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L'action humanitaire et la reconstruction: le cas du tsunami indonésien de 2004 et du séisme haitien de 2010

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par Pierre Thibaut BATA
Université Catholique d'Afrique Centrale - Master 2011
  

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IX- ARTICULATION ET JUSTIFICATION DU PLAN

Cette étude sera axée autour de deux grandes idées en conformité avec la problématique soulevée. Il sera question d'une part, de mettre en exergue l'intervention humanitaire en Indonésie et en Haïti oscillant entre urgence et reconstruction, pour voir comment, malgré les actions menées pour la reconstruction, l'urgence a occupé une place centrale voire essentielle (Première partie). D'autre part, il s'agira d'évaluer cette gestion de l'urgence qui nous permettra d'extirper les freins à la reconstruction y compris les différents moyens envisageables pour une meilleure reconstruction (Deuxième partie)

PREMIERE PARTIE : L'INTERVENTION HUMANITAIRE EN
INDONESIE ET EN HAITI : ENTRE URGENCE ET RECONSTRUCTION

L'action humanitaire et la reconstruction : Le cas du Tsunami indonésien de 2004 et du Séisme
haïtien de 2010

Bien que de nature différente, le séisme en Haïti et le tsunami en Indonésie ont en commun l'ampleur du phénomène naturel, son caractère massif et dévastateur. La résonance internationale du raz-de-marée en Asie avait été facilitée par la présence de nombreux touristes étrangers. Celle du tremblement de terre dans la petite île des Caraïbes l'a été par la taille de la communauté humanitaire et onusienne présente dans le pays60 , mais aussi par l'importance numérique de la diaspora haïtienne présente en Amérique du Nord et en Europe. Dans l'une ou dans l'autre crise, il a été question d'apporter dans les premiers instants et dans les plus brefs délais une aide aux populations sinistrées ; priorité à l'urgence qui guidait toute action. L'urgence humanitaire suscitée par l'ampleur du drame a ceci de particulier qu'elle draine avec elle une quantité importante d'acteurs et de moyens financiers. Tout se passe en effet comme si c'est le spectacle de la souffrance qu'il s'agit uniquement de faire cesser. Ce qui est à même de fausser les perspectives de reconstruction. La catastrophe naturelle d'une ampleur extrême qui a touché la capitale de Port au Prince semble nous faire revivre le scénario du tsunami de 2004 : appel aux dons, images choc à répétition, mise en place d'une action humanitaire conséquente à majorité centrée sur l'urgence. Les textes juridiques en la matière ne sauraient démentir cet état des choses (Chapitre I). Par ailleurs, six ans après le tsunami indonésien et un an après le drame haïtien l'on s'interroge sur la mise en oeuvre de la reconstruction qui s'avère être lacunaire dans plusieurs domaines (Chapitre II).

60 La Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) a été déployée en 2004 en vertu de la résolution 1542 du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies (30 avril). Composée de sept mille militaires (de dix-huit nationalités, sous commandement brésilien) et de près de deux mille civils, elle a été renforcée par trois mille cinq cents hommes après le séisme.

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haïtien de 2010

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