être utile pour initier de nouvelles et meilleures stratégies d'intervention.

Ghaque quart de diagramme de la matrice doit être lu à part. Toutefois, pour une vision globale des atouts et des contraintes, l'ensemble figure sur une même page.

Les ordonnées montrent l'importance du secteur désigné. Pour les secteurs économiques (points rouges),. Pour les secteurs sociaux (points bleus) et environnementaux (points verts), pour les infrastructures (points violets) et pour le secteur culturel (points jaunes)

Sur l'axe des abscisses, on a reporté le potentiel d'amélioration des secteurs (ou des domaines) considérés. Le potentiel indique les marges de manoeuvre possibles qui peuvent aller dans le sens de l'amélioration (flèches). Ainsi, chaque point est posé par rapport à sa situation actuelle et les flèches indiquent les marges d'amélioration possibles.

Le résultat global de la matrice se veut «dynamique», l'emplacement des points reflète à la fois la situation actuelle et le positionnement futur, évalué de façon « raisonnable ».

Schéma.9 : La matrice de l'analyse AFOM

3. Les actions d'aménagement :

Enjeux

Orientations

Actions d'aménagement

1. Eviter

l'urbanisation des
sites inondables.

2. Arrêter la
dégradation

visuelle du

paysage

montagneux.

-Orienter l'urbanisation vers les plateaux hauts du site.

-Elaborer une réglementation qui traite de la dégradation du paysage et de l'émergence de l'urbanisation dans les sites inondables.

-Aménager des zones urbaines :

(résidentielle, touristique et industrielle)

- La zone se trouvant sur la route de Ksar Hadadda occupe une superficie de l'ordre de 50,00 ha à la cité nouvelle ou cité Bakhtit

-La zone de Bir Elkarma qui couvre une superficie de l'ordre de 50,00 ha

-La zone situé au sud sur la route locale de Guermassa jusqu'au nouveau lycée , qui couvre une superficie de l'ordre de 80,00 ha ; -La zone de Ksar Rosfa et sur la route d'El Ferch jusqu'au réservoir d'eau, nouvelle zone d'extension qui couvre une superficie de l'ordre de 30,00 ha des terres constructibles.

- Avec un épannelage :

Un maximum de R+1 pour les

constructions au niveau
topographique bas de la ville.

Un maximum de R+1 pour les

constructions aux espaces qui

dominent la ville au niveau
topographique haut.

3. Protéger la ville

contre les

inondations.

-Elaborer un projet de protection de la ville contre les inondations en se basant sur les indicateurs d'inondations de la période de retour.

-Démolir les petits daleaux au niveau de l'intersection entre l'oued et l'axe principal et construire un pont en règle d'art qui répond aux enjeux de la période de retour.

4. Assurer l'interrelation urbaine et
l'équilibre entre le centre ville de
Ghomrassen et les nouveaux quartiers du plateau haut.

-Renforcer les équipements administratifs et

commerciaux dans les nouveaux quartiers de la ville.

- Implanter un poste de protection civile au niveau du Rond point d'Om Mouzlef.

- Implanter un centre commercial près du Ksar Elrosfa.

-Organiser un nouveau réseau de transport en commun bien planifié

-Créer des axes routiers modernes entre les divers quartiers de la ville.

5. Fixer la population dans la ville.

-Développer la vie

économique dans la ville.

- Développer la vie culturelle. -Créer des espaces de loisirs et de détentes.

-Implanter une piscine sur la route

d'El-Farech et près du réservoir d'eau. -Implanter un théâtre et un musée au niveau de l'ancien quartier Ibn Arafa.

- Aménager et embellir les espaces de

rencontre au plein centre ville.

 

6. Harmoniser le
cachet architectonique et
urbanistique de la ville.

-Réviser les règlements

d'urbanisme.

-Elaboration d'un cahier des charges qui précise l'epannelage dans la ville, l'aspect général des façades et la couleur ocre en harmonie avec la topographie (pour les futurs projets de reconstruction ou de réhabilitation).

7. Développer le
secteur agricole et surtout

l'agriculture de

céréales irrigués.

-Allonger les espaces

agricoles.

Aménager une zone Agricole :

-La zone se trouvant sur la rive Nord de l'oued Ghomrassen longeant la route RR121 vers Tataouine y compris la nouvelle agglomération de Sidi Mbarek. Elle couvre une superficie de l'ordre de 141 ha des terres libres.

-Implanter des réservoirs et des puits pour accumuler les eaux de ruissèlement.

8. Développer le

tourisme du

passage vers un

tourisme `'de
nuitées»

-Aménager une zone

touristique.

-Renforcer le marketing de produit touristique de la ville -Valoriser et protéger le

patrimoine écologique et
patrimonial de la ville.

-Aménagement d'une partie de la zone de Ksar Rosfa qui domine la ville 31 ha.

(Champ visuel sur le paysage montagneux et la proximité de site archéologiques) -Installation des panneaux publicitaires.

- Aménager et installer des services d'accueil dans les différents sites patrimoniaux à Ghomrassen (les stations de peintures rupestres, les deux kalàas, Ksar El-Rosfa...)

- Elaborer un circuit de tourisme culturel.

9. Organiser et

développer le

secteur industriel

dans la ville.

-Aménager une zone

industrielle.

-Identifier la localisation des futures carrières.

- Aménager une zone industrielle à Bir Elkarma qui couvre une superficie de l'ordre de 58 ha (la proximité des zones d'extraction de matières premières)

 

10. Minimiser le taux de chômage et
créer de nouvelles opportunités d'emploi.

-Développer le secteur

touristique.

-Développer le secteur

industriel

-Développer l'agriculture. -Renforcer les activités
artisanales.

- Aménagement d'une zone industrielle - Aménagement d'une zone touristique - Aménagement d'une zone agricole

- Aménager la place de l'Indépendance pour accueillir des activités artisanales et

culturelles.

11. -Minimiser le
gaspillage des eaux de ruissèlement et

exploiter avec

modération les

eaux souterraines.

-Accumuler les eaux de ruissèlement.

-Allonger les espaces agricoles.

- Aménagement d'une zone agricole -Installation des réservoirs et des puits pour accumuler les eaux de ruissèlement (au niveau du point le plus bas de l'oued)

 

12. Exploiter les
matières premières sans menacer
l'environnement.

-Identifier la localisation de carrières.

-Aménager une zone

industrielle.

-renforcer l'infrastructure routière.

-Localisation de différentes carrières. -Réglementation qui nécessite l'élaboration d'une étude d'impact de ces carrières sur l'environnement.

II- LE PROJET D'AMENAGEMENT :

Le projet d'aménagement s'articule autour de deux composantes complémentaires :

- Une variante d'aménagement qui comprend des actions de création de zones : agricole, industrielle et touristique. Cette variante est accompagnée d'interventions d'aménagement des espaces publics.

- Un circuit touristique et culturel local et régional qui intègre les potentialités culturelles et paysagères de la ville dans la variante d'aménagement.

A. / D 1NDIiDn24 14'DP énDHP en2 :

1- Justifications de la localisation de la zone agricole à Sidi Mbarek (141ha) :

Plusieurs motifs ont orienté la localisation de la zone agricole à Sidi Mbarek :

- Une zone qui concentre plusieurs espaces agricoles.

- Une zone inondable qui accueillit le volume total des eaux de ruissèlement pendant les averses, c'est une zone de niveau topographique le plus bas.

- L'existence d'anciens puits dans la zone dont bon nombre est fonctionnel jusqu'a maintenant. D'autres puits qui ont été colmatés peuvent titre reconstruits.

2- Justifications de la localisation de la zone industrielle à Bir El-

Karma (58ha):

- C'est une zone favorable, topographiquement, pour accueillir une zone industrielle :c'est la zone la plus plane à l'intérieur du périmètre du PAU.

- Il s'agit d'une zone accessible grace à l'infrastructure routière qui l'entoure.

- C'est la zone la moins urbanisée dans la ville qui abrite quelques logements.

- C'est une zone que se localise à proximité des ressources en matières premières (marbre, plâtre) sur la route de Ksar El-Hdada.

3- Justifications de la localisation de la zone touristique au plateau du Ksar El-Rosfa (31ha):

- Cette zone qui domine la ville bénéficie d'un magnifique champ visuel vers le paysage montagneux spécifique de la région.

- Elle profite de la proximité des monuments historiques, notamment les stations des peintures rupestres et de Ksar El-Rosfa.

- La présence d'un patrimoine naturelle près de la zone qui favorise un tourisme écologique.

4- Justifications de la création et de la localisation des zones

résidentielles (126ha) :

Selon l'analyse prospective que nous avons élaborée, les besoins en logement dans cette ville seront de 3783 logements ce qui correspond à environ 126 ha calculés suivant une densité moyenne de 30 log/ha. Au niveau des actions d'aménagement, nous avons réservé 130 ha pour les zones résidentielles.

Par ailleurs, nous avons localisé ces zones résidentielles dans les palataux haut de la ville où d'importes réserves foncières et des terrains accessibles peuvent être ouverts à l'urbanisation. Ce choix se justifie également par la volonté de créer de nouvelles centralités en dehors du centre traditionnel de Ghomrassen.

Photo.25 : Une place publique en plein centre ville. Photo.26:L'harmonie architectonique des arcades est

menacée par la couleur noire d'asphalte.

5- L'aménagement des espaces publics :

D'après la visite sur terrain et les entretiens avec la population, on note la présence des espaces bien déterminés dans la ville où se rassemblent les habitants spontanément.

On note par exemple la grande place de l'Indépendance qui se localise en plein centre ville de Ghomrassen.Cette place est entourée par plusieurs locaux commerciaux (Cafés , Restaurants , atelier d'artisanat...).

Toute la superficie de cette place a été goudronnée, ce qui a entrainé une mauvaise harmonie avec les arcades blanches qui juxtaposent la façade.

Donc je propose d'entamer un réaménagement de cette place publique (l'implantation des verdures ou des monuments au centre de la place). Ce réaménagement peut renforcer la faible relation entre le citoyen et son espace public ce qui favorise le développement de l'urbanité.

Schéma.10 : La variante d'aménagement de la ville de Ghomrassen

B. Un circuit touristique culturel :

C'est un circuit à travers les traces de l'homme depuis la préhistoire jusqu'aux nos jours dans la région de Ghomrassen et ses environs. La durée du circuit peut s'étaler sur deux jours comme suit.

1- Circuit local (la ville) : 1er jour

Le site

Les spécificités

Photos

-La ville moderne.

-La corbeille de Ghomrassen. -Le mode de vie des habitants

 
 
 
 

Photo .27 : La corbeille de Ghomrassen

-La station d'Insifri

Localisation :

 
 

Insifri est un ravin sous affluent de l'Oued Ghomrassen, situé au Sud de la ville. Insifri veut dire en berbère l'abri de l'hérisson Au fond de ce ravin parsemé de Jessour et plantés de palmiers et d'oliviers, on remarque la

présence de deux cavités

façonnées dans le calcaire
dolomitique de la berge gauche
du ravin. Face à ces deux

cavités, il y a un abri étroit creusé dans un banc argileux. Dans ces deux cavités et cet abri des peintures rupestres sont présentes.

-L'oasis de la vallée d'Insifri. -La rareté de ce type de
patrimoine.

-On peut voir sur la route la localisation du Kalâa de Hamdoun

Photo.28 : Peinture rupestre d'Insifri

Photo.29 : Oasis d'Insifri

-La vallée de Beni Ghdir

Localisation :

 
 
 

Ksar Beni Ghedir est situé à 4 Km au Nord-est de Ghomrassen. Il occupe un long vallon qui verse dans l'oued de Ghomrassen et domine une zone irriguée. Ce Ksar est très récent (début du XXe siècle) et se compose de 120 Ghorfas, des huileries et une mosquée... qui sont présents à côté du Ksar.

Photo.30 : Ksar Béni Ghedir

-Kalâa de Neffik

-L'habitat troglodyte horizontal -L'architecture d'un village de crête.

-Vue panoramique du sommet du haut de la Kalâa.

 
 
 

Photo.31 : Les habitats troglodytes

-Chaâbet El Mâarek

Localisation :

Photo.32 : Peinture rupestre : l'Autriche et l'être

humain

Châabet Elmâarek est un autre ravin sous affluent de l'Oued Ghomrassen situé au Nord Quest de la ville, il est appelé ainsi par la mémoire populaire en souvenir d'une bataille qui eut lieu entre une partie de la

population de Ghomrassen et celle de Ksar Hadada. Dans ce ravin ont été découvertes deux stations.

-La présence de l'être humain dans les figurations rupestres. -Les significations des peintures. (scène de chasse, scène
d'accouplement ...)

-Centre

d'hébergement (Ksar Hadada)

Localisation :

 
 
 

Ksar Hadada est situé à 7 Km au Sud-est de Ghomrassen et date de 1845 ap JC. Il est constitué de 360 Ghorfas et a pu être

transformé en pensions aux

touristes. Ce Ksar a servi de coulisses pour le tournage de quelques séquences du film `' la guerre des étoiles».

Photo.33 : Ksar El-Hdada

2- Circuit régional (rayon de 20km) : 2ème jour

Le site

Les spécificités

Photos

-Guermessa

-Présence d'un petit musée

artisanal.

-Autre exemple de village de crête. -Vue panoramique sur la plaine

Photo.34

: Le village de Gurmassa

 

-Le camp de Ras El Ain

Localisation :

 

Aïn

Le camp romain de Ras El Ain se trouve à l'Est de la route Sud-est de Tataouine à 8 Km environ au Nord de Ghomrassen. Il a été implanté sur une légère éminence à la

rencontre de deux Oueds. Il commande vers l'Est la gorge de Oued Tlalet qui ouvre un passage vers la plaine de la Jeffara et

contrôle la plaine du Ferch qui s'ouvre sur le Dhahar par la vallée de Oued Guermessa et celle de Oued Chenini.

4Le plus important site romain dans la région

 
 
 

Photo.35 : L'état actuel du Camp de Ras El

-Ksar El Ferch

Localisation :

 

Photo.36 : Ksar El-Farech

 

Le Ksar d'El Ferch est situé à environ 8 Km de Ghomrassen sur la route Sud- ouest de Tataouine. Il occupe un grand espace qui se repartît sur trois cours. Il comporte environ 280 ghorfas

-Un Ksar à trois cours.

Ksar El-Mrabtine

Localisation :

Photo.37 : Ksar El-Mrabtine

 

Ksar El Mrabtine est situé a 10 Km au Sud est de Ghomrassen sur une butte témoin et date du XIIIe siècle ap JC. Il se compose de 160 ghorfas superposées en 5 étages . Son plan est de forme ovale. Il appartient aux tribus maraboutiques.

Photo.38 : Ksar Chouline

Localisation :

 

Ksar Chouline

installation romaine amont de la vallée Mrabtine. Elle domine

est une autre

implantée en
de Oued El-
la route par

Ksar Chouline

la plaine de

Ghomrassen

à

 

Tataouine.

 
 
 

==>L'architecture

romaine

(les

voûtes, les gros blocs taillés.)

Schéma.11 : Localisation des différents sites et monuments historiques à Ghomrassen et ses enivrons

Bibliographies

Les ouvrages :

Abd El Wahab (H.) : Rihla d'Attijeni, Tunis-Libye, 1980.

Ben Ouezdou (H.) : Découvrir la Tunisie du Sud de Matmata à Tataouine Ksour, Jessour et troglodytes, Tunis, 2001.

Kioua (R) et Rekik (R.) : Les spécificités architecturales du sud tunisien, Tunis, SD. Louis (A.) : Tunisie du Sud Ksar et villages de crêtes, Paris, 1975.

Trousset (P.) : Recherches sur les Limes tripolitanus du Chott El-Djerid à la frontière tuniso-libyenne, Paris, 1974.

Zaied(A):Le monde des Ksour du Sud-est tunisien, Beit Al-Hekma Carthage, 1992. Les mémoires et les thèses :

Ghourabi (H.) : Projet de restauration et de mise en valeur du Ksar El-Mrabtine à Ghomrassen (Tataouine), projet de fin d'études, ISTEUB, Tunis, 2008.

Ghourabi (K.) : PUn circuit de tourisme culturel dans le Sud-Est Tunisien à travers « la mémoire de l'Homme » projet de fin d'études, ISEAH, Mahdia, 2005.

Mzabi (H.) : La Tunisie du Sud-est : géographie d'une région fragile, marginale et dépendante, thèse de doctorat, Tunis, 1993.

Les études et les rapports :

Révision du Plan d'Aménagement Urbain de la Commune de Ghomrassen , Bureau d'études : Habib KHORCHANI - Architecte E.P.A.U

Atlas du gouvernorat de Tataouine, Direction générale de l'aménagement du territoire, Tunis, 1995.

Les dictionnaires :

Pierre Merlin, Dictionnaire de l'urbanisme et de l'aménagement (Janvier 2009) Les articles :

Ghrabi (Mh) :1. Kalaat Nefig : Le premier noyau urbain à Ghomrassen, Article dans `'La vie culturelle' Tunis, Avril 2010.

2. Les peintures rupestres de Ghomrassen intervention dans le XXIII Valcamonica Symposium : «Les peintures rupestres » Centre de recherche, Capo Di Ponti Italie, Octobre 2009.

3. L'évolution de l'habitat a Ghomrassen a travers l'histoire, intervention dans le colloque : « La ville et la société local », commuté culturel de Zarzis, Juillet, 2005.

4. Les peintures rupestres de Ghomrassen : un patrimoine archéologique préhistorique unique en son genre. Comment le sauvegarder et le valoriser ? intervention dans le colloque : « La diversité du patrimoine culturel et humain dans le Sud-est tunisien », Institut de région aride de Mednine, Juillet 2004.

Gragueb (A) et Mtimet (A) : La préhistoire en Tunisie et au Maghreb, Tunis, 1989.

Gragueb (Ab.) : `'Une nouvelle station de représentations rupestres dans le Sud tunisienne (INSIFRI- Ghomrassen)», travaux du LAPMO, 1988.

Chnib (M) « Projet d'embellissement de la ville de Ghomrassen risqué la vie de citoyen » en arabe, revue `'Almawkef», 14 Juillet 2006.

BONVALLOT (J), « Comportement des ouvrages de petite hydraulique dans la région de Médenine (Tunisie de sud) au cours de pluies exceptionnelles de Mars 1979 » O.R.S.T.O.M ,1979 .

Table des matières

INTRODUCTIONGENERALE.................. ........................................................................... 6

- Positionnement de l'étude......................................................................................................... 6 Analyserétrospective ..................................................................................................................... 6
Analyseprospective
· ........................................................................................................................ 7 L'approche AFOM
· ........................................................................................................................... 7

- Objectifs de l'étude
· ................................................................................................................... 8

- Sources d'information
· ............................................................................................................ 8

9

- La methodologie de l'etude
·

CHAPITRE PREMIER :(Analyse rétrospective / Analyse prospective) ............ 10

I. L'ANALYSE RETROSPECTIVE THEMATIQUE......... ...................................................... 11

A. Domaines : ..................................................................................................................... 11

1. Site et paysage 11

2. Risques naturels 14

3. Situation 16

a) Armature urbaine : 16

b) Statistiques sur la délégation : ................................................................................. 18

c) Flux véhiculaire : ......................................................................................................... 18

4. Le domaine démographique 20

a) Histoire de peuplement de Chomrassen: 20

b) Population et ménages : un fort risque de dépeuplement : 21

c) La migration : Un fort taux d'émigration: 23

L'émergence de mauvaises pratiques sociales et économiques en relation étroite avec la Migration : ............... . 25

5. Le logement /Habitat....................................................................................................... 26

6. Urbanisation...................................................................................................................... 28

a) Histoire du développement urbain de la ville : .......................................................................... 28

b) Processus d'urbanisation : ...................................................................................................... 29

c)

Les fronts d'urbanisation : ...................................................................................................... 30 Latopographie montagneuse du site : .................................................................................................30 L'implantation des équipements :
· ......................................................................................................30

d) La planification urbaine : ........................................................................................................ 33

7. Équipements socio-collectifs............................................................................................ 34

8. L'infrastructure et les reseaux.......................................................................................... 35

a) Voirie : .................................................................................................................................. 35

b) Eau Potable : 36

c) Electricité : ........................................................................................................................... 36

d) Assainissement : ...................................................................................................................... 36

9. Activités économiques (Agriculture, Industrie et Tourisme / Chômage, Emploi) ......37

a) Chômage, emploi :
·
.................................................................................................................. 37

b) Agriculture : ........................................................................................................................... 38 Auniveau du gouvernorat : ........................................................................................................................... 35 Au niveau de la délégation de Ghomrassen : ....................................................................................................... 35

c) Industrie : ............................................................................................................................... 41

d) Tourisme : ........................................................................................................................... 42

10. Ressources et potentialités............................................................................................. 43

a) Ressources en eau :
·
.................................................................................................................. 43

b) Ressources financières de l'émigration : .................................................................................... 44

c) Ressources en pierre marbrière : ............................................................................................. 44

d) Le patrimoine :
·
.........................................................................................................................45

B. Tableau récapitulatif : Domaines, Indicateurs, Tendances et facteurs

explicatifs..................................................................................................................................... 46

II. L'ANALYSE PROSPECTIVE................................................................................................. 52

A. Le domaine démographique : .................................................................................... ...... 52

1. Scénario 1 ............................................................................................................................ 52

2. Scénario 2............................................................................................................................ 53

B. Les besoins en logements, en équipements et en emplois : ..................................54

1. Les besoins en logements : ................................................................................................ 54

2. Les besoins en équipements : ........................................................................................... 54

3. Les besoins en emplois : ..................................................................................................... 56

C. Orientations définies par les documents d'urbanisme et de planification (les

autresdomaines) : ............................................................................................................ ...... 57

1. En matière de risques naturels : ....................................................................................... 57

2. En matière de l'infrastructure et des réseaux : ................................................ ............ 57

3. Dans le domaine d'urbanisation : ..................................................................................... 58

4. En matière d'activités économiques : .............................................................................. 59

5. En matière des ressources et potentialités : ................................................................... 60

CHAPITRE DEUXIEME :(AFOM / projet d'aménagement) .................................... ... 61 I. Mise en application de la méthode AFOM : .................................................................. 62
A. Rappel des composantes par domaines :
........................................................................ 62

1. Atouts: .............................................................................. ................................................... 62

2. Faiblesses : ............................................................................................................................ 62

3. Opportunités : ...................................................................................................................... 63

4. Menaces : .............................................................................................................................. 63

B. Confrontation entre les atouts et les faiblesses avec les opportunités et les

menaces
·
....................................................................................................................................... 64

1. Les enjeux et les orientations d'aménagement ............................................. ............... 64

2. Création de la matrice AFOM (SWOT) .............................................................................. 69

3. Les actions d'aménagement : ............................................................... ........................... 72

II. LE PROJET D'AMENAGEMENT
·
.............................................................................. ............ 74

A. La variante d'aménagement
· .......................................... ................................................... 74

1. Justifications de la localisation de la zone agricole à Sidi Mbarek : .............................. 74

2. Justifications de la localisation de la zone industrielle à Bir El-Karma : ............... ...... 74

3. Justifications de la localisation de la zone touristique au plateau du Ksar El-Rosfa ... 75

4. Justifications de la création et de la localisation des zones résidentiels... .................. 75

5. L'aménagement des espaces publics : .............................................................................. 76

B. Un circuit touristique culturel
·
............................................................................................. 78

1. Section 1 : Circuit local (la ville) : 1er jour......................................................................... 78

2. Section 2 : Circuit régional (rayon de 20km) : 2ème jour................................................ 80

BIBLIEOGRAPHIES.................. .................................................................................................. 83

TABLEDES MATIERES.................. ........................................................................................... 86
TABLESDES INDEX.................. ................................................................................................. 90

Tablesdes schémas.................. ................................................................................................ 91
Tablesdes photos
.................. .......................................................................................... 91

Tablesde tableaux.................. 92

Tablesdes graphiques .................. ....................................................................................... 92

Tablesdes cartes.................. .................................................................................................... 93
ANNEXES
.................. .................................................................................................................. 94

Table des index :

Tables des schémas :

Schéma.1 : Paysage morphologique ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 12

Schéma.2 : Les différents Chabàas de Ghomrassen . ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 13

Schéma.3: L'embellissement de la ville renforce les risques d'inondation 14

Schéma.4 : Un palais construit sur un terrain de 10 975 m2 dont 2817 m2 couverte 26.

Schéma.5 : Le premier noyau urbain ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 28

Schéma.6 : Processus de l'urbanisation 29

Schéma.7 : Chaàbat Insifri : La coté Sud de la ville de Ghomrassen 31

Schéma 8 : Le nouvel quartier : La coté Nord Ouest de la ville de Ghomrassen 32

Schéma.9 : La matrice de l'analyse AFOM 71

Schéma.10 : La variante d'aménagement de la ville de Ghomrassen ~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 77

Schéma.11 : Localisation de différents site et monuments historiques à Ghomrassen et ses enivrons .~~~ 82

Tables des photos :

Photo.1 : Oued Ghomrassen en hiver1998 14 Photo.2 : Un oued rarement actif mais il pose un grand problème pendant la période de retour. ~~~.~~ 15

Photo. 3: L'asphaltage d'une partie de l'oued ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 15

Photo.4 : Une villa à propriété d'un émigré en France (9 mois inoccupé) ~~~~~~ ~~~~~~.~~~ 26

Photo.5 : Aucune harmonie dans le cachet architectural ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~.~~~ 27

Photo.6 : Façade massivement décorée 27

Photo.7 : Changement de vocation de locaux commerciaux par la vocation résidentielle 27

Photo.8 : Ghomrassen en 1900 . 29

Photo.9. Ghomrassen : vue de la vallée (1900) ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~ 29

Photo.10 : Habitat à coté de montagne ~~~~~~ ~~~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~ 30

Photo.11 : Urbanisation des plateaux hauts de la ville 30 Photo.12: Une centralité axiale à Ghomrassen 33

Photo.13 : L'olivier de sud tunisien, un faible rendement mais une meilleure qualité d'huile. ~~~~~~ 40

Photo.14 : Une mise en valeur des vallées du Jebel par la maîtrise de l'eau de ruissellement grace à un système

agricole adapté aux reliefs (Jessour). ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~ 40

Photo.15 : Un beau paysage montagneux 42

Photo. 16 : Silhouette du Jbel à l'heure de coucher de soleil 42

Photo.17 : Une richesse naturelle et écologique ~~~~~~ ~~~~~~.~~~~~~~~~~~~~.~ 42

Photo.18 : Une ville entourée par les montagnes 42

Photo.19 : Des peintures rupestres : Un patrimoine préhistorique rare en son genre en Tunisie 45

Photo.20 : Le fameux Limes tripolitanus à l'époque antique à 15 km de la ville~~~~~~ ~~~~~ 45

Photo.21 : Village de crêtes~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~ 45

Photo.22 : Le ksar est un potentiel touristique 45

Photo.23 : Un village berbère Chnéni ~~~~~~ ~~~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 45

Photo.24 : L'oasis du Ksar Ghilane~~~~~~ ~~~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~ 45

Photo.25 : Une place publique en plein centre ville 76

Photo.26:L'harmonie architectonique des arcades est menacée par la couleur noire d'asphalte. ~~~ ~ 76

Photo .27 : La corbeille de Ghomrassen 78

Photo.28 : Peinture rupestre d'Insifri 78

Photo.29 : Oasis d'Insifri 78 Photo.30 : Ksar Béni Ghedir 79 Photo.31 : Les habitats troglodytes 79 Photo.32 : Peinture rupestre : l'Autriche et l'etre humain 79 Photo.33 : Ksar El-Hdada 79

Photo.34 : Le village de Gurmassa 80

Photo.35 : L'état actuel du Camp de Ras El Aïn 80

Photo.36 : Ksar El-Farech 80

Photo.37 : Ksar El-Mrabtine~~~~~~ ~~~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 80

Photo.38 : Ksar Chouline 81

Tables de tableaux :

Tableau1 : Répartition de la population totale du gouvernorat sur les délégations. (INS 2004)« 16

Tableau2 : L'évolution de nombres de logements et de ménages à Ghomrassen ~~~~~~~~~~~ 22

Tableau.3 : Répartitions des Routes à la délégation de Ghomrassen en 2001 ~~~~~~~~~~~.~ 35

Tableau .4 : Taux de branchement (SONEDE) et Taux de desserte ~~~~~~~~~~~~~~~.~~ 36

Tableau .5 : Electrification : Nombre de bénéficiaires et Taux d'électrification~~~~~~~~~~.~. 36

Tableau.6 : Caractéristiques géotechniques de la pierre marbrière de type Ghomrassène ~~~~.~~~ 44

Tables des graphiques :

Graphique.1 : La délégation de Ghomrassen représente que 2 % du la superficie totale du gouvernorat. ~ 18

Graphique.2 : Population en 2004................................ . 21
Graphique. 3 : Solde migratoire négatif ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 23

Graphique.4 : Ghomrassen présente plus 1/4 du solde migratoire négatif du gouvernorat~~~~~ ~~ 23

Graphique .5 : Solde migratoire négatif ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~~~~~~~ 24

Graphique.6 : Le part de Ghomrassen du solde migratoire négatif de gouvernorat~~~~~~~~~~ 24

Graphique.7 : Répartition des actifs à l'étranger par délégation en 1998 ~~~~~~~~~~~~.~~~ 24

Graphique.8 : L'évolution de prix du Visa en DT~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~ 25

Graphique.9 : Evolution de nombre du logement à Ghomrassen ~~~~~~~~~~~ 26

Graphique.10 : Densité démographique en hab/km2~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~ 32

Graphique11 : Répartition de la population sur le milieu~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 32

Graphique.12 : Un fort taux de chômage par rapport le taux de chômage régional et national. ~~~~~ 37

Graphique.13 : Une faible population active occupé à Ghomrassen. ~~~~~~~~~~~~~~~~.~ 37

Graphique.14 : Seulement 38% d'eau sous terraine est exploitée~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 38

Graphique.15 : Exploitation modeste d'eau de ruissèlement~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~ 38

Graphique.16 : Superficie de la zone agricole en Ha~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 39

Graphique.17 : Répartition de la zone agricole~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 39

Graphique.18 : Rendement et superficie par rapport au gouvernorat en 2006............... 39

Graphique.19: Opérations financières par délégation en 2001 ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 44

Graphique.20 : Estimation de la population future (TC= -1 .23%) ~~~ ~~~~~~~ 52

Graphique.21 : Estimation de la population future (TC= 1 %) ~~~~~~~~~~~~~~~~ ~ ~~ 53

Graphique.22 : Estimation du Nombre de logements~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 54

Tables des cartes :

Carte.1 : Topographie du site~~~~~~~~.~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 11

Carte.2: Délégation de Ghomrassen et ses environs~~~~~~~~~.~~~.~~~~~~~~~~~~~ 17

Carte.3 : Recensement du flux véhiculaire au gouvernorat de Tataouine~~~~~~~~~~~.~~~.~ 19

Carte.4 : La topographie oriente l'urbanisation 31
Carte.5 : Localisation des différents équipements socio-collectifs~~~~~~~~~~~~~~.~~~.~ 34

Carte.6 : Réseau routier~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~~~~~~~~~~~~~~~.~ 35

Carte.7 : Nappe phréatique de salinité de <5 à Ghomrassen ~~~~~~~~~.~~~~~~~~~~ ~ 43

Annexes

Nombre et valeur de mandats internationaux par année

La poste Tunisienne : Ghomrassen

? [a moyenne durant 6 ans = 1.811.606.543 millimes

Nombre d'opérations et valeur de change en esp~ce par anné

La poste Tunisienne : Ghomrassen

? [a moyenne durant 4 ans = 796.599.756 millimes

Nombre et valeur de mandats internationaux par année

Attijari Bank : Ghomrassen

? [a moyenne durant 6 ans = 52.697.765 millimes

Nombre d'opérations et valeur de change en esp~ce par anné

Attijari Bank : Ghomrassen

? [a moyenne durant 6 ans = 2.213.964.543 millimes

Nombre et valeur de mandats internationaux par année

Société Tunisienne de Banque : Ghomrassen

? La moyenne durant 6 ans = 59.166.233 millimes

Nombre d'opérations et valeur de change en esp~ce par anné

Société Tunisienne de Banque : Ghomrassen

? La moyenne durant 6 ans = 2.637.098.553 millimes.






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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote