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Cooperation transfrontaliere entre le Cameroun et la Guinee equatoriale

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par Eric Bertrand BELINGA
Universite de yaounde II=Soa, Institut Des Relations Internationales Du Cameroun - Master 2 2013
  

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SECTION II : LES PERSPECTIVES POUR UNE COOPERATION TRANSFRONTALIERE A « VISAGE HUMAIN »

Selon l'adage «  c'est au bout de l'ancienne corde qu'on tisse la nouvelle », la République du Cameroun et la République de Guinée Equatoriale doivent s'appuyer sur les leçons du passé pour mieux envisager l'avenir. La coopération transfrontalière ne peut et ne doit se faire sans une volonté politique forte clairement exprimée par les États. La source de cette volonté politique existe déjà, il s'agit de la décentralisation. La décentralisation modifie en profondeur les conditions de mise en oeuvre d'un grand nombre de politiques sectorielles nationales : santé, éducation, équipement et de responsabilités, ainsi que la définition de stratégies locales de développement.

Dans la plupart des pays d'Afrique, des textes de loi précisent les conditions dans lesquelles les pouvoirs locaux doivent prendre leurs responsabilités (y compris financières) au titre de ce qui est communément appelé le « transfert de compétences ». Fortes de ces nouvelles responsabilités, les collectivités locales devraient pouvoir jouer un rôle important dans l'intégration régionale dans les limites de leurs compétences. S'il est admis que le choix d'une école ou d`un centre de santé doit être défini localement, il devrait facilement être admis que ces choix intègrent la coopération avec des collectivités locales situées de l'autre côté de la frontière dans le but d'optimiser les investissements. Tout ceci doit bien entendu se faire sous le contrôle des États concernés.

La coopération transfrontalière est par ailleurs l'occasion rêvée de laisser s'exprimer ce que l'Union Africaine appelle la « base populaire de l'intégration régionale ». Si l'intégration monétaire, ainsi que la définition de règles communes dans les domaines : douanier, financier, des assurances, etc., relèvent de la compétence des États, il paraît donc logique de favoriser l'expression des pouvoirs locaux dans les processus de coopération transfrontalière.

La grande question est de concevoir les articulations opérationnelles entre les cinq niveaux de partenariat : local, national, régional, continental et international, susceptibles d'accompagner la mise en oeuvre de cette vision.

A. Aux plans  local, national, régional et continental

L'examen se fera ici de manière progressive en égrenant les niveaux d'analyse les uns après les autres.

1. Aux plans local et national

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore