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La forêt de la RDC et la problématique du réchauffement climatique: enjeux et perspectives

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par Olivier MULAMBA ZINDE
Université de Lubumbashi - Diplôme de Licence en Relations Internationales 2012
  

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Tableau N° 03 : Principaux gaz polluants de l'atmosphère

NOM

GAZ

 

Particules en suspension

Gaz d'échappement; industries; incinération des déchets; production de chaleur et d'électricité; réactions des gaz polluants dans l'atmosphère

Doses admissibles : 75 mg/m3 sur un an; 260 mg/m3 en 24 h (composés de carbone, nitrates, sulfates, le plomb, le cuivre, le fer et le zinc)

Plomb (Pb)

Gaz d'échappement; fonderies

Doses admissibles : 1,5 mg/m3 sur 3 mois

Oxydes d'azote (NO, NO2)

Gaz d'échappement; production de chaleur et d'électricité; acide nitrique; explosifs; usines d'engrais

Doses admissibles : 100 mg/m3 (0,05 ppm) sur un an.

Oxydants photochimiques (principalement ozone - O3 - et également nitrate de péroxyacétyle et aldéhydes)

Formés dans l'atmosphère par réaction des oxydes d'azote, des hydrocarbures et de la lumière

Doses admissibles : 235 mg/m3 (0,12 ppm) en 1 h

Hydrocarbures autres que le méthane (éthane, éthylène, propane, butanes, pentanes, acétylène)

Gaz d'échappement; évaporation des solvants; procédés industriels; élimination des déchets solides

Réagit avec les oxydes d'azote et la lumière pour former des oxydants photochimiques

Gaz carbonique, ou dioxyde de carbone (CO2)

Toute forme de combustion

Nocif pour la santé à des concentrations de plus de 5 000 ppm pendant plus de 2 h; le taux atmosphérique est passé d'environ 280 ppm il y a un siècle à plus de 350 ppm aujourd'hui; cette tendance pourrait contribuer à l'augmentation de l'effet de serre

Source : www.wikipedia.org

L'écosystème Congolais est pollué par plusieurs gazs dont le plus imminent est le gaz carbonique. Il s'agit ici de dire que différents gazs, notamment le gaz carbonique ou le méthane, influent sur ce mécanisme en retenant une partie des radiations solaires, ce qui, à long terme, provoque un réchauffement de la Terre. Les techniques d'analyse chimique de l'environnement peuvent être mises à profit afin de déterminer les teneurs des polluants de l'environnement dans l'atmosphère

Le dioxyde de carbone serait l'un des polluants majeurs de notre environnement. Selon certaines théories encore controversées, l'augmentation des quantités de ce gaz dans l'atmosphère, depuis la révolution industrielle, serait responsable du réchauffement de la planète. Cela ne signifie pas que le réchauffement général de l'atmosphère soit inévitable.

Voici l'engagement de certains Etats :

ü Les États-Unis qui ont uniquement signé le protocole (et non ratifié) ont manifesté l'intention de réduire leurs émissions de 7% ;

ü L'Union Européenne s'est engagée à réduire ses émissions de 8% ;

ü Le Japon et le Canada doivent réduire leurs émissions de GES de 6%.

L'entrée en vigueur du Protocole de Kyoto (le 16 Février 2005) a eu lieu dès lors qu'au minimum 55 pays de la Convention sur les changements climatiques avaient déposé leurs instruments de ratification. Parmi ces pays, devaient figurer des pays développés dont les émissions de dioxyde de carbone représentaient en 1990 au moins 55% des émissions totales de ces pays à la même date.

2.II. LA COUCHE D'OZONE

Il convient de bien distinguer la question du changement climatique de celle du "trou" dans la couche d'ozone : il s'agit de deux phénomènes différents dont les causes sont dissociées.

L'ozone est une molécule présente dans l'atmosphère et de manière plus concentrée dans la stratosphère (entre 8-18 km et 50 km d'altitude) où elle forme une "couche". Cette couche joue un rôle de filtrage des rayons ultra-violets dangereux (UV-B).

Les chlorofluorocarbures (CFC), qui comptent parmi les substances responsables de l'appauvrissement de la couche d'ozone et qui sont donc à ce titre régis par le Protocole de Montréal, sont également des gaz à effet de serre. Les négociations actuelles sur le climat portent donc sur la limitation et la réduction des émissions des autres gaz à effet de serre.

Certains pays sont des véritables pollueurs de la planète, ils développent plus d'industries lesquelles sont parvenu à aggraver la situation alors que les autres ne subissent que les conséquences auxquelles ils ne sont pas causales.

§3. POUVOIR DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE : LES GRANDS POLLUEURS DE L'ENVIRONNEMENT

Les grands pollueurs de l'environnement sont les Etats Unis et la Chine. On y ajoute le reste des pays composant le G8, les grands émergents (Chine, Inde, Brésil, Afrique du Sud, Mexique) ainsi que la Corée du Sud, l'Indonésie et l'Australie. Ces pays représentent 80% des émissions mondiales des gaz à effet de serre (GES)69(*).

En Allemagne se sont réuni l'année passé les délégués des 192 États parties à la Convention de l'ONU sur les changements climatiques (CNUCC), mais sans marquer d'avancée décisive sur le partage des réductions d'émissions de GES. L'objectif est d'inventer un nouveau régime multilatéral de lutte contre le réchauffement, intégrant les États signataires du Protocole de Kyoto mais aussi les États-Unis, et qui confère de nouvelles obligations aux grandes économies émergentes, jusqu'ici dispensées de contrainte.

Toutefois, le protocole n'engage réellement que 37 pays industrialisés. Selon la convention sur le changement climatique de 1997, les pays développés doivent être à l'avant-garde de la lutte contre les changements climatiques. Les pays en développement, y compris le Brésil, la Chine, l'Inde et l'Indonésie, sont également parties prenantes au protocole mais ne sont pas concernés par l'engagement de réduction d'émissions de GES70(*).

Les émissions de CO2 de la Chine ont dépassé celles des États-Unis en 2007 alors qu'elle ne produit que 5,4 fois moins de richesses que l'Union européenne ou les États-Unis, et elle n'aurait dû, en théorie, atteindre ce niveau qu'aux alentours de 2020. En 2007, la Chine est le premier producteur et consommateur de charbon, sa première source d'énergie, qui est extrêmement polluante. De plus, l'augmentation du niveau de vie accroît la demande de produits « énergivores » tels que les automobiles ou les climatisations71(*).

La Chine a répondu qu'elle avait moins d'obligations à réduire ses émissions de CO2 par habitant puisqu'elles représentent un sixième de celle des États-Unis72(*). L'Inde, également l'un des plus gros pollueurs de la planète, a présenté les mêmes affirmations, ses émissions de CO2 par habitant étant près de vingt fois inférieures à celles des États-Unis. Cependant, les États-Unis ont répliqué que s'ils devaient supporter le coût des réductions de CO2, la Chine devrait faire de même73(*).

Plusieurs conférences ont déjà réuni les Etats où la lutte contre le réchauffement climatique revenait à l'agenda. On en cite la conférence des Nations Unies sur la terre communément appelée conférence de Rio tenue en 1992 à Rio de Janeiro, la conférence de Cancun au Mexique, celle de Bali en Inde, de Durban en Afrique du sud, de Copenhague au Danmark, etc. celle de Kyoto fut adopté comme cadre officiel.

Section 3. LE PROTOCOLE DE KYOTO : CADRE OFFICIEL SUR LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Le protocole de Kyoto est un traité international visant la réduction des émissions de gaz à effet de serre, dans le cadre de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une fois par an depuis 1997. Signé le 11 décembre 1997 lors de la 3e conférence annuelle de la Convention (COP 3) à Kyoto, au Japon, il est entré en vigueur le 16 février 2005 et a été ratifié par 168 pays lors de sa négociation, aujourd'hui il réuni 195 Etats membres. Ce protocole visait à réduire, entre 2008 et 2012, de 6 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à effet de serre: dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d'azote et trois substituts des chlorofluorocarbones.

§1. HISTORIQUE ET SITUATION DE RATIFICATION

1.I. Historique

En raison du lien direct avec la politique énergétique, les données scientifiques concernant le réchauffement climatique et les émissions de gaz à effet de serre (et tout particulièrement le CO2) ont été très controversées. Afin d'asseoir les débats sur une base scientifique solide et indépendante, le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat (GIEC)74(*) a été créé en 1988 par l' Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l'environnement.

* 69. CORVOL, A (dir.), La Forêt, actes du 113e Congrès des Sociétés savantes, Paris, Ed. strasbourg, 2000, p30

* 70 Idem, p32

* 71ACOT, P., p39

* 72 EBA'A, R, A., p60

* 73 BRIMBLECOMBE PETER, op.cit., p20

* 74 Ibidem, p25

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