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Relations transfrontalières entre deux villes " jumelles " du fleuve Sénégal: Matam Sénégal et Matam Réo

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par Barka BA
Université Cheikh-Anta-Diop au Sénégal - Maitrise de géographie 2010
  

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1.2 Le fleuve une ressources dont il faut tirer des profits :

Le fleuve joue un rôle important dans la vie des populations. Il permet aux riverains d'accéder à l'eau pour leurs besoins domestiques tels que la lessive ; le bain, le linge, etc. Autour de cette ressource s'est développée une activité de blanchisserie pratiquée surtout par des migrants venus du Mali. L'accès gratuit à l'eau fait que ce service est accessible à un cout moins élevé par rapport aux autres localités du pays.

Dans la vallée, la production agricole dépend largement du fleuve. En effet en saison des pluies le fleuve se remplit et déverse ses eaux sur des terrains bas et cultivables appelés « kollengal »qui, en saison sèche après le retrait des eaux accueillent les cultures de sorgho, du maïs, du petit mil, etc. En plus sur les berges du fleuve est pratiquée la culture maraichère.

42Enda Diapol, 2007, Les dynamiques transfrontalières en Afrique de l'Ouest. Éd Karthala, 219p

UCAD - Département de géographie, Mémoire de maîtrise de Géographie présenté par M. Barka BA 2010 58

« Les relations transfrontalières entre deux villes jumelles du fleuve Sénégal : Matam Réo et Matam Sénégal »

Dans les zones de « falo » sont cultivés le maïs, la patate douce, le niébé...En outre il a favorisé le développement de la culture irriguée basée sur les aménagements hydro-agricoles. En outre le fleuve permet au bétail d'accéder à l'eau et aux pâturages. En saison sèche il devient un refuge pour les pasteurs à la recherche de l'eau et de la nourriture pour leur troupeau.

Aujourd'hui avec le déclin de la pêche continentale, la plupart des pratiquants lui ont tourné le dos pour s'activer dans le transport fluvial. Néanmoins la pêche continue d'être pratiquée dans la région.

Le fleuve constitue aussi une voie de communication aussi bien pour les localités de la rive gauche que pour celles de la rive droite. C'est aussi une passerelle entre les villes sénégalaises et mauritaniennes. Durant la période coloniale, le développement du transport a permis l'implantation des comptoirs européens le long du fleuve. Les compagnies maliennes, mauritaniennes de navigation, les messageries du Sénégal et les armements Alézard ont marqué les beaux jours de la navigation fluviale. Cependant cette navigation a subi un arrêt en 1982 avec l'installation du bouchon de kheune43. Avec l'enclavement de la zone du « Dandé Mayo » pendant la période des eaux ; la desserte des localités situées le long du fleuve est exclusivement assurée par des pirogues motorisées de capacités différentes. Ainsi un nombre important de personnes et des quantités appréciables de marchandises sont transportées quotidiennement d'une localité à une autre. En zone mauritanienne, les localités situées sur la rive sont ravitaillées par Kaédi via le fleuve, surtout en saison des pluies du fait de l'impraticabilité de la voie routière. Dans la ville de Matam Sénégal par exemple, le développement d'activités autour du fleuve a permis aux acteurs intervenant dans le transport de se regrouper dans un GTE

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