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Incidences foncières du développement de l'irrigation sur les espaces pastoraux dans les vallées des Dallols Maouri, Fogha et du fleuve(région de Dosso)

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par Maman Abass AMADI
Université Abdou Moumouni de Niamey  - Master2 2013
  

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2.3: Les caractéristiques démographiques et activités socio-économiques

2.3.1 : Caractéristiques démographiques

Selon le recensement général de la population et de l'habitat de 2001(RGP/H), la population de la région de Dosso comptait 1.505.864 personnes auxquelles plus de 50% sont de sexe féminin. Cette population est passée 10 ans plus tard à 2.078.339 habitants (INS, 2011) avec plus de 93% des populations qui vivent en milieu rural.

La zone d'étude couvre quatre départements de l'Est de la région (Dogondoutchi, Tibiri, Dioundiou et Gaya). Avec une superficie de 16382 km2, cette zone compte 1.032.083 habitants en 2011 soit approximativement 50% de la population totale de la région. Cette concentration humaine s'explique du fait que ces quatre départements regorgent de fortes

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potentialités naturelles (terres agricoles, ressources en eau...). L'une des caractéristiques de cette population ce qu'elle est aussi relativement jeune et évolue à un rythme rapide à l'image de celle de la région et du pays tout entier.

Il est important de préciser que dans cette analyse démographique, nous avons considéré les nouveaux départements4 dans leurs anciennes entités d'origines.

Ainsi, la population de Dogondoutchi est passée de 314.607 habitants en 1988 à 682.289 personnes en 2011 soit une augmentation de plus de 50% en l'espace de 22 ans. Avec un taux d'accroissement naturel qui évolue de 2,91% en 1988 à 3,27 en 2001, la région enregistre aussi, une densité de 59,94 hbts/km2 en 2010.

Quant à la population rurale, elle était de 453.931 habitants en 2001 soit 94% de l'effectif total. Il faut noter que cette population est concentrée dans la vallée de dallol compte tenu des conditions favorables aux activités rurales au premier rang desquels l'agriculture et l'élevage. Cette concentration humaine n'est pas sans conséquences car d'ores et déjà on remarque une forte pression anthropique sur les ressources (terres, végétation), et entraîne parfois des conflits sociaux entre les principaux acteurs (agriculteurs et éleveurs). La dégradation des terres liées aux fortes pressions a conduit à l'occupation des espaces pastoraux dans la zone des dallols et du fleuve. Cette situation a des impacts directs sur l'élevage et son système, car avec l'envahissement des enclaves, des aires de repos ainsi que les couloirs de passage des animaux, les activités pastorales sont de plus en plus affaiblies. Ces dernières années, les clôtures des sites et l'extension des superficies irriguées par les maraîchers limitent aussi aux éleveurs et à leurs troupeaux l'accès aux ressources pastorales s'y trouvant dans ces vallées.

La population est composée de plusieurs groupes ethnolinguistiques. Il s'agit des Haoussa qui sont les plus nombreux, des Peulhs, des Touaregs et des Zarmas.

Le département de Gaya avait une population de 247.127 habitants en 2001(MFE, 2001). Cette population passe à 349.794 personnes en 2011(INS, 2011). Il fait partie des zones les plus densément peuplées avec une densité de 63hbts/km2 en 2001 et 79 hbts/km2 en 2011. La répartition par sexe donne une 49,9% pour les femmes contre 50,1% pour les hommes (Dambo, 2001). Dix ans plus tard, cette tendance s'inverse avec 175.529 femmes contre 174.265 hommes. La population est composée essentiellement des Tchanga et des Maouri au Nord- Est et au Nord ; des zarma et des Dendy au Sud-Ouest et au Sud et des Peuls repartis dans tous le département (service du plan de Gaya 2003).

4 Tibiri et Dioundiou

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L'agriculture et l'élevage constituent les principales activités de la population de ces départements.

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