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Vulnérabilité des populations au plaudisme: cas des quartiers ngoa-ekéllé et nsimeyon (yaoundé)

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par Juscar NDJOUNGUEP
Université de Douala - Master II 2012
  

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Planche4 : Qualité de l'habitat dans les bas-fonds du quartier Ngoa-Ekéllé

Cliché : Ndjounguep, 2011

Photo A: Habitat en Planche ou Carabote près d'un dépôt d'ordure

Cliché : Ndjounguep, 2011

Photo B: Habitat fait en déchet de tôle bac dans le marécage

B

A

Cliché : Ndjounguep, juin 2011.

Photo C: Habitat fait en matériau locaux avec une fondation en dur

C

Les photos de cette planche nous montrent la qualité de l'habitat dans les bas-fonds du quartier Ngoa-Ekéllé. Ici, on a les habitats en matériaux provisoires faite en planche (Photo A) en déchets de tôles (Photo B) et en matériau locaux semi-dur (Photo C). Il faut noter que ces habitats sont dans la plupart bâtis sur le lit du cours d'eau (l'Olézoa). Ils sont toujours entourés des mares d'eau qui sont favorables à la multiplication des moustiques. Ceci montre la relation et le poids que peuvent avoir la qualité de l'habitat sur la vulnérabilité des populations au paludisme.

Ces différentes photos, prises lors de notre descente sur le terrain en 2011, sont destinées à étudier le poids des facteurs environnementaux dans la vulnérabilité des populations au paludisme, elles montrent un ensemble d'habitats urbains dans les bas-fonds des quartiersNgoa-Ekéllé et Nsimeyong. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la variabilité de la transmission dans ces milieux: ce qui montre la présence de vecteurs à proximité des habitations. La spécificité d'Anophèles Gambiae, principal vecteur du paludisme, est de pouvoir se reproduire dans des micro-gîtes. Des ustensiles creux abandonnés même de petite taille (un bol, une assiette creuse, etc.) vont recevoir de l'eau lors d'une pluie, et si l'eau y reste quelques jours, les larves vont pouvoir s'y développer. Pour mieux évaluer le risque, il est serait important de bien distinguer les ustensiles qui servent à transporter ou recueillir l'eau, mais qui sont utilisés fréquemment, de ceux qui sont réellement laissés dans un coin et ne vont pas pouvoir être renversés (et donc dans lesquels ne pourront pas se former des gîtes).

De l'autre côté, ces sites de bas-fonds créent des conditions particulièrement favorables aux développement des anophèles. Parmi les autres facteurs pouvant influencer la présence de vecteurs, il y a la présence de la végétation. Leur rôle dans la transmission est complexe et pas encore complètement compris. Quant à la végétation proche des habitations, elle est aussi dépendante en partie des activités des foyers. L'Anopheles Gambiae aimant les mares d'eau ensoleillées, peu de gîtes se forment dans les zones de végétation dense. Ce n'est à priori ici pas un facteur pouvant créer une forte densité d'anophèles. (Planche5)

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