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Déforestation et dynamiques socioculturelles chez les Nkola/Ngyéli de Lolodorf: contribution à  une anthropologie du développement

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par Gilbert Aboushow NZIE
Université de Yaoundé I - Master recherche anthropologie 2015
  

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XLII. III-2-4. Autres applications juridiques

Les trois piliers ci-dessus évoqués ne sont pas les seuls cadres juridiques et législatifs qui entrent dans le domaine de la foresterie au Cameroun. Un ensemble des Arrêtés, Décrets et Décisions viennent compléter ces piliers majeurs. Il s'agit principalement de :

Ø Décret n° 95/531/PM du 23 août 1995 fixant les modalités d'application du Régime des forêts;

Ø 1997, attribution des deux premières forêts communautaires au Cameroun;

Ø Décision n° 253/D/MINEF/DF, portant adoption du document Intitulé : «Manuel deProcédures d'Attribution et des Normes de Gestion des Forêts Communautaires»

Ø Arrêté n° 252/A/CAB/MINEF/DF, portant adoption du modèle de Convention deGestion des Forêts Communautaires dans le Domaine National;

Ø 23 février 2001 : signature par le Ministre de l'Environnement et des Forêts d'une

Lettre circulaire limitant l'exploitation industrielle dans les Forêts communautaires;

Ø 21 décembre 2001 : signature par le Ministre de l'Environnement et des Forêts del'Arrêté fixant les modalités d'attribution en priorité aux communautés villageoisesriveraines de toute forêt susceptible d'être érigée en forêt communautaire;

Ø 26 juin 2002 : Décision du Ministre de l'Environnement et des Forêts fixant lesmodalités d'exploitation en régie dans le cadre de la mise en oeuvre des planssimples de gestion des forêts communautaires;

Ø Avril 2003 : présentation aux institutions financières internationales par le Cameroun, du Document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP);

Ø Décembre 2003 : État des lieux de la foresterie communautaire au Cameroun.

XLIII. III-3. DEFORESTATION LEGALE AU CAMEROUN

Le Cameroun a une superficie de 475 000 KM2 et compte environ une populationde 20 millions d'habitants. Il se caractérise par une grande diversité de températures et de reliefs, du nord sahélien et sec au sud humide. Ce pays a une grande diversitéethnolinguistique et recèle plus de 200 groupes.Dans le sud humide et forestier, les groupes ethniques bantous dominants se caractérisent par une structure sociale qui tourne généralement autour du clan familial, avec une autorité plus diffuse. Un certain nombre de groupes ethniques marginalisés tirent également leur subsistance de ces forêts : les Nkola/Ngyéli.

L'exploitation forestière y date depuis. Elle est régit sur un ensemble de lois, décrets et décision. Les institutions étatiques qui entrent dans ce fonctionnement partent de l'administration centrale qui délègue ses pouvoirs et ses compétences aux Ministères en charge des Forêts, et de l'environnement.Toutes les institutions forestières au Cameroun agissent sous le contrôle de l'Etat. Il est le garant de cette politique et assure la mise sur pieds des textes et lois au niveau de l'Assemblée Nationale. Le ministère des Forêts devenu ministère de l'Environnement et des Forêts (MINEF) en 1992, puis ministère des Forêts et de la Faune en 2004 reste le principal acteur national dans le domaine de la foresterie au Cameroun.

Vu le statut décentralisé de l'Etat camerounais, l'administration centrale transfert certaines de ses compétences au niveau des délégations régionales, départementales jusqu'aux postes forestiers d'arrondissement. Au niveau de l'Administration Centrale, c'est-à-dire les Directions, les Sous directions, et les Cellules, il est question de la mise sur pieds des stratégies et mécanismes d'intervention qui orientent l'exploitation et la sauvegarde de la forêt. Quant aux services déconcentrés, le rôle revient d'appliquer sur le terrain les programmes d'actions émises depuis l'Administration Centrale. Toutes ces unités administratives décentralisées assurent chacun à son degré au respect des prérogatives étatiques mises sur pieds dans le cadre de la foresterie. Les collectivités locales décentralisées que sont les Communes, entrent aussi dans la gestion des forêts. L'objectif viséest depermettre aux populations riveraines de lutter contre la pauvreté en profitant des bénéfices issus de leurs forêts.

Mais, aucune exploitation forestière du Cameroun ne satisfait pour l'instant à la définition minimale de durabilité, à savoir laréalisation d'une récolte de bois durable.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote