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Vers une organisation mondiale pour la reconstruction post-catastrophe ?

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par Laetitia Bornes
ENSAPVS - Architecture 2014
  

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1 INTRODUCTION SUR LE CADRE D'ÉTUDE DU MÉMOIRE

Les situations de crise humanitaire et d'urgence sont nombreuses à travers le monde. Aux risques naturels se sont ajoutés les risques anthropiques. La mondialisation a permis, initiée par diverses motivations, l'apparition d'actions solidaires, visant à aider les régions victimes de catastrophes de toutes sortes. Lorsque tout est à reconstruire, la place de l'architecte, dont le rôle est de concevoir et organiser des espaces pour l'activité humaine, semble primordiale.Il s'agit de l'étudier, de la définir et de l'améliorer au sein del'entraide internationale.

Ce document s'efforce tout d'abord de définir et d'analyser les situations de catastrophes, ainsi que les réponses qu'elles provoquent auprès de l'aide internationale : la « machine humanitaire » est à l'étude. Puis, l'éveil du lecteur est porté sur la grande multiplicité des contextes d'intervention et la variété des enjeux qui animent les différents acteursde la reconstruction post-catastrophe,au travers d'exemples variés.

Suite à l'étude de l'environnement et des facteurs influents du relèvement post-catastrophe, la position de l'architecte est interrogée. Une analyse critique non exhaustive mais représentative de la place actuelle des architectes dans les processus de reconstruction post-crise se développe, en regroupant les propositions et actions sous deux grandes « familles » : les réponses « techniques » et les réponses « actives ».

Une étude de cas orientée sur la réponse de l'aide internationale en Haïti après le séisme de 2010tâche de mettre en lumièreles possibles intérêts d'une organisation mondialepour la reconstruction post-catastrophe. Enfin, des propositions sont imaginées à diverses échelles : forme, moyens d'action, outils, développements possibles, etc., avant de conclure sur les avantages et les limites de ces propositions.

Ce mémoire ne prétend pas révolutionner le monde de l'aide humanitaire, ni inventer ce qui existe déjà. En revanche, il ne saurait critiquer sans apporter de propositions personnelles, qu'elles soient idéalistes ou réalistes. C'est pourquoi le document ne se limite pas à une analyse critique, et débouche sur une proposition d'organisation mondiale. En revanche, la faisabilité et la forme de cette proposition nesont que timidement évoquées, dans la mesure où elles ne constituent pas l'objet du mémoire, et ne s'appuient que sur des suppositions.

2 LA RECONSTRUCTION POST-CATASTROPHE

2.1 PRÉREQUIS SUR LES RISQUES ET LES CATASTROPHES

2.1.1 LES RISQUES

Les différents types de risques sont regroupés en cinq grandes catégories :

les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique...

les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriel, nucléaire, biologique, rupture de barrage...

les risques de transports collectifs (personnes, matières dangereuses) sont des risques technologiques. On en fait cependant un cas particulier car les enjeux (voir plus bas) varient en fonction de l'endroit où se développe l'accident.

les risques liés aux conflits.

les risques de la vie quotidienne : accidents domestiques, accidents de la route...

Les risques majeurs englobent les risques des quatre premières catégories lorsqu'ils sont caractérisés par :

une faible fréquence : la faible occurrence d'un événement n'incite pas la société à prévenir et à se préparer à réagir face à celui-ci.

une énorme gravité : de nombreuses pertes humaines, matérielles, patrimoniales, économiques, environnementales...

Un événement potentiellement dangereux ALÉA (voir Figure1) n'est un RISQUE MAJEUR (voir Figure 3) que s'il s'applique à une zone où des ENJEUX humains, économiques ou environnementaux (voir Figure 2) sont en présence.

Figure 1 : L'aléa1(*)

D'une manière générale le risque majeur se caractérise par de nombreuses victimes, un coût important de dégâts matériels, des impacts sur l'environnement : la VULNÉRABILITÉ mesure ces conséquences.

Figure 2 : L'enjeu1

Le risque majeur est donc la confrontation d'un aléa avec des enjeux.

Figure 3 : Le risque1

« La définition que je donne du risque majeur, c'est la menace sur l'homme et son environnement direct, sur ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve absolument dépassée par l'immensité du désastre » Haroun TAZIEFF.

Le risque majeur est la possibilité d'un événement d'origine naturelle ou anthropique, dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société.

L'existence d'un risque majeur est liée :

D'une part à la présence d'un événement, qui est la manifestation d'un phénomène naturel ou anthropique ;

D'autre part à l'existence d'enjeux, qui représentent l'ensemble des personnes et des biens (ayant une valeur monétaire ou non monétaire) pouvant être affectés par un phénomène. Les conséquences d'un risque majeur sur les enjeux se mesurent en termes de vulnérabilité.

Dans une échelle de gravité des dommages produite par le ministère de l'Écologie et du Développement durable, une catastrophe est considérée comme majeure lorsque son bilan humain s'élève à plus de 1000 morts, et lorsque les dommages matériels s'estiment à plus de 3 milliards d'euros.2(*)

* 1 Source : http://www.risquesmajeurs.fr/definition-generale-du-risque-majeur

* 2 Source : http://www.risquesmajeurs.fr/definition-generale-du-risque-majeur

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