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Prévalence et déterminants de l'obésité en milieu universitaire. Cas du campus d'Abomey- Calavi au Bénin

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par Sèmèvo Anicet SANGNIDJO
Université d'Abomey- Calavi (Bénin ) - Diplôme d'ingénieur agronome 2006
  

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2-2-2 Traitement

Les experts s'entendent pour dire que les objectifs de traitement de l'obésité sont le maintien du poids en l'absence de facteurs de risque ou de problème de santé concomitants. Une perte de 5% à 10% du poids initial peut être envisagée en présence de problèmes de santé liés à l'obésité. Les objectifs à atteindre doivent tenir compte de la motivation du patient à perdre du poids.

Concernant le maintien et la prévention de toute prise de poids, une alimentation plus saine et un mode de vie plus actif sont nécessaires. Pour perdre du poids ou diminuer la masse de graisse de l'organisme, un bilan énergétique négatif temporaire doit être instauré de sorte que la réserve de graisse puisse être utilisée pour répondre à la demande énergétique (OMS, 2003). Pour être optimal, le déficit énergétique doit jouer sur deux tableaux: réduire l'apport alimentaire et augmenter la dépense énergétique (ASPQ 2004).

Les fortes restrictions alimentaires sont mauvaises pour la santé et peuvent précipiter des troubles de l'alimentation (OMS, 2003). Il peut être judicieux de ne pas dépasser un écart négatif de 500 à 700 kcal par jour entre les dépenses et l'apport énergétique. Cela suppose déjà des changements de comportements substantiels (ASPQ, 2004)

Les gains de santé sont associés à une perte de poids modérée et maintenue de l'ordre de 5 % à 10 % du poids initial (ASPQ, 2004)

25 à 29,9) ou obèses (IMC 30)

2- 2-2-1 Le traitement dans le cadre de l'examen périodique annuel (non sollicité par le patient)


·
· Les adultes avec un surpoids (IMC
- Sans problème de santé associé :

Il n'y a pas suffisamment de données probantes pour se prononcer en faveur ou contre l'efficacité à long terme d'un traitement de réduction du poids chez les adultes obèses sans problème de santé concomitant (Douketis, 1999) .

- avec au moins un problème de santé associé :

Le CTFPHC recommande que les individus obèses (IMC > 27) ayant une affection liée à l'obésité tels le diabète, l'hypertension, les maladies coronariennes, l'hyperlipidémie et l'apnée du sommeil obstructive, devraient envisager une réduction du poids (Douketis, 1999) .

- sans égard à la présence ou à l'absence de problème de santé lié à l'obésité:

Le USPSTF ne considère pas dans la formulation de ses recommandations sur l'obésité la présence de facteurs de risque et de problèmes de santé concomitants. Il recommande d'offrir un counselling intensif (sur l'alimentation ou l'activité physique ou les deux) et des interventions comportementales pour promouvoir une perte de poids chez les adultes obèses (USPSTF, 2003b). Les données probantes sont insuffisantes pour recommander ou non l'utilisation d'un counselling d'intensité faible ou modéré jumelé à des interventions comportementales visant une perte du poids qui se maintient à long terme chez les adultes obèses. En ce qui concerne les adultes présentant un surpoids, les données probantes sont insuffisantes pour recommander ou non un counselling bref, modéré ou intense et des interventions comportementales visant une perte de poids qui se maintient à long terme ( USPTF, 2003b).

Toutefois, dans ses recommandations en matière de saine alimentation, le USPSTF propose un counseling intensif chez les patients adultes:

· hyperlipidémiques

· avec d'autres facteurs de risque connus de maladies cardiovasculaires

· avec des maladies chroniques reliées à l'alimentation.

Ce counseling peut être fait par un clinicien de première ligne ou un autre spécialiste (USPSTF, 2003a).

D'après la littérature, il y a divergence entre les recommandations canadiennes et américaines en matière de traitement systématique de l'obésité qui n'est pas sollicité par le patient. Les recommandations américaines prévoient un counseling en nutrition et activité physique pour toutes les personnes obèses. Toutefois, ce counseling doit être intensif, c'est-à-dire plus de 3 contacts dans les trois premiers mois. De plus, pour les personnes avec des facteurs de risque liés à l'alimentation, quelque soit leur poids, on recommande un counseling intensif (plus de 6 contacts de plus de 30 minutes). Au Canada, la recommandation suggère une perte de poids modeste, sans mention de l'intensité du counseling, uniquement pour les personnes avec un surpoids qui présentent une maladie reliée au poids. On peut retirer de ces recommandations qu'un counseling démontré efficace dans le cadre de l'examen annuel périodique, doit être intensif, (visites répétées et assez longues), et viser les personnes avec des facteurs de risque de maladies chroniques.

30)

2-2-2-2 Traitement dans le cadre d'une demande spécifique ou une préoccupation du patient.


·
· Les adultes avec un surpoids (IMC 25 à 29,9) ou obèses (IMC - sans problème de santé associé :

L'OMS (2003) propose de mettre l'accent sur la stabilisation du poids chez les adultes dont l'IMC se situe entre 25 et 29,9 et de faire un counselling alimentaire et la promotion de l'activité physique. Chez les sujets obèses, la prise en charge du poids à long terme, accompagnée d'une perte de poids préliminaire est conseillée. Lorsque le traitement conventionnel n'a pas permis de réduire les risques de manière appropriée les clients doivent être référés à un service spécialisé (OMS, 2003).

Le NHLBI (2000) indique que les individus ayant un IMC 25, une

circonférence de taille normale et présentant 1 facteur de risque au moins, devraient, au choix, conserver leur poids actuel ou le maintenir en deçà de ce niveau.

- avec au moins un problème de santé associé :

L'OMS (2003) propose qu'en présence de problèmes de santé concomitants, il faut gérer le risque en modifiant s'il y a lieu le régime alimentaire, la pratique d'activités physiques et le mode de vie. Des objectifs de perte de poids doivent être introduits si les risques pour la santé ne sont pas sensiblement réduits en quelques mois.

- sans égard à la présence ou à l'absence de problème de santé lié à l'obésité

L'ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ, 2000) s'inspire des recommandations de l'American Health Foundation's Expert Panel on Healthy Weight qui propose un objectif pondéral de meilleur santé, soit une diminution de une à deux unités d'IMC (4,5 à 7,3kg) chez les adultes dont l'IMC est de 25 et plus. Cet objectif est pertinent pour les personnes qui présentent un potentiel d'amaigrissement favorable et qui ne présentent pas de relation difficile avec l'image corporelle et avec les aliments et ce, sans égard à la présence ou non de facteurs de risque.

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard