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Les services d'annuaires LDAP: application au référencement dans les transports terrestres camerounais

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par Dany Stéphane ZIE FOMEKONG
Ecole supérieure de commerce et de gestion - Siantou - Marster en informatique approfondie 2006
  

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DEUXIEME PARTIE : CONCEPTION ET REALISATION DU SYSTEME

CHAPITRE I : PROBLEMATIQUE

I Etat de l'art

A. Le contexte des transports terrestres au Cameroun

A.1 Au premier rang des facteurs de croissance économique

Dans le système camerounais de transports terrestres, on retrouve les modes courants, route et rail, même si la contribution de chaque moyen au système global est très inégale, selon qu'il s'agit de transport de biens ou de personnes, de transports nationaux ou internationaux.

A l'intérieur du pays, le transport de biens et de personnes se fait globalement par route et par rail. L'essentiel des échanges extérieurs des pays voisins enclavés (Tchad et RCA) transite par le Cameroun par la voie terrestre, rail et route. Ainsi, si les infrastructures restent à développer, les différents modes de transport assurent de manière très complémentaire le transport de biens et de personnes, en contribuant de façon significative à la croissance économique et à l'intégration régionale.

Le secteur des transports génère globalement une activité estimée à 15% du PIB. Depuis près de cinq ans, il contribue à plus de 50% à la croissance du PIB, faisant du secteur tertiaire (42% du PIB) le véritable moteur de l'économie nationale.

A.2 Les transports urbains

Il n'existe pas encore de réseau de métropolitain ni de tramway au Cameroun.

Les moyens de transports urbains fonctionnels sont, par ordre d'importance, les taxis, les « motos-taxis », les bus et les minibus. Les moyens de transports urbains les mieux réglementés sont les taxis et le bus.

Si les taxis sont exploités exclusivement par le secteur privé, le transport par bus sort progressivement du secteur public.

La société publique, Sotuc, Société des transports urbains du Cameroun, créée en 1973 et qui jouissait du monopole d'exploitation des transports urbains par autobus dans les villes de Douala (2 M hab.) et de Yaoundé (1,5M hab.) a été liquidée en février 1995. Le gouvernement a pris l'option en 2000 de libéraliser l'exploitation des services de transports urbains : pas d'exigence de la part de l'Etat ou des collectivités en dehors des dispositions d'ordre public, pas d'exonération fiscale ou douanière, pas de monopole, pas de tarifs imposés mais fixation d'un plafond négocié avec l'opérateur.

A.3 Les transports interurbains de personnes

Le transport interurbain de personnes est exploité essentiellement par des opérateurs privés. On compte quelques dizaines de compagnies de transport régulier organisées (Garanti Express, Binam, Centrale, Kami Express, Confort, Castor, Tabo Express, Tala, Stella, Félicité, Buca, Alliance, Vatican, etc.). Elles opèrent sur les lignes qui relient les capitales provinciales, en particulier Douala, Yaoundé et Bafoussam. Les conditions de voyage sont globalement assez inconfortables à cause des surcharges quasi systématiques et des arrêts intempestifs, mais quelques-unes de ces compagnies proposent, sur la ligne Yaoundé-Douala, à prix double, un service prestige sur des bus climatisés avec presse et collation à bord.

Il existe également sur ces lignes et sur les lignes interdépartementales une multitude de petits transporteurs-chauffeurs souvent propriétaires de leur unique véhicule de 10 à 15 places (en général Toyota-Hiace ou Liteace). Dans l'arrière-pays, les transports sont assurés en petites voitures de cinq places reconditionnées localement pour des routes en terre et toujours surchargées.

Le parc de matériel de transport, est en moyenne d'une centaine de véhicules par grand transporteur, mais on retrouve chez les plus importants 200 à 250 unités. Le parc est en général constitué de minibus de 27 à 30 places type Toyota-Coaster ou, plus récemment, Nissan-Civilian et Renault-Afribus, ainsi que de moyens et gros porteurs de 52 à 72 places Mercedes acquis auprès de concessionnaires locaux (Cami, SHO Tractafric, Mitcam, etc.) ou ivoirien (Carici). Les compagnies de transport les plus importantes cèdent après 2 à 3 ans d'exploitation les véhicules amortis à des transporteurs de moindre importance. La plupart des compagnies de transport de voyageurs proposent par ailleurs des services de messagerie et de transport de marchandises.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld