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L'epanouissement de l'enseignant et son engagement au travail: cas des enseignants de quelques etablissements de yaounde

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par Aline Florence NJI MFOUT
Université de Yaoundé I - Master en psychologie sociale 2010
  

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2.3.5 L'Enseignement au Cameroun

2.3.5.1 Enseignement secondaire général au Cameroun

La présentation de l'enseignement secondaire général au Cameroun suit trois approches : la structure, les enseignements et la demande et l'offre.

- Structure de l'enseignement secondaire

A l'image du système éducatif camerounais, l'enseignement secondaire général reproduit l'organisation des deux sous systèmes, anglophone et francophone. En dehors de la durée du niveau d'enseignement qui est identique aux deux systèmes, toutes les autres caractéristiques sont différentes. Les curricula ne sont pas communs. L'organisation en cycles diffère d'un sous système à l'autre : dans le sous système anglophone, le premier cycle dure cinq ans et le second deux ans alors que dans le sous système francophone, ils durent respectivement quatre et trois ans. L'organisation de la certification est également un élément de différentiation. Dans le sous système anglophone, deux examens sanctionnent la fin des cycles sans pour autant conditionner l'accès au second cycle à l'obtention du GCE-Ordinary Level. Dans le sous système francophone, trois examens nationaux sont organisés : deux sanctionnent la fin de chaque cycle ; le troisième examen, organisé en deuxième année du second cycle, joue le rôle de régulation pour l'accès en classe terminale. Trois types d'établissements hébergent ces différents cycles : les collèges avec le premier cycle seulement, les lycées avec le second cycle seulement ou les deux, les collèges et lycées bilingues avec les cycles des deux sous systèmes. A la fin du premier cycle francophone, plusieurs possibilités d'orientation sont proposées aux élèves :

· continuer au second cycle enseignement général,

· entreprendre des études en enseignement technique (commercial ou industriel).

La poursuite des études en enseignement général se limite à deux grandes options, littéraire et scientifique, options qui sont maintenues pendant tout le second cycle.

Quant à la fin du second cycle anglophone, les possibilités sont limitées à l'enseignement général ; il n'existe pas de passerelles pour rentrer dans l'enseignement technique.

Lorsque qu'on observe le système éducatif camerounais, on est frappé par la baisse générale du niveau des élèves. Au niveau des enseignants, semble t-ils qu'ils ne sont pas comblés à différents niveaux. C'est ainsi que ces derniers ont perdu leur image d'antan devenu aujourd'hui pour reprendre TSAFACK (1978) « le miséreux de la société » d'autant plus que nous vivons dans une société dans laquelle l'avoir a pris le pas sur l'être. Le travailleurs qui gagne gros est respecté et valorisé contrairement à celui qui ne gagne pas gros. A la suite, se dégage les conséquences rendant le système sans sens. Ce dysfonctionnement commence en haut et suit la chaîne. Au niveau de l'Etat, les dispositions ne sont pas prises pour revaloriser l'acteur principal du système qui est l'enseignant et par ricochet le système en question. Les différents fléaux minent le système éducatif camerounais. La formation des enseignants souffre de plusieurs insuffisances. Les dispositifs pédagogiques ne sont pas à la portée des écoles de formation, les laboratoires ne sont pas équipés. Ceci ne peut que conduire à une activité approximative ou d'a- peu près dont souffre le système. La démocratisation de l'enseignement n'est pas un réparateur car l'Etat a crée une multitude des CES (collèges d'enseignement secondaires) et de lycées sans les doter des moyens humains et matériels nécessaires.

Une autre remarque du système éducatif camerounais est un déséquilibre total entre ses produits et les attentes. Les débouchés que l'économie camerounaise offre à ses diplômés sont très faibles. Or durant les premières années d'indépendance, le seul fait d'avoir obtenu un diplôme permettait automatiquement d'avoir un travail dans l'administration. Les fonctionnaires étaient bien payés et constituaient un exemple très incitatif pour les élèves. C'est ainsi beaucoup d'élèves se sont engouffré dans le système rêvant de suivre leurs traces. Mais la crise économique a considérablement ralentit le recrutement et c'est ainsi que beaucoup de diplômés ne trouvent pas un emploi à la hauteur des leurs attentes. Par conséquent la société implicitement dévalorise la valeur des études puisque l'école n'est pas toujours réussite.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote