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Les relations internationales âpres la guerre froide: analyses et perspectives

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par Merveil Ilonga leka bilimba
Université pédagogique nationale - Licence 2011
  

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SECTION 4. L'ABOLITION DE L'ARME NUCLEAIRE

RENDRAIT-ELLE LE MONDE PLUS SUR ?

L'heure où se clôt la conférence d'examen sur le traité de non-prolifération nucléaire, et alors que le monde résonne encore du discours antinucléaire de Barack Obama, quels sont les véritables enjeux de l'arme nucléaire dans l'équilibre géopolitique de la planète ?

Le nucléaire militaire a été ces derniers mois au centre des préoccupations de la communauté mondiale. Après la signature début avril à Prague du traité "New Start" organisant la poursuite de la réduction des arsenaux russe et américain et le sommet de Washington sur la sécurité

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nucléaire, s'est tenue à New York, courant mai, la conférence d'examen du traité de non-prolifération (TNP) programmée tous les cinq ans.

Les décisions ou orientations adoptées lors de ces rendez-vous s'inscrivent dans une triple exigence, affirmée de façon plus ou moins radicale par la quasi-totalité des protagonistes : les pays "détenteurs" * doivent poursuivre la réduction de leurs stocks d'engins nucléaires ; l'interdiction des essais - aériens ou souterrains- doit être maintenue ; les actions visant à la non-prolifération des armes nucléaires doivent être intensifiées en tenant compte notamment des nouvelles menaces liées au développement du terrorisme et à la volonté attribuée à certains groupes ou organisations de se procurer des matières prohibées pour commettre des attentats.

Le désarmement nucléaire : un voeu théorique, pas encore une stratégie opératoire...

Des discussions sur les mesures concrètes à acter ou à mettre en oeuvre dans l'immédiat, un débat fondamental a été spectaculairement relancé lors de ces rencontres, véhiculant une vision que certains responsables politiques s'emploient depuis plus d'un an à réactiver et à présenter comme une issue incontournable : celle d'un monde sans arme atomique. Le ré-initiateur le plus influent de cette idée de "désarmement total" - ou "global zero" - est, comme on l'a noté sans surprise, le président Barack Obama, confirmant dans son discours de Prague, en avril dernier, l'engagement des Etats-Unis à poursuivre l'objectif d'"un monde sans armes nucléaires".

Un an auparavant, dans cette même ville, le président américain avait solennellement proclamé : "nous ne devons pas cesser nos efforts avant que les armes nucléaires aient été éliminées de la surface de la planète. Telle est notre tâche". Aucun pays n'a officiellement remis en cause cette vibrante profession de foi... d'autant qu'elle reprend les considérations liminaires du TNP lequel, après avoir prôné l'accès universel à l'atome civil trace l'idéal d'un monde sans atome militaire grâce à "l'élimination des armes nucléaires... des arsenaux nationaux en vertu d'un [futur] traité sur le désarmement général et complet sous un contrôle international strict et efficace".

§1. Un horizon très lointain

Nonobstant le chaleureux accueil que lui ont réservé les militants pacifistes, il faut bien convenir qu'en l'état actuel du monde, l'aspiration de M. Obama participe davantage du voeu pieux que de la stratégie opératoire. Le président le reconnait d'ailleurs lui-même en avertissant que dans la période à venir et jusqu'à un hypothétique désarmement, les Etats-Unis maintiendront

Certes, cette analyse vaut pour une situation géopolitique donnée, avec une cristallisation des pays en deux grands blocs rivaux (en l'occurrence

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"un arsenal nucléaire sûr, sécurisé et efficace", investissant chaque année plusieurs milliards de dollars dans cette maintenance / modernisation.

Et dans les scénarios les plus optimistes de "Global Zero" - l'ONG "abolitionniste" internationale créée fin 2008 et qui soutient les positions de M. Obama - les premiers pas vers un désarmement possible ne sont pas attendus avant les années 2030 ! Autant dire que ce "monde sans armes nucléaires" qui, de Washington à Moscou, de New-Delhi à Islamabad, de Pyongyang à Téhéran, se heurte aux irréductibles réalités de la géopolitique internationale, n'est aujourd'hui qu'une représentation théorique dont la concrétisation future est pour le moins incertaine.

En se faisant, non sans habileté, le héraut de cette vision irénique, le président Obama s'offre à peu de frais un brevet de leader éclairé oeuvrant à la paix du monde. Mais au-delà de ce gain d'image, il est permis de s'interroger : peut-on assimiler l'abolition de l'arme nucléaire à un renforcement de la sécurité et de la paix ?

De prime abord, pour tout un chacun, cela semble évident : en éradiquant ces armes terrifiantes capables d'anéantissements à grande échelle, le monde deviendrait plus sûr ! Mais si l'on veut aller plus loin que les évidences, alors la réponse à la question ne va pas de soi : elle tend même à établir que dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, l'abolition de l'arme nucléaire serait plutôt un facteur déstabilisant porteur d'insécurité. Ce propos se fonde sur trois considérations essentielles

§2. Sans arme nucléaire, un monde plus sur ? Ce n'est pas évident...

Tout d'abord, un constat historique : durant les 65 ans écoulés, l'arme nucléaire a été le plus efficace instrument de la paix mondiale. Certaines situations d'extrême tension entre les deux blocs auraient probablement dégénéré en conflit s'il n'y avait eu la bombe atomique signifiant aux dirigeants jusqu'où allé trop loin dans l'escalade !

Si l'arme nucléaire nous a, de toute évidence, évité une troisième guerre mondiale, c'est parce qu'elle a totalement bouleversé les codes internationaux du recours à la force : elle a fait passer la guerre du statut d'événement "envisageable" (au cas où la diplomatie échouerait) à celui d'événement "inacceptable". De ce fait, elle a forcé les pays détenteurs antagonistes à une cohabitation plus ou moins aménagée et les a encouragés à régler leurs différends autrement que par les armes.

Dans ce domaine, la supériorité des Etats-Unis est écrasante. Mais elle est en quelque sorte annihilée, en termes de rapports de force entre les

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OTAN et Pacte de Varsovie). Aujourd'hui, le paysage mondial n'est plus le même. C'est maintenant la prolifération de l'arme nucléaire et le terrorisme qui sont l'inquiétude principale.

Le souci premier n'est plus le risque d'une attaque de grande ampleur d'un camp sur l'autre ; il est d'éviter que la possession de la bombe ne se banalise au-delà du cercle restreint des neuf pays détenteurs, ce qui induirait un danger exorbitant d'accidents et de dérapages. Mais cette configuration nouvelle, qui peut d'ailleurs évoluer, n'enlève pas à l'arme nucléaire son caractère globalement dissuasif et équilibrant.

§3. Un facteur dissuasif non négligeable

Ce facteur dissuasif a joué aussi - et continue de le faire - au niveau des antagonismes régionaux. Si le conflit Inde / Pakistan n'a pas franchi le seuil de la guerre ouverte, c'est parce que chacun des deux pays, détenteur d'un arsenal nucléaire de puissance à peu près comparable, a mesuré qu'il aurait beaucoup à y perdre.

On peut également estimer que le pouvoir équilibrant de l'atome maintient hors du champ guerrier la rivalité entre l'Inde et la Chine. Le cas d'Israël, détenteur non proclamé de la bombe, est très particulier dans la mesure où il est le seul Etat au monde à ne pas voir sa légitimité unanimement reconnue.

Bien au-delà de la défense de ses intérêts primordiaux, la possession de l'arme nucléaire est pour lui la condition même de sa survie dans une région hostile et face à des pays ou des organisations militant pour sa disparition. Compte tenu de cette hostilité récurrente et des déséquilibres démographique et géographique entre les rivaux, la possession d'un arsenal nucléaire par Israël est le garant d'un statu quo régional protégeant son existence.

Dans les différents cas de figure considérés, renvoyant tous à des situations critiques, il n'est pas niable que l'arme nucléaire oeuvre à l'éloignement des conflits. Dans le monde violent où nous sommes, et même si le paysage géopolitique a changé, cette capacité pacificatrice n'a pas fini de tenir son rôle : il serait pour le moment imprudent de s'en priver.

Par ailleurs, dans le contexte actuel, l'abolition de l'arme nucléaire aurait pour corollaire inévitable une relance de la course aux armements conventionnels.

Outre les neuf pays qui possèdent l'arme nucléaire, on en compte à l'heure actuelle près d'une quarantaine qui aurait les moyens techniques et

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puissances mondiales, par le pouvoir équilibrant de l'atome. Abolir ce facteur équilibrant reviendrait à acter l'extrême infériorité militaire des pays "rivaux" des Etats-Unis : Russie et Chine.

Une situation que ceux-ci ne pourraient évidemment admettre et qu'ils s'emploieraient à corriger en redéployant leurs programmes d'armement conventionnel. L'Inde ne serait pas en reste, non plus que le Pakistan, sans parler des pays arabes et d'Israël! Ceux-ci, parallèlement à la recherche d'une paix problématique, relanceraient d'autant plus leurs efforts d'équipement militaire qu'une nouvelle confrontation, engagée sans le garde-fou de l'arme nucléaire israélienne, serait considérée comme pouvant aboutir à des issues radicales.

On assisterait ainsi, de proche en proche, à une relance mondiale des armements conventionnels et également, de toute évidence, à une intensification des programmes visant à la mise au point de nouvelles armes chimiques et bactériologiques. Les risques de conflit en seraient d'autant plus renforcés que dans ce monde dénucléarisé mais militarisé à l'extrême la guerre à grande échelle aura perdu son statut d'événement "inacceptable" et se sera, en quelque sorte, "ré-banalisée".

La troisième considération inclinant à juger intempestive l'abolition de l'arme nucléaire renvoie à un risque manifeste : celui que certains pays ne jouent pas le jeu et entretiennent en secret un arsenal interdit.

Pour certains régimes la tentation serait forte de disposer de ce formidable instrument de puissance alors que les autres pays en seraient volontairement dépourvus. Comment, alors, débusquer les tricheurs ? Quelle suite donner aux rumeurs et aux soupçons plus ou moins volontairement propagés sur l'existence, ici ou là, de tel ou tel arsenal clandestin ? Comment confondre les Etats "voyous" et quelles sanctions leur appliquer ? Et aussi : comment parer à d'éventuelles représailles alors que ceux qui décrètent la sanction seraient par définition - en l'occurrence - moins forts que ceux appelés à la subir ?...

L'éradication de l'arme nucléaire ouvrirait la voie à une ère de suspicion inévitablement déstabilisatrice sur le plan des relations internationales et porteuse de graves conflits entre les pays respectueux de la dénucléarisation et les régimes contrevenants ou supposés tels.

§4. L'abolition envisageable si la situation mondiale évolue

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organisationnels de s'en doter. Ce qui apparait, d'un point de vue très pragmatique, à peu près gérable avec neuf pays "détenteurs" deviendrait angoissant avec cinquante.

Rien ne garantit que tous ces pays agiront toujours de façon rationnelle sans jamais se laisser égarer par une peur irraisonnée ou par de fausses interprétations. Rien ne certifie que des gouvernements n'agiront pas avec la même irresponsabilité qu'une organisation terroriste ou qu'une fausse manoeuvre, une erreur technique, une maladresse ne déclencheront pas un accident majeur...Toutes ces défaillances "nucléaires" sont possibles et leur probabilité s'accroit en proportion du nombre des pays détenteurs.

C'est pourquoi la priorité immédiate est de veiller strictement à la non-prolifération. Et s'il est logique, pour écarter les risques évoqués, d'en appeler à l'abolition de l'arme nucléaire, il faut bien mesurer qu'un tel objectif n'a sa pertinence qu'à plus long terme.

Dans la période présente, avec une communauté mondiale incertaine dans sa gouvernance, nourrissant des rivalités à grande échelle ainsi que de graves conflits régionaux, le pouvoir dissuasif et stabilisateur de l'atome continue d'avoir une influence favorable, oeuvrant à contenir ou à réduire les ferments guerriers.

Et l'on peut estimer au total que le risque induit par l'arme nucléaire telle qu'elle est aujourd'hui déployée - auprès des neuf pays considérés - apparaît inférieur au risque qu'entraînerait son abolition dans un monde inchangé.

En fait l'aspiration légitime à une complète abolition de l'arme nucléaire ne pourra se concrétiser que si la situation mondiale évolue profondément, vers davantage de dialogue et vers une gestion plus apaisée des relations conflictuelles.

Si, avec le temps et les efforts de dirigeants lucides, les rivalités entre grandes puissances sont assumées plus sereinement ; si les conflits régionaux s'engagent dans la voie de règlements équitables acceptés par tous, alors le désarmement nucléaire pourra cesser d'être un voeu pieux pour devenir un but accessible.

Il ne faut donc pas inverser l'ordre des facteurs : ce n'est pas l'abolition de l'arme nucléaire qui permettra de rendre le monde plus sûr ; c'est l'avènement d'une communauté mondiale plus paisible et libérée des fanatismes qui pourra créer les conditions de cette abolition. Ce constat résonne comme une invitation, pour tous les Etats de la planète, à progresser encore dans la voie de la démocratie.

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SECTION 5. ETATS UNIS : LA MUTATION DE L'UNIQUE PUISSANCE MONDIALE

Il était normal et habituel de qualifier les Etats-Unis au lendemain de la fin de la guerre froide, comme étant l'unique puissance mondiale, puisque ces potentiels militaires, économiques, culturelles....ont fait d'elles le gendarme mondial qui pilote les destinées du système international.

§1. Au niveau économique

Les Etats-Unis représentent l'économie la plus forte du monde, d'où elles participaient avec 20 pour cent du PNB et dominaient les G7, ses firmes multinationales emploient près de 8 millions de travailleurs à l'étranger et pèsent aussi sur l'économie mondiale.

Les Etats-Unis sont aussi la première puissante agricole, industrielle et commerciale du monde, qui occupe 16% du marché mondial des services, ils tiennent le premier rang pour les investissements extérieurs dont près de la moitié de l'Europe, les fonds de pensions et les fonds communs de lacements investis en bourse est placés en grande partie hors des frontières représentant environ 7 fois le PIB français.

Wall Street est redevenu la première place boursière de la planète, au même temps, les Etats-Unis tiennent un discours libre-échangiste, en concluant une série de promesse de libre d'échanges avec plusieurs d'états, et pratiquent une politique à tendance protectionniste.

§2. Au niveau technologique et culturel

Les Etats-Unis possèdent la prédominance dans le domaine scientifique et technologique, leurs nombres de prix de Nobel en sciences physiques, chimiques et médicales est impressionnant. Au même temps, la technologie américaine est impressionnante et dominante surtout en informatique et en télé communication, et dont les américains possèdent environ de 50 pour cent du parc mondial des ordinateurs, ils disposent aussi de toute une batterie de satellites surveillantes, efficace aussi bien dans le domaine civil que dans le domaine militaire.

Au niveau culturel, l'expansion culturelle américaine concerne presque tous les Etats du monde, il s'appuie sur la domination en matière des moyens et des réseaux de communications et sur l'influence de l'anglo-américain. Celui-ci tend à devenir la langue universelle, et déjà elle est la langue scientifique.

Les Etats-Unis attirent presque 4 000 000 étudiants étrangers, et beaucoup de scientifiques viennent travailler dans les Etats-Unis, accentuant ainsi la puissance culturelle américaine, qui s'appuie aussi sur les masses de

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produits multiples (les vêtements et les loisirs) consacrant l'existence d'une industrie culturelle.

§3. Au niveau politique, stratégique et militaire

En effet, la fin de la guerre froide avait concrétisé la disparition du processus de la bipolarité, laissant la voie ouverte devant la perception du processus de l'unipolarité, qui fait référence au leadership. Cela veut dire la capacité des Etats-Unis ou d'un pays donné, d'intervenir sans limite et sans problème à l'échelon mondial.

Aussi, les Etats-Unis est bien l'unique puissance mondiale, qui figure au premier rang aussi bien au niveau politico-militaire que dans le cadre économique monétaire (le dollar demeure le seul instrument de réserve et d'unité de compte pour l'essentiel de négoce mondial).

Ce faisceau énorme entraîne la capacité d'exercer une influence multiforme et profonde sur la scène mondiale. En effet, la déclaration du président américain George Bush en 1991 sur la fin de la guerre froide et l'instauration d'un nouvel ordre mondial n'est que la manifestation effective de l'existence du leadership américain, en lui reconnaissant le statut du grand gendarme mondial.

La disparition d'U.R.S.S avait laissé le champ libre devant les Etats-Unis pour maintenir et gérer le nouvel ordre mondial, désormais placé sous le signe de l'unique empire, ce qui signifie la capacité de l'unique puissance mondiale, qui s'étend à la plus grande partie de la planète pour s'obliger d'être omniprésent.

Or, s'il est impropre de considérer comme impérialiste toutes les tentatives émanées des dirigeants du White House, dans l'ère de Bill Clinton (1992-2000), puisque celui-ci avait fait de la promotion des droits de l'homme l'élément fondamental de la politique étrangère américaine, mais l'action politique sur les cinq continents émanent toujours du Realpolitik (le réalisme)dans le cadre de la défense des valeurs démocratiques du monde libre, ainsi, la première guerre du golfe en 1991, et l'intervention en Somalie (pour des raisons à la fois humanitaires et de maintien de l'ordre) relève de cette double légitimation des interventions extérieurs.

Dans ce cadre-là, la première guerre du golfe allait permettre de voir l'établissement de cet ordre mondial, dont les Etats-Unis sont chargées des commandes, les américains ont été encore une autre fois les héros de la démocratie et de la règne du droit, ceci n'allait peut être pas se réaliser de manière rapide et courte si le Koweït n'avait pas été un gros exportateur du pétrole, et si le golfe n'aurait pas été capable d'entraver la moitié des réserves pétrolières mondiales, ce qui aboutit à cette exacte logique : est que les Etats-

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Unis intervient directement dans n'importe quel conflit, lorsque ces intérêts vitaux sont mis en cause.

En contrepartie, les Etats-Unis dans son statut d'unique puissance mondiale a essayé de donner cette image de son engagement sur le terrain de la défense des droits de l'homme, ce qui était derrière son intervention en Bosnie 1993, Kosovo 1997, même à lancer dans l'ère de Bush le processus de la guerre préventive, qui consista à mener des guerres en dehors du territoire américain pour disloquer les réseaux terroristes et inculquer une culture des droits de l'homme.

Au même temps, Washington développa le processus de l'interventionnisme sélectif) qui évoque que l'intervention américaine devrait obéir à des contraintes

Qui expliquent le caractère sélectif des interventions américaines à l'étranger, il s'agit à la fois de la contrainte de sécurité qui conforte l'intervention américaine dans son rôle de gendarme mondial, et deuxièmement le risque de prolifération nucléaire, qui est résolu par l'adoption de certaines résolutions par le conseil de sécurité sous l'impulsion de Washington, celui-ci s'était transformé à un immense mécanique de légitimation des décisions américaines.

La première guerre du golfe allait aussi concrétiser le statut du leadership américain, incontesté dans une communauté internationale convertie dans sa quasi-unanimité aux idéaux du monde libre, car cette guerre consistait à stopper la montée d'une puissance régionale hégémonique capable de mettre en jeu les intérêts vitaux des Etats-Unis, ce qui a expliqué l'intervention pour mettre fin aux désirs d'une puissance hégémonique montante, en passe nucléaire.

Le leadership américain est bien perçu, et les Etats-Unis est véritablement l'unique puissance mondiale, car aucune autre nation n'est capable de la concurrencer, de telle sorte qu'on a commencé à parler de l'existence d'une superpuissance.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld